Photos et histoires du passé

Plus VDB

Bernard Quennehen est décédé la semaine dernière à l'âge de 85 ans (né le 31.05.1930). Originaire de la région d'Amiens, il n'a disputé qu'un seul Tour de France, en 1953. Il y a gagné la 14e étape Béziers-Nimes (214 km) en devançant au sprint quatre compagnons d'échappée : les français Tonello et Le Guilly, le néerlandais Nolten et un autre tricolore, Rotta avec lequel il avait rejoint les trois autres échappés depuis le début de l'étape après une courte chasse. Il subit le handicap d'une crevaison mais parvint à rejoindre les quatre autres au prix d'un "magnifique effort".
Il avait pris la 3e place de la 7e étape Le Mans-Nantes derrière l'italien Isotti et le français Quentin (six coureurs échappés).
Il courrait ce Tour dans l'équipe régionale Nord-Est-Centre. Il avait été sélectionné à la suite du Circuit des Six Provinces qu'il avait terminé 5e en y gagnant une étape.
A Paris, il se classa 64e (sur 76 arrivants). Il mit un terme à sa carrière fin 1954.





(sa victoire sur le Tour)

Quel beau souvenir

1 an déjà...

2 ans déjà...

Pour ceux qui aurait envie de découvrir la carrière de Poulidor, je conseille le dernier livre lui étant consacré. Tout d'abord, je me suis dit "encore un livre sur Poulidor, je les ai tous, je sais tout sur sa carrière". J'ai finalement acheté le livre et j'ai été surpris. Il se raconte comme jamais, se montrant sous un autre angle, celui du champion avide de victoire dans le Tour principalement. Plein d'anecdotes et de révélations sur ses relations avec Anquetil, Aimar, Pingeon.
Très intéressant.

Et est ce que ça parle de dopage?

Raymond Poulidor fut le premier coureur contrôlé de l'histoire du cyclisme, cela se passa à Bordeaux sur le Tour de France 1966. Il en parle donc un peu. Mais là n'est pas le plus intéressant.

Le dopage c'était surtout l'affaire de Maître Jacques. Il en est vraisemblablement mort.

Mais en effet, la carrière de Poulidor (comme celle d'Anquetil) est bien loin de se résumer à ça, Dieu merci !

Je suis très dubitatif quand il raconte une anecdote se déroulant après sa victoire sur MSR 61. Il dit que le public l'acclame parce qu'il le prend pour l'italien Giancarlo Polidori et que les spectateurs et le speaker se rendent compte qu'il n'est pas italien au moment où il est incapable de répondre aux questions posées en italien forcément.Il n'y a eu qu'un Polidori dans le peloton italien et ce jour là il n'était âgé que de 17 ans et même pas quatre mois. Il n'est passé pro qu'en 1966.

Je me souviens d'une interview radio lors de laquelle il n'était pas très précis sur les dates... (mais ne me souviens plus exactement des inversions qu'il avait faites)

Sur le Giro 67, Anquetil donne la consigne à ses équipiers d'interdire tout démarrage à ce Polidori uniquement parce que son nom rappelle Poulidor son ennemi intime. Un jour il discute dans le peloton avec un italien qu'il ne connaît pas et dit à Stablinski, "c'est qui cet italien, il est très sympathique ?". Stablinski très étonné lui répond que c'est Polidori. L'italien aura désormais ses bons de sortie sans parvenir cependant à gagner une étape.



Polidori

j'ai retrouvé : c'était dans l'excellente émission l’œil du tigre, à 20 minutes : Poulidor raconte son succès à Paris-Nice en 1972 et y fait intervenir De Gaulle, mort deux ans auparavant. Sans doute que certains souvenirs se mélangent un peu avec le temps...

http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=1202837

Je n'arrive pas à la réécouter mais je pense qu'il veut parler de Pompidou avec lequel il a partagé la une après sa 1ère victoire dans Paris-Nice devant Merckx en 72. D'un côté Poupou, de l'autre Pompidou et les résultats d'un référendum qu'il a proposé à la nation.

Oui, il en parle. Mais sur ce, il ajoute une réaction de De Gaulle qu'il assimile à l'événement : "Poulidor, c'est un nom de premier ministre".

Rudi Altig est décédé ce jour à l'âge de 79 ans. Il fut champion du monde en 66 (photo) et remporta entre autres la Vuelta (62), le Ronde (64) et MSR (68). C'était un vrai personnage du cyclisme des années 60, au coeur de certaines affaires de cette décennie.

Grand champion. Triste nouvelle.

Tour de Suisse oblige, Christophe Agnolutto.



Il remporte la 2e étape du Tour de Suisse 1997 et résistera jusqu'au bout à Camenzind et Ullrich pour s'imposer au classement final.



En 2000, il remporte la 7e étape du Tour de France.

Gaspard Rinaldi, premier vainqueur français. C'était en 1935.

C'est un bon pote à mon beau-frère, qui a fini sa carrière dégoûté par le milieu du cyclisme (la fin des années 90 ce n'étaient pas les plus saines!).

Il a aussi gagné la dernière étape du Tour de Romandie en 98. Un bon "petit coureur", avec un palmarès sympa.

Patrick Tolhoek est donc bien le père de Antoine Tolhoek l'actuel leader du GPM du Tour de Suisse.
Je me souviens de sa 3e place sur l'étape de Spa sur le Tour 89 et la même place à Bordeaux quelques jours plus tard. Il sera 99e de ce Tour.
Le fils ressemble bien au père !

même si je n'arrive pas à charger la fin, je trouve l'Equipe Explore consacré à Hinault plutôt bien fait (d'ailleurs, les sujets proposés par l'Équipe dans ce format sont souvent très intéressants)

http://www.lequipe.fr/explore/audio/bernard-hinault/

Triste nouvelle, je l'aimais bien quand j'étais gamin.

Il n'a pas gagné Paris-Tours mais Blois-Chaville pour être précis. Il fut le dernier vainqueur de la Fléchette Wallonne sur le pire parcours de cette épreuve.
Il n'a surement pas eu le palmarès que son talent lui destinait. Un coureur aux sautes de forme bizarre, abandonnant le Tour 81 la veille de l'arrivée alors qu'il était 7e (de mémoire) et que le jour d'avant il était 2e du chrono d'Auxerre derrière Hinault.
Lors du mondial 79, à 23 ans, il était dans le bon groupe avant de chuter juste avant la dernière montée du Cauberg. Le podium lui tendait les mains avec sa bonne pointe de vitesse.