FOGERTY CYCLING TEAM -D1- (Fabrice)

http://www.directvelo.com/actualite/56297/julien-antomarchi-tenter-ne-coute-rien

Arthur Vichot deuxième de la 1ère étape du Tour du Haut-Var.

Et de trois. Arthur Vichot (FDJ) s'est imposé ce dimanche pour la troisième fois au classement général du Tour du Haut-Var (2.1). Déjà vainqueur fin janvier du GP La Marseillaise, le Champion de France a raconté ce nouveau succès à DirectVelo.

DirectVelo : Après ta 2e place samedi, tu as tout fait ce dimanche pour décrocher une troisième victoire au général sur le Tour du Haut-Var...
Arthur Vichot : C'était clair et net. D'abord, on est une équipe WorldTour compétitive. Ensuite, j'avais déjà gagné deux fois ici. Donc c'était normal d'aspirer à la victoire en prenant les choses en main. Samedi, je n'ai fait que 2e, mais aujourd'hui on a rétabli la situation en usant d'une bonne stratégie pour gagner le classement général.

« C'ETAIT FRUSTRANT DE TERMINER 2E »

Etait-ce frustrant de voir que seule la FDJ avait à supporter le poids de la course, surtout samedi ?
Non, pas spécialement. On sait prendre nos responsabilités. Hier, il y avait 150 kilomètres. Pour une grande équipe, enfin... des grands garçons comme nous, ce n'est pas un problème. Evidemment, c'était frustrant de terminer 2e et de se dire : « Ah, si on avait économisé un coureur de plus pour le final... ». Mais Samuel est très fort sur une arrivée en côte comme celle de Saint-Paul-la-Forêt.

Tu savais comment le battre aujourd'hui ?
Je savais qu'il était prenable si l'on courait juste, et c'est ce qu'on a fait en durcissant la course dans les Tuilières pour qu'il n'arrive pas à suivre. Il y avait du monde avec moi pour rouler, donc la stratégie était nickel.

« IL NE FALLAIT PAS SORTIR DE SAINT-CYR »

Quand as-tu compris que c'était bon ?
Quand Alexandre Geniez a dû se relever de notre groupe pour attendre Samuel derrière. Nous, on roulait bien, et j'avais Rudy (Molard) qui pouvait encore se sacrifier pour moi. Au pire, ç'aurait été du un contre un. Ce qui m'inquiétait plus, c'était le sprint, même si en général je suis plutôt rapide. Mais sans lanceur, on ne sait jamais et d'ailleurs, un BMC me rentre dans la roue arrière à 200m. Je lance un peu plus tôt que prévu, mais je calcule aussi un peu par rapport aux adversaires. Remporter l'étape aurait été la cerise sur le gâteau, mais je suis tout de même très content pour Julien (Simon) que j'apprécie beaucoup. Il le mérite.

Finalement, la stratégie était un peu la même que sur le GP La Marseillaise fin janvier : sortie dans le final en costaud, et arrivée en petit groupe au sprint...
Le vélo, ce n'est pas compliqué. Quand on est dans une équipe capable de gagner une course, il ne faut pas sortir de Saint-Cyr : le scénario est de durcir la course, se retrouver en surnombre et bien sprinter. Parfois ça se passe bien comme aujourd'hui. Et parfois, ça se passe mal, comme la plupart du temps (rires).

« UNE COURSE QUE J'ADORE »

Avoir gagné trois fois le Haut-Var comme Joop Zoetemelk, le recordman de l'épreuve, ça veut dire quoi pour toi ?
Ca veut dire que j'ai gagné trois fois le Haut-Var et que c'est bien ! (rires). Non, je ne cours pas pour remporter 10 fois telle ou telle course. L'important, c'est d'en gagner. Evidemment, le Haut-Var est une course que j'adore. Donc j'y viens souvent et j'essaie souvent de gagner, c'est tout.

Tu ne penses pas encore à la gagner une quatrième fois...
Ce serait bien oui... Mais d'ici là il y aura d'autres belles courses. Je pense surtout qu'aujourd'hui, c'est ma deuxième victoire avec le maillot de champion de France 2016. Je profite à fond de ce maillot, de la bonne dynamique de l'équipe. C'est cool. Surtout que j'avais arrêté la saison dernière après la Clasica San Sebastian. Je m'étais fait renverser quelques jours plus tard par une voiture. D'ailleurs, c'était dans le coin, à Roquebrune-sur-Argens. J'ai fait trois mois sans vélo... Le fait de revenir si vite au plus haut niveau - même si ce n'est pas le WorldTour - se faire plaisir, être présent, montrer que je suis un leader en qui l'équipe peut avoir confiance, c'était le plus important.


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Flavien Dassonville « en progression constante »



En ce début d'année 2017, Flavien Dassonville entame sa - déjà - septième saison du côté de la formation HP BTP-Auber 93. Plus que jamais, celui qui vient tout juste de fêter ses 26 ans espère pouvoir profiter de ce nouvel exercice pour convaincre une formation WorldTour ou Continentale Pro de lui donner sa chance. "Cela passera par une victoire chez les pros et des résultats réguliers tout au long de la saison", résume-t-il auprès de DirectVelo. "Je veux monter d'un cran, comme tout coureur et cela passera par les résultats".

« JE M'AMÉLIORE UN PEU PARTOUT »

Mais alors, que manque-t-il encore à l'ancien Champion de France Espoirs pour passer à l'échelon supérieur ? "Je m'améliore un peu partout. Je sens que je passe mieux dans les bosses. J'ai toujours un point faible au niveau des sprints mais sinon, en règle générale, je sens une progression constante tous les ans. Encore une fois, la différence se fera simplement par les résultats bruts". Cette victoire chez les pros, Flavien Dassonville devra certainement aller la chercher au panache : "Il faudra passer par l'attaque, continuer à tenter : j'espère qu'un jour ça paiera. J'ai toujours l'espoir d'aller au bout sur une belle course".

Ce week-end, il a tenté le coup sur la 1ère étape du Tour du Haut-Var. Présent dans un premier mouvement en début de course, l'ancien lauréat de Paris-Tours Espoirs a finalement été vite revu : "C'était le but d'aller dans l'échappée. J'ai fait quelques bornes devant mais la grosse échappée du jour est sortie après, avec Pierre (Gouault, son coéquipier, NDLR). J'aurais bien aimé faire la journée à l'avant mais je retenterai".

« TROUVER NOS REPERES »

S'il explique que "les sensations ne sont pas mauvaises en ce début de saison", Flavien Dassonville a tout de même été ralenti sur l'Etoile de Bessèges. "J'y suis tombé malade et contraint à l'abandon", regrette celui qui enchaînera désormais avec le Tour de La Provence et le week-end Drôme-Ardèche. "A cette période de l'année, je ne suis pas trop mal", précise Dassonville, qui a déjà quelques courses en tête pour les prochains mois : "La période où je marche le mieux est souvent celle avec le Tro Bro Leon (2e en 2014, NDLR) ou les Quatre Jours de Dunkerque, puis le mois de juin jusqu'au Championnat de France".

Pour réaliser un gros coup cette année, Flavien Dassonville pourra également miser sur un collectif d'HP BTP-Auber 93 qu'il juge intéressant et homogène. "L'équipe est bonne et jeune. Il y a 50% de nouveaux et on s'entend tous très bien. Nous sommes bons sur tous les terrains mais on doit encore trouver nos repères. Il y a moyen de faire de belles choses".


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Alexandre Geniez a « profité d'une opportunité »





Alexandre Geniez (AG2R La Mondiale) a remporté, ce mercredi, la 2e étape du Tour de La Provence (2.1), courue sur 169,6 kilomètres entre Miramas et La Ciotat (Bouches-du-Rhône). Le coureur de 28 ans, qui était déjà passé à l'attaque la veille, a réglé au sprint un groupe de cinq attaquants sortis dans la dernière ascension de l'étape (voir classement). Alexandre Geniez, désormais deuxième du classement général, a pris le temps de répondre aux questions de DirectVelo quelques minutes après l'arrivée.

DirectVelo : Sur le Tour de La Provence, c'est vraiment le "vélo plaisir" que tu aimes...
Alexandre Geniez : Oui ! (sourires). Quand ça marche comme ça, on ne peut pas trop se plaindre. Aujourd'hui (mercredi), il n'y avait pas grand-chose à tenter avant le final mais par contre, les derniers kilomètres étaient intéressants. C'était sans doute plus sélectif qu'hier. Nous avons été plusieurs à tenter le coup et ça a marché. C'est passé "juste-juste" dans le final mais au moins, on l'a fait et il est impossible d'avoir des regrets.

« IL ÉTAIT PRÉFÉRABLE DE COLLABORER »

Comme à l'occasion de la 1ère étape, c'est toi qui a lancé le coup le plus dangereux - et cette fois-ci décisif - en contrant Thomas Voeckler dans la dernière ascension ?
Thomas Voeckler a attaqué le premier. J'ai contré un petit peu plus tard. Ensuite, un petit groupe est revenu sur moi. C'était vraiment une belle opportunité de faire quelque chose. Quand tu te retrouves devant avec des costauds comme Rohan Dennis, qui sont capables d'emmener un groupe, c'était forcément intéressant.

Matej Mohoric a pris tous les risques dans la dernière descente...
La façon dont il descend est particulière (rires). Il a une position qui est quand même aérodynamique car au final, il a décroché Rohan Dennis et tout le groupe dans la descente. Mais est-ce que c'était vraiment bien de faire ça ? Je n'en suis pas sûr car cela a désorganisé le groupe. On s'est regroupé dans le final et c'était quand même mieux. Il était préférable de collaborer à quatre que d'être chacun de son côté.

« CE N’ÉTAIT PAS GAGNE D'AVANCE »

Quand tu as vu la qualité du groupe de tête, tu as compris qu'il y avait la possibilité d'aller au bout ?
On ne peut jamais en être sûr. Sur un final comme celui-là, ce n'était pas gagné d'avance mais on a su profiter de l'opportunité. La descente était technique et c'était possible.

Tu t'imaginais le plus rapide au sprint ?
Ah ça, on ne le sait jamais avant (rires). Mais finalement j'ai gagné et c'est très bien.



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Alexandre Geniez : "J'avais déjà senti lors du Tour du Haut-Var que les jambes étaient bonnes. Même si sur le papier le Tour de la Provence n'est pas très dur, il fallait en profiter et se créer des opportunités. J'avais déjà pris les devants hier en début d'étape, ce qui m'avait permis de prendre le maillot de meilleur grimpeur. Nous sommes sortis à cinq dans une des dernières difficultés et on parvient à aller au bout. Je n'avais jamais gagné aussi tôt dans la saison, c'est une belle satisfaction. Après la victoire de Samuel Dumoulin, ça permet d'installer une bonne dynamique dans l'équipe. Personnellement, cela me met en confiance avant les Strade Bianche (4 mars), une course qui me fait rêver. Il reste encore une étape, a priori plutôt propice aux puncheurs. Je suis deuxième du général et l'on va tout faire pour gagner la course."

Geniez, 3e du Tour La Provence.

Alexandre Geniez : "L'équipe a su répondre présente aujourd'hui, nous avons bien couru. Malgré tout, je reste frustré sur le déroulement de la dernière montée où j'ai été gêné par des motos qui étaient garées sur le bord de la route. C'est dommage. Après trois journées de course, je retiens que la forme est là, je suis vraiment content d'avoir gagné cette étape. Je n'étais pas monté sur le podium d'une course par étapes depuis ma victoire sur le Tour de l'Ain en août 2015. Maintenant, direction l'Italie pour les Strade Bianche (4 mars) pour une belle course avec de bonnes jambes."

Rui Costa remporte la 3e étape du Tour d'Abu Dhabi.

Sébastien Delfosse : « C'est l'apothéose »

Sébastien Delfosse (WB-Veranclassic-Aqua Protect) a remporté ce dimanche la cinquième édition de la Royal Bernard Drôme Classic (1.1) Le Belge âgé de 34 ans a devancé Arthur Vichot (FDJ) et Jan Bakelants (AG2R La Mondiale). Et s'est ainsi offert un succès d'envergure sur une course où il était déjà monté à deux reprises sur le podium ces dernières années.

DirectVelo : Imagineais-tu pouvoir t'imposer aujourd'hui ?
Sébastien Delfosse : Je ne pensais pas pouvoir gagner car, avec mon entraîneur, nous avons décalé mes pics de forme en raison de notre présence sur les classiques ardennaises le printemps prochain. Mais j'ai enchaîné le Tour du Haut-Var et le Tour de la Provence, et ça m'a bien mis en jambe. La dernière étape de la Provence m'a donné de la confiance. J'avais fait assez de kilomètres alors j'ai fait l'impasse hier... J'étais confiant au départ ce dimanche matin. Je ne pensais qu'à la victoire, et je voulais tout faire pour y parvenir.

Comment as-tu géré le final ?
Je n'ai jamais paniqué. AG2R La Mondiale roulait pour Sam (Dumoulin). Il se laissait décrocher dans les bosses alors je me disais que ça allait à chaque fois revenir sur ceux qui sortaient. Il fallait juste ne pas être trop loin des coureurs qui attaquaient, et les laisser s'épuiser. J'avais encore Dimitri Peyskens avec moi. Il m'a replacé dans la côte d'Allex. C'était le scénario idéal. J'ai réussi à conclure, je suis très content.

« MA SAISON 2016 AVAIT ETE CATASTROPHIQUE »

Que représente ce succès ?
C'est bête mais c'est l'apothéose. Je savais que le circuit me convenait, j'étais déjà passé tout près de la victoire en 2014 (2e) et en 2015 (3e). L'an dernier, je m'étais préparé pour cette course mais je n'avais pas pu la disputer car j'étais malade. Il m'avait fallu du temps pour m'en remettre et au final ma saison avait été catastrophique.

Pour l'équipe, c'est de nouveau un succès important...
Nous montrons que l'équipe est là. Nous attendons beaucoup d'invitations alors c'est important de faire des résultats tôt dans la saison. Il faut également qu'on se montre pour que nos partenaires continuent de nous soutenir.

Tu peux espérer quoi sur les Ardennaises ?
Je peux être présent mais dans le final je ne sais pas du tout... Ça sera compliqué car il y aura comme chaque année l'élite du cyclisme mondial.

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Delfosse devant Vichot à l'arrivée de la Drôme Classic. Doublé Fogerty !

Pas de date de retour fixée pour Nizzolo :

http://www.cyclingnews.com/news/no-return-date-yet-for-nizzolo-after-knee-issues-news-shorts/

Merci On3, je vais patienter. J'espère qu'il sera sur le Giro, sinon, au moins sur la 2e partie de la saison.

Victoire de Jos van Emden sur la  Dwars Door West-Vlaanderen.





Dillier un peu "mauvais perdant".

Giacomo Nizzolo : "Redevenir un coureur normal"

Il n'a plus couru depuis plus de quatre mois, mais Giacomo Nizzolo avance petit à petit sur le chemin qui doit lui faire retrouver le peloton. Touché par des problèmes au genou depuis le mois de décembre, le champion d'Italie a dû repousser sa rentrée, initialement prévue sur le Tour de San Juan, à plusieurs reprises. Aucune date de retour n'a été fixée pour le sprinteur de l'équipe Trek-Segafredo, mais celui-ci a confié progresser dans la guérison de sa tendinite. Et pour l'heure, l'essentiel est là. "Je suis de retour sur le vélo. Je peux pédaler, mais pas plus de 2h-2h30 par jour. Je ne peux pas appeler ça de la douleur, mais je ressens toujours une gêne. Il y a une amélioration donc je suis sur la bonne voie, même s'il reste du chemin à faire, a-t-il expliqué sur le site officiel de la formation américaine. Tout d'abord, je dois redevenir un coureur normal, je ne peux pas dire que je m'entraîne vraiment avec seulement deux heures de course par jour. Je ne sais pas quand je retrouverai la compétition et je ne veux pas me fixer de date; je veux me concentrer sur ma récupération pour devenir un coureur encore meilleur. Même si cette période a été très difficile, physiquement et mentalement, j'en ressors des choses positives pour la suite de ma carrière. Quand tu ne cours pas, tu dois te focaliser sur d'autres éléments, par exemple en apprenant à manger différemment.  J'ai beaucoup appris sur la nutrition. Faire travailler l'ensemble de mes muscles et la nutrition sont deux choses importantes pour m'améliorer dans le futur".

Arthur Vichot, 3e de la 6e et de la 7e étape du Tour de Catalogne.

http://www.directvelo.com/actualite/57122/flavien-dassonville-un-soulagement



Dassonville, vainqueur de la Roue d'Or Tourangelle.

Sean De Bie prend la 3e place de la 2e étape du Tour du Pays Basque.

Arthur Vichot, 2e de la 1ère étape du Circuit de la Sarthe.

Giacomo Nizzolo : "J'espère être sur le Giro"

Gêné par son genou depuis le mois de décembre, Giacomo Nizzolo s'apprête à reprendre la compétition pour la première fois depuis octobre dernier. Un soulagement pour le champion d'Italie, à moins d'un mois du Giro d'Italia. "Je suis heureux de retrouver la course. L'adrénaline m'a manqué et j'ai hâte de retrouver l'équipe. Je peux désormais m'entraîner régulièrement, cela me donne de la confiance, même si je dois encore construire ma condition physique. Mon corps se sent comme en décembre, le seul problème est que les autres coureurs ont leurs jambes d'avril", a-t-il expliqué sur le site de la formation Trek-Segafredo.

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Route - Giacomo Nizzolo : 'J'espère être sur le Giro' Photo : @TrekSegafredo

Route - Giacomo Nizzolo : "J'espère être sur le Giro"
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Gêné par son genou depuis le mois de décembre, Giacomo Nizzolo s'apprête à reprendre la compétition pour la première fois depuis octobre dernier. Un soulagement pour le champion d'Italie, à moins d'un mois du Giro d'Italia. "Je suis heureux de retrouver la course. L'adrénaline m'a manqué et j'ai hâte de retrouver l'équipe. Je peux désormais m'entraîner régulièrement, cela me donne de la confiance, même si je dois encore construire ma condition physique. Mon corps se sent comme en décembre, le seul problème est que les autres coureurs ont leurs jambes d'avril", a-t-il expliqué sur le site de la formation Trek-Segafredo.

Le sprinteur fera son retour en Croatie, sur des routes familières puisqu'il y avait remporté deux victoires l'an passé. Il compte néanmoins monter les marches une à une et ne pas se précipiter. "Il faut être réaliste, je n'ai pas couru pendant quasiment six mois donc il va falloir que je reprenne mes repères. Mais c'est certain que comme toujours, je vais me battre jusqu'au bout pour essayer de gagner de nouveau. J'espère m'améliorer jour après jour mais je suis conscient que mon premier challenge sera de rester avec le peloton jusqu'à la fin".

Vainqueur du classement par points lors des deux dernères éditions, Nizzolo pense toujours du Giro. Sans se faire trop d'illusion néanmoins. "Le Giro est proche, mais en même temps encore assez loin. On verra comment je suis après le Tour de Croatie mais je pense et j'espère être là. Cependant, c'est certain que si je suis présent, ce ne sera pas avec les mêmes jambes, les mêmes sensations et la même condition que l'an passé". Ses rêves de maillot rose et de maillot rouge seront difficilement réalisables mais après une telle traversée du désert, arriver un tant soit peu compétitif sur le Tour d'Italie serait déjà une victoire.

Flavien Dassonville a remporté la 2e étape du Tour de Bretagne.

Bonne rentrée de Nizzolo sur le Tour de Croatie, 2e de la 3e étape.

Purée, je n'avais pas vu que Thalmann s'était fracturé le radius au Tour de Bretagne.

Giro, 11e étape, Costa et Rolland font 2e et 3e.



Pierre Rolland :

"J'ai donné le meilleur de moi-même et mon équipe a aussi donné le meilleur pour moi, j'avais coché cette étape en espérant bien faire même si je savais que les 25 derniers kilomètres de descente allaient être difficiles pour moi et que j'allais tomber sur des coureurs plus rapides. J'ai donné mon meilleur pour essayer de faire les différences dans la dernière montée. Fraile a été impressionnant, il a travaillé plus que moi et quand on a vu que Costa arrivait, je savais que c'était foutu pour moi. J'ai essayé à 2 kilomètres, ils se sont regardés et j'ai réussi à prendre 30-50 mètres, mais Costa a bouché le trou, c'est ça qui a fait qu'il a perdu mais il m'a fait perdre aussi. Ça a été une superbe étape, animée. Il reste encore de la route, j'espère encore décrocher une victoire ce qui est mon objectif. Je vais avoir 2-3 jours pour récupérer, rester dans les roues, et à partir de l'étape du Stelvio on aura de grands cols et des dénivelés pas possibles donc ce sera une grande bataille tous les jours"

Pierre Rolland remporte la 17e étape du Tour d'Italie .





"C'est vraiment une journée incroyable. J'ai attaqué au kilomètre zéro et je suis le premier à l'arrivée, c'est quelque chose d'extraordinaire pour moi. L'an passé, c'était dur pour moi. Je me suis beaucoup entraîné pour le Tour, j'étais prêt à 100% mais je me suis écrasé, je me suis retrouvé par terre, des points de suture à la main... C'était très compliqué, puis j'ai été à la Vuelta diminué. C'était une adaptation difficile car je n'ai pas eu les résultats que je voulais par rapport aux travail que je faisais. Là, c'est un grand soulagement. Sur le Tour en 2015, je finis 2e derrière Romain Bardet... Ca fait du bien d'être récompensé de son travail, a-t-il expliqué au micro de la chaîne L'Equipe.

"J'adore le Giro, j'ai eu l'opportunité de pouvoir le disputer en 2014 et j'ai pris énormément de plaisir en terminant 4e. Je voulais revenir mais c'est toujours un dilemme par rapport au Tour de France. Avec l'équipe, on a décidé de chasser les étapes, de courir comme j'aime, en attaquant, de mouiller le maillot... On ne peut pas dire que j'ai volé cette victoire. Ce que je ressens est indescritible. Je suis très bien à la Cannondale-Drapac, j'ai un rôle qui me plaît à merveille et de super rapports avec tout le monde. Je me sens épanoui. J'ai rempli mon objectif, maintenant je vais pouvoir être un peu plus relax".

Jos van Emden a remporté la dernière étape du Tour d'Italie CLM !