FOGERTY CYCLING TEAM (D2) Fabrice

Tour de Romandie - Sam Dumoulin : "De bonnes jambes à mon âge"

Samuel Dumoulin (AG2R La Mondiale) en a encore sous le capot. Troisième de la 2e étape du Tour de Romandie, le coureur de 37 ans a réussi à s'intercaler entre Sonny Colbrelli (Bahrain-Merida) et Michael Matthews (Sunweb) au sprint, un très bon résultat pour le Français. Il a donné ses impressions après l'arrivée. "La journée a été très dure et tendue avec du vent de 3/4. On était en prise durant toute l’étape et on a su rester groupés. Je suis rentré du Tro Bro Léon un peu déçu et j’avais envie de faire une place en Romandie, qui sera une des seules courses UCI WorldTour que je disputerai cette saison", a-t-il confié sur le site de sa formation. "Je n’avais pas prémédité de disputer le sprint mais la place de deuxième était en jeu et quitte à avoir souffert toute la journée, autant aller au bout. A 500 mètres, j’étais pas mal et Pierre Latour y est allé. Dans un sprint comme celui-ci, je n’aurais pas pu me débrouiller tout seul. Je suis content de montrer que j’ai encore de bonnes jambes… à mon âge. Toute l’équipe est en forme. Aujourd’hui, Pierre (9e) est encore dans le top 10, Mathias Frank est dans le coup et il y a de belles choses à faire au général. Pour moi, il reste une carte à jouer dimanche à Genève."

Tour de Romandie - Prologue - Davide MARTINELLI




copyright tarkus

Merci Tarkus, je m'aperçois seulement de ces photos ! Je ne pouvais pas y aller, à cause du ... boulot !

Tour de Yorkshire - Rossetto : "Ma plus belle victoire"

Alors qu'il n'avait plus levé les bras depuis 2014, Stéphane Rossetto a retrouvé la victoire ce dimanche à Leeds. Le coureur de la Cofidis a en effet remporté l'ultime étape du Tour de Yorkshire au terme d'une échappée au long cours. Il offre ainsi à la formation nordiste son cinquième succès de la saison. Le natif de Melun avait logiquement le sourire aux lèvres en conférence de presse. "C'est ma troisième victoire professionnelle et c'est la plus belle pour moi, largement. C'est maintenant une course qui a de la valeur, qui est réputée et surtout qui a un public exceptionnel. On se croirait au Tour de France. C'est ma plus belle victoire, surtout de cette façon-là. C'est quelque chose que je tente souvent et ça ne réussissait pas. Finalement aujourd'hui, ça a fonctionné. Ça me conforte dans l'idée qu'il faut travailler et ne jamais lâcher", a-t-il expliqué dans des propos rapportés par L'Equipe.

Pinot fait 3e de la 8e étape du Giro.




... après avoir fait 3e à l'Etna avant hier.

Pinot fait 2e au Gran Sasso.

Arthur Vichot : « J’essaie de positiver »

Crédit photo Nicolas Gachet - DirectVelo
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Par NICOLAS MABYLE
Propos recueillis par NICOLAS GACHET
Le 18 mai 2018, 14:25

Arthur Vichot est de retour à la compétition. Le double Champion de France sur route, qui ne compte que huit petits jours de course au compteur depuis le début de l’année, est présent dès ce vendredi après-midi sur les routes du Tour de l’Ain (2.1). “C’est la reprise puisque je n’ai pas couru depuis mon abandon au Tour de Catalogne. J’étais tombé sur la première étape et je me suis fracturé une vertèbre. Du coup, il m’a fallu un peu de repos”, rappelle-t-il auprès de DirectVelo, dans la zone de départ. “Depuis, j’ai bien remis en route. J’ai pu m’entraîner avec notamment deux semaines de stage en montagne à Tignes”.

En manque de rythme et de sensations, le puncheur de la Groupama-FDJ se dit forcément très heureux de se retrouver avec un dossard dans le dos. “J’avais hâte, surtout ces deux dernières semaines. Quand tu vois toutes les courses à la télé, dont le Giro… Ça donne quand même envie de courir, après s’être entraîné dur et avoir fait des sacrifices pour redevenir performant. J’ai bien bossé pour arriver directement en forme”, prévient-il. Régulièrement gêné ces derniers mois, le coureur de 29 ans a dû apprendre la patience. “Il faut prendre sur soi et aller de l’avant, avec de l’orgueil. C’est toujours pareil : on voit le verre à moitié vide ou à moitié plein. A chaque fois, j’essaie de positiver. C’est ce que j’ai toujours fait, même si malheureusement, j’ai encore connu une période difficile. J’espère que cette fois-ci, ça ira”.

« REPRENDRE POUR FINIR DANS LE GRUPETTO, CA NE M'INTÉRESSE PAS »

Cette reprise, le Doubiste est heureux de l’effectuer sur les routes du Tour de l’Ain, une épreuve qui lui rappelle de bons souvenirs. “Je n’avais pas disputé le Tour de l’Ain depuis longtemps (2012, NDLR) alors ça me fait plaisir de revenir ici. C’était l’une des premières courses professionnelles que j’avais pu faire, avec l'Équipe de France, en 2009. C’est vieux, ça rappelle de bons moments, pas loin de la maison, en plus”. 55 jours après ses derniers coups de pédales en course, Arthur Vichot espère-t-il jouer quelque chose dès ce week-end ? “Je ne sais pas quoi attendre mais j’espère être performant dès ma reprise, j’ai travaillé pour. On vient ici avec une belle et jeune équipe, dont David (Gaudu) qui est là pour le général. On va essayer de bien faire, collectivement. Personnellement, je vais tenter. Reprendre pour finir dans le grupetto, ça ne m’intéresse pas”.

Restera ensuite au Franc-Comtois à “monter en puissance pour être au top sur le Tour de Suisse et le Championnat de France”. Quant au Tour de France ? “Il n’y a plus que huit coureurs par équipe, avec une stratégie autour d’Arnaud (Démare) et de Thibaut (Pinot)... Pour l’instant, je n’y pense pas trop. Si je fais le Tour, c’est que je me serai rendu indispensable… Sinon, j’irai bronzer en juillet”, plaisante-t-il pour conclure.

Lire la suite : https://www.directvelo.com/actualite/66270/arthur-vichot-j-essaie-de-positiver

Première victoire pro pour Hugo Hofstetter sur la 1ère étape du Tour de l'Ain, devant Lorenzo Manzin. Elle est bien méritée !!!

depuis le temps qu'il tournait autour !

Il est passé pro chez toi et c'est chez moi qu'il gagne sa première course, ça reste dans la "famille" .

Arthur Vichot termine 2e de la 2e étape du Tour de l'Ain.





Arthur Vichot : « Ça casse toute la course »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo
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Par ANTOINE POUILLARD
Le 19 mai 2018, 20:29

Arthur Vichot l'a en travers de la gorge. Sur la deuxième étape du Tour de l'Ain, le pensionnaire de la formation Groupama-FDJ a dû se contenter de la deuxième place, après le déclassement de Nicolas Edet (voir ici). Très déçu au terme d'une course ''faussée'', le double Champion de France revient sur sa fin de course auprès de DirectVelo.

DirectVelo : Que s'est-il passé dans le final ?
Arthur Vichot : Dans la dernière bosse, j'ai fait travailler David (Gaudu) pour revenir sur les trois qui étaient devant (Rein Taaramäe, Nicolas Edet et Matteo Badilatti, NDLR). Derrière eux, on a réussi à sortir à quatre. On a bien travaillé dans le faux plat, puis dans la descente pour revenir. On est rentré à environ quatre kilomètres de l'arrivée. À une borne et demi de la ligne, il y avait un rond-point que l'on devait prendre par la droite. On devait en faire tout le tour. Il y avait un gendarme qui s'occupait de la circulation. À cet endroit, Nicolas Edet est passé par la gauche. Il nous a mis 100 mètres dans la vue. Après, comme c'était un final stratégique, on s'est regardé et c'était fini. Javier Moreno y est allé et c'était pareil, ça n'a pas réagi. J'ai lancé le sprint au kilomètre et je suis parvenu à revenir dans sa roue, mais je termine troisième.

Comment as-tu réagi sur le moment ?
À un kilomètre et demi, j'ai déjà dit à l'oreillette que ce n'était pas normal. Il (Nicolas Edet) a pris le rond-point par la gauche et ça casse toute la course. Sur le papier, j'étais le plus rapide. J'ai lancé mon sprint à un kilomètre et je les ai tous fait péter de ma roue. Finalement, on ne saura jamais si j'aurais pu gagner... C'est d'autant plus rageant car avec la disqualification de Nicolas Edet, je termine deuxième.

« UN PEU INJUSTE »

Quel est ton sentiment après ce final ?
C'est un peu injuste parce qu'après l'attaque de Nicolas Edet, ce n'est plus du tout la même course. Ça commence à me gaver. Je reviens de blessure et j'ai tout fait pour revenir. J'ai fait beaucoup d'efforts et de sacrifices pour retrouver mon niveau et là je vois un coup comme ça... Ça paraît être des petits trucs mais au final, ça casse des courses... Ça me fait chier.

Tu étais très fort dans le final, après un gros travail tout au long de l'étape...
C'était l'objectif. J'avais annoncé que j'allais être performant dès ma reprise. J'étais motivé mais on ne sait jamais, on n'est jamais sûr de soi-même. Je m'en fous de surprendre du monde par mon retour. Je sais ce que j'ai fait et je connais mes qualités. J'ai travaillé pour donc c'est un juste retour sur investissement de revenir à ce niveau là. Si ça surprend du monde, tant mieux mais moi ça ne me surprend pas. Je sais ce que j'ai fait pour revenir.

Malgré la déception, est-ce une satisfaction de te retrouver à jouer sitôt la victoire ?
Je ne relativise pas. Dans le vélo, il faut prendre ce qu'il y a, quand c'est sous la main. On ne sait jamais ce qu'il peut arriver demain. Il ne faut pas se dire que c'est bien parce que je reviens en forme. Je ne suis pas content, j'ai loupé la victoire.

« RIEN A REGRETTER »

Tu es toujours dans le jeu pour le général, avant l'arrivée au Col de la Faucille, dimanche...
L'objectif sera de faire la plus belle montée possible. J'aurais préféré qu'il y ait plusieurs cols avant la Faucille pour user tout le monde. Je verrai, je vais faire le maximum et il n'y aura rien à regretter demain (dimanche). On a aussi David (Gaudu) qui pourra jouer cette étape.

Justement, l'équipe était très forte collectivement, aujourd'hui (samedi)...
On a une équipe de jeunes. Sur des courses comme cela, il faut apprendre et prendre les choses en main. C'est comme ça que l'on progresse. Il ne faut pas regarder les autres. Des jeunes comme Léo (Vincent) ou même comme David (Gaudu), qui est tout nouveau dans le rôle de leader, apprennent dans ce genre de situation. Des fois, on fait des erreurs et des fois ça marche. Aujourd'hui, Léo (Vincent) a fait un très gros travail. Franchement, il a été exceptionnel. C'est comme ça que l'on peut performer sur des grandes courses. Cela reste notre objectif.

Lire la suite : https://www.directvelo.com/actualite/66319/arthur-vichot-ca-casse-toute-la-course

Mission accomplie pour Camille Thominet

Crédit photo Zoé Soullard


Par ANTOINE POUILLARD
Le 19 mai 2018, 21:32

Auréolé du maillot de meilleur grimpeur du Tour de l'Ain, Camille Thominet avait le sourire sur le podium, ce samedi. Tout au long de la deuxième étape, le pensionnaire de St-Michel-Auber 93 n'a pas compté ses coups de pédale en tête de course. Entre Saint-Trivier-de-Courtes et Arbent, le coureur de 27 ans a parfaitement préparé son coup. ''Je ne me suis pas trop surpris. J'ai été en montagne pour essayer de préparer ça. J'ai tourné la patte dans la montagne. C'était dur mais je suis satisfait et l'équipe également'', déclare-t-il auprès de DirectVelo.

Pour sa première échappée de la saison, Camille Thominet ne s'est pas loupé. Ce matin, il s'était fixé pour objectif de décrocher ce maillot distinctif. ''La mission est remplie'', savoure celui qui a dû s'employer afin de marquer le plus de points possible aux sommets des différents Grand Prix de la Montagne. ''J'en ai bien bavé. Quand je me suis fait reprendre dans la montée la plus difficile (le col du Berthiand, NDLR), j'ai réussi à faire troisième au sommet. Je me suis dépouillé pour prendre les points. Si je ne les marquais pas, je n'étais pas certain d'être en tête''.

« PAS N'IMPORTE QUEL MAILLOT »

Après avoir été repris par le peloton des favoris, le lauréat de Châtillon-Dijon 2017 n'a pas explosé en plein vol. Il s'est accroché le plus longtemps possible aux roues des derniers rescapés du peloton. ''J'ai sauté dans la dernière bosse après l'effort que j'ai fait dans l'échappée de cinq mais il ne manque pas grand chose à la fin pour basculer avec eux'', souffle le néo-professionnel qui reconnaît avoir manqué de fraîcheur dans les derniers kilomètres. ''C'est normal parce que l'on a bien roulé. On s'est pas mal employé'', sourit-il.

Pour son retour à la compétition, l'ancien sociétaire du CC Villeneuve Saint-Germain n'en demandait pas tant. ''Je voulais juste faire du mieux possible, comme d'habitude. J'ai coupé après le Tour de Bretagne. Pour moi, c'est une reprise après plus de quinze jours sans courir'', souligne Camille Thominet qui tire un bilan plus que positif de sa journée. ''Le maillot de meilleur grimpeur du Tour de l'Ain, ce n'est pas n'importe quel maillot. Aujourd'hui (samedi), il y avait quand même pas mal de bosses''. Pour lui, l'objectif au cours de la dernière étape est clair : conserver à tout prix son maillot. ''Ce n'est pas encore gagné. Il y aura un gros morceau avec un deuxième puis un troisième catégorie. J'ai cinq points d'avance sur Thomas Joly. Il faudra être vigilant sur le premier Grand Prix de la Montagne mais si je passe devant, ça sera presque bon'', conclut-il.


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Arthur Vichot remporte le Tour de l'Ain !



... après avoir remporté la 3e et dernière étape !

Arthur Vichot : « Je ne lâche jamais rien »

Lire la suite : https://www.directvelo.com/actualite/66358/arthur-vichot-je-ne-lache-jamais-rien

Arthur Vichot n’aura pas fait le déplacement pour rien. De retour à la compétition ce week-end sur le Tour de l’Ain (2.1), le puncheur de la Groupama-FDJ a remporté, ce dimanche après-midi, la 3e étape au sommet du Col de la Faucille. Un succès qui lui permet du même coup d’enlever le classement général final (voir ici). L’ancien double Champion de France sur route revient sur sa journée et aborde les semaines à venir auprès de DirectVelo.

DirectVelo : Tout s’est déroulé à la perfection ce dimanche ! Et te voilà de retour à la compétition avec ce coup double...
Arthur Vichot : C’est dans la tête. Mentalement, il faut être fort. Le cyclisme est un sport difficile mais encore plus lorsque l’on vit des moments difficiles. C’était souvent le cas pour moi ces derniers temps, malheureusement. Un peu trop souvent, même. Et dans ces cas-là, il faut avoir un énorme mental pour revenir au niveau… Encore plus pour gagner tout de suite. De ce côté-là, je suis très fier. Bien sûr, j’ai connu de grandes déceptions dans ma carrière mais en tout cas, le jour où j’arrêterai ma carrière, je pourrai être fier de mon orgueil. Même si je n’ai pas le plus gros des palmarès et que je ne suis pas le plus grand des champions, j’ai montré que je ne lâche jamais rien et que j’ai des qualités de résilience. J’ai démontré que l’on pouvait toujours me faire confiance et que je n’avais pas perdu mes qualités.

Tu n’avais jamais gagné au sommet d’un col…
Non, effectivement, même si j’ai toujours bien passé les bosses. Bon, cela dit, ce n’était pas un col de “ouf” non plus, et il n’y avait pas un énorme plateau, sans faire offense aux autres. J’avais aussi la chance d’avoir un superbe groupe autour de moi. On avait prévu ce scénario dès le briefing, avec Léo (Vincent) et David (Gaudu) qui marche super bien. On voulait imprimer un gros rythme pour dissuader les autres d’attaquer. Je n’aime pas les à-coups mais je savais qu’avec mes qualités de puncheur, j’aurais la possibilité de gagner en puncheur.

« FAIRE 30 SECONDES À BLOC, C’EST CE QUE J’AIME »

Tu connaissais cette ascension finale ?
Je suis déjà passé plusieurs fois en voiture et au mois de mars dernier, j’étais venu faire du ski de fond ici avec Thibaut (Pinot). J’avais dormi ici, au niveau de l’endroit où il y avait la flamme rouge, et je savais que si l’on ne m’avait pas lâché avant cet endroit-là, c’était bon pour moi. Je n’étais pas super confiant pour l’étape mais j’ai compris que le général était assuré. Pour l’étape, faire 30 secondes à bloc, c’est ce que j’aime, ça me correspond.

Quel sera ton prochain objectif désormais ?
De gagner le week-end prochain, en Bretagne. Je vais essayer de gagner toutes les courses que je peux gagner, avec en point d’orgue le Championnat de France. C’est toujours un objectif, je ne m’en suis jamais caché. En plus, avec Marc (Madiot), on n’a pas d’autre choix que d’être à fond ce jour-là (sourires). C’est une course qui me correspond alors je vais faire le maximum pour être à 100% ce jour-là. Je sais que ce n’est pas encore le cas.

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Kévin Le Cunff a remporté les Boucles de l'Aulne devant Arthur Vichot.



Photo de Wallace.

"C'est parti au même endroit que l'an dernier, indique le lauréat du jour à DirectVelo. Nous sortons à une vingtaine à 60 kilomètres de l'arrivée. Nous avons perdu des coureurs au fil des kilomètres et nous finissons à un petit nombre". Ils sont finalement cinq à sortir pour la victoire : Arthur Vichot (Groupama-FDJ), Guillaume Martin (Wanty-Groupe Gobert), Julien Antomarchi (Roubaix-Lille Métropole), Alexis Gougeard (AG2R La Mondiale) et donc Kévin Le Cunff.

UN SPRINT LONG

Dans le dernier tour, Kévin Le Cunff reconnaît en avoir gardé pour le sprint. "Arthur Vichot et Alexis Gougeard passaient des gros relais. J'en ai seulement passé un ou deux", précise-t-il. Le Francilien explique son choix par son absence de victoire, jusqu'à ce jour, chez les professionnels. "Il fallait bien que je bluffe", lâche-t-il. Le coureur passé pro l'an passé, à près de 29 ans, a lancé son sprint alors qu'il se trouvait en queue de groupe. "Je me sentais capable de faire un sprint pas forcément puissant mais long. En partant de derrière, j'ai pris 10 mètres. J'ai réussi à conserver mon avance".

Classé 16e du Tour de l'Ain puis 17e du Grand Prix de Plumelec, Kévin Le Cunff se savait en forme avant de prendre le départ ce dimanche. "Je savais que je pouvais gagner. Je me sentais bien ces dernières semaines, plus fort que l'an dernier mais je prenais plus de risque pour gagner et je n'avais pas vraiment de gros résultats depuis le début de l'année. Je ne courais pas pour faire des places mais pour gagner. Aujourd'hui, j'ai pris des risques et ça a payé". Il obtient ainsi un premier succès chez les pros. "Je n'avais même jamais gagné une course UCI, alors c'est chouette. J'espère que ça va en attirer d'autres", termine-t-il.

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Route - Stef Clement incertain pour le Tour de France



Stef Clement (LottoNL-Jumbo) a été contraint de reporter son retour à la compétition. Son équipe, la LottoNL-Jumbo, a affirmé dans un tweet que les recherches ont montré que le Néerlandais de 35 ans n'a pas suffisamment récupéré d'une blessure au dos et devra encore attendre pour remonter sur le vélo. Un programme de traitement a été réalisé pour corriger ses problèmes de dos, mais sa participation au Tour de France reste peu probable.

Thibaut Pinot déclare forfait pour le Tour de France



Thibaut Pinot vient d'annoncer, ce vendredi depuis son domicile de Mélisey, en Haute-Saône, qu'il ne serait pas présent au départ du Tour de France, le 7 juillet prochain à Noirmoutier. Le Franc-Comtois avait dû abandonner sur le Giro à la veille de l'arrivée à Rome, au soir de l'étape qui arrivait au Cervinia, dans la vallée d'Aoste. Après être monté la veille sur le podium virtuel du Tour d'Italie, au terme de l'étape des Finestre et du Jafferau, le leader de Groupama-FDJ s'était totalement effondré, victime, comme on l'apprendra quelques heures plus tard, d'un début de pneumonie qui avait nécessité son hospitalisation pour une nuit.

«Cette fin de Giro m'a bien secoué»

L'image de Thibaut Pinot titubant à l'arrivée, pris de spasmes, avait marqué les esprits, surtout auprès de ses équipiers qui le savaient malade depuis le début de la dernière semaine de course et qui l'avaient soutenu jusqu'au bout de sa souffrance. Le médecin de l'équipe Groupama-FDJ, Jacky Maillot, avait d'ailleurs annoncé dès le lendemain de son abandon qu'il faudrait du temps à son coureur pour récupérer de ce coup d'arrêt, laissant sous-entendre déjà à l'époque que sa présence au départ du Tour de France pouvait être compromise. «Cette fin de Giro m'a bien secoué, comme jamais je ne me serais imaginé», avoue Pinot, qui s'est désormais tourné vers la Vuelta, qui lui servira de préparation grandeur nature pour les Championnats du monde à Innsbruck, en Autriche, le 30 septembre, sur un parcours très accidenté qui pourrait lui convenir.

Podium en Belgique pour Hofstetter.



4e place sur Halle-Ingooigem.

Peter Serry termine 2e de la 2e étape du Tour de Wallonie.

Encore une 2e place en Wallonie, Manzin lors de la 4e étape. Serry est 4e.

Thibaut Pinot termine 2e de la dernière étape du Tour de Pologne. Il prend la 3e place finale.

Lorrenzo Manzin remporte la 4e étape du Tour du Limousin.

Victoire de Damien Touzé sur la 3e étape du Tour de l'Avenir.