Paris-Nice (du 4 au 11 mars) - 2.HC

Thejul a écrit:

Je ne comprends pas ta dernière remarque?

Dans une course "classique", attaquer à 50 bornes de l'arrivée est "suicidaire" parce que le mec à déjà 3h30 ou 4h de vélo dans les pates. Sur une étape courte, le gars vient de terminer son échauffement et est frais comme un gardon.
De la même manière, sur un final identique, quand tu arrive à 30 bornes de l'arrivée avec 3 minutes d'avances, tes chances d'aller au bout n'ont rien à voir selon que l'étape fasse 220 bornes (tu as déjà 120/150km d'échappé dans les jambes) ou 120 (t'en as juste 20)

Jens voigt a éclaté tout le monde sur le CI pendant des années de cette manière. Les équipes commençaient en embrayer quand l'allemand avait 5min à 35 bornes, sauf qu'ils n'arrivaient jamais à le reprendre vu qu'il n'avait à ce moment là que 70km de course, et seulement 15/20 seul devant

Merci, et pour le coup je suis d'accord.

Je trouve ça vraiment sympa de voir de plus en plus d'étapes courtes et nerveuses dans les différents tracé. Ça amène vraiment quelque chose de différent dans un cyclisme très stéréotypé.

Classement final - POM :

8- Alexis VUILLERMOZ
49- Serge PAUWELS
53- Romain COMBAUD
66- Pavel KOCHETKOV
DNF- Daniel MARTIN

Bilan assez catastrophique sur ce Paris-Nice puisque nous avions d’énormes ambitions....
Nous ne scorons aucun point sur les étapes, Dan MARTIN ne m'a pas fait grosse impression avant d'être malade et d'abandonner tandis que le trio PAUWELS-COMBAUD-KOCHETKOV a été fantomatique.
Sans être magique, Alexis VUILLERMOZ a été le seul à tenir son rang et s'est bien battu hier pour remonter 8ème au général.

On ne va pas être trop dur avec nos gars et on ne va pas trop se plaindre car certains sont bien plus malheureux que nous (je pense notamment à Rywann et On3, courage les gars ! ) mais il faut absolument que Dan MARTIN mette en route lors de ses prochaines sorties. Il n'a scoré que 35 malheureux points depuis le début de saison alors qu'il en avait déjà rapporté 340 à la même époque l'an dernier

lenissart a écrit:

Je constate 2 choses hier :

- Cela confirme qu'une course bien tracée de 100/120 km est 1000000 fois mieux qu'une course de 240 bornes avec un parcours inapproprié au spéctacle (99.9% des courses)

- En dépit de centaines de cas (criterium international ...), le monde du cyclisme dans son ensemble (sauf Jens Voigt, moi et 2 ou 3 autres mecs) n'a toujours pas compris que sur une étape aussi courte, le concept d'attaquer à X km de l'arrivée n'a rien à voir. Un jour, ils comprendront

Pas entièrement d'accord avec le premier point. Le cyclisme est sport d'endurance également.
Donc OK pour faire des étapes courtes et nerveuses, mais avoir 1 ou 2 étapes de montagne de 250 bornes sur les GT feraient également des différences. Le kilométrage à toujours été un facteur de sélection au delà d'un certain seuil, ce que tout le peloton n'arrive pas à encaisser. Mais dans les temps actuels, rares sont les étapes accidentées qui dépassent les 200km.
Là ou je te rejoins, c'est justement sur les étapes de montagne qui font entre 150 et 200 bornes et qui ne servent quasiment à rien, car tout simplement le niveau des équipiers d'aujourd'hui permet de cadenasser une course sur une telle distance.
Selon moi il en faut pour tous les goûts, sauf qu'aujourd'hui, tracer une étape de 250 bornes en montagne serait perçu comme une incitation au dopage...

Orbea a écrit:

lenissart a écrit:

Je constate 2 choses hier :

- Cela confirme qu'une course bien tracée de 100/120 km est 1000000 fois mieux qu'une course de 240 bornes avec un parcours inapproprié au spéctacle (99.9% des courses)

- En dépit de centaines de cas (criterium international ...), le monde du cyclisme dans son ensemble (sauf Jens Voigt, moi et 2 ou 3 autres mecs) n'a toujours pas compris que sur une étape aussi courte, le concept d'attaquer à X km de l'arrivée n'a rien à voir. Un jour, ils comprendront

Pas entièrement d'accord avec le premier point. Le cyclisme est sport d'endurance également.
Donc OK pour faire des étapes courtes et nerveuses, mais avoir 1 ou 2 étapes de montagne de 250 bornes sur les GT feraient également des différences. Le kilométrage à toujours été un facteur de sélection au delà d'un certain seuil, ce que tout le peloton n'arrive pas à encaisser. Mais dans les temps actuels, rares sont les étapes accidentées qui dépassent les 200km.
Là ou je te rejoins, c'est justement sur les étapes de montagne qui font entre 150 et 200 bornes et qui ne servent quasiment à rien, car tout simplement le niveau des équipiers d'aujourd'hui permet de cadenasser une course sur une telle distance.
Selon moi il en faut pour tous les goûts, sauf qu'aujourd'hui, tracer une étape de 250 bornes en montagne serait perçu comme une incitation au dopage...

Comme je l'ai dit (en gras), souvent les km de servent à rien.
Une étape plus ou moins plate ou légèrement vallonée de 240 km se terminant par un col (ou pas), ça n'est peut être même pas aussi éprouvant et endurant qu'une étape comme hier.
Autant sur des classiques comme Paris-Roubaix ou Liège le kilométrage est obligatoire, autant sur une étape de GT les km sont très souvent mal utilisés, voir même tuent les étapes (les fameux 20 ou 50km de plat après le gros col de la journée)