CAJA EVRONA.com (CAJ) - Orbea (D2)

CAJA EVRONA.com (CAJ)

Division: 2
Budget: 3 500 000 €
Manager: Orbea




Effectif: 27

ARIESEN Tim
BALLERINI Davide
BROCHNER Nicolai
DAINESE Alberto
EL FARES Julien
EWAN Caleb
FOSS Tobias Svendsen
GARCIA FERNANDEZ Marcos
GESBERT Elie
ITURRIA SEGUROLA Mikel
KELDERMAN Wilco
KONIG Leopold
LOBATO DEL VALLE Juan Jose
LYU Xianjing
MADOUAS Valentin
MALDONADO Anthony
MÄRKL Niklas
NIEUWENHUIS Joris
RIKUNOV Petr
ROCCHETTI Filippo
ROWE Luke
STALLAERT Joeri
SUREDA MOREY Jaume
VALLS FERRI Rafael
VAN AERT Wout
VAN STAEYEN Michael
VISCONTI Giovanni


Objectif de la saison:

Aucun, si ce n'est de ne pas laisser tomber l'équipe en cours d'année...

Palmarès de l’équipe:

Victoire(s): 9  
Brussels Cycling Classic
Giro della Toscana - Memorial Alfredo Martini
Championnat de Belgique CLM
Royal Bernard Drome Classic
Prueba Villafranca-Ordiziako Klasika
Schaal Sels Merksem / Johan Museeuw Classic
The Princess Maha Chakri Sirindhorn's Cup
Tour of China II
Tour of Peninsular

Podium(s) :

7
EuroEyes Cyclassics Hamburg
Tour de l'Ain
Cadel Evans Great Ocean Road Race
Faun Environnement - Classic de l'Ardèche Rhône Crussol
Mont Ventoux Dénivelé Challenge
Gooikse Pijl
Asian Cycling Championships - Road Race

9
Milano-Sanremo
Strade Bianche
E3 BinckBank Classic
Tre Valli Varesine
Paris-Camembert
Championnat de Belgique
Tour of Slovenia
GP Stad Zottegem
Championnat de Russie CLM

Résultats individuels:

BALLERINI Davide
4ème de la Brussels Cycling Classic

DAINESE Alberto
Vainqueur de la 3ème étape du Czech Cycling Tour
2nd de la Gooikse Pijl
6ème de Schaal Sels Merksem / Johan Museeuw Classic
6ème de la Coppa Bernocchi - GP BPM

EL FARES Julien
3ème des Boucles de l'Aulne - Châteaulin
4ème du Mont Ventoux Dénivelé Challenge
5ème de Paris-Camembert
7ème du Tour Cycliste International du Haut Var
7ème du Skoda-Tour de Luxembourg
8ème du Grand Prix de Plumelec-Morbihan

EWAN Caleb
Vainqueur des 11ème, 16ème, et 21ème étapes du Tour de France
Vainqueur des 8ème et 11ème étapes du Giro d'Italia
Vainqueur de la Brussels Cycling Classic
Vainqueur de la 4ème étape de l'UAE Tour
Vainqueur des 4ème et 6ème étapes du Presidential Cycling Tour of Turkey
Vainqueur de la 4ème étape du ZLM Tour
2nd de l'EuroEyes Cyclassics Hamburg
2nd de la Cadel Evans Great Ocean Road Race

GARCIA FERNANDEZ Marcos
Vainqueur du Tour of Peninsular
Vainqueur de la 4ème étape du Tour of Peninsular
2nd de The Princess Maha Chakri Sirindhorn's Cup

GESBERT Elie
4ème du Tour de l'Ain
5ème du Tour of Oman
5ème du Mont Ventoux Dénivelé Challenge
6ème du Tour du Doubs
9ème de Paris-Camembert
9ème du Tour du Limousin - Nouvelle Aquitaine

ITURRIA SEGUROLA Mikel
Vainqueur de la 11ème étape de la Vuelta ciclista a España
7ème de la Klasika Primavera de Amorebieta

KELDERMAN Wilco
5ème de l'UAE Tour
7ème de la Vuelta ciclista a España

LOBATO DEL VALLE Juan Jose
6ème du Tour de Korea

LYU Xianjing
Vainqueur du Tour of China II
2nd de l'Asian Cycling Championships - Road Race

MADOUAS Valentin
2nd de la Royal Bernard Drome Classic
2nd de la Faun Environnement - Classic de l'Ardèche Rhône Crussol
5ème du championnat de France
8ème de l'Amstel Gold Race
8ème de l'Etoile de Bessèges

MALDONADO Anthony
8ème de Cholet - Pays de la Loire

NIEUWENHUIS Joris
7ème du Tour of Norway

RIKUNOV Petr
5ème du championnat de Russie CLM

ROWE Luke
6ème de Dwars door Vlaanderen - A travers la Flandre
6ème de la Cadel Evans Great Ocean Road Race

STALLAERT Joeri
4ème du GP Stad Zottegem
7ème de la Gooikse Pijl

VALLS FERRI Rafael
Vainqueur de la Prueba Villafranca-Ordiziako Klasika

VAN AERT Wout
Vainqueur de la 10ème étape du Tour de France
Vainqueur du championnat de Belgique CLM
Vainqueur des 4ème et 5ème étapes du Critérium du Dauphiné
2nd de la E3 BinckBank Classic
3ème de la Strade Bianche
3ème du du championnat de Belgique
6ème de Milano-Sanremo

VAN STAEYEN Michael
3ème de Schaal Sels Merksem / Johan Museeuw Classic
4ème de l'Omloop Mandel-Leie-Schelde Meulebeke
6ème du Grand Prix Cerami
7ème du du championnat de Belgique

VISCONTI Giovanni
Vainqueur du Giro della Toscana - Memorial Alfredo Martini
Vainqueur de la 4ème étape du Tour of Slovenia
Vainqueur de la 3ème étape de l'Int. Österreich-Rundfahrt-Tour of Austria
2nd des Tre Valli Varesine
2nd du Tour of Slovenia
5ème de la Royal Bernard Drome Classic
5ème du Giro di Sicilia
5ème du Tour de Hongrie
6ème du championnat d'Italie
6ème du GP Industria & Artigianato
6ème de la Coppa Agostoni - Giro delle Brianze
6ème du Memorial Marco Pantani
8ème de Gran Piemonte

Programme de classiques très complet pour Wout van Aert, avec Milan-Sanremo

À l’occasion de la Présentation Officielle de l’équipe Jumbo – Visma (actuelle LottoNL – Jumbo) pour la saison 2019, on a eu l’occasion de voir pour la première fois Wout van Aert dans sa nouvelle tenue. Il ne commencera en réalité à la porter que le 1e mars (lire ici) mais c’était aussi l’occasion pour lui de dévoiler son programme 2019.

Après avoir tenté de remporter un quatrième titre consécutif de Champion du Monde de cyclo-cross (3 février), Van Aert fera encore un cross avec le Brico Cross de Maldegem (6 février). Ensuite il coupera et reprendra comme prévu au Omloop Het Nieuwsblad (2 mars), soit le lendemain de son arrivée officielle chez Jumbo – Visma. Pas de Strade Bianche qu’il avait terminé à la troisième place cette année mais un nouveau Monument sur sa liste : Milan-Sanremo ! Qu’il découvrira donc. Avant Gand-Wevelgem, il ira découvrir aussi le Grand Prix E3 Harelbeke, la plus flandrienne des semi-classiques. Il enchaînera avec Gand-Wevelgem, mais pas de À Travers la Flandre. Viendront ensuite les deux grands Monuments flamands : Le Tour des Flandres et Paris-Roubaix mais il ne s’arrêtera pas là puisque le Belge continuera jusqu’à l’Amstel Gold Race. Sa saison de classiques sera ensuite terminée avec 7 courses d’un jour contre 9 en 2018 au moment où il en terminait avec Paris-Roubaix. Cependant ce ne seront que des grandes courses WorldTour alors que l’an passé, il avait d’abord pris ses marques sur des courses comme Nokere Koers, le Grand Prix de Denain ou encore les 3 Jours de La Panne (course d’un jour).

Programme de classiques 2019 de Wout van Aert :
– Omloop Het Nieuwsblad (2 mars)
– Milan-Sanremo (23 mars)
– Grand Prix E3 Harelbeke (E3 BinckBank Classic) (29 mars)
– Gand-Wevelgem (31 mars)
– Tour des Flandres (7 avril)
– Paris-Roubaix (14 avril)
– Amstel Gold Race (21 avril)

https://cyclingpro.net/velopro/route/programme-de-classiques-tres-complet-pour-wout-van-aert-avec-milan-sanremo/

Valentin Madouas expose son programme de début de saison

Après une première saison chez les professionnels très prometteuse en 2018, ponctuée par un succès sur Paris-Bourges et une performance remarquable et remarquée sur Paris-Tours (5e), Valentin Madouas s’apprête à entamer son deuxième exercice dans l’élite avec encore davantage d’ambitions. Le jeune Breton pourrait d’ailleurs profiter du départ d’Arthur Vichot chez Vital Concept pour endosser plus de responsabilités. Et cela dès les premières courses de la saison.

Il lancera son année 2019 avec le Grand Prix La Marseillaise, qu’il avait achevé en 7e position l’an passé. Il enchaînera avec l’Etoile de Bessèges (15e en 2018) avant un petit break en vue de la Classic de l’Ardèche, de la Drôme Classic, mais surtout de Paris-Nice, qu’il découvrira pour l’occasion. Suite à ce premier gros rendez-vous, il repassera par sa Bretagne natale pour la Route Adélie avant de filer sur le Tour du Pays Basque, notamment pour préparer l’Amstel Gold Race.

“Je serai sur un programme de courses qui doit me permettre d’avoir des responsabilités, a assuré Valentin Madouas lors d’un rencontre avec les lecteurs de Ouest France. Sur Paris-Nice également. Sur les premières étapes, ce sera tout pour Arnaud. Après, ce sera pour Rudy Molard et moi, pour faire des coups”. Pour ce qui est de sa présence sur un Grand Tour, rien n’est encore décidé, mais ce ne sera vraisemblablement pas la Vuelta.

https://cyclingpro.net/velopro/course/paris-nice/valentin-madouas-expose-son-programme-de-debut-de-saison/

Wilco Kelderman sur le Giro et le Tour

Ce jeudi 3 janvier se tenait à Berlin la Présentation Officielle de l’équipe Sunweb version 2019. On savait déjà que Tom Dumoulin devrait tenter une nouvelle fois le doublé Giro-Tour (la décision finale pour le Tour de France n’interviendra qu’à l’issue du Giro, lire ici), on apprenait aussi plus tôt dans la matinée le programme complet de Dumoulin jusqu’au Giro (lire ici), c’est désormais WielerFlits.com qui nous révèle que Wilco Kelderman accompagnera la vedette néerlandaise sur le Giro et participera ensuite au Tour de France, avec ou sans Dumoulin. Cette année Kelderman devait assister Dumoulin sur le Tour de France mais le Néerlandais s’était blessé une semaine avant le départ et avait dû renoncer, ne faisant que La Vuelta qu’il a terminé dixième, loin donc de sa quatrième place de 2017. Le programme 2019 de Kelderman devrait aussi inclure Paris-Nice (10-17 mars) et le Tour de Catalogne (25-31 mars).

https://cyclingpro.net/velopro/route/sunweb-wilco-kelderman-sur-le-giro-et-le-tour-sam-oomen-sur-le-tour/

Tour Down Under : Movistar avec Rafael Valls

Rafael Valls sera de retour sur le Tour Down Under (15-20 janvier et la Down Under Classic le 13 janvier) à la tête de l’équipe Movistar. Celui qui avait fait huitième en 2016 et septième en 2017, Valls n’avait pas pu prendre part à l’épreuve australienne en 2018 suite à une fracture de la hanche survenue quelques mois plus tôt.

https://cyclingpro.net/velopro/course/tour-down-under/tour-down-under-movistar-avec-rafael-valls/

Le Giro en plus du Tour pour Caleb Ewan en 2019

En quittant Mitchelton-Scott pour Lotto-Soudal, les motivations de Caleb Ewan étaient claires : participer, enfin, au Tour de France. L’écurie belge lui a non seulement garanti sa place sur la Grande Boucle, mais elle s’est aussi engagée à lui fournir des équipiers capables de le mettre dans les meilleures dispositions. Avec le départ quelque peu forcé d’Andre Greipel, Ewan devenait automatiquement l’homme fort de la Lotto-Soudal en vue du Tour de France. Pour autant, le jeune Australien ne se contentera pas seulement de la grand-messe de juillet. En effet, dans une interview à SBS, il a annoncé sa participation au Giro plus tôt dans l’année. Le Tour d’Italie demeure d’ailleurs le dernier Grand Tour auquel Caleb Ewan a participé. C’était il y a près de deux ans, et il y avait décroché une victoire d’étape avant de se retirer à mi-parcours.

“Ce sera bien de débuter un Grand Tour avant même le départ du Tour, mais je pense que c’est aussi pour récolter quelques victoires, a-t-il expliqué. Il y a beaucoup d’opportunités de sprints sur le Giro. Je suis le sprinteur titre de l’équipe, donc je pense que c’est une bonne occasion pour moi d’essayer de remporter quelques étapes. Si je peux obtenir des victoires d’étape là-bas, cela me donnera également confiance en vue du Tour. Il y a un peu plus de pression ici, mais j’ai toujours dit que si je devais avoir la pression, ce que j’avais aussi chez Mitchelton, je préférais aussi avoir le soutien qui va avec. Ils me mettent la pression mais ils m’apportent un soutien à peu près complet. De toute façon, je vais me mettre plus de pression que l’équipe elle-même ne le fera, donc ça ne me touche pas du tout.”

Récent lauréat de deux manches de Bay Crits, Caleb Ewan se projète désormais sur le Tour Down Under, où il s’est imposé à sept reprises par le passé.

https://cyclingpro.net/velopro/course/giro-ditalia-tour-italie/le-giro-en-plus-du-tour-pour-caleb-ewan-en-2019/

Wout van Aert au Critérium du Dauphiné ?

Wout van Aert, qui intégrera Jumbo – Visma au 1e mars, souhaite faire le Critérium du Dauphiné (9-16 juin 2019). “Après l’Amstel Gold Race, je prendrai du repos après toute la série des classiques de printemps puis j’irai m’entraîner en altitude avant de prendre part au Dauphiné, déclarait-il le triple Champion du Monde de cyclo-cross à Het Laatste Nieuws. Je me mettrai au service de mon équipe et je sera là pour apprendre, beaucoup apprendre. J’ai hâte d’y être. Ce sera une étape supplémentaire dans mon processus de développement en tant que coureur sur route“. Van Aert espère aussi tirer profit de la course par étapes française pour parfaire sa condition en vue des Championnats de Belgique. À la suite de ces derniers, il devrait faire une nouvelle pause avant de se consacrer aux objectifs d’août, parmi lesquels le BinckBank Tour (12-18 août) et la EuroEyes Cyclassics de Hambourg (25 août). Toutefois, tout ce programme, et notamment le passage par le Critérium du Dauphiné n’a pas encore été validé définitivement par l’équipe Jumbo – Visma.

https://cyclingpro.net/velopro/course/criterium-du-dauphine/wout-van-aert-au-criterium-du-dauphine/

Caleb Ewan précise son programme

Caleb Ewan qui s’apprête à participer au Tour Down Under (15-20 janvier et la Down Under Classic le 13 janvier) et à la Cadel Evans Great Ocean Road Race (27 janvier) devrait prendre part à l’UAE Tour (24 février – 2 mars) avant de s’aligner sur Paris-Nice (10-17 mars) puis Milan-Sanremo (23 mars). Après une petite pause, il reprendra ensuite au Tour de Turquie (16-21 avril) avant le Giro (lire ici) puis le Tour de France (6-28 juillet).

https://cyclingpro.net/velopro/non-classe/victor-campenaerts-opte-pour-giro-et-vuelta-caleb-ewan-precise-son-programme/

Tour Down Under : Caleb Ewan veut « au moins » une victoire d’étape

Peu lui importe qu’il s’agisse de sa première course internationale avec la Lotto-Soudal. Caleb Ewan est très clair à l’approche du Tour Down Under : “Ce ne sera pas un bon résultat si je n’ai pas gagné d’étape lorsque la course se terminera”. Les mots sont équivoques pour le jeune Australien, passé de la Mitchelton-Scott à la structure belge durant l’hiver dans l’espoir de jouir de davantage de responsabilités, d’un soutien renforcé, et d’une première participation à la Grande Boucle. Le chemin est long avant juillet, et il passera vraisemblablement par le Giro, mais pour le moment, Ewan espère lancer sa saison 2019 de la meilleure des manières devant son public.

“C’est un sentiment agréable d’être encore une fois au départ du Tour Down Under, qui est un grand événement avec beaucoup de fans passionnés, a-t-il déclaré ce samedi. C’est l’une de mes courses préférées. Je suis particulièrement impatient commencer à courir avec mes nouveaux coéquipiers. Adam Hansen était avec moi aux championnats nationaux, mais c’est complètement différent de courir avec une équipe entière. Deux mecs de ma précédente équipe m’ont accompagné chez Lotto-Soudal, donc ça devrait fonctionner plus facilement. Le nouveau train pourrait être efficace immédiatement ou après quelques courses. Nous verrons une fois la course commencée.”

Historiquement, Caleb Ewan s’est toujours fait remarquer sur le Tour Down Under. En trois participations en tant que professionnel, il s’est ainsi flanqué de sept victoires d’étape. À 24 ans, il pointe d’ailleurs déjà sur le podium des coureurs les plus prolifiques de l’histoire de l’épreuve, derrière Andre Greipel (18) et Robbie McEwen (11). “Nous visons évidemment quelques victoires d’étape, mais j’en veux au moins une, a certifié l’Aussie. Ce ne sera pas un bon résultat si je n’ai pas gagné d’étape quand la course se terminera. Il y a certainement trois étapes favorables à une arrivée au sprint, peut-être quatre. Les trois autres étapes seront probablement trop difficiles pour les sprinters, mais cela dépend évidemment du déroulement de la course. Les principaux hommes que je vais surveiller sont Peter Sagan et Elia Viviani, deux coureurs forts et rapides. Mais il y a de manière générale un très bon plateau de sprinteurs ici, donc il y a peut-être d’autres coureurs à surveiller également.”

https://cyclingpro.net/velopro/course/tour-down-under/tour-down-under-caleb-ewan-veut-au-moins-une-victoire-detape/

Caleb Ewan : “Dans le dernier kilomètre nous nous sommes perdus”

Vingt-troisième, c’est le classement de Caleb Ewan sur cette première étape du Tour Down Under. Le sprinteur de Lotto – Soudal, très attendu sur ses terres et déjà victorieux sur la Down Under Classic, a perdu la roue de ses équipiers, comme il l’explique dans le communiqué de son équipe.

“Durant l’étape, l’équipe était bien positionnée. Il faisait très chaud mais ça n’a pas influencé la performance de l’équipe. Thomas De Gendt et Carl Fredrik Hagen ont fait beaucoup de travail en tête du peloton pour contrôler l’échappée. Une fois celle-ci reprise, assez tôt, nous sommes resté à l’avant du peloton. C’est seulement dans le dernier kilomètre que nous nous sommes perdus. Je n’étais pas dans une position idéale et j’ai dû faire un premier sprint avant même le sprint final. J’ai essayé de bien me repositionner mais je n’y suis pas parvenu. Le vent de face a joué un rôle majeur car les équipes avaient peur d’être devant trop tôt. Tout le monde se regardait et tous les trains s’aligner les uns à côté des autres sur cette large route. Nous avons finalement perdu les bonnes places et je n’ai pas pu me mêler au sprint. Ce n’est pas le résultat espéré mais j’espère que demain nous aurons une autre chance à Angaston”.

https://cyclingpro.net/velopro/course/tour-down-under/caleb-ewan-dans-le-dernier-kilometre-nous-nous-sommes-perdus/

Caleb Ewan : “Un final difficile, surtout pour les purs sprinteurs”

Caleb Ewan (Lotto – Soudal) s’est rattrapé aujourd’hui. Certes il ne termine “que” deuxième derrière Patrick Bevin (CCC Team) mais il est parmi les sprinteurs celui qui réalise la meilleure performance. Après sa victoire sur la Down Under Classic, dimanche dernier, Ewan et ses équipiers s’étaient emmêlés les pinceaux hier sur la première étape du Tour Down Under. Ça n’a pas été le cas aujourd’hui même si le succès n’est pas au bout.

“Nous savions que ce serait un final difficile, surtout pour les purs sprinteurs, avec les deux derniers kilomètres en faux plat montant, expliquait Ewan sur le site de son équipe. J’ai abordé le final dans la meilleure position possible et à la différence de hier nous avons pu conserver cette bonne place. Bien sûr après deux kilomètres qui montent légèrement c’est la fraicheur qui détermine le résultat. La présence de coureurs comme Patrick Bevin et Luis Léon Sánchez à l’avant prouve que ce n’était pas facile pour les sprinteurs de survivre. Aujourd’hui j’étais sans doute le meilleur des sprinteurs mais ça n’atténue pas la déception. Un sprinteur est toujours déçu d’une deuxième place mais cette performance me donne de la confiance pour les étapes à venir“.

Avec sa troisième place au général, Ewan arborera demain le maillot des meilleurs jeunes.

https://cyclingpro.net/velopro/course/tour-down-under/caleb-ewan-un-final-difficile-surtout-pour-les-purs-sprinteurs/

Caleb Ewan : “J’ai juste cherché à me protéger”

Caleb Ewan a déjà levé les bras à plusieurs reprises cette saison mais officiellement son compteur 2019 reste à 0. Les critériums australiens ne comptent évidemment pas et même la Down Under Classic qu’il a remporté en prélude du Tour Down Under, n’est pas une épreuve officielle. Alors en s’imposant sur la cinquième étape de ce Tour Down Under, Caleb Ewan espérait enfin décrocher sa première “vraie” victoire UCI avec Lotto – Soudal. C’était sans compter sur la décision du jury des commissaires de le déclasser pour attribuer la victoire au deuxième, Jasper Philipsen (UAE Team Emirates). C’est justement un incident avec le coureur belge qui vaut à Ewan sa sanction.

“C’est très décevant, se désolait Ewan sur le site de son équipe. J’attendais vraiment cette première victoire officielle avec Lotto – Soudal. Quand j’ai franchi la ligne, c’était un énorme soulagement puis la joie a disparu quand j’ai appris que j’étais déclassé. Quoiqu’il en soit l’équipe a fait un super travail. C’était une journée nerveuse et piégeuse avec pas mal de vent. Avant le départ, tout le monde savait qu’il y aurait une possibilité de bordure et l’équipe m’a donc protégé à l’avant du peloton durant toute l’étape et j’ai abordé le final en parfaite position. Dans le sprint final je me suis servi de la petite descente qui précédait la remontée vers la ligne d’arrivée pour lancer mon effort.

Dans les derniers kilomètres, j’étais dans la roue de Sagan mais Philipsen est venu essayer de m’en déloger. Durant un sprint vos mains n’ont pas le droit de lâcher le guidon donc j’ai utilisé ma tête pour éviter de finir dans les barrières. Mes mouvements de tête sont clairement visibles depuis la vue d’hélicoptère mais beaucoup de sprinteurs vous confirmeront que ma manoeuvre n’étais pas irrégulière.

Bien sûr je dois accepter la décision du jury mais je ne suis pas d’accord avec pour autant. J’ai juste cherché à me protéger et à protéger tout le peloton d’une chute. Les commissaires n’ont pas écouté notre version de l’histoire avant de prendre leur décision. Il va falloir quelques jours pour avaler la déception. Maintenant nous allons essayer de terminer le Tour Down Under sur une bonne note et se concentrer sur les objectifs suivants ensuite”.

https://cyclingpro.net/velopro/course/tour-down-under/caleb-ewan-jai-juste-cherche-a-me-proteger/

Caleb Ewan : “C’était vraiment pas loin”

Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas. Caleb Ewan a débuté l’année en fanfare en remportant la Down Under Classic devant Peter Sagan (Bora – Hansgrohe) mais malgré un peloton composé des 18 équipes WorldTour avec chacune sept coureurs dans leurs rangs, il ne s’agit que d’un critérium. Depuis, la première victoire “officielle” se fait attendre pour la récente recrue de Lotto – Soudal. Sur le Tour Down Under, il s’était perdu avec ses équipiers lors de la première étape. Il n’avait été battu que par Patrick Bevin (CCC Team) le lendemain dans un sprint assez particulier. Les deux étapes suivantes n’étaient pas pour lui mais lors de la cinquième journée, il croyait enfin tenir sa victoire puis il est déclassé au profit de Jasper Philipsen. Rageant. Aujourd’hui sur la Cadel Evans Great Ocean Road Race il est revenu très fort sur Elia Viviani (Deceuninck – Quick Step) donnant l’impression qu’il pouvait battre l’Italien mais la ligne d’arrivée est venue trop tôt. L’équipe Lotto – Soudal ne participera pas au Herald Sun Tour (30 janvier – 3 février), ce qui signifie que Ewan ne lèvera pas les bras sur une compétition officielle en Australie cette saison.

“C’était extrêmement nerveux à chaque fois que nous arrivions sur l’ascension (Challambra Hill), expliquait-il sur le site de son équipe. C’est la guerre pour les positions mais mes équipiers ont fait un super travail toute la journée. Les deux derniers tours étaient vraiment durs mais quand j’ai passé le sommet de l’avant dernière ascension, j’ai réalisé que j’avais de bonnes chances de me mêler au sprint pour la victoire car il restait encore beaucoup d’équipiers de sprinteurs pour revenir sur les éventuelles attaques.

À la fin c’était vraiment pas loin. J’étais en bonne position au moment d’aborder le sprint. Je dois remercier mes équipiers qui m’ont déposé là. J’ai été un peu tassé par (Daryl) Impey et le temps que je me fraie mon chemin, j’ai réalisé que ce serait vraiment dur de gagner contre un coureur aussi rapide que Viviani. Si j’avais pu lancer plus tôt, peut-être que j’aurai pu gagner. Je vais faire une petite pause désormais avant de me préparer pour l’UAE Tour (24 février – 2 mars)”.

https://cyclingpro.net/velopro/course/cadel-evans-great-ocean-race/caleb-ewan-cetait-vraiment-pas-loin/

Valentin Madouas au départ du Giro

Le jeune et talentueux coureur de Groupama-FDJ, Valentin Madouas, disputera son premier grand tour cette saison. En l’occurrence, il prendra le départ du Giro le 11 mai prochain à Bologne, et qui se terminera le 2 juin à Vérone. Il avait déclaré en décembre dernier au micro de Ouest-France : “Il faut faire un Grand Tour pour pouvoir progresser”. À seulement 22 ans, l’un des Français les plus prometteurs du peloton disputera son premier Grand Tour.

Sur un tracé très montagneux, le grimpeur brestois aura l’occasion de faire ses gammes sur son premier Grand Tour aux côtés de son coéquipier Arnaud Démare ainsi que face à un plateau de candidat à la victoire finale très relevé.

https://cyclingpro.net/velopro/news-niveau-2/groupama-fdj-valentin-madouas-au-depart-du-giro/

Joeri Stallaert savoure sa chance

Malade à l'Etoile de Bessèges, Joeri Stallaert a été contraint à l'abandon le troisième jour, l'étape la plus intense de la semaine (lire ici). "Je souffrais de maux d'estomac mais je serai au départ du Tour de Provence jeudi", assure-t-il à DirectVelo. Ce contre-temps ne vient pas altérer la bonne humeur du coureur de 28 ans. "Je suis un homme heureux. Je voulais absolument rouler en Conti Pro. C'est désormais chose faite."

PLUS FORT QU'EN 2018

Et pourtant, la saison 2018 ne fut pas la meilleure de sa carrière. "J'ai été victime d'une infection virale en début de saison. Cela a retardé les bons résultats. Néanmoins, cette année chez Vorarlberg fut importante dans ma progression. J'ai beaucoup roulé en montagne. Je suis devenu plus fort. Je l'ai senti cet hiver." Cette progression sera utile pour épauler Mathieu Van der Poel sur les classiques. "C'est lui qui est venu me voir pour me recruter dans l'équipe. J'ai ensuite rencontré Christoph Roodhooft. Je n'ai pas fait le difficile. J'ai tout de suite signé. C'est une chance unique."

BIEN FAIRE SON JOB

Avec un contrat d'un an, le vainqueur de la kermesse pro de Zele sait qu'il n'aura pas le droit à l'erreur. "Je vais dans un premier temps faire ce qu'on attend de moi, c'est-à-dire épauler Mathieu Van der Poel sur les classiques. Ensuite, je verrai bien dans le courant de la saison. Je pense que je pourrai jouer ma carte au sprint en août ou en septembre. Le plus important, c'est de respecter la tactique de l'équipe et de bien faire mon job", conclut celui qui enchainera avec le Tour d'Antalya, l'Omloop Het Nieuwsblad et le Samyn.

https://www.directvelo.com/actualite/72119/joeri-stallaert-savoure-sa-chance

Anthony Maldonado décroche son « meilleur résultat à ce niveau »

Anthony Maldonado jouait à domicile sur le Tour de La Provence. Et c’est à l’occasion du dernier jour de course, hier, entre Avignon et Aix-en-Provence, qu’il a enfin pu mettre sa connaissance du terrain en pratique. Après un contre-la-montre et deux étapes trop escarpées pour lui, le puncheur-sprinteur de l’équipe St Michel-Auber 93 a su saisir sa chance au terme d’une journée moins sélective dimanche. “J’ai pris une cassure dans la dernière bosse, a-t-il toutefois noté auprès de La Provence. J’étais le dernier à rentrer sur le groupe de tête. On était alors une vingtaine de coureurs, puis c’est rentré derrière avec Degenkolb. J’étais déjà content de me retrouver là ! C’était fou dans les 30 derniers kilomètres. J’étais à bloc, sur mon 53×11, les jambes autour du cou. Je connaissais le parcours par coeur. Avec le niveau de ce Tour de La Provence, je savais que ça allait mettre un gros coup de vis à 3-4 km de l’arrivée et que personne ne réussirait à remonter. Alors, je me suis bien placé, j’ai fait l’effort dans les virages, je savais où il fallait freiner ou pas. Je fais l’intérieur au dernier virage, il me manque un peu de puissance par rapport à un Degenkolb mais je suis satisfait de faire troisième.”

Sur la ligne, seuls l’ancien vainqueur de Paris-Roubaix et Simon Clarke (EF Education First) l’ont en effet devancé. En tant que coureur d’une formation continentale, le coureur de 27 ans pouvait donc légitimement être fier de lui. “J’avais déjà fait des places sur le podium sur des épreuves de classe 1, au Tour de l’Ain ou aux Boucles de la Mayenne, j’ai remporté le Circuit des Ardennes l’an dernier, mais c’est clairement mon meilleur résultat, à ce niveau-là. Je suis vraiment content. J’ai le soutien entier de l’équipe sur les sprints et sur ce genre d’arrivées où le placement est primordial. Cette place me donne de la confiance pour la suite de la saison.” On le retrouvera prochainement sur le Tour du Haut-Var et les Boucles Dromes Ardèche. Sur cette dernière épreuve, il a déjà réalisé deux top 10 par le passé. “Si ça va bien, j’essayerai de jouer la gagne”, a-t-il conclu hier soir, le plein de confiance.

https://cyclingpro.net/velopro/course/tour-la-provence/anthony-maldonado-decroche-son-meilleur-resultat-a-ce-niveau/

Elie Gesbert : « Un beau résultat pour le début de saison »

5e de l’étape reine, 5e du général et meilleur jeune, Elie Gesbert (Arkéa Samsic) réalise un superbe Tour d’Oman. Ce mercredi, il a suivi le groupe des favoris jusqu’à l’ascension finale de la Green Mountain. Le coureur de 23 ans a ensuite laissé le leader de la course Alexey Lutsenko (Astana) multiplier les attaques et éparpiller ses adversaires. Lui a fait la montée à son rythme, rattrapant les coureurs épuisés par le rythme du Kazakh. Un choix largement payant.

« La dernière montée était vraiment raide. Il ne fallait pas s’enflammer, sinon le risque était de “péter le caisson”. Quand Lutsenko a attaqué, Herrada et Rui Costa l’ont suivi mais ils ont été “intoxiqués” par le rythme qu’il imposait. Vu ce que le vainqueur avait démontré sur les autres étapes, je ne voulais pas partir sur un rythme trop élevé en le suivant, a expliqué Gesbert dans un communiqué de son équipe. J’ai continué de grimper à mon rythme et je les ai redoublés pour venir passer la ligne en cinquième position. J’ai le sourire. Ça fait du bien! C’est un beau résultat pour le début de saison. Je ne me fais pas de film sur la suite : il faut pédaler, il faut gagner. Mais ça donne beaucoup de confiance à l’équipe. »

Gesbert tenait aussi à saluer le travail de ses coéquipiers au fil de l’étape. Et plus particulièrement celui abattu par André Greipel. Le sprinteur allemand lui a apporté toute son expérience jusqu’au pied du col. « C’était une course d’attente, on savait que tout se jouerait dans la Green Mountain, a décrit le jeune Français. Toute l’équipe m’a bien aidé pour me poser dans les meilleures conditions, car il fallait rester placé et arriver le plus frais en bas de la côte. Il y a eu un petit “coup de Trafalgar” avec un coup de bordure pas trop prévu et André m’a vraiment aidé… C’est impressionnant : il a tellement de métier. Il nous dit: “dans 8 kilomètres ça va bordurer”. Il vient me chercher, me trouve, me replace dans les bonnes roues. Il m’apporte de la sérénité dans la course en posant les choses. Il sent et sait ce qu’il faut faire et quand. C’est vraiment un grand monsieur! »

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Elie Gesbert : « Cette semaine me met en confiance et lance bien ma saison »

Elie Gesbert s’exporte. Le coureur français d’Arkéa-Samsic a signé son premier top 10 hors de l’Hexagone sur le Tour d’Oman. Meilleur jeune de l’épreuve et cinquième du général intercalé entre l’ancien champion du monde Rui Costa et Jan Polanc, le natif de Saint-Brieuc s’est mis en confiance pour la suite. Sa cinquième place acquise la veille au sommet de la Green Mountain est aussi un motif d’espoir pour les échéances à venir.

« C’était une journée plus tranquille, enfin pour moi, plaisantait-il dans un communiqué de son équipe en faisant allusion au sprint houleux que son coéquipier André Greipel n’a pas pu disputer. On a contrôlé. Ben (Benoît Jarrier) a roulé à l’avant du peloton une bonne partie de la journée et pendant qu’on protégeait André pour qu’il ne prenne pas trop de vent. Sur le circuit final, c’était un peu la débandade, j’ai eu du mal à l’aider… C’est un peu une déception, la semaine aurait été parfaite avec une victoire d’André. Personnellement, cette semaine me met en confiance et lance bien ma saison. » Gesbert est désormais attendu au départ de la Classic de l’Ardèche, le 2 mars prochain, pour confirmer sa bonne forme du moment.

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Julien El Farès : « Je n’ai plus de temps à perdre »

Julien EL Farès se rappelle aux bons souvenirs du Tour du Haut-Var. 3e de l’épreuve en 2010, 2e en 2012 dans des conditions climatiques extrêmes, le sociétaire du Team Delko Marseille Provence a pris la 2e place de la 1ère étape de l’édition 2019, ce vendredi à Mandelieu-la-Napoul, seulement devancé par le Belge Sep Vanmarcke (voir classement). Le Manosquin revient sur sa journée auprès de DirectVelo.

DirectVelo : Tu n’es pas passé loin d’un grand succès !
Julien El Farès : J’ai eu un peu de chance dans le final. J’ai suivi la roue d’un collègue de Sep Vanmarcke, qui l’emmenait au sprint (Hugh Carthy, NDLR). J’ai entamé le dernier virage sur la gauche. Je me suis retrouvé en première position. J’étais découvert un petit peu trop tôt, alors j’ai levé le pied. Puis j’ai senti que Thibaut Pinot commençait à lancer le sprint de loin. J’ai décidé de prendre son aspiration et j’ai eu le temps de réoxygéner de mon effort pour disputer le sprint dans de très bonnes dispositions. Je n’ai pas de regrets. 2e, ça me convient largement. Le coureur qui gagne était bien plus rapide que moi. En plus, avec ce final-là, le plus important était de rester sur le vélo car c’était dangereux.

Tu avais pourtant perdu les roues, dans la descente…
J’avais pris quelques petites cassures après le GPM, dans les petits vallons qui suivaient le sommet. Dans la descente, on était beaucoup à rester sur les freins. Rien que dans la montée, j’ai patiné de la roue arrière… J’ai vu que c’était vraiment dangereux mais j’ai quand même fait une bonne descente. Je suis revenu sur Romain Bardet, qui était tombé, et on a fait la jonction ensemble, à trois kilomètres de l’arrivée.

Tu sembles en très bonne condition en ce début de saison ?
Normalement, je ne suis pas très bien sur la 1ère étape. J’espère que ça ira encore mieux demain (samedi). J’ai fait de gros sacrifices cet hiver et c’est bien de voir que ça paie de suite.

« LA VIE NE S’ARRÊTE PAS AU VÉLO »

Imagines-tu pouvoir suivre les meilleurs sur la 2e étape ?
Ca devrait vraiment se jouer à la pédale. Si je veux jouer une place au général, il faudra vraiment être bien. Mais pourquoi ne pas tenter un coup de loin, quitte à tout perdre ? Il va falloir en parler avec l’équipe et voir ce que l’on peut faire.

Tu faisais à l’instant références à certains sacrifices de l’hiver. C’est-à-dire ?
Je me suis remis en question. Je vais avoir 34 ans cette année, ça commence à être dur. Au niveau de l’hygiène de vie ou de l’alimentation, j’ai fait le job au maximum. je pèse trois-quatre kilos de moins que l’année dernière et forcément, ça se ressent. Cette année, je fais vraiment le métier et ça paie.

Tu dois encore continuer longtemps ?
Je commence à être assez vieux et le but, pour moi, c’est avant tout de prendre du plaisir. Si je souffre trop et que je ne suis plus compétitif, il sera temps d’arrêter. La vie ne s’arrête pas au vélo. Mais si tout se passe bien avec mon équipe et que je continue de prendre du plaisir, il n’y aura pas de raison que je ne continue pas encore en 2020. Mais je n’y pense pas pour l’instant. Les années passent très vite. Je n’ai plus de temps à perdre et le compte à rebours est lancé. Alors il faut tout donner maintenant pour ne plus avoir de regrets à la fin de ma carrière.

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Tour du Haut-Var - Et. 3 : Les réactions

Julien El Farès (Delko Marseille Provence); 9ème de l'étape et 7ème du général
« AG2R La Mondiale a mis un gros rythme. Geniez et Vuillermoz ont fait un gros boulot. Ça a volé en éclats quand ils ont pris en main. Le Faron est une montée explosive. L'effort me correspondait moins bien que le veille et il ne faut pas se mentir il y avait de la fatigue. J'ai tout donné mais j'ai commencé à couiner alors j'ai préféré me laisser décramponner et gérer mon effort jusqu’au sommet. J'ai bien fini. J'ai même pu en remettre dans les 500 derniers mètres. Ils étaient très forts devant. Je le savais... Je suis content de mon Tour du Haut-Var. J'espère encore faire des résultats prochainement ».

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Caleb Ewan : « Mon rapport poids/puissance était meilleur »



Un mois après une campagne australienne frustrante, lors de laquelle il s’était notamment vu retirer une victoire d’étape sur le Tour Down Under – au profit de Jasper Philipsen -, Caleb Ewan avait à coeur de prendre sa revanche sur l’UAE Tour. La chose n’était toutefois pas aisée compte tenu du plateau de sprinteurs, assez extraordinaire, convoqué sur l’épreuve des Emirats. Le nouveau sprinteur de la Lotto-Soudal ne s’en était toutefois pas mal tiré lors de la première étape, seulement devancé par Fernando Gaviria (UAE Team Emirates) et Elia Viviani (Deceuninck-Quick Step) sur la ligne d’arrivée. Mais l’Australien de 24 ans attendait en fait beaucoup de la courte mais abrupte arrivée en côte d’Hatta Dam (200 m à 15%) ce mercredi. Parfaitement placé, il a alors fait parler toute son explosivité, dressé sur ses pédales, pour aller chercher un succès incontesté.

“Je pensais débuter ma saison en remportant un sprint basique, mais je savais aussi qu’avec tous les sprinteurs très rapides présents ici, c’était peut-être ma meilleure opportunité de décrocher une victoire d’étape, avec ce final en côte, a exposé Caleb Ewan. Mon avantage sur les autres sprinteurs, aujourd’hui, c’est que leur poids est d’environ 80 kg alors que le mien est de 67. Mon rapport poids/puissance est donc meilleur pour une telle montée à 17%. Mon équipe m’a également bien protégé toute la journée. C’était une étape assez difficile avant même la dernière montée. J’étais exactement là où j’avais besoin d’être avant le dernier virage à droite, et je me sentais bien, y compris dans la bosse. Je savais que je devais débuter ce mur au plus loin en cinquième ou sixième position. Kristoff a lancé, j’ai changé de vitesse, j’ai trouvé la plus adéquate et j’ai pu le doubler. J’ai commencé mon sprint quand j’en avais besoin et j’ai réussi à tenir jusqu’au bout.”

Après trois podiums, outre sa victoire perdue sur tapis vert, Caleb Ewan lève donc pour la première fois les bras avec sa nouvelle tenue en compétition officielle. “C’est un soulagement, a-t-il confessé. C’est toujours difficile d’ouvrir le compteur. J’espère maintenant qu’il y en aura plus lors de la suite de la saison. La victoire d’aujourd’hui est en tout cas de bon augure avant Milan-Sanremo, ce qui est mon objectif principal de la première partie de saison.”

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Malade, Luke Rowe ne prendra pas part au week-end d’ouverture belge

Prévu dans l’effectif de la Sky avec un rôle important, Luke Rowe ne sera finalement pas au départ de l’Omloop Het Nieuwsblad ce samedi. Malade, le 6e de l’édition 2017 suivra l’épreuve « devant sa télévision », comme il l’a indiqué sur Twitter. « Je suis déçu, mais je dois regarder devant et arriver en forme pour Paris-Nice. Bonne chance aux gars de l’équipe ! » La formation britannique n’a pas encore indiqué le nom de son remplaçant.

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Dommage. En l'absence de Moscon, il avait un rôle à jouer sur ce weekend d'ouverture...

Omloop Het Nieuwsblad : Wout Van Aert « très impatient » d’étrenner ses nouvelles couleurs

Wout Van Aert avait besoin d’un break. Au terme de la saison de cyclo-cross largement dominée par son rival Mathieu van der Poel, le Belge a pris une semaine de vacances à Gérone. L’objectif étant de se détendre, avant d’arriver au top pour sa première course sous ses nouvelles couleurs. Ce samedi, il étrennera son maillot Jumbo-Visma sur l’Omloop Het Nieuwsblad. « J’ai eu l’impression de laisser l’hiver derrière moi. Ce n’était pas une fuite, mais j’avais besoin de sortir du cirque du cyclo-cross, a réagi Van Aert dans une vidéo publiée par son équipe. C’est agréable de se retrouver anonyme à nouveau. »

« L’équipe me guide parfaitement, exactement comme je l’espérais »
A l’entendre, Wout Van Aert sera prêt dès sa rentrée sur route. Sa dernière course remonte pourtant au 2 septembre : il avait alors pris la 8e place d’Antwerp Port Epic. « Ma première semaine d’entraînement s’est super bien passée. Vu comme je suis en ce moment, j’espère réaliser de grandes choses au printemps, a-t-il déclaré plein d’envie. J’ai l’impression que j’ai l’opportunité de me relancer avec une nouvelle préparation. Sur la route, c’est important d’avoir une équipe solide, avec les bons coureurs, et c’est le cas ici. Je crois que le fait que je sois très impatient de courir à nouveau est un bon signe. »

L’an dernier, l’Omloop était déjà sa course de rentrée. Van Aert avait alors dû se contenter de la 32e place, une semaine avant de se classer troisième des Strade Bianche. Le cyclo-crossman de formation avait ensuite réalisé plusieurs bonnes places, se classant, entre autres, 10e de Gand-Wevelgem, 9e du Tour des Flandres et 13e de Paris-Roubaix. « Les Classiques de printemps sont des courses magnifiques. On ne s’y ennuie jamais, et puis, j’y avais bien réussi l’an dernier, s’est souvenu Van Aert. Je m’attends à aider l’équipe du mieux possible et à beaucoup apprendre. Je pense par exemple être capable de faire de bons chronos. Auparavant, je n’ai jamais eu la chance de m’y entraîner de manière professionnelle. Il y a beaucoup de domaines dans lesquelles j’aimerai progresser, je suis très curieux. L’équipe me guide parfaitement, exactement comme je l’espérais. C’est un grand changement pour moi, et je suis impatient de courir avec le maillot jaune. »

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