5ème du général. On3 prend notre roue tant bien que mal, et on garde Pithivier voire Frangin en point de mire. Notre saison devait comporter deux phases : un avant Paris-Roubaix, et un après. Très bien placés le soir de Roubaix grâce à nos classicmen-sprinteurs ( Ballan-Chavanel-Bennati ), on a l'agréable surprise, mi-septembre, de pouvoir encore jouer le podium. Grâce à une solide répartition des rôles, chaque coureur prenant le relais du devancier efficacement. Situsou au Giro, puis au Dauphiné, relayé par Péraud qui tiendra le rythme jusqu'au Tour, voire en Poitou-Charente, Castroviejo et Herrada à leur façon, Rui Costa qui reprend la compétition avec des jambes de feu dès mai, un excellent renfort pendant les transferts en la personne d'Ascani, et enfin la revanche des boulets du premier semestre une fois le deuxième attaqué : Kessiakoff en Autriche et Pologne, Ladagnous inarrêtable depuis le Tour de Wallonie, Barredo dont la 2ème place à St-Sebastian sauve sa saison, et même Levarlet maintenant, remis de sa mononucléose ! Manquent plus que Karpets et Vaugrenard qui terminent en trombe, et ce sera le satisfecit général !
Pour les points à aller chercher, faut pas chercher bien loin : Daniele Bennati. On compte sur un podium à Copenhague, suivie par la possibilité d'enfin offrir à la Leopard un premier ( et dernier ) succès sur une grande classique : Paris-Tours. Sur sa forme, Levarlet peut encore aller chercher des points. Chavanel, Rui Costa ont aussi de bonnes jambes, à voir sur quel terrain les faire tourner.