Photos et histoires du passé

Non

Fabrice Philipot aurait eu 55 ans le 24 septembre prochain.



En 1986, il remporte le Tour du Béarn et en 1987 le Tour du Val d'Aoste et Stuttgart-Strasbourg. Il est aussi 9e du Tour du Limousin sous le maillot de l'équipe de France.
Il passe pro en 1988 chez Toshiba et tout de suite il est dans le rythme. Il termine 7e de la Ronde des Pyrénées et 15e du GP d'Albacete et 7e du GP de Morvèdre en Espagne. De retour en France, il se classe 11e du Tour du Haut-Var et 20e de Paris-Nice. Il continue avec une 8e place à Cholet - Pays de Loire et une 4e sur le Tour du Vaucluse (2e de la 1ère étape). Il pointe déjà le bout du nez sur Liège-Bastogne-Liège en se classant 17e. Il frôle la victoire dans le Trophée des Grimpeurs (2e) avant de faire son premier Giro (37e).
Il remporte en août le Tour du Lyonnais open (victoire dans la 1ère étape). Une très bonne première saison chez les pros.
En 1989, il confirme ses bons résultats. Il commence avec une 8e place au Tour Méditerranéen et une 16e place à Paris-Nice. En avril, il est 9e du Tour du Vaucluse et éclate sur les ardennaises avec une 11e place sur la Flèche Wallonne et une 2e sur Liège-Bastogne-Liège seulement devancé par Sean Kelly.
Par la suite il est 18e du Tour de Romandie avant d'obtenir une belle 4e place au Dauphiné-Libéré (2e de la 3e étape). Il remporte la 6e étape du Midi-Libre avec la complicité de son équipier Martial Gayant avec lequel il mène une échappée victorieuse. Il est pour la première fois sur le Tour de France (24e et lauréat du classement des jeunes mais alors sans maillot blanc).
Il passe chez Castorama en 1990. Il a un caractère bien affirmé déclarant par exemple que cela ne l'intéresse plus de remporter un Tour de Vendée devant deux spectateurs.



Il est 13e au Haut-Var et 18e de Milan-Sanremo puis 5e du Tour du Vaucluse (2e d'une étape). Ses ardennaises sont moyennes, il est 33e de la Flèche et à Liège. Il enchaine ensuite le Tour de Romandie (11e) et un bon Giro (13e). En France, il est 13e du Midi-Libre et du championnat. Il est premier français du Tour de France, 14e.


"L'Equipe", du 19 juillet 1990.
Au cours du Tour, il se brouille avec Guimard et prend la direction de Banesto en 1991.



En début de saison, il est 22e de Tirreno-Adriatico et 23e de Milan-Sanremo. On le trouve ensuite à la 2e place sur le Tour du Vaucluse où il remporte la 3e étape. Il est pour la prochaine fois sur la Vuelta (24e). Ensuite, il est 10e du championnat de France et 24e du Tour de France au service de Indurain.
Sa saison 1992 est modeste, il est 3e de l'officieux Challenge de Majorque avant d'être sur le Giro victorieux de Indurain (22e). Il abandonne sur le Tour.


"L'Equipe", 18 juillet 1992.
En 1993, on trouve sa trace à la 13e place du Tour du Limousin. Il passe chez Chazal en 1994 sans résultats et met un terme à sa carrière en fin de saison à 29 ans.
Avec un caractère différent, il aurait put faire beaucoup mieux.

Beau travail de recherche Fabrice. Bravo et merci.

Hier, il y a eu 60 ans que 



Nencini Gastone

a remporté le Tour de France. 

C'était même un duo italien avec la 2eme place de Battistini Graziano.

Les écarts étaient de 5'. Le troisième de l'édition est Adriaensens Jan pointé à 10'.

Dans sa carriére, Gastone a aussi remporté son tour nationale en 1957 et a finit 3eme en 1955.

Emile Idée a aujourd'hui 100 ans.



C'est le doyen des cyclistes français, tout du moins pour ceux qui ont connu le haut niveau.
C'est un coureur des années 40. Il a été champion de France en 1942 et 1947 ainsi que 5 fois vainqueur du Critérium National entre 1940 et 1949. Il est surnommé le roi de la vallée de Chevreuse pour y avoir forgé la plupart de ses succès dans cette épreuve.
Il a disputé 3 fois le Tour sans jamais le terminé, remportant une étape à Nimes en 1949.

Il termine 2e de Paris-Roubaix en 1948 derrière Van Steenbergen (photo plus bas) après que ce dernier ait profité du sillage des voitures pour revenir sur lui juste avant le vélodrome.



L'année précédente, en 1947, il ne fut battu que de quelques centimètres à l'arrivée de Paris-Tours par Briek Schotte. Il est toujours persuadé d'avoir terminé sur la même ligne que le champion belge. Sur la photo du sprint il est le seul sans casquette.
Il est encore 3e de Paris-Tours en 1948.




En 1946 et 1947, il n'est devancé que par Fausto Coppi dans le GP des Nations.

Le reportage de sa victoire d'étape dans le Tour parut dans "But et Club" en juillet 1949.

Magni va donc perdre 56 minutes sur Coppi en 8 étapes,marinelli 39,Robic 33...

Je me rappelle de Fred Oliveri, mais je n'ai pas de souvenir d'autre ex cycliste pro centenaire... Fabrice ?

Côté français, il y a (aurait ?) un autre coureur plus âgé qu'Emile Idée toujours en vie apparemment : Henri Bidault, né le 12/05/1919 à Lyon - donc âgé de 101 ans -  et pro de 1944 à 1948...Mais avec un palmarès très très modeste.

Sinon, très bel article (de JL Gatellier) consacré à Idée aujourd'hui dans l'Equipe !

sviben a écrit:

Côté français, il y a (aurait ?) un autre coureur plus âgé qu'Emile Idée toujours en vie apparemment : Henri Bidault, né le 12/05/1919 à Lyon - donc âgé de 101 ans -  et pro de 1944 à 1948...Mais avec un palmarès très très modeste.

Sinon, très bel article (de JL Gatellier) consacré à Idée aujourd'hui dans l'Equipe !

J'ai posé la question sur MDC. Je ne lui connais qu'une 41e place au Critérium National en 1944.
J'ai acheté "L'Equipe" pour l'occasion. Bel article en effet.

velavia43 a écrit:

Je me rappelle de Fred Oliveri, mais je n'ai pas de souvenir d'autre ex cycliste pro centenaire... Fabrice ?

Non je n'en vois pas !
Quand à Oliveri je ne le connaissais pas je l'avoue, merci !

Henri Bidaud ( pas Bidault) est décédé il y a 7 ans.

ah ok . Merci pour l'info.

Fabrice a écrit:

velavia43 a écrit:

Je me rappelle de Fred Oliveri, mais je n'ai pas de souvenir d'autre ex cycliste pro centenaire... Fabrice ?

Non je n'en vois pas !
Quand à Oliveri je ne le connaissais pas je l'avoue, merci !

Velomag y avait consacré un super article en 2005 lors de son centenaire - mais n'avait même pas signalé son décès le mois d'après... tiens, si j'ai le temps je farfouillerai dans les cartons voir si je le retrouve...

Ne te fatigue pas, je l'ai relié par année dans mon garage. Je retrouverai, merci !

Ahah, trop tard, c'est fait ! - ça pourra toujours intéresser d'autres amoureux de l'histoire du cyclisme qui n'avaient pas les numéros en question.
Apparemment un livre de souvenirs était également sorti, mais je n'y avais pas prêté attention je viens seulement de voir la référence...

Super .
On apprend des choses. Le Bordeaux-Paris 1965 je savais mais que Francis Pelissier était une crapule, ça j'ignorais !

tiens Fabrice, si tu pouvais me confirmer, toi qui a les années du cyclisme et autres équivalents, la date de son décès. Dans mon souvenir ça devait être septembre ou octobre 2005, mais je l'ai pas retrouvé dans les vélo mag suivants...

Il est décédé le 31 juillet 2005 d'après MDC.

Fabrice a écrit:

Il est décédé le 31 juillet 2005 d'après MDC.

Ah oui ? c'est fou ça... donc velomag fait tout un dossier sur lui dans le numéro de septembre, sans même mentionner qu'il est décédé un mois auparavant

C'est bizarre en effet .

Jean Brankart, 2ème du TDF 1955, est décédé

Ah mince.
J'y pensais il y a quelques jours.

Jean Brankart est décédé quelques jours après son 90e anniversaire.



Il passe pro en 1953, terminant 9e du Dauphiné-Libéré. En 1954, il est 2e du GP des Nations derrière l'intouchable Anquetil après avoir fait ses débuts sur le Tour (9e).
La saison 1955 sera sa meilleure : 2e de Liège-Bastogne-Liège, 7e de la Flèche Wallonne, 7e de Paris-Tours et 5e du Tour de Suisse avec une victoire d'étape. Il sera 2e du Tour de France derrière Bobet qui réalise le triplé. En Belgique, on parlera de course vendu/acheté ou inversement. Il commet une faute tactique majeur au sommet du ventoux alors qu'il n'est qu'à moins d'une minute de Bobet et qu'il reste 50 km de descente et de plat avant Avignon. Sur les conseils de Sylvère Maes, grand champion mais piètre DS, il attend un trio italien (Astrua, Coletto et Fornara) qui est deux minutes derrière lui et qui ne l'aidera pas dans la poursuite de Bobet qui gardera 49" sur la ligne à Avignon. Si on ajoute la perte précédente à Monaco de 2'30" sur le français à cause d'une crevaison et qu'il ne fut pas attendu par trois belges le dépassant sans le regarder ça fait beaucoup. Maes préférait alors jouer la carte Ockers. En fin de Tour il bat au sprint à Pau, Bobet Gaul et Géminiani avant de remporter le chrono de fin de Tour à Tours avec plus de deux minutes sur Bobet 3e.
En 1956 il déçoit sur le Tour (39e) après avoir fait 7e du Giro. En 1957, il est 3e de Paris-Nice et 2e du Giro en 1958 derrière Baldini avec en prime le classement de la montagne. Le Midi-Libre 1959 sera sa derrière victoire d'importance, il termine dans la foulée 10e du Tour.
Il abandonnera le Tour 1960 dans la montée du Portet d'Aspet à bout de force. Il ne reprendra pas sa carrière, il raccroche à 30 ans.
Mal dans son corps en 1976, il rencontre Bobet qui lui conseille de remonter sur son vélo pour vivre vieux. Il suit avec réussite son conseil. Bobet décédera lui à l'âge de 58 ans, ironie du destin.
Brankart fut aussi un bon pistard, champion national de poursuite en 58 et 59, année où il fut 3e du mondial.