Photos et histoires du passé

le soleil sur ta photo me fait penser que si le giro s'arrêtait comme avant autour du 10 juin,on aurait quand même beaucoup moins d'étapes annulées .
En plus mettre autant de semaines entre giro et tour pour permettre à des coureurs de CG de doubler les 2 c'est stupide puisque tous les ans on a entre 0 et 1 mec qui doublent ces 2 courses avec des ambitions;autant ne mettre que 3 semaines et aller dans les dolomites début juin plutôt que le 20 mai!

Je suis totalement d’accord. J’en parlais hier avec un client qui me dit que le Giro est bcp trop dur et du coup n’intéresse que trop peu de coureurs. C’est l’été désormais ici.

Décès de l'ancien pro français Bernard Van der Linde à l'âge de 75 ans.



Néerlandais de naissance (né à Amsterdam le 14 juin 1946), il est arrivé en France à l'âge de 7 ans.
Vainqueur de Paris-Rouen en 1967, il fut pro de 1968 à 1970 chez Peugeot et chez Bic en 1971.
En 1968, il est 9e des GP d'Isbergues et d'Orchies, 17e du Critérium National et 20e de Milan-Sanremo.
En 1969, on le trouve à la 3e place du GP de Hyères et 10e du Circuit de la Flandre du Sud-Ouest.
En 1971, juste une 20e place au GP Pino-Cérami et 48e du Tour des Flandres.

Deux anciens très bons coureurs espagnols des années 50 et 60 sont décédés ces deux derniers jours.

Anton Barrutia, décédé le 13 juillet à l'âge de 88 ans.



Cinq étapes de la Vuelta à son palmarès, le Tour d'Andalousie en 63, celui de la Rioja en 64 entre autres.
Deux titres nationaux en cyclo-cross, une 4e place mondiale en 60.

Antonio Gomez del Moral, hier à l'âge de 81 ans.



Vainqueur du Tour de l'Avenir en 62.  Tour du Levant 64, Championnat d'Espagne 65, Tour du Catalogne 65, Tour de la Rioja 66, Tour d'Andalousie 69.
Trois étapes de la Vuelta, 1 du Giro, 2 du Portugal, 5 du Tour de Catalogne.
5e de la Vuelta 61 (7e en 66 et 68), 11e du Tour 66 et 68, 13e du Giro 67.

Décès de Marcel Queheille à l'âge de 91 ans.



Pyrénéen de naissance, il a connu sa plus belle victoire sur le Tour de France 1959 en remportant à domicile la 9e étape Bordeaux - Bayonne en solitaire.



Ce bon grimpeur avait déjà terminé à la 2e place de l'étape d'Ax-les-Thermes en 1957. Il participera 4 fois au Tour en 1957, 1959, 1960 et 1961, terminant 30e, 26e, 50e et 21e.
En 1959, il gagne aussi la 3e étape du Dauphiné entre Avignon et Gap au sprint. On le trouve aussi 2e du Tour de l'Aude encore en 1959 et 2e du Midi-Libre en 1960.
Ces dernières années, on le voyait souvent sur la route du Tour, coiffé de son célèbre béret rouge.

https://twitter.com/i/status/1417197153966034944

La défaillance de Giuseppe Zorzi lors du Tour 1962.

Course en ligne des JO de Tokyo en 1964. On peut identifier au moins trois futurs cracks.

ah oui tiens, je crois distinguer Merckx au fond, sans rien sur la tête, le front relevé et le regard vers l'avant...
Ensuite, il devait y avoir Gimondi je pense, mais j'ai du mal à distinguer quel italien c'est sur la photo.
Quant au 3e, je sèche... De Vlaeminck ou Zoetemelk devaient être trop jeunes encore je pense...

Walter Godefroot, le premier Belge sans casquette

Vous avez bien reconnu Godefroot et Merckx ! Gimondi était dans la course mais je ne l'identifie pas sur cette photo.
Le 3e, c'est Aimar à côté de Godefroot en manches blanches. Probablement les Pettersson à côté des deux belges.
Il me semble reconnaître Jozef Boons à côté de Godefroot, il est cette année là champion de Belgique amateur.
De Vlaeminck et Zoetemelk sont trop jeunes c'est vrai. Zoetemelk et les néerlandais perdent la médaille de bronze des 100 km en 1972 pour un contrôle positif sur Van den Hoeck. La Belgique, 4e, n'a pas la médaille car ils n'ont pas été contrôlé !

Petite évocation du dernier médaillé français des JO.
Arnaud Geyre (1935-2018). Médaillé d'argent à Melbourne en 1956.





On le voit ici sur le podium olympique à Melbourne. Il fut devance par Baldini mais remporta le sprint d'un groupe de 4 pour la 2e place. Le 3e sur le podium est le britannique Jackson.
La France remporta le titre par équipe (avec Maurice Moucheraud et Michel Vermeulin futur maillot jaune).





Avant les JO, il termina 2e du championnat de France amateur derrière le rapide Graczyk. Il faut encore cette année là 8e du mondial amateur.
Vainqueur de Paris-Auxerre avant de passer chez les pros en 1958, il remporta d'entrée deux étapes du Tour de l'Aude (dont un chrono de 57 km) et termina 2e au final.
En 1959, il remporta les Boucles du Bas-Limousin et en 1961 le Tour de l'Hérault. Il mit un terme à sa carrière en 1962.

Quelques semaines après son frère Antonio, José Gomez del Moral vient de nous quitter à l'âge de 89 ans.



Il est passé pro en 1954 et s'est fait remarquer en 1955 en remportant le Tour d'Andalousie et le Tour de Catalogne. Il a aussi trois étapes du Tour d'Andalousie et une du Tour du Portugal.
Une fois à l'arrivée du Tour, 47e en 1959 et sur la Vuelta, on le note à la 16e place en 1955 et à la 17e en 1960.

Raymond Réaux vient de nous quitter dans sa 81e année.



Dans les rangs amateurs à 19 ans en 1960 il remporte une étape de la Route de France. Membre de l'équipe de France, il est 61e de la Course de la Paix, 12e du championnat du monde et 50e aux Jeux Olympiques.
En 1962, il remporte Paris-Evreux. Indépendant en 1963 on le trouve à la 19e place du GP d'Isbergues.
Il passe pro en 1965 chez Mercier, chez Kamomé en 1966 et chez Tigra en 1967.
En 1965, il est 10e du GP de Monaco et de Roubaix-Cassel-Roubaix. Il est aussi 17e du GP de Denain, 18e du GP Pino-Cérami et 19e de Paris-Camembert. On ne note plus ensuite qu'une 8e place aux Boucles de la Seine en 1966 ainsi qu'une 3e place dans la 1ère étape du Tour de l'Oise de la même année.

Deux anciens coureurs français sont décédés ce jour.

Robert Gibanel avait 89 ans.



En 1955 il a remporté une étape de la Route de France. Deux participation au Tour de France, 73e en 1956 et abandon en 1957.
Depuis une vingtaine d'année, il était devenu sculpteur.

Jacques Vivier était âgé de 91 ans.



Pratiquement oublié de nos jours, il était l'archétype même du régional des années 50. Il avait tout de même remporté deux étapes du Tour de France avant de fêter ses 24 ans ! Il s'est révélé en remportant la Route de France en 1951.
En 1952, il remporte la 20e étape Bordeaux - Limoges en devançant au sprint le néerlandais Wim Van Est et deux autres régionaux français Decaux et Renard. Il avait eu droit au tour d'honneur avec le grand Coppi maillot jaune ! Quelques jours plus tôt il avait pris la 2e place de la 16e étape Perpignan-Toulouse.





En 1954, il devance François Mahé (à gauche sur la photo) au sprint à l'arrivée de la 7e étape Brest-Vannes.


Il prend part 5 fois au Tour, 49e en 52 et 40e en 54. Abandon en 53, 55 et 56.
Sélectionné en équipe de France sur le Giro 53 et la Vuelta 55 il abandonne à chaque fois.
Je me souviens très bien du reportage que lui avait consacré Jean-Paul Ollivier en marge du Tour 1987. Ca m'avait fasciné.
Il arrête sa carrière fin 1958 et se reconvertit dans l'industrie du bois.

Jacques Vivier ça me disait vaguement quelque chose. Gibanel pas du tout par contre.

Encore bravo pour tes recherches passionnées, Fabrice. 

toujours sympa ces histoires

Un ancien grand d'Espagne s'en est allé hier. José Perez Frances allait sur ses 85 ans.



Son principal fait d'arme est d'avoir terminé 3e du Tour de France 1963 derrière Anquetil et Bahamontes.



En 1965, il remporte en solitaire la 11e étape qui arrivait dans son pays à Barcelone. A cette occasion sera prise cette célèbre photo.



Il s'est classé 7e en 1961 et 6e en 1965.
Il a aussi brillé sur le Tour d'Espagne, 2e en 1962 et 1968 et 3e en 1961 et 1964. Deux victoires d'étapes et port du maillot de leader.
Sur le Giro, il est 6e en 1962 et 5e en 1967. Huit étapes en rose.
A son palmarès également le championnat d'Espagne 1960 et 1963, la Semaine Catalane en 1963 et 1964 et le Tour du Levant en 1965 et 1967.
En 1963, il se classe 2e du Dauphiné avec une victoire d'étape.
Il a été pro de 1960 à 1969.

Merci Fabrice !

Jacques Simon est décédé à l'âge de 83.



Cet ancien coureur breton a été pro de 1961 à 1965.
Auparavant chez les amateurs, il a terminé 9e du mondial en 1958 et remporté le championnat de France des comités contre la montre en 1959.
En 1960, il a gagné une étape de la Route de France et terminé 12e des Jeux Olympiques et 7e du mondial.
Passé pro en 1961 chez Rapha-Gitane-Dunlop, il termine 3e du Circuit d'Auvergne, 4e du GP de Fourmies et 14e du GP des Nations.
En 1962, il est 2e d'une étape du Tour du Levant et 5e du Tour de Picardie.
En 1963 il devient équipier de Anquetil chez St-Raphaël. Il remporte sa plus belle victoire dans Paris-Camembert. Il se classe 4e du Critérium National, 5e du Tour de l'Oise et 12e du Dauphiné-Libéré. Il abandonne sur la Vuelta qui fut son seul GT. On note quand même sa 5e place dans la 1ère étape A.
Plus grand chose à signaler en 1964 et 1965. Il redevient amateur en Bretagne et devient ensuite CTR chez lui en Bretagne.



Ici au centre avec le président d'alors de la FFC son homonyme, Germain Simon, il dirige le comité de Bretagne lauréat du championnat de France des comités CLM. De gauche à droite, Gérard Rué, Moreul, Eric Heulot et Jean-Louis Conan.



En 1988 avec Serge Bodin champion de France amateur et Laurent Madouas 2e.

C'est de la famille avec Pascal-Regis François et Jérome?

Non, pas du tout !

Ah ok merci Fabrice

Un décès à signaler à retardement (en octobre 2020).
Pietro Scandelli avait 78 ans.



Son titre de gloire est d'avoir remporté la 21e étape du Giro 1966 après une longue échappée et 15' d'avance sur le second (photo en bas).
Il a terminé deux fois le Giro (34e en 65 et 30e en 66) ainsi que deux Tour de France (44e en 67 et 59e en 69).

Décès à l'aube de ses 96 ans de Willy Kemp, luxembourgeois.



Dans sa jeunesse, il fut incorporé de force dans l'armée allemande. En 1947, il devient champion du monde universitaire à Paris.
Au cours de sa carrière professionnelle qui s'étala de 1949 à 1957, il sera surtout l'équipier fidèle de Charly Gaul (avec Marcel Ernzer).
Il remporta quelques succès. Un titre national en 1949, 3 étapes de son Tour du Luxembourg en 1950, 1952 et 1956, deux du Tour de l'Oise, en 1954 et 1955, une du Tour des Pays-Bas en 1952 et une au Grand Prix d'Eibar la même année.
En 1949, il est 4e de Liège-Bastogne-Liège et 10e du mondial 1950.
De 1948 à 1957 il participera à 10 Tour de France (6 fois à l'arrivée, 21e en 1950).
Il connaîtra son heure de gloire en remportant la 4e étape Namur-Metz en 1955, pas très loin de son pays natal.