Victime d’un terrible accident seulement quelques jours avant Noël dernier, Alessandro Ballan va mieux. C’était le 20 décembre 2012, lors d’un stage de l’équipe BMC en vue de préparer la saison 2013. Dans une descente de col du côté de Benidorm, l’ancien Champion du Monde tombe, est grièvement blessé et devra rester plusieurs jours en soins intensifs… Bilan : fracture du fémur, trois côtes cassées et une ablation de la rate. Cette dernière intervention a d’ailleurs nécessité de repasser au bloc opératoire en février suite à quelques complications. Un mois plus tard Alessandro est apparu souriant auprès de son équipe. Venu en Flandres soutenir les siens le moral de cet ancien vainqueur du Tour des Flandres oscille entre combativité et frustration de ne pouvoir s’aligner au départ de ses courses préférées. Cyclism’Actu en a profité pour aller prendre de ses nouvelles et parler avec lui du Tour des Flandres qui se profile.
Alessandro, comment allez-vous ? Ça va mieux. Sur le plan de la santé je recouvre tout doucement mes facultés. Sur le plan moral c’est un peu difficile en ce moment. Ce n’est pas une bonne période pour moi car je vois tous les copains prendre part à ces courses qui me font rêver et moi je dois me contenter de les regarder de loin...
Pourquoi avoir choisi de venir avec l’équipe en Belgique ? C’est important pour moi. Car si d’un côté ça me fait mal au cœur de voir la course sans en être, de l’autre être derrière mes coéquipiers est important pour mon moral et pour trouver la motivation pour me battre pour revenir un jour en compétition.
Où en êtes-vous dans votre processus de récupération ? Ça prend du temps bien sûr, mais je sens que je vais mieux jours après jours. Pour l’instant je peux faire des sorties de deux à trois heures maximum. Ce samedi je me suis entrainé un peu avec les gars de l’équipe, ça fait du bien. Je progresse étape par étape, je sais qu’il ne faut pas vouloir aller trop vite.
Quand vous reverra-t-on en compétition ? C’est encore trop tôt pour le dire. Probablement en juin si tout se passe bien.
Vous êtes un des coureurs qui connait le mieux le Tour des Flandres. Que pensez-vous des chances de votre équipe ? Je pense que BMC aligne une équipe très forte, même s’il n’y a pas les grands leaders que nous attendions. Nous n’avons pas forcément un coureur capable de rivaliser avec Sagan ou Cancellara, mais si l’équipe arrive à tirer parti de sa force collective, alors il y a quelque chose à faire.
Comment ? Il n’y a pas de secrets… Il faudra attaquer et anticiper la bataille des principaux favoris. Le problème ce sont les coureurs très forts comme Sagan et Cancellara. Alors, il faudra que l’équipe travaille collectivement pour les éliminer. Pour ça je ne vois qu’une attaque lointaine. Surtout que Cancellara et Sagan sont peut-être très forts mais ils n’ont pas forcément les équipes les plus fortes. S’ils sont attaqués assez tôt, leurs équipes risquent d’avoir du mal à contrôler une course aussi dure que le Tour des Flandres.
Est-il possible selon vous que les deux principaux favoris, Sagan et Cancellara, à force de se regarder, s’enterrent ? Ce n’est pas impossible en effet. Ce serait une situation idéale. Mais il ne faut pas compter dessus. C’est pour ça que si l’équipe veut gagner, il faudra nécessairement qu’elle attaque. Il ne faudrait surtout pas réduire la course au duel Cancellara-Sagan. Il y a d’autres coureurs très dangereux. Par exemple, chez les Italiens je vois déjà Pozzato et Paolini... Il ne faudrait surtout pas oublier. Mais il y en a d’autres !
Chez les Italiens, il y a aussi votre coéquipier Daniel Oss. Oui, c’est un très bon coureur qui est encore jeune. Il manque encore d’expérience, mais il a un gros potentiel. Il pourrait être la surprise ce dimanche, mais je pense surtout que ce Tour des Flandres sera pour lui de l’expérience à emmagasiner pour l’année prochaine.
Votre pronostique ? Je ne vais pas faire dans l’originalité. Sagan et Cancellara ont démontré qu’ils étaient actuellement les coureurs les plus forts du peloton !
Un 31ème homme est arrivé ce weekend dans l'équipe. Il s'agit du letton Toms SKUJINS qui faisait déjà partie de notre effectif les années précédentes. Nous avons pris le risque de l'engager un peu plus tardivement que la saison dernière, étant donné qu'il ne pourra pas se mettre en évidence avant le mois de mai. On espère le voir à son avantage sur les quelques courses auxquelles il participera.
Non retenu pour le Tour du Pays Basque en dépit d'une belle condition au Tour du Catalogne, Andrey Kashechkin (Astana) s'étonne publiquement d'un choix de sa direction qu'il ne s'explique pas. Il souligne toutefois que la présence du manager Alexandre Vinokourov sur la course pourrait en être la raison. "Manifestement il ne souhaite pas que je sois dans l'équipe pour cette course, confie-t-il sur son site Internet. Pour moi c'est une surprise, une très désagréable surprise. J'arrive à un pic de forme et je m'étais tout spécialement préparé pour cette course. La direction a décidé que je ne devais pas figurer au départ, sans autre explication. J'espère que cette décision n'est pas motivée par des choix extra-sportifs, qui ne seraient pas en rapport avec mes performances." Le Kazakh, en froid avec Alexandre Vinokourov depuis plusieurs années, s'est mis en tête de préparer le Tour de France, son grand objectif.
Les dires de Joaquin Rodriguez à la suite de sa victoire d'étape sur Tirreno-Adriatico étaient semble-t-il quelque peu précipités. En effet, l'Espagnol avait déclaré qu'il envisageait de prendre le départ du Tour d'Italie, bien qu'ayant dit durant l'hiver qu'il faisait du Tour de France un objectif majeur en 2013. Finalement, il semblerait que Purito soit revenu à sa réflexion d'origine, et fasse donc l'impasse sur le Giro pour être à son meilleur niveau sur la 100ème Grande Boucle. En tous les cas, sa formation, Katusha, a certifié auprès de Wierlerrevue que le Catalan ne courrait pas l'épreuve transalpine, et que ce serait Denis Menchov qui y tiendrait le rôle de leader pour l'équipe russe. Rappelons que ce dernier a remporté l'épreuve en 2009 et terminé sur le podium du Tour en 2010. En 2012, Menchov a été très discret, l'occasion aussi pour lui de refaire surface sur le devant de la scène. Purito, quant à lui, se prépare pour les Classiques Ardennaises, autre grosse période de son calendrier 2013.
Steve Chainel (AG2R la Mondiale) retrouvera ce dimanche un terrain de jeux propice à ses qualités de cyclo-crossman. En effet, ayant été retenu par son équipe pour disputer Paris-Roubaix, le Français espère qu'il aura les jambes pour briller, face aux différents spécialistes des pavés, Fabian Cancellara (Radioshack-Leopard) en tête.
"Tous les voyants sont au vert pour réaliser une belle course", explique Chainel. "Puis ça fait du bien de revenir rouler en France, on en avait marre de la Belgique ! Le peloton devra faire alliance pour battre Cancellara. Il faudra la déstabiliser ensemble, et non pas individuellement. La course sera dès lors très tactique, donc il faudra beaucoup m’aider sur ce coup là (rires)", conclut-il.
C'est à une honorable dix-septième place que Steve Chainel a bouclé son Paris-Roubaix version 2013. Premier coureur d'Ag2r-La Mondiale sur la ligne d'arrivée, le cyclo-crossman termine donc sa campagne de Classique Flandrienne sur une note tout à fait convenable. Pour autant, lui-même ne se dit pas complètement satisfait de ces dernières semaines, principalement car il n'a pas rapporté de points à sa formation. C'est avec un peu d'amertume, et un discours qui lui est propre, que le Vosgien s'est confié une fois l'Enfer du Nord 111ème du nom terminé.
Tout vient à point à qui sait attendre. Euskaltel-Euskadi a longtemps attendu son premier bouquet de la saison, et ne l'a obtenu que vendredi, lors de la première étape du Tour de Castille et Léon. Mais, la série était donc lancée, et elle a été poursuivi le lendemain, à l'occasion de la seconde étape, cette fois-ci remportée par Juan Jose Lobato, une des recrues de la structure basque. Après Pablo Urtasun, c'est donc Lobato qui a réglé un sprint de l'autre côté des Pyrénées, et il ne pouvait que s'en satisfaire à l'arrivée :
"Je suis très heureux de rapporter une victoire. Les victoires arrivent toujours au bon moment, mais cette fois, je pense que cette phrase est encore plus vraie. Nous faisions bien les choses, mais les résultats ne venaient pas. Maintenant, ça commence à venir et je suis ravi pour l'équipe. Gagner ma première course avec ce maillot orange, c'est spécial, je suis très heureux pour l'équipe et pour moi-même. Les potes ont fait un travail formidable, elle est aussi pour eux. Et bien sûr, cette victoire est aussi pour ma famille et ma petite amie qui sont toujours là pour me soutenir, ils la méritent".
L'Espagnol Joaquin Rodriguez, qui a chuté dimanche sur l'Amstel Gold Race, est "incertain" pour la Flèche Wallonne, qui aura lieu ce mercredi. Selon son équipe, la Katusha, Purito pourrait ne pas défendre son titre en haut dur Mur de Huy... Le Catalan, qui est tombé à 45 kilomètres de l'arrivée à Valkenburg, souffrirait d'une "forte contusion au muscle fémoral gauche". Les médecins de l'équipe russe devraient prendre une décision ce mardi quant à la participation ou non du Catalan sur la Flèche Wallonne.
Joaquin Rodriguez a confirmé qu'il sera bien au départ de la Flèche Wallonne ce mercredi, qu'il et défendra donc son titre acquis l'an passé, et ce même s'il avoue qu'il ne sera pas à 100 pour cent de sa forme :
"Demain, je serai au départ de la Flèche Wallonne avec sur le dos le dossard numéro 1. C'est une grande source de motivation d'être le tenant du titre, mais je sais aussi que je ne suis pas dans ma meilleure forme et qu'il sera très difficile de répéter ma performance de l'an passé", explique Purito, qui pourra tout de même compter sur une belle équipe : Daniel Moreno, Alexander Kolobnev, Yuriy Trofimov, Giampaolo Caruso, Angel Vicioso, Eduard Vorganov et Alberto Losada.
"J'ai l'espoir encore de progresser et de retrouver de la fraîcheur pour Liège, mais à mon avis, beaucoup de coureurs sont déjà au top et il sera difficile pour moi de les rattraper. Je pense notamment à Alejandro Valverde, Michael Albasini, Simon Gerrans, Philippe Gilbert, Igor Anton, Alberto Contador ou encore Peter Sagan".
D'après les dernières nouvelles du staff médical, il ne souffre d'aucune fracture ou entorse, mais d'un gros hématome qui le gênerait au niveau du fémur.
Suite à une saison 2012 brillante chez les amateurs, avec de nombreux succès dont une étape du très réputé GiroBio, Mattia Pozzo, 24 ans, a gagné sa place chez les professionnels. S’il a d’abord été affaibli par plusieurs chutes et virus, nul doute que l'Italien de Vini Fantini aura l’occasion de faire parler sa pointe de vitesse d’ici la fin de saison. www.directvelo.com est allé à la rencontre de ce coureur qui ne manque pas d’ambitions.
« Je n’ai pas eu énormément de chance en ce début d’année, avec pas mal de problèmes physiques. C’est dommage car j’avais vraiment réalisé une très bonne préparation hivernale. J’ai dû renoncer à la Flèche Brabançonne puis au Grand Prix de Denain très récemment. Cependant, je suis loin d’être abattu et je sais que la roue va finir par tourner. J’ai ma place chez les professionnels et j’espère le prouver très vite.
« Important de se montrer offensif »
J’ai débuté ma saison 2013 au Venezuela, sur le Tour de Táchira. J’ai pris la quatrième place d’une étape tout en emmenant le sprint à mon équipier Michele Merlo (vainqueur ce jour-là, NDLR). Autant dire que la saison partait clairement sur de bons pieds. C’était sans compter sur la malchance et une grosse chute dès le lendemain. Depuis, j’enchaîne les maladies et les chutes. C’est dommage. Je suis forcément déçu car j’ai perdu pas mal de temps ces dernières semaines. Cela ne m’a pas empêché de me montrer combatif et attaquant sur de nombreuses courses. Il est vrai que j’ai une bonne pointe de vitesse, mais je ne veux pas me reposer là-dessus. Je pense qu’il est important de se montrer offensif et de tenter des coups de loin.
« Beaucoup d’émotions sur le Tour des Flandres »
Je garde d’excellents souvenirs des semaines passées en Belgique. J’ai pu enchaîner les Trois jours des Flandres Occidentales, les Trois jours de la Panne et le mythique Tour des Flandres. J’adore ce type de courses. Quand j’étais coureur Cadet ou Junior en Italie, j’espérais déjà pouvoir venir rouler sur les pavés de Belgique un jour (rires). Ces dernières semaines, c’est donc un rêve qui est devenu réalité. Et que dire du Tour des Flandres ! Pour moi, c’est la plus belle course d’un jour au monde. Il y avait un monde fou sur le bord des routes. L’atmosphère est vraiment particulière en Belgique. Je n’ai pas pu terminer ce Tour des Flandres car j’étais vraiment rincé. Et puis, quand on est simple équipier et qu’il faut aller prendre les échappées ou faire le boulot pour l’équipe dès les premiers kilomètres, il n’est pas évident de tenir la distance. Mais ça restera pour moi un grand souvenir et beaucoup d’émotions. Toute expérience est bonne à prendre et je reviendrai plus fort l’année prochaine.
« Le GiroBio, la vitrine du cyclisme amateur italien »
J’avais l’espoir de passer pro depuis longtemps. Mais c’est devenu très concret l’année dernière. Je pense que j’ai été récompensé de ma régularité. J’ai vraiment gagné à toutes les périodes de l’année en 2012. Mon succès le plus important a indiscutablement été cette étape acquise sur le GiroBio. C’est vraiment la vitrine du cyclisme amateur pour les italiens. C’est la course où il faut s’illustrer. J’étais déjà très satisfait de ma saison mais il me manquait vraiment cette grande victoire. Par chance, j’ai réussi à le faire et les dirigeants de Vini-Fantini m’ont contacté peu de temps après ce succès. Le fait de gagner sur la 9e et dernière étape de ce GiroBio est encore plus fort car ça prouve en quelque sorte que je tiens la distance physiquement. Les courses par étapes me conviennent très bien. Je me bonifie au fil des jours de course. D’ailleurs, je ne serai pas contre le fait de disputer le Giro ou le Tour un jour (rires).
« Gagner au moins une course cette saison »
En attendant, je suis très motivé à l’idée de découvrir encore de nombreuses choses pour ma première année chez les professionnels. En début de saison, Francesco Chicchi m’a dit que j’avais les moyens de faire de très belles choses chez les pros. Cela m’a touché. J’espère avoir l’occasion de gagner au moins une course cette saison. Bien sûr, ce sera compliqué. Mais je sais que j’en ai les moyens. Cela dit, j’ai deux ans de contrat et donc le temps d’apprendre. Idéalement, j’aimerais faire un gros coup sur le Tour du Piémont en fin d’année. C’est la course qui me tient le plus à cœur, sur mes routes d’entraînement. L’an dernier, l’arrivée était tout près de chez moi. Maintenant si je peux gagner ailleurs, je signe aussi (rires). Une chose est sûre ; les occasions de briller ne manqueront pas. »
Vainqueur en 2012 de la Flèche Wallonne, Joaquin Rodriguez a pris la 6ème place ce mercredi au sommet du Mur de Huy, pendant que son coéquipier Daniel Moreno lui succédait au palmarès. Purito, qui a plusieurs fois confié que la Doyenne reste la dernière Classique qui le fait rêver, se montre rassurant quant à son rétablissement après sa chute sur l’Amstel Gold Race : "La pression sur l’équipe a un peu baissé depuis la victoire de Dani sur la Flèche, mais je suis toujours extrêmement motivé pour aller chercher un beau résultat ici. Ma blessure va beaucoup mieux, mais je n’ai pas encore tout à fait récupéré à 100 %. L’hématome a disparu, et j’ai pu faire les 100 derniers kilomètres des reconnaissances sans aucun problème" a-t-il affirmé à letour.fr avant le départ de Liège-Bastogne-Liège.
En attaquant au dernier kilomètre, Joaquin Rodriguez espérait aller jusqu'au bout et remporter Liège-Bastogne-Liège. Mais pour la deuxième fois de sa carrière, Purito échoue à la deuxième place, battu par Daniel Martin qui a réalisé une formidable remontée dans les derniers hectomètres. L'Espagnol, quelque peu déçu, n'a pourtant pas de regrets à avoir, ayant tenté le tout pour le tout. S'il a coincé sur la fin, le coureur de la Katusha a donné le maximum et revient sur sa course.
Joaquin, vous veniez pour gagner, êtes-vous déçu ? Non, au final, je pense que j’ai fait une très bonne course, j’ai couru comme il fallait. J’ai attaqué au bon moment mais ça n’a pas fonctionné. Dan Martin était le plus fort, il a réussi à combler le trou que j’avais fait en attaquant et quand il m’a contré, je n’ai pas pu prendre sa roue. Il était au-dessus du lot.
Que s’est-il passé avec Dani Moreno dans St Nicolas ? Je n’ai rien vu, je ne sais pas ce qui est arrivé à Dani. On m’a ensuite dit qu’il était tombé mais je n’étais pas au courant.
Et quel est votre prochain objectif ? Je me concentre maintenant sur ma préparation en vue du Tour. Je vais reconnaître quelques étapes, puis me reposer un peu.
Joaquin Rodriguez s'est déplacé récemment en soufflerie pour travailler sa position en contre-la-montre, le point faible du leader de la formation Katusha Team. Il a passé toute une matinée dans la soufflerie de Silverstone, dans le sud de l'Angleterre, la même utilisé par l'équipe de Formule 1 Mercedes AMG Petronas.
"Nous avons travaillé principalement le positionnement sur le vélo, et notamment la position des bras sur le guidon. On a également testé différents casques et différentes roues", explique l'entraîneur Sebastian Weber. "On a une belle marge de progression".
En 2012, Rodriguez a perdu le Giro 2012 dans le dernier chrono au profit de Ryder Hesjedal (Garmin Sharp).
Joaquim Rodriguez a reconnu ce jeudi la 11ème étape du Tour de France, au Mont Saint Michel, où se déroulera un contre-la-montre individuel. "Nous avons parcouru l'étape entière. Nous avons débuté à Avranches et terminé au Mont Saint Michel. Cela nous a permis de tester la nouvelle position étudiée en soufflerie" a déclaré Sebastian Weber, entraineur au sein de la Katusha.
"C'était très important de venir ici et de reconnaître l'étape. Ce tracé sera très exigeant et technique, spécialement pendant la première partie. En effet, dans les 15 premiers kilomètres, ça ne fait que monter et descendre. Pendant la deuxième partie, en revanche, c'est assez plat et il faudra adopter une position très aérodynamique" a conclu Purito.
Sujet: Re: CAJA EVRONA (CAJ) - Orbea Jeu 2 Mai 2013 - 19:14
Giro et les hommes à suivre : Beñat Intxausti
Il ne lui met pas la pression, pourtant Eusebio Unzué est quasi persuadé que le Basque Beñat Intxausti sera l'une des révélations du Tour d'Italie. 10ème de la Vuelta l'an passé, le coureur de 27 ans ne s'est pas mis d'objectif précis en tête, mais un Top 10 pourrait être dans ses cordes, lui qui s'est préparé en conséquence. "Je compte sur lui pour se battre avec les meilleurs et peut-être parvenir à entrer dans les dix premiers du général, a fait savoir son manager. Son heure pourrait être venue. Je pense qu'il est prêt, il a désormais l'expérience et la maturité dont il a besoin. Il a déjà prouvé l'année dernière qu'il pouvait être là". 8ème du Tour du Pays Basque en début de saison, Beñat Intxausti sera accompagné sur ce Giro par Juan-José Cobo, l'ancien vainqueur du Tour d'Espagne dont la condition demeure une éternelle inconnue.
Sujet: Re: CAJA EVRONA (CAJ) - Orbea Mer 8 Mai 2013 - 10:52
Brambilla souffre du poignet droit
Victime d'une chute à une soixantaine de kilomètres de l'arrivée, Gianluca Brambilla (Omega Pharma-Quick Step) s'est blessé au poignet et au bras droit. L'Italien a passé des radios immédiatement après l'arrivée hier. Les examens n'ont pas montré de fracture. "J'étais dans le peloton quand un coureur devant moi a freiné brusquement, explique Brambilla. J'ai dû freiner aussi, mais quelqu'un derrière moi a touché mon vélo et je suis tombé. Heureusement, l'allure n'était pas top élevée. J'ai quelques égratignures et douleurs au niveau du poignet, mais tout va bien, il n'y a rien de grave. Je serai au départ de la prochaine étape", affirme le grimpeur, 13ème du Giro l'an dernier.
Sujet: Re: CAJA EVRONA (CAJ) - Orbea Sam 11 Mai 2013 - 19:58
Intxausti dédie le maillot rose à Tondo
Au soir de la 7ème étape, Luca Paolini (Team Katusha) n'est plus en rose. L'Italien aura tout fait pour conserver sa précieuse tunique, mais doit finalement la céder à Beñat Intxausti (Movistar Team). L'Espagnol, 3ème le matin, profite également de la déroute de Bradley Wiggins qui a contrait le Team Sky a faire descendre Rigoberto Uran, qui le précédait au général. "C'est un peu différent d'une réelle victoire, mais c'est réellement très important car porter le maillot de leader sur un Grand Tour est quelque chose d'unique, a déclaré le Basque. Garder le maillot après le chrono sera difficile, surtout avec des coureurs comme Nibali ou Hesjedal. Mais je suis convaincu que je peux faire bonne figure", affirme l'ancien d'Euskaltel avant de dédier ce maillot rose à Xavier Tondo, décédé tragiquement sous ses yeux il y a deux ans.
Sujet: Re: CAJA EVRONA (CAJ) - Orbea Sam 11 Mai 2013 - 19:59
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Sujet: Re: CAJA EVRONA (CAJ) - Orbea Jeu 16 Mai 2013 - 19:53
Intxausti réintègre le Top 10
Unique bénéficiaire de la seconde étape frioulane hier, l'Espagnol Beñat Intxausti (Movistar Team) est parvenu à échapper à la vigilance du peloton dans les derniers kilomètres d'ascension vers Vajont. Son idée était de combler les quelques secondes qui le séparaient d'une place dans le Top 10 (11ème hier matin à 2 secondes du Top 10). Personne n'ayant contesté l'assaut porté par Beñat Intxausti, l'ancien porteur du maillot rose a gagné le sommet en solitaire, 18 secondes devant le peloton. Ces quelques secondes grappillées lui permettent ainsi de réintégrer les premiers rangs du classement général, dont il occupe ce matin la 9ème place à 4'05" de Vincenzo Nibali.
Sujet: Re: CAJA EVRONA (CAJ) - Orbea Mar 21 Mai 2013 - 23:09
Intxausti : "Movistar réalise un excellent Giro "
L’équipe Movistar est décidemment à la fête sur ce Giro d’Italia. On se souvient de la victoire d’Alex Dowsett sur le très difficile et très long contre-la-montre de Saltara. On se souvient de la très belle victoire de Giovanni Visconti, pas plus tard qu’avant-hier sur l’étape du Galibier… Mais on se souvient aussi de cette terrible étape de Pescara le vendredi de la première semaine. A l’issue d’un final mouvementé, Benat Intxausti avait revêtu le maillot rose, qu’il avait abandonné le lendemain sur ce fameux chrono’ remporté par son équipier. L’excellente dynamique de l’équipe espagnole continue aujourd’hui avec la victoire de… Benat Intxausti ! Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, Intxausti se paye le luxe de reprendre presque 1’ à tous ses adversaires au classement général (du fait de son avance et des bonifications à l’arrivée) et de passer à la 9ème place du général, suite notamment à la contre-performance de Pozzovivo.
"Le final n’était vraiment pas facile à gérer. Kangert était dans ma roue dans les trois derniers kilomètres et je savais qu’il était très dangereux. A 600 mètres de la ligne je me suis calé dans la roue de Niemec, mais Kangert était toujours derrière moi. Nous avons fortement ralenti à 300 mètres et nous avions le vent de dos, ce n’était donc pas la position idéale. Alors j’ai tout donné et il ne m’a pas remonté. Porter le maillot rose était déjà très spécial. Surtout que je suis parti dernier du contre-la-montre de Saltara avec ce maillot. Mais aujourd’hui j’ai mon étape ! C’était mon objectif en venant sur le Giro et maintenant il est atteint. L’équipe Movistar réalise un excellent Giro pour l’instant avec ce maillot rose et ces trois victoires d’étapes. Maintenant il reste le classement général où j’espère faire un top 10. Vous vous doutez bien qu’avec ce bon bilan, l’ambiance dans l’équipe est bonne alors c’est très motivant. Au départ à Naples l’équipe m’avait dit qu’elle m’offrait ma chance, mes coéquipiers m’ont toujours bien protégé… Maintenant nous allons voir la suite, il n’est jamais facile de gagner une seconde fois, mais il y a maintenant l’objectif du top 10."
Du côté de la Movistar, on peut être satisfait du travail accompli sur le Giro. Avec les victoires de Giovanni Visconti, Alex Dowsett et Beñat Intxausti, qui a également passé un jour en rose et termine à la 8ème place au général, les objectifs ont été atteints. Et tout comme Samuel Sanchez, le leader de la formation a décidé de publier une lettre sur le site Internet de son équipe et déclare :
"Nous avons surpassé les objectifs. Tant au niveau personnel que collectif. J’avais dit dès le début que mon objectif était de gagner une étape. C’était même plus important que le général. L’année dernière, j’avais terminé deuxième et j’avais réalisé une bonne Vuelta. Je savais que ça allait me donner de la confiance. Pour le général, je suis satisfait car cette année, il y avait du niveau et les 10 premiers étaient tous à égalité. Après 3 semaines, tout le monde est à sa place. Etant donné tout ce qu’ont donné mes coéquipiers, le moins que je pouvais faire était de les honorer en réalisant un bon général. Je tiens à remercier chaleureusement tous mes coéquipiers et le staff, pour leur soutien durant tout ce Giro. J’ai toujours été bien entouré. Le maillot rose que j’ai porté appartenait à tout le monde. J’ai un feeling spécial avec cette course. Tout me plait. Nous allons maintenant voir comment organiser la deuxième partie de saison. Mais pour le moment, nous allons nous reposer et ensuite, préparer la Vuelta".
Une petite photo également de Fabio DUARTE, pour souligner les belles 5ème et 2ème place respectivement au sommet du Galibier et des Tre Cime di Lavaredo, et à chaque fois dans des conditions très difficiles. Bravo !
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Sujet: Re: CAJA EVRONA (CAJ) - Orbea Mar 4 Juin 2013 - 19:59
Alessandro Ballan de retour le 6 juin
Souvenez-vous, en décembre dernier, Alessandro Ballan (BMC Racing Team) chutait lourdement. Verdict, fracture des côtes, du fémur conjugués à une ablation de la rate, avant de subir une dernière opération à l'appendicite en février. L'ancien champion du monde a donc été mis au repos, on le comprend, durant près de 6 mois.
Le 6 juin prochain, l'Italien va pourtant reprendre la compétition, à l'occasion du Grand Prix du Canton d'Argovie. "Je me sens bien et je me suis entraîné en altitude pendant 12 jours, j'ai donc de bonnes sensations", déclare-t-il sur le site internet de sa formation. "Mais je ne sais pas comment je serai sur les courses en raison du changement de rythme. Mon but, c'est de terminer la course, tout simplement. Je veux aussi remercier toutes les personnes qui ont été proches de moi pendant cette période, ma famille, mes amis et l'équipe", conclut-il.
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