CAJA EVRONA.com (CAJ) - Orbea (D2)

CAJA EVRONA.com (CAJ)

Division: 2
Budget: 3 500 000 €
Manager: Orbea




Effectif: 29

BERNAL GOMEZ Egan Arley
BROCHNER Nicolai
CAPIOT Amaury
CESAR VELOSO Gustavo
DANIEL Maxime
DENZ Nico
DUARTE AREVALO Fabio Andres
FOSS Tobias Svendsen
FRAME Alex
HENNESSY Jacob
HINDLEY Jai
LANGEVELD Sebastian
LE BON Johan
LOBATO DEL VALLE Juan Jose
MADOUAS Valentin
MODOLO Sacha
OOMEN Sam
PARET-PEINTRE Aurélien
POWLESS Neilson
ROSA Massimo
SIMON CASULLERAS Jordi
STENUIT Robin
SWEECK Laurens
VAN AERT Wout
VAN DER POEL David
VAN HOOYDONCK Nathan
VOSEKALNS Andris
WEEMAES Sasha
YOUNG Eric


Objectif de la saison:

Aucun, si ce n'est de ne pas gâcher le plaisir de certain...


Palmarès de l’équipe:

Victoire(s): 5  
Amgen Tour of California
Coppa Sabatini - Gran Premio citta  di Peccioli
PostNord Danmark Rundt - Tour of Denmark
Paris-Bourges
Champion de Colombie CLM

Podiums :

5
Tour de Romandie
European Continental Championships
Tour de Vendée
Colombia Oro y Paz
Vuelta Ciclista Comunidad de Madrid

5
Strade Bianche
Coppa Bernocchi
Danilith Nokere Koerse
Paris-Camembert
Championnat de Norvège CLM


Résultats individuels:

BERNAL GOMEZ Egan Arley
Vainqueur de l'Amgen Tour of California
Vainqueur des 2ème et 6ème étapes de l'Amgen Tour of California
Vainqueur de la 3ème étape du Tour de Romandie
Vainqueur de la Colombia Oro y Paz
Champion de Colombie CLM
2nd du Tour de Romandie
6ème du Santos Tour Down Under
10ème de Milano-Torino

BROCHNER Nicolai
4ème du Championnat du Danemark

CAPIOT Amaury
2nd de Danilith Nokere Koerse
6ème de Driedaagse Brugge - De Panne

CESAR VELOSO Gustavo
6ème de la Klasika Primavera de Amorebieta

DANIEL Maxime
5ème de la Classic Loire Atlantique
7ème de Cholet - Pays de la Loire
10ème de la Route Adélie de Vitré

DENZ Nico
Vainqueur du Tour de Vendée
9ème du European Continental Championships

DUARTE AREVALO Fabio Andres
2nd de la Vuelta Ciclista Comunidad de Madrid

FOSS Tobias Svendsen
4ème du Championnat de Norvège CLM
6ème de l'Okolo Slovenska

LANGEVELD Sebastian
6ème du Championnat des Pays Bas

LE BON Johan
9ème du Ronde van Drenthe
9ème du Chrono des Nations
10ème de l'Etoile de Bessèges

LOBATO DEL VALLE Juan Jose
Vainqueur de la Coppa Sabatini - Gran Premio citta  di Peccioli
4ème de la Coppa Bernocchi
4ème du Gran Premio Bruno Beghelli
5ème de la Brussels Cycling Classic
10ème du Eschborn-Frankfurt

MADOUAS Valentin
Vainqueur de Paris-Bourges
2nd de Paris-Camembert
4ème du Tour Cycliste International du Haut Var Matin
5ème de Paris - Tours
7ème  des 4 Jours de Dunkerque / Grand Prix des Hauts de France
7ème du Grand Prix Cycliste la Marseillaise
8ème de la Bretagne Classic - Ouest-France
8ème de la Route d'Occitanie

MODOLO Sacha
Vainqueur de la 3ème étape de la Vuelta a Andalucia Ruta Ciclista Del Sol
7ème de l'EuroEyes Cyclassics Hamburg

OOMEN Sam
7ème du Tour de Suisse
9ème du Giro d'Italia
9ème du Tour de Pologne

POWLESS Neilson
7ème du Ovo Energy Tour of Britain
9ème de la Settimana Internazionale Coppi e Bartali

VAN AERT Wout
Vainqueur du PostNord Danmark Rundt - Tour of Denmark
Vainqueur de la 2ème étape du PostNord Danmark Rundt - Tour of Denmark
3ème des Strade Bianche
3ème du European Continental Championships
9ème du Ronde van Vlaanderen - Tour des Flandres
9me de la Antwerp Port Epic
10ème de Gent-Wevelgem in Flanders Fields

VAN DER POEL David
6ème de Schaal Sels

VAN HOOYDONCK Nathan
4ème du Dubai Tour
7ème du Championnat de Belgique

WEEMAES Sasha
5ème du Grote prijs Jean-Pierre Monseré

Intersaison et période de recrutement terminées.

Notre groupe sera donc constitué de 20 coureurs sous contrat (peut être 21 si JuanJo LOBATO trouve un point de chute dans les deux semaines à venir, mais on y croit plus trop…).

Nos leaders seront donc Sam OOMEN et Egan BERNAL, principalement pour les courses à étapes, mais également sur quelques classiques escarpées. Ils seront entourés par Nelson POWLESS et Jai HINDLEY, qui eux, devront avant tout acquérir de l’expérience et profiter des quelques opportunités qui pourraient se présenter. La moyenne d’âge de ces quatre là n’est que d’un peu plus de 21 ans !

Sur le circuit Français, nous alignerons également une équipe relativement jeune (moins de 24 ans de moyenne) avec Johan LE BON et Maxime DANIEL les plus expérimentés, ainsi que Valentin MADOUAS et Aurélien PARET-PEINTRE. Tous les types de profils sont représentés parmi ces quatre là.

Pour le calendrier du Benelux, la jeunesse sera également au rendez-vous (un peu plus de 24 ans de moyenne), puisque nous aurons à notre disposition Amaury CAPIOT, Wout VAN AERT, Nathan VAN HOOYDONCK, Robin STENUIT et David VAN DER POEL.
Notre capitaine de route qui devra encadrer ces coureurs sera l’expérimenté Sébastian LANGEVELD. Ce sera sa neuvième saison sous nos couleurs !

En ce qui concerne notre présence en Italie, nous n’aurons que Sacha MODOLO qui sera également notre sprinteur n°1, et le jeune Massimo ROSA. Concernant le premier cité, nous espérons le voir performer ailleurs également.

Enfin pour la péninsule Ibérique, nous conterons sur Jordi SIMON, et probablement Fabio DUARTE qui devrait être souvent invité avec son équipe.

On complète notre effectif avec deux coureurs qui ont une petite pointe de vitesse, Alex FRAME et Nicolai BROCHNER, qui pourront de temps en temps peut être jouer leur propre carte.

Maintenant, place à la course et profitons un maximum de cette nouvelle saison !

Tour Down Under : La Sunweb derrière Sam Oomen

Le jeune et talentueux Sam Oomen (22 ans) mènera la formation Sunweb lors du prochain Tour Down Under, comme le rapporte De Telegraaf. Le Néerlandais, victorieux du Tour de l’Ain en 2016 et septième du Tour de Pologne l’an passé, tentera d’aller chercher un bon classement général sur l’épreuve australienne. Présent dans le top-15 de la Ruta del Sol, de Paris-Nice, du Tour de Californie ou encore du Critérium du Dauphiné en 2017, Oomen devrait être en mesure de rivaliser avec les meilleurs dans la première course WorldTour de la saison, et notamment à Willunga Hill. Il sera notamment épaulé par l’Américain Chad Haga ainsi que par les locaux Chris Hamilton et Michael Storer. Ce dernier, talent en devenir, effectuera ses premiers pas en tant que professionnel. Par ailleurs, l’autre partie de l’équipe sera dédiée aux sprints, avec les Allemands Nikias Arndt et Phil Bauhaus, ainsi que le Néerlandais Mike Teunissen pour les aider à l’approche des emballages.

http://cyclingpro.net/velopro/course/tour-down-under/tour-down-under-sunweb-derriere-sam-oomen/

Tour de la Communauté de Valence : Plus de peur que de mal pour Modolo et Van Asbroeck

Sur la ligne de départ ce matin à Bétera, Ken Vanmarcke, le directeur sportif de l’équipe EF-Education First nous confiait que Sacha Modolo n’avait pas chuté hier lors de la première étape du Tour de la Communauté de Valence. En revanche, c’est un coureur de Sport Vlaanderen-Baloise qui serait venu heurter le sprinteur italien, qui pour l’éviter a donc dû changer sa trajectoire pour s’arrêter sur son coéquipier : Tom Van Asbroeck.

Le bilan semblait plus inquiétant pour ce dernier qui avait du mal à se relever mais il va bien désormais nous confirme le directeur sportif Ken Vanmarcke : « Hier il a fait une demi-heure d’home-trainer à l’hôtel et ce matin aussi pour tester sa jambe qui était douloureuse. Ses muscles du dos étaient aussi douloureux à cause de la chute mais tout va bien maintenant ». Plus de peur que de mal pour ce dernier « qui restera malgré tout tranquille au sein du peloton sur l’étape d’aujourd’hui ».

http://cyclingpro.net/velopro/route/tour-de-communaute-de-valence-plus-de-peur-de-mal-modolo-van-asbroeck/

Premier titre national pour Egan Bernal



Le jeune coureur et prometteur coureur, Egan Bernal (Team Sky) a décroché son premier titre national à l’occasion du contre-la-montre disputé à Medellín en Colombie. C’est au terme de 28″42″ d’effort, que le récent vainqueur du Tour de l’Avenir prive Daniel Martínez (EF Education First Drapac) du titre pour six secondes. C’est un colombien de la formation Medellín Inder qui viendra compléter le podium 31 secondes derrière le vainqueur.

Classement du contre-la-montre :

1. Egan Bernal (Team Sky) en 28:42
2. Daniel Martínez (EF Education First Drapac) à 0’6″
3. Walter Vargas (Medellín Inder) à 0’31 »

http://cyclingpro.net/velopro/resultats/premier-titre-national-jeune-colombien-egan-bernal/

Ce n'est pas du cyclisme sur route, mais il le mérite bien !

Wout van Aert n’est pas encore prêt à dire au revoir au cyclo-cross



Impérial ! Wout van Aert (Belgique) a dominé ces Championnats du Monde de la tête et des épaules. Comme l’an passé il ne partait pas comme principal favori et comme l’an passé, il a pris possession de la course comme si c’était la sienne. À la différence d’un Peter Sagan, van Aert n’est pas le premier à s’imposer trois fois consécutivement sur les Championnats du Monde de sa discipline, loin de là même puisque Eric De Vlaeminck s’était lui imposé six fois consécutivement, mais la performance du coureur de 23 ans reste remarquable. Surtout à quelques semaines de s’atteler à un autre défi : les classiques pavées.

Wout, quel est le sentiment ?
C’est une grande surprise pour moi. Je ne pensais pas avant la course être en mesure de réaliser une telle performance. Mathieu n’était pas à son niveau normal. C’était une course difficile pour lui alors que moi j’étais dans un excellent jour. Il reste l’homme de la saison. Il a été très fort durant l’intégralité de la saison de cyclo-cross. Pour moi, aujourd’hui ce fut l’un des meilleurs jours de ma vie. Je me sentais très fort et tout s’est bien passé dans les secteurs de course à pied. Une journée comme celle-ci n’arrive pas souvent dans une carrière et quand ça tombe le jour des championnats du monde, c’est magnifique.

Comment avez-vous géré ?
Mon objectif était de suivre Mathieu dans le premier tour. Je ne voulais pas accélérer au début car quand Mathieu revient et se met à partir seul, il est trop fort. Mieux vaut faire la différence sur toute la course. Dans le premier tour, j’ai eu du mal à le suivre. Cela m’a coûté beaucoup d’énergie mais je m’y étais préparé et je savais que la suite de la course dépendrait de ma capacité à rester avec lui. Puis dans le deuxième tour je me suis senti très fort. Je suis passé devant, j’ai pu imprimer mon rythme et j’ai rapidement créé un écart. Je ne m’y attendais pas. Je suis quelqu’un qui fonctionne beaucoup au mental. C’est ce qui me permet de me dépasser.

Il y a quand même eu une petite frayeur avec cette chute.
La chuté m’a un peu déconcentré. J’ai fait une erreur et ça m’a un peu fait perdre le rythme. Je savais qu’il restait une vingtaine de minutes à faire et j’ai vraiment lutté pour me re-concentrer et retrouver mon rythme. J’ai fini vidé. Sur ce circuit il était impossible de ne pas commettre d’erreurs.

Qu’est-ce qui a fait, après une saison pas à la hauteur de vos attentes, qu’aujourd’hui vous avez dominé tout le monde.
Je n’avais rien à perdre. Je n’avais pas de stress ou de pression particulière. Mathieu était l’homme de la saison. Je pense que c’est ce qui a fait qu’il a eu un jour compliqué. Ce n’est pas simple de se concentrer sur un objectif d’une seule journée.

Cette victoire sauve votre saison.
Non. Je me ridiculiserais à dire ça. La saison dure 6 mois. J’ai fait un planning différent cette saison avec d’autres objectifs. J’ai eu du mal à trouver ma forme en première moitié de saison. Pour aujourd’hui j’avais l’avantage d’avoir deux titres mondiaux derrière moi. Maintenant la période des classiques (sur route, ndlr) arrive bientôt mais cette année, ce sera avant tout un apprentissage.

Vous allez donc vous attaquer pour la première fois aux grandes classiques pavées. Ce troisième titre mondial ne pourrait-il pas être une sortie par la grande porte ?
J’aime tellement ce sport. Il est si beau. Je ne peux pas lui dire au revoir. Ce n’est pas mon but de passer complètement à la route. C’est mon troisième titre consécutif. Je pense que c’est quelque chose d’historique dans le cyclo-cross. Ceux qui l’ont fait avant moi sont des icônes de ce sport et c’est un rêve de faire partie de ce petit comité. J’ai travaillé dur pour y arriver et maintenant il est temps de profiter.

http://cyclingpro.net/velopro/cyclocross/championnats-du-monde/wout-van-aert-nest-pret-a-dire-revoir-cyclo-cross/

j'en ai, du Wout, tiens ! le voilà à Nommay il y a quelques semaines déjà :

Merci.

Wout Van Aert au Grand Prix de Denain

Le triple champion du monde de cyclo-cross Wout Van Aert sera l’une des têtes d’affiche de la 60e édition du Grand Prix de Denain, disputé le dimanche 18 mars. Le Belge, sacré dimanche à Valkenburg (Pays-Bas) lors des Mondiaux de cyclo-cross, s’alignera sur l’épreuve nordiste afin de préparer son objectif de Paris-Roubaix. À Denain, Van Aert devrait bénéficier d’une équipe entièrement acquise à sa cause.

Les organisateurs n’excluent pas la participation d’autres stars du peloton. Pour cause, le parcours empruntera vingt kilomètres de pavés sur une configuration relativement similaire à la 9e étape du Tour de France entre Arras et Roubaix le 15 juilet prochain. Un des secteurs pavés est également commun aux deux courses. Une belle manière donc de préparer une des étapes piège de la prochaine Grande Boucle.

http://cyclingpro.net/velopro/course/grand-prix-de-denain/wout-van-aert-grand-prix-de-denain/

Dubai Tour : Nathan Van Hooydonck fait fructifier ses échappées

À l’instar de Charles Planet (Novo Nordisk) et de Mohammed Al Mansoori (Emirats Arabes Unis), Nathan Van Hooydonck a pris la bonne échappée pour la deuxième journée consécutive, ce mercredi, sur le Dubai Tour. Une échappée qui n’est évidemment pas allée au bout puisque précautionneusement contrôlée par le peloton, mais qui a tout de même permis au jeune Belge de grappiller de nouvelles bonifications sur la route. Quatre, pour être précis. Suffisant pour s’installer en troisième position du classement général, derrière les sprinteurs Dylan Groenewegen (LottoNL-Jumbo) et Elia Viviani (Quick Step Floors).

« Je suis très content de ce qui s’est passé aujourd’hui, a lancé le jeune homme après avoir conclu l’étape au sein du paquet. Hier je me sentais bien et le rythme de l’échappée n’était pas trop élevé, alors j’ai décidé que si je me sentais bien aujourd’hui dans le fictif, j’essaierais de nouveau. Au départ, nous étions seulement trois avec 190 kilomètres à parcourir, donc j’étais heureux que trois autres coureurs se joignent à nous ». Dès lors, le coureur de la BMC a tenté de tirer le meilleur parti de sa présence à l’avant, au lendemain d’une échappée qui lui avait déjà permis de glaner trois secondes de bonifications.

« Je me sentais bien pendant l’étape aujourd’hui, et j’ai pu prendre quatre secondes de bonifications, ce qui était le plus important, a-t-il assuré. Le maillot des sprints intermédiaires est une bonne chose, mais bien évidemment qu’il est plus important d’être troisième du classement général ». Reste à savoir si Nathan Van Hooydonck, cinquième du championnat de Belgique Elites et de Paris-Roubaix Espoirs en 2017, remettra le couvert avant la quatrième étape, probablement décisive en vue du général, du côté d’Hatta Dam. « Demain, je vais probablement lever le pied, a-t-il prévenu. Parce que m’échapper trois jours de suite, ça pourrait être un peu trop ».

http://cyclingpro.net/velopro/course/dubai-tour/dubai-tour-nathan-van-hooydonck-fructifier-echappees/

Wout van Aert: « 12 jours avant l’Omloop? Je serai trop court »

Sixième pour son dernier cross de la saison, Wout van Aert peut maintenant se tourner vers la saison sur route qu’il entamera dans deux semaines sur l’Omloop Het Nieuwsblad. « Je serai trop court dans 12 jours. Ma condition est à zéro. Déjà que j’avais du mal ce week-end après cette semaine de repos, mais si je m’entraine normalement cette semaine, j’espère trouver rapidement des meilleures jambes », lâche-t-il à Sporza.

Sur la course de rentrée en Belgique, le champion du monde de cyclo-cross voudra surtout apprendre. « C’est une belle course. Je serai là pour l’équipe. Sean De Bie est en forme par exemple. C’est surtout un début pour ce qui va arriver. Ce sera une découverte totale. C’est un autre monde que le cyclo-cross et cela me fera plaisir. »

« Les années précédentes, j’ai découvert mon amour pour la route. Je n’ai jamais dit que je possède de grandes ambitions. Mais c’est mon destin. Dès que j’entreprends quelque chose, les gens pensent que cela marchera. Naturellement, c’est un grand honneur. Cependant, mon entourage, mon équipe et moi-même avons conscience que cela n’est pas si évident. Je ne prends pas le chemin le plus facile mais j’espère que le vrai supporter de vélo l’appréciera. »

http://cyclingpro.net/velopro/course/omloop-het-nieuwsblad/wout-van-aert-12-jours-lomloop-serai-court/

Egan Bernal n’a pas perdu son temps



Egan Bernal n’a pas mis bien longtemps pour arracher son premier succès sous ses nouvelles couleurs. Le prodige colombien, qui a fêté ses 21 ans seulement le mois dernier, s’est tout simplement imposé pour ce qui constituait sa deuxième course par étapes avec le Team Sky. La concurrence, sur la Colombia Oro y Paz, était il est vrai essentiellement nationale, mais elle avait certainement beaucoup l’allure. Nairo Quintana (Movistar) et Rigoberto Uran (EF Education First) apparaissaient naturellement en tête de liste des favoris, mais c’est donc bien Bernal qui a raflé la mise à l’occasion de la dernière étape, lançant ainsi idéalement sa carrière avec la structure britannique.

« Je me sentais très bien toute la journée et je disais aux gars : ‘Je me sens bien, je me sens bien!’ Mais je devais rester calme et attendre les derniers kilomètres, a exposé Bernal avant de monter sur le podium. Les trois ou quatre derniers kilomètres étaient les plus durs et c’est là que j’ai décidé d’attaquer. J’étais quatrième au général, donc je n’avais pas grand chose à perdre, j’avais tout à gagner ». Particulièrement fringuant, l’ancien protégé de Gianni Savio a su mettre en difficulté Uran, Quintana ou encore son coéquipier Sergio Henao pour construire les bases de succès : « J’ai tout donné et finalement j’ai pris un petit avantage. J’avais deux coéquipiers dans l’échappée (Sebastian Henao et Tao Geoghegan Hart, ndlr) et ils ont fait un travail incroyable ! Je disais à Tao : ‘Tao, Tao, t’y vas trop fort, ralentis !’ Il m’a aidé presque jusqu’aux derniers mètres. »

Egan Bernal a dès lors définitivement décroché ses compatriotes mais adversaires, avant d’échouer à dix secondes de Dayer Quintana pour la victoire d’étape. « Le plus important était de gagner le général et non pas l’étape, a-t-il affirmé. Bien sûr, ça aurait été encore mieux de gagner les deux, mais la priorité était le général. De fait, mes coéquipiers ont attendu mon attaque. C’est pourquoi je suis tellement fier et heureux d’être dans cette équipe. Ils m’ont soutenu et ont fait un travail incroyable ». Sixième du Tour Down Under le mois passé, champion de Colombie du chrono, à l’oeuvre en faveur de Sergio Henao pour le titre sur route de ce dernier, Egan Bernal réalise des débuts rêvés avec le Team Sky. L’ancien vainqueur du Tour de l’Avenir marche sur l’eau en ce début d’année.

« Je me sens très bien depuis quelques semaines, a-t-il confirmé. Sur le Tour Down Under, il faisait chaud, c’était rapide, et ça s’est bien terminé, puis le titre national contre-la-montre m’a donné un peu de confiance, je me suis aussi bien senti pendant la course sur route que Sergio a remportée, et je pense que tout allait dans la bonne direction. Je suis venu ici avec l’idée de faire de mon mieux. Cette course m’a donné l’opportunité de courir dans mon pays, dans ma patrie, devant mes compatriotes colombiens. C’est un honneur. Cette course est très positive pour le pays et j’espère que d’autres équipes viendront dans le futur ». Il restera pour sa part le tout premier vainqueur de la Colombia Oro y Paz. Et il est fort à parier ce n’est pas la seule empreinte qu’il laissera dans le cyclisme.

http://cyclingpro.net/velopro/course/colombia-oro-y-paz/egan-bernal-na-perdu-temps/

Sacha Modolo : « J’ai au moins prouvé que ma condition est bonne »

Mercredi, Sacha Modolo (EF Education First – Drapac) a entraperçu son premier bouquet de la saison lors de la 1ère étape du Tour d’Andalousie. Le sprinteur italien déboulait en tête sur l’avenue finale à Granada, avant d’être coiffé au poteau par le Français Thomas Boudat (Direct Energie). La déception était forcément de rigueur à l’heure de l’interview pour celui qui a levé les bras en vain. « Je suis vraiment désolé pour mes coéquipiers, parce qu’aujourd’hui (mardi), ils ont été parfaits », gloussait le Transalpin de 30 ans.

« Je suis personnellement déçu, parce que je ne peux pas dédier la victoire à mon équipe à cause de cette performance », a-t-il ensuite lâché, la mort dans l’âme. De cette étape qui ralliait les contreforts de la Sierra Nevada, au départ de Mijas, Sacha Modolo a retenu au moins un point positif. « La première étape a été très exigeante et, en fait, j’avais laissé tombé à 3 000 mètres. Mais, j’ai au moins prouvé que ma condition est bonne », insistait-il. Si l’étape de jeudi s’achèvera en côte, à l’alto de Las Allanadas, nul doute que Sacha Modolo remettra le coeur à l’ouvrage vendredi lors du sprint annoncé à Herrera.

http://cyclingpro.net/velopro/news-niveau-2/sacha-modolo-jai-prouve-condition-bonne/

Sacha Modolo voulait absolument rectifier le tir à Herrera



Malheureux sur la première étape en levant les bras trop tôt, Sacha Modolo a corrigé le tir ce vendredi sur la troisième étape du Tour d’Andalousie à Herrera en battant Carlos Barbero (Movistar) et Nelson Soto (Caja Rural). « J’étais forcément déçu de perdre la première étape comme ça. Aujourd’hui, je suis content de pouvoir offrir ce succès à mon équipe, qui a fait un travail énorme. Je sens beaucoup de confiance de leur part, cela me donne un boost d’énergie. »

A l’issue de ce sprint, le deuxième du jour Carlos Barbero (Movistar) était particulièrement remonté contre l’Italien. « Je n’ai pas compris de quoi se plaignait Barbero. Quand j’ai lancé mon sprint, j’étais tête baissée et il y avait ce casse-vitesse. C’est la seule chose qui peut me venir à l’esprit puisque je n’avais personne à gauche ou à droite. Je ne sais pas ce qui s’est passé derrière moi. Dans le dernier virage, j’ai freiné alors que j’étais en troisième position, mais je n’avais personne à ma droite ou à ma gauche. Je ne sais pas ce que j’ai pu faire et le jury a vu les images, décidant que mon sprint était régulier. »

http://cyclingpro.net/velopro/course/tour-dandalousie/sacha-modolo-voulait-absolument-rectifier-tir-a-herrera/

Tour du Haut-Var - Et. 2 : Les réactions

Valentin Madouas (FDJ); 4e du classement général final et meilleur jeune

« Nous avons tenté des choses, ça a bien fonctionné mais on manque la gagne, c'est dommage. C'était une arrivée pour puncheur et je manque encore un peu de force pour rivaliser avec ces coureurs. J'espère que dans quelques années, je pourrai le faire. J'ai attaqué pour qu'on sorte à quatre, avec Thibaut (Pinot), Vuillermoz et Hivert. Derrière, Rudy (Molard) est rentré avec Finetto. Les gars ne collaboraient pas trop avec nous au début. Et petit à petit, on a réussi à s'arranger pour que l'on puisse tourner ensemble. C'était le mieux pour eux et pour nous. Rudy en gardait un peu plus, mais le but était de durcir la course pour jouer la gagne avec lui. Il était notre leader pour le général, même si tout le monde avait sa chance. Si d'autres coureurs étaient sortis, ils auraient eu leur chance aussi, mais on voulait préserver Rudy en vue de l'arrivée. Tout le monde était très fatigué, et je pense que c'est le plus fort qui a gagné aujourd'hui (dimanche). »

https://www.directvelo.com/actualite/64240/tour-du-haut-var-et-2-les-reactions

Tour d’Abu Dhabi : L’Américain Neilson Powless forcé de déclarer forfait pour problème de passeport

Alors qu’il était prévu au Tour d’Abu Dhabi et actuellement en transit pour rejoindre ses équipiers par les Pays-Bas, Neilson Powless a dû déclarer forfait. En cause, un problème avec son passeport comme le déclare son équipe sur les réseaux sociaux. Le jeune coureur qui avait finit 4ème au classement du meilleur jeune sur le dernier Tour de la Communauté de Valence devait participer au Tour D’abu Dhabi avant de prendre part à la semaine internationale Coppi e Bartali.

http://cyclingpro.net/velopro/course/tour-dabu-dhabi/tour-dabu-dhabi-neilson-powless-declarer-forfait/

Juan Jose Lobato choisit Nippo-Vini Fantini pour son retour

Juan Jose Lobato opère son retour dans le peloton professionnel, quelques semaines seulement après l’avoir quitté. Rappelons qu’à la suite d’une utilisation non-autorisée de somnifères et tranquillisants lors du stage de la LottoNL-Jumbo, mi-décembre, le sprinteur espagnol avait été invité à quitter la structure batave. Il fut ensuite annoncé que Lobato et LottoNL-Jumbo se séparaient d’un commun accord. Arrivé dans l’écurie à l’hiver 2016-2017, le coureur de 28 ans faisait donc ses valises après une seule saison chez les Néerlandais, durant laquelle il n’eut trouvé l’ouverture qu’à une reprise, après plusieurs mois compliqués sur le plan personnel.

À la suite de son départ, Juan Jose Lobato était donc libre de tout engagement. Une première approche de la part de Burgos-BH avait été évoquée, mais finalement, en cette fin de mois de février, l’ancien de la Movistar a finalement opté pour la Nippo-Vini Fantini. La structure transalpine a confirmé l’information ce vendredi matin, et il s’agit à coup sûr d’une bonne pioche pour l’écurie continentale professionnelle.

« Je suis très fier et heureux qu’un nouveau gagneur, avec une expérience World Tour, ait décidé de rejoindre notre important projet, s’est réjouit Francesco Pelosi, le manager général. Juan Jose jouera un rôle très important de soutien pour notre notre leader dans les Monuments et dans les courses par étapes. Je connais très bien la raison pour laquelle il a mis fin à son contrat de façon mutuelle avec son équipe précédente, et après avoir été rassuré par cette équipe sur le comportement du coureur durant toute la saison 2017, qui a été la plus dure de sa carrière mais durant laquelle il s’est montré très pro, nous avons décidé de lui offrir une seconde chance. »

http://cyclingpro.net/velopro/mercato/juan-jose-lobato-vers-nippo-vini-fantini/

Omloop Het Nieuwsblad : Wout Van Aert « curieux » mais « sans pression »

IL n’est certainement pas un favori pour l’Omloop Het Nieuwsblad, mais Wout Van Aert sera pourtant au centre de beaucoup d’attentions ce samedi lors de l’ouverture du calendrier belge. Comme il l’envisageait depuis un moment, le désormais triple champion du monde de cyclo-cross va faire ses grands débuts sur les Classiques flandriennes cette saison, et cela débute dès ce samedi entre Gand et Ninove. Il s’agira d’une grande découverte pour le jeune homme de 23 ans, qui espère marcher sur les traces d’un certain Zdenek Stybar, qui a plutôt bien réussi la transition des labourés à la route, et plus particulièrement aux pavés.

Mais Wout Van Aert n’est pas en reste, ayant déjà remporté pas moins de cinq épreuves sur le bitume, dont la Ronde van Limburg, la Bruges Cycling Classic, le poussiéreux Schaal Sels ou le prologue du Tour de Belgique 2016 devant … Tony Martin. Tout porte donc à croire que le coureur de la Verandas’ Willems Crelan peut s’illustrer sur l’Omloop Het Nieuwsblad. « Je suis prêt, mais je vais débuter sans pression, a-t-il prudemment déclaré auprès du journal qui a donné son nom à la course. Je veux acquérir de l’expérience en premier lieu ce printemps, et après Paris-Roubaix, je ferai le point sur cette combinaison route-cross. Je commence sans stress. Après avoir remporté mon troisième titre mondial en cyclo-cross, il y a eu une brève décompression, mais j’ai depuis remis en route, et j’ai travaillé pour ce printemps. Je me suis bien entraîné à Majorque et j’arrive à passer des sous-bois à la route assez facilement. »

Flanqué du maillot bleu de son équipe, Wout Van Aert sera moins reconnaissable qu’à l’accoutumée, ce qui n’empêchera pas les observateurs de le scruter autant que possible. « Je comprends qu’il y ait de la curiosité, je suis moi-même curieux, a ajouté le Belge. Les choix que j’ai faits cet hiver ont été payants. Tout semble aller dans la bonne direction. Et bien sûr, ce serait dommage que ces courses printanières amènent des résultats décevants. L’équipe est également mieux armée que l’année dernière. Sean De Bie a déjà gagné sur l’Etoile de Bessèges, il sera aussi l’un des fers de lance de l’équipe demain. Et Stijn Devolder est un capitaine d’équipe idéal. »

http://cyclingpro.net/velopro/course/omloop-het-nieuwsblad/omloop-het-nieuwsblad-wout-van-aert-curieux-pression/

Une première très concluante pour Wout van Aert

Son statut de triple champion du monde de cyclo-cross en faisait un homme à suivre de très près, samedi, sur l’Omloop Het Nieuwsblad. Pour la première fois de sa jeune carrière, Wout van Aert prenait donc part à une Flandrienne de premier plan, et il se savait observé au départ de Gand. Deux-cents kilomètres plus tard, la découverte se sera finalement avérée très concluante. Pas impressionné, encore moins bridé, le Flamand a tout simplement été en mesure d’accompagner la petite dizaine d’hommes ayant émergé au sommet du Mur de Grammont. À ses côtés, Greg Van Avermaet, Oliver Naesen, Sep Vanmarcke, Matteo Trentin ou encore un ancien crossman en la personne de Zdenek Stybar. Le gratin des coureurs de Flandriennes.

« Je ne pensais pas que je pourrais suivre les meilleurs au Mur de Grammont, concédait à la Dernière Heure Van Aert, d’ailleurs félicité par Vanmarcke dans le final. Ca n’avait pas été facile, mais j’étais sous le choc de voir avec qui j’étais passé au sommet. J’étais monté en souplesse, finalement assez facilement. Mais cette euphorie m’a sans doute coûté cher ensuite car finalement, je me suis satisfait d’être là, en bonne position ». Le coureur de Vérandas Willem-Crelan s’est en effet assez discret dans les derniers kilomètres, où la tactique est entrée en jeu. « J’étais trop content en fait et je n’ai pas pensé à comment je pourrais gagner alors que la possibilité existait, a-t-il ajouté. Je regrette surtout de ne pas avoir conquis au moins un accessit. Boonen dit que j’aurais pu gagner, mais il n’y a que le vainqueur qui a raison. »

Chaleureusement accueilli par ses équipiers et son staff lors de son retour au bus, Wout van Aert n’a donc pas tardé à répondre à l’interrogation générale. Est-il un coureur capable de briller sur les Classiques pavées ? La réponse tombe donc sous le sens, dès son premier essai, même si le regroupement opéré par un second groupe dans la dernière ligne droite ne lui a pas permis de signer une place significative (32e, ndlr).  « Nous ne pouvons être que très satisfaits aujourd’hui, indiquait le directeur de la performance de sa formation, Michiel Elijzen. Wout a dépassé les attentes, aussi grâce au bon travail d’équipe. Il est juste dommage que la course n’ait pas abouti sur le résultat que Wout méritait. »

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Wout van Aert : « Je n’avais rien à perdre »

Tiesj Benoot (Lotto – Soudal) s’est peut-être réaffirmé comme le grand espoir du cyclisme flamand en remportant magistralement ces Strade Bianche mais outre-quiévrain, les yeux étaient aussi rivés sur Wout van Aert (Vérandas Willems – Crelan). Le triple Champion du Monde de cyclo-cross a fait le spectacle jusqu’au bout de la course en chutant même et en faisant quelques mètres à pied tellement il était à bout de force dans l’ascension vers la ligne d’arrivée de Sienne. Après le Nieuwsblad, van Aert prouve qu’il a toutes les qualités pour faire aussi bien sur les classiques qu’il n’a pu faire en cyclo-cross.



Wout, premier sentiment ?
C’était une course vraiment dure. Rapide dès le départ. Les routes blanches étaient dans un état bien plus dégradé que je ne le pensais. Il y avait vraiment beaucoup de boue. Pour moi c’était vraiment bien. J’étais capable d’accélérer sur les routes gravillonneuses grâce à mes qualités techniques. C’est sûr que je n’avais pas peur, comparé à d’autres coureurs.

Votre résultat est la preuve que le passage du cyclo-cross à la route est pleinement faisable.
Dans le passé, le niveau global du cyclo-cross n’était peut être pas aussi élevé que celui de la route mais les champions de cyclo-cross qui sont passés à la route l’ont toujours fait avec succès. Pendant l’hiver j’ai beaucoup souffert contre Mathieu van der Poel. S’il se consacre à des courses sur route, il sera lui aussi, assurément capable d’avoir de bons résultats.

Mais pour vous personnellement, ça veut dire que c’est une réussite.
Nous ne sommes que 30′ après l’arrivée, donc c’est difficile de déjà raisonner ainsi. La semaine prochaine je réaliserai probablement mieux la performance du jour… Oui je me suis surpris aujourd’hui et je veux revenir pour un meilleur résultat.

Vous n’avez pas non plus eu peur d’attaquer.
Je n’avais rien à perdre… Je sors de la saison de cyclo-cross. Je voulais faire ces courses pour apprendre et des fois vous apprenez plus en tentant et en perdant que de ne rien faire. C’était mon état d’esprit.

Quel était le sentiment de se retrouver avec Romain Bardet, deuxième et troisième des deux derniers Tours de France ?
Il était fort. Il avait le même objectif que moi d’anticiper car il n’y avait pas de collaboration à l’avant. J’étais chanceux d’être avec lui à la fin parce que c’est ce qui m’a permis de tenir dans les 15 derniers kilomètres.

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Valentin Madouas impressionne pour la dernière course de l’équipe FDJ

Samedi matin à Sienne, ce n’était sûrement pas en direction de cette équipe que les regards étaient tournés. Et pourtant, le samedi 03 mars était une journée spéciale pour l’équipe FDJ, qui vivait ses dernières heures et sa dernière course sous cette dénomination, avant de devenir dans la nuit l’équipe cycliste Groupama-FDJ et d’entamer un nouveau cycle dans son histoire vieille de plus de vingt ans. Le directeur sportif de l’équipe Franck Pineau expliquait « nous étions tous dans une certaine forme d’émotion parce qu’il s’agissait de la dernière course de l’équipe FDJ et de son maillot ». Et quel meilleur jubilé que l’une des plus belles courses du calendrier, malgré les conditions dantesques sur la Toscane rendant les routes boueuses.

En prévision du chantier à venir, la tactique était claire côté FDJ. « Compte tenu des conditions et des champions en présence, nous avions souhaité prendre l’échappée, et Valentin Madouas a été éblouissant. Il a pris le guidon par le bas et durant toute la journée, il a mis des frissons à ses deux directeurs sportifs » racontait toujours Franck Pineau. Il est vrai que le jeune coureur de vingt ans a été, avec Pierre Latour, le dernier rescapé de l’échappée matinale, imitant ainsi son coéquipier Thibaut Pinot l’an passé, et qu’une fois repris, il a de nouveau tenté de se glisser dans un groupe de contre. Au final, le jeune breton termine sa première course en World Tour à une honorable 20e place, « anecdotique par rapport à ce qu’il fait » assure son directeur sportif.

C’est donc aujourd’hui que l’équipe Groupama-FDJ disputera ses premières courses sous ses nouvelles couleurs, avec, dans un premier temps le Grand Prix de Larciano en Italie, suivi de la première étape de Paris-Nice.

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L'équipe accueille trois nouvelles recrues cette semaine ; Nico DENZ et Laurens SWEECK qui ont tous les deux 24 ans, et le benjamin Tobias FOSS 20 ans. On continue a miser sur la jeunesse.

Amaury Capiot : « Il n’y avait rien à faire contre Fabio Jakobsen »



Comme d’autres, Amaury Capiot a hier subi la loi du jeune Néerlandais Fabio Jakobsen, la nouvelle perle de la Quick Step Floors. Après cinq top-10, mais également une dix-septième place sur l’Omloop Het Nieuwsblad et une onzième sur le Samyn cette saison, le jeune sprinteur de la Sport Vlaanderen-Baloise est malgré tout parvenu à accrocher son premier podium de l’année. Une jolie performance acquise sur le Nokereberg ce mercredi, et concernant laquelle il n’émettait pas franchement de regrets.

« J’ai peut-être fait le meilleur sprint mais je suis content de ma deuxième place, a-t-il lancé à Sporza. J’ai pu facilement déborder le gars de Cofidis (Hugo Hofstetter), mais contre Fabio Jakobsen, il n’y avait rien à faire aujourd’hui. Dans l’équipe, on avait dit au briefing que si la course se terminait au sprint, on jouerait ma carte. Nous avons été surpris à quarante kilomètres de l’arrivée quand nous avions personne dans le groupe de contre-attaque avec les gros bras. Il a fallu sacrifier plusieurs coéquipiers pour boucher le trou et je suis content de pouvoir un peu récompenser leur travail avec cette deuxième place. »

Régulièrement aux avant-postes depuis le début d’année, Amaury Capiot, 24 ans, compte bien entretenir sa dynamique et garder la forme aux cours des semaines à venir, car les échéances ne manquent pas. Lui en a tout particulièrement ciblé deux, à savoir Gand-Wevelgem et le Grand Prix de l’Escaut, potentiellement favorables au robuste sprinteur qu’il est.

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Tro Bro Leon : Wout van Aert annoncé au départ

L’organisation du Tro Bro Leon (15 avril) a reçu les premiers bulletins d’engagement, dont celui de Verandas Willems – Crelan. Et sur celui-ci figure le nom du triple Champion du Monde de cyclo-cross, Wout van Aert, selon Le Télégramme. Le récent troisième des Strade Bianche aime décidément bien la France et ses classiques hors des routes goudronnées puisqu’il participera aussi au Grand Prix de Denain (18 mars), ce dimanche en préparation de ses grands objectifs que sont le Tour des Flandres (1e avril) et Paris-Roubaix (8 avril).

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Milan-San Remo : Sacha Modolo nommé leader d’EF Education First

À 22 ans à peine, alors qu’il se découvrait tout juste au sein du peloton professionnel, Sacha Modolo avait créé la surprise sur Milan-San Remo. En 2010, pour sa première participation, le coureur alors sociétaire de la Colnago-CSF avait décroché une étonnante et impressionnante quatrième place à l’arrivée, derrière Oscar Freire, Tom Boonen et Alessandro Petacchi. Depuis, le Vénitien est revenu à six reprises sur la Primavera, sans jamais faire mieux. Il disposera d’une septième opportunité ce samedi, pour l’édition 2018 du premier Monument de la saison, qui plus est car il a hérité du statut de leader au sein de l’équipe EF Education First qu’il a rejoint pendant l’hiver.

« Je suis tendu, mais c’est une bonne tension, a confié le désormais trentenaire en amont de l’épreuve. Être leader me donne une responsabilité, un sens du devoir et un désir de rendre cette confiance. C’est le premier Monument de l’année, et puisque c’est une épreuve italienne, pour nous Italiens, elle représente tout. Il faudra gaspiller le moins d’énergie possible tout au long de la course et arriver sur le Poggio encore frais. Ensuite, le sprint lui-même est un sprint différent des autres, car il se produit après 300 kilomètres. Le coureur qui l’emporte a conservé un peu plus d’énergie tout au long de la course. Je me sens bien. J’ai un bon coup de pédale. Je suis très confiant quant au fait de produire une bonne performance samedi et aussi la semaine suivante en Belgique. »

Auprès de Sacha Modolo, vainqueur d’étape sur la Ruta del Sol plus tôt cette saison, on retrouvera Matti Breschel, Simon Clarke, Mitch Docker, Sebastian Langeveld, Dan McLay et Taylor Phinney.

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