Caja Evrona (CAJ) - Orbea

Purito n'approuve pas la tactique des Astana



Joaquin Rodriguez a tenté un sacré coup de poker, jeudi, lors de la dix-huitième étape du Tour d'Espagne. A 34 kilomètres du but, le coureur de la Katusha est sorti d'un peloton encore conséquent avec l'espoir d'être suivi dans son entreprise. Le coureur de la Katusha avait lancé un homme à l'avant quelques instants plus tôt et souhaitait s'en servir comme point d'appui. Néanmoins, la formation Astana a immédiatement réagi et neutralisé l'offensive de Purito. Ce dernier s'est ensuite montré plus discret dans la dernière ascension avant d'en finir tranquillement dans le groupe de tête. L'actuel troisième du classement général n'a pas été tendre avec l'équipe kazake à l'arrivée :

"Astana a contrôlé avec un gros rythme très impressionnant jusqu'à la dernière montée, dans l'espoir d'isoler Dumoulin, mais cela n'a pas fonctionné" a jugé Purito. "Dumoulin est fort. À mon avis, il serait préférable de conserver des forces pour l'attaquer à de nombreuses reprises au lieu d'imposer un rythme élevé. Astana a tout verrouillé et fait le tempo jusqu'à la dernière montée. Nous savions que ce n'était pas une montée difficile pour Dumoulin. S'ils veulent gagner, ils devront vraiment attaquer plutôt que d'imprimer un gros rythme."

De son côté, Rodriguez reste troisième du général à 1'15" de Tom Dumoulin (Giant-Alpecin).

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Joaquim Rodriguez : « J’espère qu’Aru va se remettre »



Giuseppe Martinelli parlait hier d’une alliance de circonstance avec les formations Movistar et Tinkoff-Saxo afin de déstabiliser Tom Dumoulin. Finalement, c’est peut-être auprès de la Katusha qu’Astana trouvera le meilleur allié pour faire flancher le maillot rouge. C’est en tout cas ce que laisse entendre Joaquim Rodriguez qui espère voir Astana au top pour renverser la Vuelta et en profiter pour tirer son épingle du jeu. « Tom Dumoulin a été très actif dans les ascensions, il n’est pas nerveux et est vraiment fort, confiait-il hier à l’arrivée. Demain (aujourd’hui) est un jour difficile. Je trouve que Dani Moreno est vraiment bien, il est dixième au classement général et a été le seul capable de suivre Dumoulin. Il sera d’une aide précieuse pour l’équipe. Il faudra surveiller la météo parce qu’il n’est pas acquis que ce soit ensoleillé. Il peut pleuvoir, ce qui changerait tout. Movistar me semble bien motivée. J’espère qu’Aru, après la grosse chute, va se remettre parce que ce ne sera pas évident de durcir la course sans lui. »

Un peu sur le déclin en troisième semaine comme à son habitude, l’Espagnol compte bien jeter ses dernières forces dans la bataille. « Je n’ai pas d’aussi bonnes sensations que la semaine dernière mais les cols s’enchainent et c’est ce que j’aime », a-t-il conclu. Les quatre difficultés de première catégorie du jour devrait donc être le théâtre d’une belle bataille.

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Joaquim Rodriguez : « J’ai cru que je perdais le podium »



Dans une dernière étape de montagne difficile, Joaquim Rodriguez est un peu passé par tous les états. Le leader de la formation Katusha a d’abord vu Tom Dumoulin exploser ce qui lui a permis de prendre provisoirement la deuxième place mais il s’est fait très peur lorsque Rafal Majka et Nairo Quintana ont attaqué dans la dernière ascension du jour. Il a même cru perdre sa place sur le podium avant de finalement franchir la ligne et conserver sa deuxième place. Un réel soulagement pour Purito. « J’ai énormément souffert aujourd’hui, concède-t-il. Je ne savais pas où j’en étais jusque dans les derniers mètres car aussi bien Rafal Majka que Nairo Quintana pouvaient prétendre au podium. Au début, je ne pensais pas possible que Majka me reprenne ma deuxième place en si peu de distance, mais quand j’ai vu l’écart grandir, 30 secondes, 40 secondes, 50 secondes … j’ai vraiment cru que je perdais le podium. »

L’Espagnol s’est contenté de suivre aujourd’hui, restant accroché au groupe Fabio Aru tant bien que mal, avant finalement de tout donner dans la partie finale de l’étape pour défendre son podium. « Ça a vraiment été une étape spectaculaire, je félicite tout le monde car ça a été vraiment très dur, poursuit-il. Après la répétition des efforts de ces derniers jours il me restait encore un petit peu de force mais on a vu que je pédalais avec les oreilles. Je savais que l’étape serait dure mais à ce point là non. Astana a vraiment durci la course en faisant lâcher Dumoulin et il était difficile de prévoir ce qui allait se passer. »

Au milieu d’un tel casting et au terme d’un tel parcours, c’est donc la fierté et la satisfaction qui dominaient à l’arrivée dans la tête de Rodriguez. « Je suis vraiment heureux de ce podium. C’est vraiment super d’arriver à Madrid après une Vuelta si exigeante et en plus au milieu de coureurs comme Fabio Aru et Rafal Majka. »

Le leader de la Katusha a même eu un mot pour Tom Dumoulin, dont le sort est semblable à ce que Purito avait pu connaitre en 2012 lors de l’épisode de Fuente De où Contador était parti de loin pour renverser la vapeur et lui prendre le maillot rouge. « Je suis triste pour Dumoulin. Il lui est arrivé un peu la même chose que moi à Fuente De avec Alberto Contador. C’est une tristesse énorme mais la seule chose que je peux lui dire c’est que la vie et le cyclisme sont comme ça et il aura d’autres opportunités pour aller chercher un Grand Tour. »

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Joaquim Rodriguez heureux de sa performance



Passé encore tout proche d’une première victoire dans un Grand Tour, Joaquim Rodriguez ne semblait pourtant pas déçu à l’arrivée. Après trois semaines intenses sur un parcours difficile et au milieu d’un casting relevé, le leader de la formation Katusha a réussi à arracher la deuxième place lors de la vingtième étape, profitant de la défaillance de Tom Dumoulin. A l’arrivée à Madrid, l’Espagnol avait le sourire et aucun regret. « Ce n’est vraiment pas mal, confie-t-il en évoquant sa deuxième place. Je pense surtout que j’étais au niveau qui était le mien durant toute ma carrière sportive. En 2013 j’avais été capable d’aller chercher une étape sur cette course si importante et c’est très spécial pour moi. » L’Espagnol a en effet récidivé pour finalement décrocher son meilleur résultat dans la Vuelta, lui qui a terminé deux fois troisième et deux fois quatrième.

Il n’a pas non plus manqué de faire l’éloge de ses jeune rivaux. « La Vuelta a été très dure et notamment la dernière semaine où les étapes ont été longues, avoue-t-il. Le résultat de samedi ? Je pense que je ne pouvais pas faire mieux, je suis content. Aru et Dumoulin ont prouvé qu’ils étaient très forts et je pense que j’ai donné le maximum. »

Joaquim Rodriguez veut maintenant se reposer pour être au top pour le mondial. Richmond sera l’un de ses derniers grands rendez-vous de la saison avant 2016, une année olympique où Purito a forcément des ambitions. « Le parcours nous convient très bien », conclut-il. A 36 ans, Rodriguez a encore des ambitions dans sa carrière.

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Joaquim Rodriguez mécontent du comportement de Movistar

Deuxième de la Vuelta, vainqueur du classement du combiné, Joaquim Rodriguez l’avait quand même mauvaise de perdre le maillot vert le dernier jour. Le leader de la Katusha a fait savoir à la radio espagnole Onda Cero qu’il n’avait pas apprécié que l’équipe espagnole lui dispute le classement par points le dernier jour. « Plus qu’avec Alejandro, je suis surtout en colère après la Movistar, expliquait-il. Valverde est un coureur. L’élégance de la Movistar a été de faire un train ordonné, ça me surprend de voir cela le dernier jour de fête. Le cyclisme change beaucoup et de ce fait, ma retraite approche peut-être très rapidement. »

Pour rappel des faits, Alejandro Valverde est allé remporter le sprint intermédiaire à la fin du premier tour de circuit dans Madrid, ce qui lui a permis de prendre les points nécessaires pour repasser devant Joaquim Rodriguez au classement par points.
“Purito“ explique toutefois que Valverde l’avait prévenu avant de sprinter. « Alejandro (Valverde) m’a prévenu. Il m’a dit : “Salut mec, je vais te faire le sprint“. Du coup, je n’ai pas été surpris. Le problème, c’est que ça tombe toujours sur moi. »

Alejandro Valverde ne semble pas faire de cadeaux à son ancien lieutenant chez Caisse d’Epargne, ce qui agace clairement “Purito“. « Ça ne me fait pas vraiment rire, avoue-t-il. Il s’est passé ce qui s’est passé au mondial, poursuit Rodriguez, évoquant l’épisode toujours indigeste des mondiaux 2013 où Alejandro Valverde avait roulé sur son compatriote permettant à Rui Costa de battre ce dernier au sprint. Bien sûr je le répète, c’est frustrant. Des fois, il se passe des choses auxquelles vous ne vous attendez pas et plus tard, vous devez aller dans leur sens quand ça les intéresse », conclut celui qui semble être très rancunier envers son ancienne formation. A un peu plus d’une semaine du mondial où Alejandro Valverde et Joaquim Rodriguez devraient se retrouver comme coéquipier à Richmond, la tension est palpable entre les deux hommes.

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On comprend l'antagonisme qui existe entre ces deux coureurs, mais nous ne partageons pas la même opinion sur ce qui c'est passé hier. Valverde mérite son maillot du classement par points.

Jérôme Coppel « dans un jour exceptionnel »



En arrachant la médaille de bronze hier lors de l’épreuve du contre-la-montre des mondiaux de Richmond, Jérôme Coppel a frappé un grand coup. Le pensionnaire de IAM Cycling devient le deuxième médaillé tricolore dans la discipline, insérée aux championnats du monde en 1994, après Laurent Jalabert qui avait décroché l’or à San Sebastian en 1997. Coppel succède également à Anthony Geslin, dernier Français à avoir accroché une médaille dans la catégorie élites, c’était en 2005 et c’était déjà du bronze. Auteur d’un véritable exploit, tant la concurrence était grande, Coppel évoque son chrono. « Je suis hyper content de cette médaille de bronze, déclarait-il auprès de la France cycliste. Je ne réalise pas. J’ai été à fond du début à la fin, je pense que j’étais dans un jour exceptionnel. J’ai eu sur cette course mes meilleures sensations de la saison. J’ai eu tout de mon côté, et la chance en prime. Tout a fonctionné. C’était le bon jour. »



C’est peut-être là le plus beau fait d’arme de sa carrière et pourtant la saison avait mal débutée avec une main cassée au Tour du Pays Basque puis un abandon lors de la 17e étape du Tour de France à cause d’une maladie. Heureusement, le titre de champion de France du contre-la-montre lui a donné de l’espoir et Coppel est venu préparer les mondiaux sur la Vuelta avec notamment quelques échappées et une belle cinquième place lors du chrono de Burgos. « C’est sans doute ma meilleure saison, j’ai connu pas mal de soucis au cours de celle-ci, mais à chaque fois derrière j’ai eu de bons résultats » a conclu Coppel. Comme Kiryienka, il pourra aussi remercier son équipe et notamment Rik Verbrugghe, arrivé chez IAM Cycling en provenance de BMC Racing, où l’exercice du contre-la-montre est une religion. A 29 ans, cette médaille de bronze sera peut-être le déclic pour Coppel.

http://www.cyclingpro.net/velopro/road/jerome-coppel-dans-un-jour-exceptionnel

Tour de Lombardie : Joaquim Rodriguez absent de dernière minute

Alors que la formation Katusha officialisait hier soir sa composition d’équipe pour le Tour de Lombardie, un petit malheur est survenu entre temps, contraignant le leader Joaquim Rodriguez à déclarer forfait. L’Espagnol explique l’incident qui s’est déroulé lors de son dernier entrainement. « Hier matin, avant de partir pour l'Italie, je faisais un dernier entraînement derrière la moto, explique-t-il. Juste au moment où je suis sorti de son sillage, je n’ai pas fait attention au panneau de signalisation et je suis venu taper la moto avec mon genou droit. Je ne suis pas tombé mais j’ai tout de suite ressenti une douleur vive. Heureusement je n’étais pas loin de la maison et j’ai pu rentrer à vélo. Le soir, après être arrivé en Italie, la douleur s’est empirée. Mon genou était enflé et je marchais difficilement. C’est tout simplement impossible de courir comme ça. C’est vraiment une grosse déception. J’étais très motivé pour cette course ».

Les premiers diagnostiques des médecins de la formation Katusha parlent d’un gros hématome dans le genou mais l’Espagnol devra passer un IRM pour un examen approfondi. Il sera donc absent, lui l’un des favoris à la victoire. Jacopo Guarnieri a été appelé pour le remplacer.

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Tour de Chine I - Daniele Colli : "Tout est possible"



Daniele Colli a remporté la 4e étape du Tour de Chine I. L'Italien a devancé au sprint ses compagnons d'échappés et en profite pour prendre les commandes du classement général. Dans un communqiué de presse de son équipe, la formation NIPPO Vini Fantini, le vainqueur du jour revient sur sa course.

"Deux victoires dans le même mois, c'est une grande satisfaction. Après mon succès obtenu sur le Tour de Hokkaido, celui-là est encore plus important à mes yeux car je l'ai eu après une longue échappée et un sprint final à trois. Désormais, j'ai le maillot de leader mais ce sera compliqué de le garder lors de la prochaine étape. Je suis tout de même en bonne condition donc tout est possible".

http://www.cyclismactu.net/news-tour-de-chine-i-daniele-colli-tout-est-possible-53314.html

Sacha Modolo : « Tout était parfait »



En remportant la troisième étape du Tour du Hainan, Sacha Modolo a retrouvé le chemin de la victoire après cinq mois sans lever les bras. Le sprinteur de la formation Lampre-Merida a devancé au sprint Jakub Mareczko et Eduard Michael Grosu. Il signe ainsi son quatrième succès de la saison après avoir gagné en Turquie et au Giro. « La victoire d'aujourd'hui est le résultat de la perfection, explique-t-il dans un communiqué. Tout était parfait. Mes coéquipiers m’ont bien lancé et je n’ai pas manqué le coche. Hier, j’étais sorti un peu trop tôt et j’ai été freiné par le vent de face. Je me réjouis de gagner de nouveau et je vais maintenant essayer de gagner encore ici à Hainan. C’est de bon augure pour démarrer la transition hivernale et entamer la route vers le début de saison 2016 ». Après un bon printemps, Modolo avait marqué le pas en juin et n’avait pas réussi à redresser la barre lors de son retour au mois d’août. Pour sa première participation au Tour du Hainan il remporte un premier succès et ne compte pas s’arrêter là.

http://www.cyclingpro.net/velopro/road/sacha-modolo-tout-etait-parfait

Sacha Modolo : « Ce genre d'arrivée me plaît »



Vainqueur de la quatrième étape du Tour du Hainan, Sacha Modolo a encore bénéficié, comme la veille, d’un très bon travail de ses coéquipiers. Mattia Cattaneo et Mario Costa ont roulé pour rejoindre l’échappée qui a compté jusqu’à 12 minutes d’avance. Les autres équipiers de Lampre-Merida ont ensuite pris le relais, restant en deuxième rideau avant de mettre le maillot vert sur orbite, et notamment Roberto Ferrari, dernier lanceur de Modolo qui pointe toujours à la troisième place au classement général. « La dernière ligne droite était une légère montée et c’est ce genre d'arrivée qui me plaît le plus, a avoué Sacha Modolo dans un communiqué de son équipe. C’est plus facile d'atteindre les objectifs lorsque vous pouvez compter sur une équipe incroyable comme Lampre-Merida. Je suis vraiment heureux d'avoir pu donner une victoire à mes coéquipiers. » Avec ce succès, Modolo prend les commandes du général devant Andrea Palini.

http://www.cyclingpro.net/velopro/road/tour-du-hainan-ce-genre-d-arrivee-qui-me-plait

Sacha Modolo : « Nous nous sommes perdus »

Quatrième de l’étape du jour, Sacha Modolo n’a pas réussi à lever les bras une fois de plus dans ce Tour du Hainan. Après avoir perdu son train, l’Italien s’est débrouillé seul et termine finalement au pied du podium après un final très serré. « Aujourd'hui, nous n’avons pas été parfaits, a avoué Sacha Modolo dans un communiqué de son équipe. Comme cela a pu déjà arriver ces derniers temps, Roberto (Ferrari) et moi nous sommes perdus dans les 800 derniers mètres. À partir de ce moment, j’ai essayé de remonter sur le côté droit de la route. J’ai pris la roue des meilleurs mais il m’a manqué encore 10 mètres pour terminer le travail. »

Toujours leader pour cinq secondes, le sprinteur de Lampre-Merida aura du mal à conserver sa tunique puisque l’étape de demain sera réservée aux grimpeurs. Il essayera tout de même de faire de son mieux. « Demain, je vais courir l'étape reine en portant le maillot de leader, a-t-il ajouté. Je vais essayer de l’honorer même si je suis conscient que ce sera une entreprise très difficile car la route n’est pas vraiment adaptée à mes caractéristiques. »

http://www.cyclingpro.net/velopro/road/sacha-modolo-nous-nous-sommes-perdus

Orbea a écrit:

Sacha Modolo : « Nous nous sommes perdus »

Quatrième de l’étape du jour, Sacha Modolo n’a pas réussi à lever les bras une fois de plus dans ce Tour du Hainan. Après avoir perdu son train, l’Italien s’est débrouillé seul et termine finalement au pied du podium après un final très serré. « Aujourd'hui, nous n’avons pas été parfaits, a avoué Sacha Modolo dans un communiqué de son équipe. Comme cela a pu déjà arriver ces derniers temps, Roberto (Ferrari) et moi nous sommes perdus dans les 800 derniers mètres. À partir de ce moment, j’ai essayé de remonter sur  le côté droit de la route. J’ai pris la roue des meilleurs mais il m’a manqué encore 10 mètres pour terminer le travail. »

Toujours leader pour cinq secondes, le sprinteur de Lampre-Merida aura du mal à conserver sa tunique puisque l’étape de demain sera réservée aux grimpeurs. Il essayera tout de même de faire de son mieux. « Demain, je vais courir l'étape reine en portant le maillot de leader, a-t-il ajouté. Je vais essayer de l’honorer même si je suis conscient que ce sera une entreprise très difficile car la route n’est pas vraiment adaptée à mes caractéristiques. »

http://www.cyclingpro.net/velopro/road/sacha-modolo-nous-nous-sommes-perdus

J'aurais préféré qu'il se perde tout court en Chine et avant même la première étape tiens

Heureusement qu'il était là finalement, car tu te seras battu jusqu'au bout !

Sacha Modolo : « Un résultat impressionnant »

Sacha Modolo avait dit hier que malgré un profil à son désavantage, il se battrait jusqu’au bout pour conserver son maillot de leader dans la huitième étape du Tour du Hainan. C’est ce que le sprinteur de Lampre-Merida est parvenu à faire en ne concédant que 20 secondes à l’arrivée et en conservant sa tunique de leader pour 9 petites secondes devant Andrey Zeits et Julien El Fares. «Je suis toujours le leader et c’est un résultat impressionnant pour moi. J’ai été soutenu par toute mon équipe qui a fourni un excellent travail, a déclaré Modolo. Je n’ai eu aucun problème sur les deux premières ascensions, le rythme créé par mes coéquipiers était très bon pour moi, et ce fut aussi le même rythme lors du dernier col. J’ai fait attention à ne pas faire d’efforts supplémentaires et j’ai réussi à limiter les écarts au sommet en conservant toujours de l’énergie pour récupérer quelques secondes dans la descente. »

Demain, Modolo devra être vigilant mais le profil sera beaucoup moins corsé. L’Italien est en bonne posture pour remporter cette édition de la course chinoise. « Je serai au départ de la dernière étape avec le maillot jaune. Il y aura deux côtes de troisième catégorie dans le parcours et ce sera un endroit pour des attaques potentielles. »

http://www.cyclingpro.net/velopro/road/sacha-modolo-un-resultat-impressionnant

Sacha Modolo pour une première dans un classement général



En réussissant à tenir sa place dans le peloton à l’occasion de la dernière étape du Tour du Hainan ce matin, Sacha Modolo a enlevé le premier classement général de sa carrière. Le sprinteur de Lampre-Merida, habitué à remporté des sprints massifs voire des courses d’un jour, montre qu’il peut aussi jouer les épreuves d’une semaine sur un parcours qui lui convient. Après avoir remporté deux étapes, réalisé cinq podiums et résisté lors de l’étape reine de montagne hier, l’Italien pouvait savourer à l’arrivée. « C’est la première fois que je gagne un classement général, confirme-t-il. Cela ne m’est jamais arrivé même quand je courais dans les catégories jeunes. C’est quelque chose d’inhabituel pour moi et ça me rend très heureux. Je suis aussi fier d’avoir pu atteindre cet objectif important parce que c’était difficile pour moi au vu de mes caractéristiques. Je remercie l’équipe pour leur soutien qui m’a permis de l’emporter. »

Pourtant, ses adversaires au général ne sont pas restés immobiles dans le final et Andrey Zeits a notamment tenté sa chance dans les dernières bosses du parcours de l’ultime étape. «Nous étions conscients que ça n’allait pas être facile de défendre le maillot et mes coéquipiers ont été super en me donnant le meilleur soutien possible afin de neutraliser toutes les tentatives d'attaques, poursuit Modolo. Les adversaires nous ont attaqués depuis les premiers kilomètres mais nous les avons arrêtés. J’ai aussi chassé Zeits en personne quand il a attaqué dans les deux dernières bosses à moins de 30 kilomètres de l'arrivée. Ça aurait été bien de gagner aussi la dernière étape mais j’étais fatigué et je n’ai pas pu être performant. »

Avec ses trois victoires à Hainan qui viennent s’ajouter à ses trois autres victoires dans la saison, dont deux lors du Giro, Modolo conclut sa saison de belle manière. « C’est toujours une bonne chose d’obtenir une victoire en fin de saison. Ça vous aide à passer un bon hiver afin d’attaquer la nouvelle saison avec encore plus d’énergie et un gros moral. »

http://www.cyclingpro.net/velopro/road/sacha-modolo-pour-une-premiere-dans-un-classement-general

Bilan 2015

La saison 2015 aura donc été longue et pénible. Nous sommes entré dans la zone rouge dès début mars, pour ne plus en sortir jusqu'à la fin de saison. On ne doit notre maintien dans l'élite qu'aux multiples désistements de managers mieux classés que nous, ce qui n'est pas très glorieux.
Sans forcément rentrer dans les détails, ce résultat nous incombe en grande majorité. Les choix qui ont été fait à l'inter saison n'ont pas été judicieux...  

Nous terminons avec cinq coureurs à 0, et plusieurs autres n'ont pas rempli leurs objectifs. Nous avions privilégié l'expérience avec des recrues comme LLS, Pellizotti, Coppel et ceux-ci n'ont pas répondu à nos attentes.
A coté de ça, des coureurs avec lesquels nous voulons continuer à travailler ont connu des saisons sans. Langeveld, Arredondo, Fonseca, à eux trois nous avaient rapporté 1400pts en 2014, pour un peu plus de 400 cette saison ! Nous les avons clairement surestimé, mais encore une fois cela est de notre responsabilité.
Au rayon des satisfaction, Purito est la plus belle puisqu'à lui seul, il représente encore une fois 1/3 de nos points marqués.
On termine avec Lobato et Modolo qui ont fait des saisons correctes sans plus, notamment pour l'Italien qui à gonflé son score sur la dernière SSR asiatique. Nous leur conservons malgré tout notre confiance.
Un dernier petit mot au sujet de Steven Tronet; Ce dernier nous aura donné un titre miraculeux de Champion de France, mais ce résultat sera resté sans lendemain.

En conclusion, certains enseignements ont été tirés de l'inter saison 2014-2015, mais malgré tout, nous ne révolutionnerons pas notre façon de faire puisque nous espérons conserver 13 coureurs de notre effectif 2015.