Caja Evrona (CAJ) - Orbea

Tour de Belgique - Van Aert : "Pas vraiment d'explication"



Wout Van Aert a créé la sensation mercredi en battant Tony Martin lors du prologue du Tour de Belgique. Sur le parcours de 6 kilomètres à travers Beveren, le Belge a devancé l'ancien champion du monde de la spécialité pour deux secondes. Van Aert est revenu sur sa victoire pour le site Sport.be. "Je n'ai pas vraiment d'explication pourquoi cela a si bien été, mais je dois dire que je l'ai bien préparé avec mon entraîneur. Nous avions établi un programme en vue de ce prologue et du Tour de Belgique", a déclaré le champion du monde de cyclo-cross. Van Aert a aussi mis à bien ses qualités de crossman pour gagner du temps dans les nombreuses courbes du prologue : "Nous savons tous que quelqu'un comme Tony Martin est une vraie locomotive. Avec sa puissance, il fait la différence dans les lignes droites. Mais en négociant bien un virage, je peux peut-être gagner une demi-seconde. Et cela fait beaucoup dans un prologue d'un peu plus de six kilomètres". Habituellement discret pendant l'été, le pensionnaire de la formation Crelan-Vastgoedservice a pourtant fait du Championnat de Belgique sur route un objectif. "Pas de problème pour moi", explique-t-il. "Tout le monde qui aurait la possibilité de gagner des courses sur route durant l'été serait d'accord. Je suis simplement content de pouvoir aussi rouler sur la route". Van Aert a finalement donné les raisons de ses bonnes performances sur la route : "J'ai beaucoup appris ces dernières semaines".

http://www.cyclismactu.net/news-tour-de-belgique-van-aert-pas-vraiment-d-explication-59177.html

Philippe Gilbert : "Il n'y a pas de petites courses, l'important c'est de gagner !"



Vendredi, au sommet de la côte de Schifflange, Philippe Gilbert, qui se remet d'une blessure à la main depuis une agression subie à l'entraînement, à remporté la deuxième étape du Tour du Luxembourg. Il signe sa deuxième victoire cette saison après avoir remporté le Tour de Murcie en février. Il se retrouve désormais deuxième du classement général à neuf secondes du leader, Maurits Lammertink, coureur de la formation néerlandaise Roompot-Oranje Peloton.

Cette victoire, Gilbert l'a obtenu grâce à ses équipiers. BMC, pour protéger le maillot jaune de Jempy Drucker, a maintenu l'écart en dessous des 4 minutes avant d'accélerer dans les 40 derniers kilomètres. Les échappés ont été repris à 20 kilomètres de l'arrivée. Les coureurs sont arrivés groupés dans le mur final de 400 mètres à près de 13% de moyenne. Malheureusement pour BMC, Jempy Drucker a perdu son maillot jaune, victime d'une chute dans le début de la montée.

Dans un communiqué, Philippe Gilbert déclare : "Je suis très heureux de gagner, surtout après une longue pause et tous les problèmes que j'ai eu. C'est une victoire importante pour moi. Dans le cyclisme professionnel, il n'y a pas de petites courses, c'est toujours important de gagner. Je suis deuxième du général à neuf secondes de Lammertink. S'il est intelligent, il devrait gagner la course mais on va voir. "

Malgré son euphorie de victoire, Gilbert reste malgré tout déçu pour son coéquipier, qui a perdu le maillot jaune : "J'ai entendu à a la radio que Jempy a chuté mais à ce point-là de la course, vous ne pouvez rien faire pour aider. On a bien roulé pour lui, c'est décevant tout de même."

"C'était une journée mi-figue mi-raisin pour nous. Les gars ont fait un excellent travail pour contrôler la course, dans le final Jempy Drucker et Philippe Gilbert étaient très bien placés. Malheureusement, avec le remue-ménage du peloton, Jempy a été renversé et il a cassé son vélo, il a perdu beaucoup de temps et le général. Devant, Philippe s'est montré fort et sauvé la journée de l'équipe en prenant la victoire d'étape." a dit le directeur sportif Jackson Stewart.

http://www.cyclingpro.net/velopro/road/philippe-gilbert-quot-il-n-y-a-pas-de-petites-courses-l-important-c-est-de-gagner-quot

Philippe Gilbert : « Une journée réussie »



Vainqueur du Tour de Murcie en début de saison, Philippe Gilbert a ensuite enchaîné les pépins physiques et sa longue période de méforme a semble-t-il pris fin lors du Tour du Luxembourg la semaine dernière. Le Belge a conclu l'épreuve avec un second succès d'étape hier à Luxembourg et décroche la deuxième place au général à une poignée de secondes de Maurits Lammertink qui s'est parfaitement accroché dans le final pour conserver sa tunique de leader. Le pensionnaire de la formation BMC Racing assure que cette deuxième place est un bon résultat. « Je me sens super bien, lâche Gilbert dans un communiqué. Ç'a été une journée réussie pour moi grâce à la victoire d'étape, à ma deuxième au classement général et mon succès au classement par points. Aujourd'hui, je ne pensais qu'à l'étape et non au classement général. Je suis resté vraiment concentré tout au long de l'étape et puis quand nous avons atteint le dernier tour de 5,5 kilomètres, je n'ai pas quitté les dix premières positions. C'était un dernier tour très difficile et j'ai entamé la dernière ascension assez fort mais je savais que je devais attendre les derniers mètres pour produire mon effort parce que c'était vraiment raid à la fin. »

Pour sa toute première participation à l'épreuve, Gilbert a trouvé un profil à sa convenance et pourrait pourquoi pas y retourner lui qui affiche un joli bilan au terme de cette édition 2016. « Je voulais vraiment gagner (l'étape) car tous les gars qui avaient couru ici avant m'avaient dit que c'était un finish pour moi… C'était donc une motivation supplémentaire. » Désormais, le Belge va poursuivre sa route sur le Tour de Suisse avec l'espoir de continuer sur sa lancée.

http://www.cyclingpro.net/velopro/road/philippe-gilbert-une-journee-reussie

Après un Tour de Suisse écourté, Juan Jose Lobato part en stage

Juan Jose Lobato n'a pas fait long feu sur le Tour de Suisse. Alors que les premières étapes semblaient lui convenir parfaitement, le coureur de la Movistar a été dans l'incapacité de s'illustrer. Résultat des courses, il a décidé d'abandonner l'épreuve lundi, au cours de la troisièe étape. Atteint d'un léger rhume, l'Espagnol a surtout constaté un état de forme loin d'être optimal. Alors, au lieu de subir et d'aggraver son cas, Juan Jose Lobato a fait le choix de se retirer pour partir en stage.

Il va ainsi débuter deux semaines d'entraînement à la Sierra Nevada, qui doivent lui permettre de retrouver la forme pour la fin de la saison. Si le Tour de France n'est pas dans sa ligne de mire, le Tour d'Espagne est un passage quasi-obligé en vue des championnats du monde au Qatar. Cette saison, Lobato a déjà levé les bras au Tour de Dubaï, au Circuit de la Sarthe ainsi que sur le Tour de la Communauté de Madrid.

http://www.cyclingpro.net/velopro/road/apres-un-tour-de-suisse-ecourte-juan-jose-lobato-part-en-stage

Jordi Simon, isolé mais médaillé



L'affaire n'était pas simple pour Jordi Simon. Isolé dans le peloton du championnat d'Espagne, avec son maillot Verva-ActiveJet, le jeune Catalan est tout de même parvenu à monter sur le podium et décrocher une médaille. Le coureur de 25 ans a eu la bonne idée de se glisser dans un contre avec Jose Joaquin Rojas (Movistar) et Angel Vicioso (Katusha), notamment, à 50 kilomètres de l'arrivée. Derrière, le peloton n'est jamais vraiment parvenu à s'organiser, laissant ainsi les attaquants se jouer la victoire.

« Je suis content, disait Simon dans un communiqué par rapport à sa médaille de bronze, mais pas non plus super heureux car j'aurais voulu gagner. C'est très difficile de se battre avec une équipe comme la Movistar qui aligne 15 coureurs. J'ai essayé avec cinq gars, Rojas m'a pris en chasse, et on a pu se jouer les médailles. J'étais vraiment content de pouvoir jouer le titre. Mais sur la fin, Rojas était le plus fort. »

Onzième du général sur le Tour de Croatie et vingtième sur le Tour de Suisse, l'Espagnol réalise une saison honorable avec son équipe polonaise. Cette médaille de bronze, dont il se satisfait tout de même pleinement, confirme sa progression. « Je ne me mets pas de limite, j'essaye juste de donner le maximum à chaque fois. J'ai été content de passer au niveau supérieur cet hiver, ce qui m'offre la possibilité d'avoir un meilleur calendrier et de disputer des courses importantes. Je veux continuer sur cette voie et passer un nouveau palier. »

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Philippe Gilbert : « J'étais nerveux »



En battant Tim Wellens au sprint hier aux Lacs de l'Eau d'Heure, Philippe Gilbert a remporté son deuxième titre national sur la course en ligne après celui acquis en 2011. Parti de loin avec Tim Wellens (Lotto Soudal) et Laurens De Plus (Etixx-Quick Step), le pensionnaire de BMC Racing a bien joué le coup. « Je savais que si j'étais seul, les grosses équipes chasseraient derrière moi, explique-t-il dans un communiqué de son équipe. J'avais donc besoin d'un coureur de Lotto Soudal avec moi. C'était donc une bonne chose d'avoir Wellens avec moi et aussi Laurens De plus. De ce fait, les trois plus grandes équipes étaient représentées à l'avant et personne n'a vraiment roulé. C'était le trio parfait. »

Le trio est rapidement devenu un duo et Tim Wellens a cherché à plusieurs reprises à décramponner son rival du jour. « Quand De Plus a été lâché, j'ai pensé que ça n'était pas bon et qu'Etixx allait se mettre à rouler derrière nous mais finalement, nous avons tenu l'écart. Le final était dur parce que Wellens y est allé à fond. J'ai été en mesure de répondre à ses attaques et j'étais toujours présent, concentré sur le sprint. Je ne voulais pas commencer à jouer trop loin de la ligne au cas où les autres reviennent donc nous avons vraiment attendu le dernier kilomètre. J'étais nerveux parce que je voulais vraiment gagner. C'est lorsque vous êtes dans cette situation que vous faites des erreurs. J'ai eu des pensées positives et ça m'a détendu un peu. »

Plus rapide au sprint que son adversaire, Gilbert s'est adjugé sa deuxième couronne nationale après 2011. Toutefois, celle-ci a une saveur bien différente car le Belge n'était pas forcément le favori hier. Il pourra désormais revêtir sa nouvelle tunique dès le mois prochain lors du Tour de Pologne.



http://www.cyclingpro.net/velopro/road/philippe-gilbert-j-etais-nerveux

Bilan après une grosse moitié de saison.

Les satisfactions

Nom	Nat.	Points	% points	Pts attendus (base 5800)	Rentabilite	Enchère	Arrivee
Pieter VANSPEYBROECK		294	10.1	26	1131 %	22500	2016-01-15
Wout VAN AERT		126	4.3	16	788 %	13635	2016-01-08
Egan Arley BERNAL GOMEZ		92	3.2	9	1022 %	7500	2015-12-18

Sont encore dans les temps pour faire une saison correcte

Nom	Nat.	Points	% points	Pts attendus (base 5800)	Rentabilite	Enchère	Arrivee
Sacha MODOLO		364	12.5	540	67 %	475000	2015-11-27
Juan José LOBATO DEL VALLE		323	11.1	430	75 %	378000	2015-11-20
Filippo POZZATO		212	7.3	97	219 %	85000	2015-11-27
Johan LE BON		169	5.8	176	96 %	155000	2015-11-27
Alexandr PORSEV		138	4.7	122	113 %	107500	2015-12-25
Jordi SIMON CASULLERAS		103	3.5	115	90 %	100965	2016-01-08
Armindo FONSECA		92	3.2	142	65 %	125000	2015-11-20
Dylan PAGE		55	1.9	71	77 %	62500	2015-12-25
Anthony MALDONADO		35	1.2	43	81 %	37500	2015-12-04
James ORAM		32	1.1	20	160 %	17500	2015-12-04

Les déceptions

Nom	Nat.	Points	% points	Pts attendus (base 5800)	Rentabilite	Enchère	Arrivee
Philippe GILBERT		420	14.4	1439	29 %	1265000	2015-11-27
Joaquin RODRIGUEZ OLIVER		271	9.3	1464	19 %	1287000	2015-11-20
Sebastian LANGEVELD		25	0.9	165	15 %	145000	2015-11-20
Simone PONZI		25	0.9	435	6 %	382500	2015-12-11
Julian David ARREDONDO MORENO		17	0.6	199	9 %	175000	2015-11-20
Kleber RAMOS		15	0.5	122	12 %	107150	2016-01-08
Yoeri HAVIK		0	0	8	0 %	7250	2016-01-01
Sergio SOUSA		0	0	26	0 %	22500	2016-01-15

N'étaient pas forcément attendu pour de gros résultats

Nom	Nat.	Points	% points	Pts attendus (base 5800)	Rentabilite	Enchère	Arrivee
Nico DENZ		36	1.2	5	720 %	4750	2016-01-22
Jonathan LASTRA MARTINEZ		30	1	9	333 %	7500	2016-01-15
Lucas Sebastian HAEDO		19 / 27	0.7	10	190 %	8750	2016-02-29
Jason LOWNDES		5 / 16	0.2	41	12 %	36250	2016-02-29
Johnny HOOGERLAND		10	0.3	25	40 %	21750	2016-02-29
Marco TECCHIO		5	0.2	10	50 %	8750	2016-01-08
Jenthe BIERMANS		0	0	8	0 %	7250	2016-02-29
Edwig CAMMAERTS		0	0	21	0 %	18750	2016-02-29
Elie GESBERT		0	0	8	0 %	7250	2016-02-29

Encore une clavicule pour Simone Ponzi

Victime d'une fracture de la clavicule en avril à la suite de sa chute au Tour de Croatie, Simone Ponzi avait repris au Tour de Suisse ce mois-ci, puis sur le championnat d'Italie. Lors de la première étape de la Course de Solidarnosc hier, le pensionnaire de la formation CCC Sprandi a rechuté et s'est de nouveau fracturé la clavicule. La formation polonaise n'a pas donné plus de détail mais l'Italien sera absent durant plusieurs semaines.  

http://www.cyclingpro.net/velopro/road/encore-la-clavicule-pour-simone-ponzi

Joaquim Rodriguez : « Gagner à Andorre, ce serait de la bombe »



Auteur d'une saison jusque là très timide, compte tenu de son statut, Joaquim Rodriguez se présente au départ du Tour sans certitudes. Le Catalan a jusque là traversé la saison sans faire de bruit, si ce n'est une cinquième - mais anecodtique - place finale sur le Tour du Pays Basque. Erigé en chef de fil de la Katusha sur la Grande Boucle malgré tout, Purito aborde l'épreuve sans pression particulière. A 37 ans, il a bien conscience qu'il devient de plus en plus compliqué de tirer son épingle du jeu.

« Je vais très bien, mais jusqu'à présent, ça n'a pas été ma meilleure année, a-t-il confessé, lucide, auprès de Marca. Je qualifie pour le moment cette saison d'ennuyante. Maintenant, je suis sur le Tour avec la bonne attitude et de l'ambition, mais aussi avec les pieds sur terre car je sais que tous les meilleurs coureurs sont ici en grande forme. Pour moi, un bon résultat serait d'être à cent pour cent, de prendre du plaisir et de quitter le Tour content. Depuis 2010, j'ai toujours connu les podiums des Grands Tours, donc je n'ai pas à me mettre de pression. Je veux quitter l'épreuve avec de bonnes sensations avant les Jeux Olympiques. »

Vainqueur à deux reprises la saison passée, au Mur de Huy et au Plateau de Beille, Purito souhaite cette fois-ci jouer le général. Mais si d'aventure il venait à perdre du temps lors de la première semaine, les étapes constitueraient évidemment un excellent ressort. « C'est vrai qu'il y a beaucoup d'étapes qui me plaisent cette année. Dès la deuxième journée, il y aura une arrivée en côte qui peut délivrer le maillot jaune au vainqueur. Ensuite, il y a trois étapes dans les Pyrénées, et bien qu'une seule se termine au sommet, elles seront toutes difficiles. Je connais aussi très bien l'étape d'Andorre - où il vit - , et ce jour-là, je serai bien. Ce serait de la bombe de gagner là-bas, sans doute la meilleure chose que puisse m'offrir le Tour et ma carrière de cycliste en général ! ».

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Joaquim Rodriguez : « Je me suis rendu »

Joaquim Rodriguez est, avec Alexander Kristoff et Ilnur Zakarin, l'un des leaders de la formation Katusha sur ce Tour de France 2016. Assez décevant depuis le début de saison, l'Espagnol s'est montré hier dans le final de Cherbourg en étant le premier à attaquer dans l'ultime montée. Cette dernière n'était toutefois pas assez difficile au goût de Rodriguez. « C'était un final très rapide, dit-il dans un communiqué. A environ 350 mètres de l'arrivée il y a eu un moment où j'ai vu Sagan, Valverde, Alaphilippe et tous les leaders des équipes à l'avant. Je pensais que si je tentais à ce moment, il y aurait peut-être un temps d'hésitation mais cela n'a pas eu lieu. Sagan m'a repris presque immédiatement. Ensuite, je me suis rendu, il était impossible pour moi de lutter pour la victoire. Le final n'était pas vraiment un final pour moi, même si bien sûr, je préfère cela à une étape plate. Il manquait toutefois un peu de difficulté pour que ce soit idéal pour moi. »

L'Espagnol a tenu à rectifier une petite chose concernant l'étape. Il n'est pas tombé alors que Radio Tour l'avait annoncé à la base lors de la chute qui avait notamment envoyé Alberto Contador à terre. Il s'agit en fait d'Angel Vicioso, son coéquipier qui a chuté. « Je vais bien », conclut ''Purito''.

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Armindo Fonseca : « J'ai eu des frissons »



Armindo Fonseca a été le principal animateur de la troisième étape du Tour de France reliant Granville à Angers. Pas accompagné dans son entreprise, le seul Breton de la formation Fortuneo-Vital Concept a fait plus de la moitié de l’étape seul devant, avant de voir Thomas Voeckler le rejoindre à 80 kilomètres de l’arrivée. Il a tout de même pris beaucoup de plaisir semble-t-il dans une étape dont il se souviendra longtemps. « J’ai fait 140 kilomètres à l'avant...seul ! D'ailleurs, j'aurais bien aimé un peu de compagnie, raconte-t-il dans un communiqué. A 84 kilomètres de l'arrivée, j'ai attendu Thomas Voeckler et nous avons fait une bonne partie de manivelle ensemble. Je suis juste un peu déçu de ne pas avoir eu le prix de la combativité. Mais, le but n'est pas d'être le plus combatif. On a à cœur de faire un bon Tour de France, l'objectif de notre équipe est avant tout de gagner et d'être placé au général avec Eduardo (Sepulveda). Aujourd'hui, je voulais simplement être devant puisque l'on passait en Bretagne. Je me suis fait plaisir. J'ai eu des frissons, j'en ai pris plein les oreilles et plein les yeux ! »

Un prix de la combativité que le Breton aurait mérité mais qui a été décerné à Thomas Voeckler pour avoir fait bouger une course qui en avait bien besoin. Tout s’est finalement joué au sprint après que le duo ait été repris à 8 kilomètres de l’arrivée et là encore, un Fortuneo était présent. Dan McLay s’est encore bien débrouillé grâce à l’aide de Florian Vachon. « Dan a fait une bonne petite neuvième place au sprint, ajoute le directeur sportif Sébastien Hinault. Ce sont des sprints de très haut niveau, quand on voit les coureurs qui forment le top 10, je pense que Dan n'a pas à rougir de sa performance, même si je suis sûr qu'il peut encore mieux faire. »

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Joaquim Rodriguez joue placé



Pas forcément à la fête depuis le début de saison, Joaquim Rodriguez n'est pas cité parmi les grands favoris du Tour de France. A 37 ans, le leader de la formation Katusha semble être sur le déclin, ce qui ne l'a pas empêché de se rappeler au bon souvenir de ses adversaires sur le Tour en attaquant dans les derniers mètres de la cinquième étape hier pour aller grappiller quelques secondes. Du coup, il se retrouve quatrième au classement général, ce qui semble lui donner le moral. « Être quatrième du classement général, ça me rend heureux, déclare-t-il dans un communiqué. Honnêtement, je me suis senti bien toute la journée. Bien sûr, j'ai souffert dans les montées car c'était vraiment raide parfois mais je n'ai pas à me plaindre de la façon dont ça s'est déroulé. Espérons que ça continue dans cette voie. »

Pour cette première étape accidentée, Rodriguez s'est montré à l'aise sur des reliefs qui lui conviennent peut-être mieux que des longs cols. Pour le troisième du Tour 2013, le vrai test arrivera lors des étapes pyrénéennes. En attendant, il a parfaitement répondu au test de Movistar hier. « La journée n'a pas été facile, poursuit-il. C'était une étape dure et chaude. L'échappée comprenait de vrais bons coureurs et ils ont pris beaucoup d'avance. Sky a essayé de la contrôler mais ils n'ont obtenu aucune aide de Movistar ou d'Etixx-Quick Step, que nous attendions tous. Du coup, l'écart a grandi. Movistar a ensuite lancé la poursuite, probablement plus dans l'idée de causer des dégâts que pour la victoire d'étape, mais ç'a été efficace. »

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Joaquim Rodriguez prendra sa retraite en fin de saison



Joaquim Rodriguez a profité de la première journée de repos du Tour, ce lundi,pour annoncer qu'il mettrait un terme à sa carrière professionnelle à l'issue de la saison en cours. Après seize années passées au plus haut niveau, Purito a fait part de sa décision, en pleurs, au cours d'une conférence de presse émouvante. A 37 ans, le coureur catalan souhaite s'arrêter sur une bonne note. « Je suis ici pour annoncer que ce sera ma derniere année, a-t-il glissé avant de marquer un temps d'arrêt, saisi par l'émotion. Il est temps de dire "ça suffit". Le niveau est tres elevé et je voudrais arrêter à ce moment là. Merci a tous pour le soutien, du premier au dernier jour. J'ai tellement profité de ce sport qui m'a tant donné. Je resterai surement dans ce monde parce que j'aime ce sport. Je ne changerai rien, même pas pour une seconde, de ce qu'il s'est passé durant toutes ces années, sur toutes ces courses et de ma carrière. Je remercie ma famille de m'avoir soutenu toutes ces années. J'espere que vous avez profité autant que moi de mon cyclisme ».

Lauréat de 14 étapes sur les Grands Tours, d'une Flèche Wallonne, de deux Tours de Lombardie, de deux Tours de Catalogne et d'un Tour du Pays Basque, Joaquim Rodriguez a longtemps été un lieutenant avant d'être promu au statut de leader. Auteur d'un podium final sur chacun des trois Grands Tours, Purito n'en a néanmoins jamais remporté un seul. Probablement la seule ligne manquante à son palmarès qui comprend aussi un titre de champion d'Espagne et une médaille d'argent aux Mondiaux. Avant d'entamer la deuxième partie de la Grande Boucle, Purito se situe par ailleurs en cinquième position du général. Sa sortie par la grande porte se profile bien jusque là.

http://www.cyclingpro.net/velopro/road/joaquim-rodriguez-prendra-sa-retraite-en-fin-de-saison

Problèmes d'estomac pour Sebastian Langeveld



Hier, lors du Port d'Envalira, Sebastian Langeveld a été le premier à lâcher prise. Le Néerlandais a lutté comme il a pu mais a finalement abandonné le Tour à cause de problèmes d'estomac. « Ce matin (hier), j'allais bien mais après le petit déjeuner, j'ai senti un peu mon estomac, raconte-t-il. Sur le chemin du départ, je roulais avec Johnny Weltz (directeur sportif). Je lui ai dit que je devais m'arrêter parce que j'avais envie vomir. A partir de là, vous savez que ça va être un vrai combat. »

Le pensionnaire de Cannondale a alors tenté par tous les moyens de se nourrir mais il s'est rapidement retrouvé à bout de force. « Dans le bus, j'ai chercher à me nourrir mais mon estomac était dérangé, poursuit-il. C'était probablement le pire jour pour avoir une mauvaise journée avec 25 kilomètres de montée. C'était une lutte pour arriver à la ligne. Je pense que cinq kilomètres avant le sommet, j'étais très loin derrière et il n'y avait pas moyen d'y arriver, c'était vraiment douloureux. J'ai travaillé très dur, j'ai fait tout ce que je pouvais pour être à 100% pour le Tour. Et puis tout se termine en quelques heures... »

http://www.cyclingpro.net/velopro/road/problemes-d-estomac-pour-sebastian-langeveld

Philippe Gilbert : « Éviter de perdre du temps »



Dans cette première étape destinée aux sprinteurs à Varsovie, Philippe Gilbert avait un seul objectif en tête : éviter les pièges et être dans le temps des meilleurs. Alors quand Michal Kwiatkowski et Zdenek Stybar sont sortis à l'entame du dernier kilomètre, le champion de Belgique n'a pas hésité à bouger. Repris par le peloton, le pensionnaire de BMC Racing a ensuite laissé filer Davide Martinelli qui s'est finalement imposé. Gilbert, lui, a fait parler sa pointe de vitesse pour terminer sixième, un bon résultat pour ce premier acte du Tour de Pologne. « Aujourd'hui (hier), c'était une étape courte mais vraiment technique et rapide, déclare-t-il dans un communiqué. Nous avions Alessandro (De Marchi) à l'avant et nous avons tenté de rester en équipe devant mais ça n'a pas été facile de s'organiser. Danilo (Wyss) a fait un très bon travail pour me placer à l'avant dans les deux derniers kilomètres et sur la montée pavée finale. L'objectif principal était d'éviter de perdre du temps du fait du final technique et nous voulions être devant pour être dans le même temps que les leaders. »

http://www.cyclingpro.net/velopro/road/philippe-gilbert-eviter-de-perdre-du-temps

Joaquim Rodriguez : « Avec mes 58 kilos, c'était dangereux »



En terminant 42e du contre-la-montre hier à 4'46'' du vainqueur Tom Dumoulin, Joaquim Rodriguez a été le coureur du top 10 à avoir perdu le plus de temps. En trois étapes très venteuses, le leader de la formation Katusha est passé de membre du top 5 à coureur éjecté du top 10 puisqu'il se retrouve désormais à la treizième place à 5'54'' du maillot jaune Chris Froome. Il admet avoir encore beaucoup lutté hier. « Honnêtement, c'était difficile pour moi sur le vélo, confie-t-il dans sur le site de sa formation. J'ai souffert dans le vent. Sur le plat et dans la descente, c'était difficile pour moi de mettre de la puissance dans les pédales. Ma force a été de pouvoir garder l'équilibre. C'était le troisième jour avec le vent et ce n'est pas à mon avantage. Avec mes 58 kilos, c'était dangereux. »

http://www.cyclingpro.net/velopro/road/joaquim-rodriguez-avec-mes-58-kilos-c-etait-dangereux

Joaquim Rodriguez : « Je fais des progrès »



Non spécialiste du contre-la-montre, Joaquim Rodriguez a trouvé un parcours à sa convenance hier entre Megève et Sallanches. Au terme des 17 kilomètres du tracé, l'Espagnol a pris la huitième place, probablement l'une des ses meilleures performances dans l'exercice. Il avait surtout bien préparé cette 18e étape. « Je suis très content, déclare-t-il sur le site de sa formation. Avec mes directeurs sportifs nous avons décidé au moment de faire la reconnaissance de ces étapes, juste avant le Dauphiné, que nous ferions un changement de vélo après la partie plate. Cette portion n'était longue que de 4 kilomètres mais c'est assez pour me reléguer loin derrière face aux grands spécialistes du chrono qui ont plus de puissance dans les jambes. C'était un bon choix. Pendant le changement, qui a pris 15 à 20 secondes, j'ai pu récupérer un peu et continuer avec l'ascension principale du parcours. Ça s'est bien passé. »

Grâce à cette belle performance, le leader de la formation Katusha se rapproche du top 10, pointé à moins d'une minute de Dan Martin. « Je fais des progrès, poursuit celui qui arrêtera en fin de saison à 37 ans. C'est dommage d'avoir perdu du temps hier dans les derniers kilomètres. J'ai fait une erreur, j'ai oublié de manger suffisamment, mais de façon générale, j'ai de bonnes sensations. Il y a encore deux jours pour nous dans les montagnes. Nous pouvons jouer une victoire d'étape avec Zakarin et Losada en intégrant une échappée ou je peux essayer quelque chose. Les deux étapes à venir sont égales. Aucune d'entre elles n'est mieux ou pire pour moi. Toutefois le samedi, la victoire d'étape sera plus difficile pour moi avec la descente de Joux-Plane. C'est vraiment dangereux. »

http://www.cyclingpro.net/velopro/road/joaquim-rodriguez-je-fais-des-progres

Joaquim Rodriguez croyait jouer la victoire



Les spectateurs ont bien failli assister à une scène cocasse hier lors de l'arrivée à Saint-Gervais Mont Blanc. En effet, en passant à l'attaque dans le dernier kilomètre, Joaquim Rodriguez pensait jouer la victoire d'étape, jusqu'à ce qu'il s'aperçoive sur le grand écran installé aux abords de l'arrivée, que Romain Bardet avait franchi la ligne en vainqueur. « C'était le chaos, lâche-t-il sur le site de sa formation. Il y avait beaucoup de chutes sur les routes mouillées car c'était glissant après les jours secs. Il n'y avait pas de communication radio à cause du bruit des fans et du fait que nous soyons dans les montagnes. Dans les 100 derniers mètres, j'ai vu sur le grand écran que Bardet avait gagné, heureusement car sinon j'aurais levé les bras ! J'ai trouvé étrange que Valverde roule si fort. Il ne le fait que quand il joue pour la victoire d'étape donc j'ai pensé que nous étions devant ! »

L'Espagnol sait par expérience, du haut de ses 37 ans, que tout peut arriver tant que la ligne d'arrivée n'est pas franchie. « Nous devons rester concentrés jusqu'au dernier jour, poursuit le leader de Katusha. Une petite erreur a coûté le podium à Mollema et Chris Froome aurait aussi pu perdre beaucoup de temps. Au final, il a été chanceux. Bardet a attaqué juste après la chute de Froome mais vous ne pouvez pas lui reprocher. On ne peut pas parler d'un manque de fair-play. Chris Froome est tombé parce qu'il a essayé d'attaquer dans la descente. Il a pris trop de risques. » Deuxième hier, Purito se méfie également du dernier jour. Lui aimerait bien ramener un succès d'étape pour que sa dernière arrivée à Paris ait encore plus de saveur.  

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La belle manœuvre de Joaquim Rodriguez



Il l'avait annoncé lors du premier jour de repos, le Tour 2016 serait le dernier pour Joaquim Rodriguez. Pour bien conclure, l'Espagnol a été le seul favori à passer à l'attaque dans le Col de Joux Plane, laissant les autres monter au rythme du Team Sky. Profitant des défaillances de Bauke Mollema et de Fabio Aru, et de l'attentisme de Louis Meintjes et de Dan Martin, ''Purito'' a gagné quatre places et termine 7e du classement général. « C'est super, c'est la manière dont je voulais dire au revoir au Tour de France, en souffrant et en me battant, lâche-t-il sur le site de sa formation. Je suis très heureux ! Hier j'étais 11e, je suis désormais 7e. C'est bien mieux que ce à quoi je m'attendais avant l'étape mais au final c'est la position que j'avais en tête avant le Tour. Katusha a fait un bon Tour de France. Nous avons montré que nous sommes une équipe et Ilnur en est l'avenir. Si Alexander Kristoff pouvait gagner demain (aujourd'hui), ce serait la cerise sur le gâteau. »

Assez discrète durant ce Tour, s'en remettant aux longues échappées d'Ilnur Zakarin, la stratégie à cette fois-ci bien marché au sein de l'équipe Katusha. « Nous avions Zakarin à l'avant qui pouvait jouer l'étape mais nous avions aussi la possibilité de l'utiliser si Joaquim (Rodriguez) se sentait bien et qu'il pouvait tenter d'attaquer dans la dernière montée, pour lui apporter son aide, explique le directeur sportif Jose Azevedo. Ça a parfaitement fonctionné. Il a finalement bougé à la septième place donc tout le monde est heureux et je pense que Joaquim méritait cette place. C'est son dernier Tour de France donc les souvenirs de cette dernière montée vont rester dans son esprit. »

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L'hommage à Joaquim Rodriguez pour son dernier Tour



Fabian Cancellara avait reçu un hommage en Suisse, après être passé chez lui, lors de son abandon. Joaquim Rodriguez, lui, est allé au bout de son dernier Tour de France et comme le veut la tradition, il a ouvert la voie à l'entrée des Champ-Élysées … Une expérience inoubliable. « C'était une surprise pour moi d'arriver seul sur le Champ-Élysées, raconte l'Espagnol sur le site de l'équipe Katusha. Premièrement, Maté de Cofidis est venu me voir et m'a dit ''Purito, tu dois entrer en premier sur les Champ-Élysées. J'ai dit non mais Sagan est venu, puis Froome, puis mes coéquipiers. C'était si beau. »

Rodriguez boucle une jolie Grande Boucle avec la septième place du général, même s'il s'est fait une frayeur en prenant une cassure à la fin qui lui aurait fait perdre trois places. Les temps avaient finalement été neutralisés avant cela. « Au final, ç'a été un bon Tour. J'ai fait quelques erreurs mais c'est le Tour et il m'a tellement donné. J'ai fini sur le podium en 2013. Je n'ai jamais gagné un Grand Tour mais je ne regrette rien. » La carrière de l'Espagnol n'est pas terminée et celui-ci pourrait encore briller. Il est désormais concentré sur ses prochains objectifs, la Clasica San Sebastian et les Jeux olympiques.

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Vuelta remise en cause pour Joaquim Rodriguez

Quelques jours après avoir fait ses adieux au Tour de France, Joaquim Rodriguez est en pleine réflexion sur la fin à donner à sa carrière. S'il est sûr de prendre part à la Clasica San Sebastian et aux Jeux olympiques, ces derniers pourraient être son ultime apparition sur un vélo en tant que professionnel. S'il était attendu sur la Vuelta, ''Purito'' a grandement remis en cause sa participation auprès de Ciclismo a Fondo. « Ce sera difficile de faire la Vuelta, dit-il. Je veux aussi prendre ma retraite dans un bon moment qui permettra aux gens d'avoir un souvenir de moi à mon meilleur niveau en compétition, tout en m'amusant. J'ai peur de débuter une course si importante que la Vuelta, qui sera longue pour moi, et penser à m'arrêter à l'étape 12. Je ne veux pas d'une telle fin, je ne pense pas que je le mérite ni moi, ni les gens de la Vuelta. »

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Jenthe Biermans deuxième stagiaire pour Wanty-Groupe Gobert

Le premier stagiaire de Wanty-Groupe Gobert était connu depuis quelques jours, en la personne de Xandro Meurisse, sociétaire de l'équipe Crelan-Vastgoedservice et récent septième du Tour de Wallonie. Vendredi soir, la formation Continentale Professionnelle belge a dévoilé le nom de son deuxième stagiaire. Il s'agit du tout jeune Flamand Jenthe Biermans, qui possède déjà un sacré bagage. Pur flahute, le coureur de 20 ans a remporté le Tour des Flandres juniors et a terminé deuxième de Paris-Roubaix Espoirs en 2015 et 2016. Il évoluait cette saison au sein de l'équipe SEG Racing. Alors que Meurisse débutera sur la RideLondon-Surrey Classic, Biermans devrait lui exhiber sa nouvelle tunique lors des Dwars door het Hageland.

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Nico Denz sélectionné pour le Tour de l'Avenir

Passé professionnel au sein de l'équipe AG2R-La Mondiale en août 2015, Nico Denz va découvrir, à 22 ans, le Tour de l'Avenir. Le coureur allemand laissera son maillot terre-et-ciel de côté l'espace de quelques jours, du 20 au 27 août, comme il l'a confié dans un communiqué. « Pour ma dernière année en Moins de 23 ans, j'ai l'honneur d'être retenu avec la sélection d'Allemagne. Je suis fier de cela et j'espère réussir cette belle épreuve par étapes », a expliqué l'ancien sociétaire du Chambéry Cyclisme Formation. Depuis son passage dans l'élite, Denz a notamment pris la quatrième place de Cholet-Pays De Loire en mars dernier. Il aura probablement l'occasion de jouer sa carte mais aussi de jouer les capitaines de route dans la délégation germanique.

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Clasica San Sebastian : La der' de Purito en Espagne, et avec le maillot Katusha ?



Les adieux n'étaient pas loin d'être parfaits pour Joaquim Rodriguez. Pour sa dernière course en Espagne, le Catalan a fini au pied du podium de la Clasica San Sebastian après être passé à l'attaque dans l'ultime ascension du jour. Purito n'a pu empêcher l'attaque de Bauke Mollema (Trek-Segafredo) ni même vraiment relayer Alejandro Valverde (Movistar) et Tony Gallopin (Lotto-Soudal) quand la chasse a été lancée. Le coureur de la Katusha a ainsi hérité de la quatrième place sur la ligne, incapable de sprinter face à ses deux rivaux.

« J'ai bien profité de ma dernière course en Espagne, a confié Purito à l'arrivée. La dernière montée me convenait parfaitement. J'ai vu que j'avais fait le trou et j'ai essayé d'insister. Je devais le faire. Plus tôt, j'avais vu Adam Yates attaquer et je savais qu'il tentait de refaire la même que l'an passé. C'est pourquoi je l'ai suivi puis lâché. Malheureusement, au sommet Mollema, Valverde et Gallopin m'ont rejoint et quand Mollema est sorti, Valverde et Gallopin n'ont vraiment pas bougé. Avaient-ils tant peur de moi ? En théorie, ils sont plus rapides que moi au sprint. Au final, ils ont aussi raté la victoire, mais c'est comme ça. J'étais mort à ce moment-là, après mon attaque... »

Un temps en tête de course, Rodriguez a pu s'appuyer sur des encouragements très poussés dans l'ultime asension. « La montée était super avec des fans en liesse pour moi, a-t-il ajouté. C'était probablement ma dernière course en Espagne. Ce fut un bel au revoir. J'ai vraiment apprécié, même en souffrant dans l'ascension. Je suis déçu d'avoir manqué le podium, mais au final, il y avait trois coureurs plus rapides ». Si sa participation à la Vuelta a visiblement été écartée, Rodriguez pourrait même arrêter sa carrière après les Jeux Olympiques si l'on en croit son directeur sportif Xavier Florencio, dans le même communiqué de presse.

« Nous sommes heureux du résultat de Purito pour sa dernière course avec l'équipe Katusha », a-t-il vraisemblablement déclaré. Reste à voir s'il s'agit d'une erreur de retranscription ou si Purito va bel et bien faire ses adieux au cyclisme à Rio...

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Wout van Aert sur son terrain lors d'À travers le Hageland



Wout van Aert avait en tête cette course, des chemins en terre, des passages dans les bois. À peu de choses près, on aurait pu croire que la saison de cyclo-cross avait été avancée d'un mois. Mais À Travers le Hageland, disputé hier en Belgique, était bien une course sur "route". Parsemé de "strade bianche" et de portions pavées, l'épreuve présentait toutes les caractéristiques pour plaire au champion du monde de cyclo-cross. Et le jeune homme de la Crelan-Vastgoedservice s'est effectivement distingué ce vendredi en prenant la seconde place.

Wout van Aert n'en est pas à son premier coup d'éclat sur la route, ayant notamment remporté le prologue du Tour de Belgique, terminé deuxième derrière Vanmarcke à La Gileppe sur le Ster ZLM Toer ou encore pris la quatrième place du Grand Prix Pino Cerami. Mais entre Aarschot et Diest, il a fait une bonne partie de la course en tête. Sur son terrain de prédilection. Toutefois, quand Niki Terpstra a placé un ultime démarrage dans la bosse finale, le jeune homme de 21 ans a été un peu juste.

« J'ai dû céder quelques mètres, a déclaré Van Aert, exténué. Ensuite, j'ai compris qu'il allait terminer le travail. J'étais à la limite. Terpstra était le plus fort dans la dernière montée, mais c'était une course spectaculaire et très amusante aussi. Les 30 derniers kilomètres ont été très difficiles. J'ai sans doute fait un peu trop d'efforts. J'aurais dû m'économiser davantage pour le final... »

Le protégé de Niels Albert va désormais mettre un point final à sa préparation pour la saison dans les sous-bois. Les "vrais", cette fois-ci.

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