MARCO POLO (MPO) D2 (ray)

Sixième saison d'une équipe de grands voyageurs inspirés par l'Orient et dirigés par un manager à l'âme à moitié japonaise.

Voyez tout d'abord le lieu où nous mitonnons notre team building :

Et voici une de nos routes d'entraînement :

Nos masseurs :

Personnellement, je préfère nos masseuses :

MARCO POLO 2017.  (25 coureurs après S9).

YATES Simon, acheté pour 829900 ; payé son juste prix ? Ou trop cher ? L'avenir nous le dira. L'espoir anglais sera notre nouveau leader.

INTXAUSTI ELORRIAGA Beñat : Il est clair qu'on espère l'Espagnol remis de la mononucléose qui ruina sa saison 2016.

DRUCKER Jempy, sera notre leader sur les flamandes, même s'il nous a un peu déçu la saison passée.

PARDILLA BELLON Sergio, qui avait fait une très honnête saison 2016.

SIMON Julien, que nous voulions absolument conserver pour les courses françaises, après sa demi-saison 2016 suite à une chute et une longue convalescence.

WALLAYS Jelle, renfort pour les flamandes.

MAES Nikolas, dont on espère monts et merveilles sur les flamandes après son passage chez Lotto-Soudal.

FIRSANOV Sergey, notre "charismatique" Russe fut d'un très bon rapport points en 2016.

CARDOSO Andre, mon si charismatique Portugais....

RUFFONI Nicola, le sprinter italien devra faire oublier les départs de Palini et de Canola..

ARASHIRO Yukiya, mon coureur-fétiche, victime d'une fracture de la jambe en 2016, mais qui est bien rétabli.

DUCHESNE Antoine, le premier Canadien à signer chez nous. Il nous a plu en 2016 par sa présence fréquente à l'avant de la course.

FONSECA Armindo, chargé d'épauler J.Simon sur les épreuves françaises, en espérant qu'il revienne à son niveau de 2014.

DE VREESE Laurens, chez moi depuis 6 ans, mais dont j'attends toujours qu'il me fasse un gros coup.

BIZKARRA ETXEGIBEL Mikel, renfort pour les courses espagnoles dont nous étions souvent absents.

SCHÄR Michael, équipier-modèle, qui mériterait de recevoir une belle récompense de BMC....

DUYN Huub, bonne saison 2016 et promu co-leader de Wanty - Groupe Gobert.

TIZZA Marco, une de mes bonnes trouvailles en 2016..

MEGIAS LEAL Javier, mon diabétique Espagnol, le meilleur des "Novo Nordisk".

GAZZARA Michele, un petit Italien qui est loin d'avoir démérité pour sa première année chez moi.

CHIRICO Luca, qui me doit une revanche en 2017.

MAESTRI Mirco qui m'a tapé dans l'oeil en se montrant souvent à l'avant de la course en 2016, lors de sa première saison chez les pros.

KRIEGER Alexander, certes dans une D3, mais dont l'équipe est souvent invitée sur le circuit europééen.

CORDEEL Sander dont j'ai apprécié les qualités d'attaquant lors des 2 dernières saisons et qui sera en 2017 en Continentale Pro.

VAN BREUSSEGEM Elias, espoir qui pourrait percer sur les flamandes.

Réservé

A nos yeux, notre S1 fut un réel succès.
Nous étions en tête sur les 5 coureurs choisis, et tous 5 entrèrent dans notre équipe 2017 au soir de la S2 :

SIMON Julien, le seul "ancien" de la maison, que nous voulions absolument conserver pour les courses françaises, après sa demi-saison 2016 suite à une chute et une longue convalescence.

Et aussi 4 nouveaux coureurs :

RUFFONI Nicola, bon sprinter italien.
WALLAYS Jelle, renfort pour les flamandes.
YATES Simon, pour 829900, payé son prix ? Ou trop cher ? L'avenir nous le dira. L'espoir anglais sera notre nouveau leader.
INTXAUSTI ELORRIAGA Beñat : Il est clair qu'on espère l'Espagnol remis de la mononucléose qui ruina sa saison 2016.[/b]

Les résultats de la S2 furent plus mitigés.

Nous avions joué la vieille garde de l'équipe (5 anciens) + 1 petit nouveau en relance.

Nous étions en tête sur 4 de nos anciens, qui ont finalement signé en S3 :

PARDILLA BELLON Sergio, qui avait fait uine honnête saison 2016,
DRUCKER Jempy, même s'il nous avait un peu déçu cette année,
MAES Nikolas, dont on espère monts et merveilles sur les flamandes après son passage chez Lotto-Soudal,
FIRSANOV Sergey, très bon rapport points en 2016.


Après nos (trop) fortes dépenses en S1, nous avons misé trop peu sur notre ex-leader 2016, KELDERMAN Wilco(529900).
Nicosix, lui, avait misé 681819 sur ce même coureur en S2.  Avec grand regret, face à un budget de D1, nous avons dû baisser pavillon et laisser filer l'ami Wilco.  
Idem pour POWLESS Neilson dont notre relance de 37900 s'avéra insuffisante pour prendre la tête sur ce coureur, allobroges misant 53000.

Après S3, nous avions donc déjà les 9 coureurs acquis en S1 et S2.

Mais seulement 3 des 6 coureurs misés en S3 ont finalement signé chez nous :

Deux anciens de la maison :

DUYN Huub, bonne saison 2016 et promu co-leader de Wanty - Groupe Gobert.
TIZZA Marco, une de mes bonnes surprises en 2016.

Et un nouveau venu :

FONSECA Armindo, qui signera finalement chez nous en S7 après plusieurs relances/contre-relances avec orbea.

Par contre, j'avais aussi joué en S3 deux autres anciens de la maison : PALINI Andrea et MARTINELLI Davide, qui, après une bonne petite saison 2016, avaient hélas éveillé l'appétit de managers de D1.
Pour PALINI, ce fut l'ogre lenissart, qui malgré mes relances ultérieures finit par le dévorer. Quant à MARTINELLI, un autre gros appétit de D1 (On3) finit par l'engloutir en S4 : Mon faible budget ne me permettait plus raisonnablement de suivre.

En relance, j'avais aussi vainement tenté GOUGEARD Alexis, mais ultérieurement je n'ai pas pu m'aligner sur la relance, ici aussi, de on3.

J'entame la S4 avec un budget de seulement 592960 et 9 coureurs. (Tizza et Duyn signent après S4 et portent mon total de coureurs à 11).

En S4, je joue Panini totale : 6 coureurs de mon team 2016.
Quatre d'entre eux resteront finalement chez nous :

ARASHIRO Yukiya, mon coureur-fétiche, victime d'une fracture de la jambe en 2016, mais qui est bien rétabli.
CARDOSO Andre, mon si charismatique Portugais....
DE VREESE Laurens, chez moi depuis 6 ans, mais dont j'attends toujours qu'il me fasse un gros coup.
SCHÄR Michael, équipier-modèle, qui mériterait de recevoir une belle récompense de BMC....

Et j'ai dû faire 2 relances (qui s'avèreront finalement vaines) face à lenissart sur 2 de mes chouchous italiens :

PALINI Andrea  
et CANOLA Marco  

En S5, mon budget est réduit à 268820, et je n'ai que 11 coureurs, qui deviendront 15 après les enchères de S5 ( Arashiro, A.Cardoso, De Vreese et Schär s'ajoutant aux 11 autres ).

Je suis obligé de faire une relance (qui sera gagante en S6) sur Fonseca et je ne joue que 3 petits anciens de la maison, qui (sans trop de surprise) ne seront pas relancés et signeront chez moi le soir de S6 :

MEGIAS LEAL Javier, mon diabétique Espagnol, le meilleur des "Novo Nordisk",
GAZZARA Michele, un petit Italien qui est loin d'avoir démérité pour sa première année chez moi,
CHIRICO Luca, qui me doit une revanche en 2017.

4 coureurs joués en S6 :

SHALUNOV Evgeny[/b], qui finira par nous échapper.
KRIEGER Alexander, certes dans une D3, mais dont l'équipe est souvent invitée sur le circuit europééen.
CORDEEL Sander dont j'ai apprécié les qualités d'attaquant lors des 2 dernières saisons.
VAN BREUSSEGEM Elias, espoir qui pourrait percer sur les flamandes.

Et 2 relances sur
DUCHESNE Antoine et VACHON Florian

Et on signe 4 nouveaux coureurs :
Fonseca (heureux d'avoir au moins un deuxième français dans mon équipe), Megias, Gazzara et Chirico.
Notre équipe compte donc 19 coureurs au soir de la S6.

Après S7 et S8, on aura donc signé KRIEGER Alexander, CORDEEL Sander et VAN BREUSSEGEM Elias.
On salue aussi l'arrivée du premier Canadien chez MARCO POLO : DUCHESNE Antoine ; il nous avait plu en 2016 par sa présence fréquente à l'avant de la course.
Hélas, on doit dire au revoir à SHALUNOV Evgeny, shoupak ayant misé trop cher pour nous sur notre Russe.
On constate aussi sans surprise que notre relance sur VACHON Florian se sera avérée vaine, velavia ayant ouvert tout grand son portefeuille.

Au soir de S8, MARCO POLO compte donc 23 coureurs.

S9 nous aura permis de recruter les 2 derniers coureurs que nous visions pour atteindre le total de 25 coureurs après les 9 semaines d'enchères :

BIZKARRA ETXEGIBEL Mikel : Et un Basque de plus chez nous ; à croire qu'on roule dans la roue de verbrugghe...
Depuis la saison 2016 (avec Pardilla) on cherchait à se renforcer un peu sur les courses espagnoles dont MARCO POLO était presque absente lors de ses premières années. En 2017, on  alignera donc Bizkarra et Intxausti en plus de Pardilla et de Megias.

MAESTRI Mirco : Cet Italien, sans doute pas plus doué que bien d'autres,  m'a pourtant bien plu en 2016 pour sa première année pro, en payant de sa personne et en se montrant souvent à l'avant de la course. Il devrait encore progresser cette année.

Avec mes 25 coureurs actuels j'arrive à ce jour à une estimation d'un total de 5210 pts.
Ceci devrait me permettre de jouer un rôle actif dans la lutte pour la montée en D1.

ARASHIRO 135
A.CARDOSO 150
BIZKARRA 100
CHIRICO 60
CORDEEL 70
DE VREESE 150
DRUCKER 525
DUCHESNE 180
DUYN 200
FIRSANOV 250
FONSECA 225
GAZZARA 75
INTXAUSTI 425
KRIEGER 75
N.MAES 200
MAESTRI 100
MEGIAS LEAL 90
PARDILLA 350
RUFFONI 175
SCHÄR 100
J.SIMON 350
TIZZA 150
VAN BREUSSEGEM 75
Jelle WALLAYS 200
Simon YATES 800

Comme MARCO POLO est depuis toujours rangée parmi les équipes Panini (mais promis/juré, je vais changer.... l'an prochain), comparons notre équipe actuelle avec celle de 2016.

LEADER : Simon YATES au lieu de Wilco KELDERMAN. J'estime avoir gagné au change.

COUREURS LIBRES : PARDILLA, DRUCKER, FIRSANOV et J.SIMON sont tous 4 restés à la maison. Ils ont été rejoints par 2 bonnes nouvelles recrues : INTXAUSTI et Jelle WALLAYS. Ici aussi donc, on se sent renforcés.

COUREURS MOYENS : ARASHIRO, DUYN, SCHÄR, MAES, A.CARDOSO et DE VREESE sont restés chez nous et rapportent régulièrement, bon an mal an, leur pesant de points.
Cependant, PALINI, MARTINELLI, CANOLA, BRÄNDLE et SHALUNOV nous ont quitté, pas toujours avec notre accord....
Qui les remplace : FONSECA, DUCHESNE, RUFFONI et BIZKARRA. Pas certain que ces 4 coureurs feront mieux que les 5 qui nous ont quitté.

PETITS COUREURS, DECEPTIONS  OU DECOUVERTES : TIZZA, MEGIAS, GAZZARA et CHIRICO sont restés.
Par contre, le décevant GULDHAMMER, ainsi que BONNET, DRUYTS, TONELLI, DI FRANCESCO et DE MAAR sont partis et avantageusement (espérons-le) remplacés par MAESTRI, KRIEGER, CORDEEL, VAN BREUSSEGEM et par les coureurs que nous pourrons encore acquérir lors des transferts.

CONCLUSION : Si mes coureurs traditionnels font des résultats traditionnels, comparables à ceux de 2015 ou 2016, la différence dans notre équipe se jouera donc sur 3 coureurs : S.YATES, B.INTXAUSTI et (plus modestement) Jelle Wallays. Si ces 3 coureurs marquent ensemble 1500 pts, on a des chances de terminer dans le top 6.

Premiers points d'A.FONSECA chez MARCO POLO dans un sprint de costauds lors de la 4ème étape de l'Etoile de Bessèges. C'est de bonne augure pour la suite de sa saison.

Sergio PARDILLA a dû abandonner le Tour d'Andalousie pour la même raison qui a causé son abandon au Tour de la Communauté de Valence : Des douleurs au genou, suite à une chute causée par un nid de poule sur les chaussées de Valence.... Mauvais ça

Bonne journée : Firsanov, Bizkarra et A.Cardoso ouvrent (petitement...) leur compteur tandis que J.Simon gagne l'étape du Tour du Haut-Var tout en terminant 2ème du classement général.

Vainqueur hier de la 2ème étape étape du Tour du Haut-Var, Julien Simon a apporté la première victoire partielle de l'année à l'équipe MARCO POLO. Pour le Français, ce succès a également été vécu comme une délivrance, puisqu'il n'avait pas levé les bras depuis 2014 et le Grand Prix de Plumelec. Il avait de plus connu une saison 2016 difficile à la suite d'une fracture de la jambe.


Julien Simon : "C'est une délivrance. Je revenais en forme mais j'ai eu une frayeur la semaine dernière car j'étais pris des bronches au sortir du Tour de Valence. J'étais prévu au départ pour Murcie et Almeria et j'ai préféré bien me soigner chez moi plutôt que de courir. J'ai fait une belle semaine d'entraînement avant ce Tour du Haut-Var et je suis arrivé confiant. Sur la première étape, j'espérais mieux, même si Samuel Dumoulin était indéniablement le plus fort. J'avais la rage pour la deuxième étape. Je pense que ça s'est vu quand j'ai franchi la ligne. J'y croyais à peine. Tout s'est bien goupillé, les gars ont super bien manoeuvré, alors que l'on avait une équipe de jeunes et de coureurs en reprise. Tout le monde a très bien fait son boulot et ça a renforcé ma confiance. Je les remercie. J'ai aussi une pensée pour Rayane Bouhanni qui est lourdement tombé et, heureusement, n'a rien de cassé. J'espère que cette victoire va lancer toute l'équipe dans une bonne spirale. Pour ma part, la suite du programme sera le week-end prochain avec la Classic de l'Ardèche et la Drôme Classic. Avant Paris-Nice et Milan-San Remo en mars."

Les transferts du 28 février nous permettent d'accueillir 3 "nouvelles" recrues (enfin...., surtout 2).

Fumiyuki BEPPU (43 pts en 2016), le capitaine de mon équipe avec Yukiya ARASHIRO.
Et 2 VRAIS nouveaux :
Siarhei PAPOK (53 pts en 2016), ce solide Ukrainien pourrait scorer sur certaines SSR.
Enrico SALVADOR (3 pts en 2016), cet espoir italien court au Tyrol et nous chantera une belle tyrolienne avant le fin de saison.

Ouille, mon Suisse M.Schär out sans doute pour 1/2 saison suite à sa chute hier (avec Bardet). Il souffre en effet de deux fractures, l'une de la clavicule, et l'autre de l'os iliaque.
Pas de chance, il semblait tenir la forme.

Enfin, Simon YATES, mon nouveau leader, se montre à son avantage. Belle victoire d'étape sur cette belle course qu'est Paris-Nice.
J'essaie de ne pas m'emballer.....

Pour sa première au sein de la rédaction de Velo-Club.net, Bertrand Guyot a rencontré Julien Simon, le pensionnaire de l'équipe Cofidis. Pour nous, il revient sur quelques moments clés de sa carrière, mais aussi sur ses ambitions en vue de la saison 2017.


Julien qu'avez-vous ressenti en levant les bras lors de la 2e étape du Tour du Haut-Var ?

Pas mal de soulagement et pas mal de rage aussi, après les galères de ces derniers mois. Puis rapidement, le bonheur a pris le pas sur le reste. En plus, j'avais ma femme et mon fils qui étaient venus, parce que le Haut-Var c'est vraiment une course que j'adore depuis que je suis passé pro. Souvent la famille fait le déplacement vu qu'en plus ça coïncide avec les périodes scolaires. Beaucoup de joie, d'émotions mais donc aussi de rage en franchissant la ligne.



Qu'est-ce qui est le plus fort: de mettre fin aux galères physiques, ou enfin pouvoir lever les bras après 2 ans sans victoires ?

L'émotion qui l'emporte, c'est vraiment de pouvoir lever les bras. Les galères, ça fait partie du métier de coureur cycliste. Tandis qu'on perd vite la notion de victoire, du comment arriver à gagner.



En 2016 vous avez subi 2 interventions. La deuxième était elle dû à des complications ?

Je me suis fracturé le coude au tour du Yorkshire et je me suis fait opérer après .On m'a mis des broches pour réparer le tendon et l'os puis j'ai repris les compétitions au mois de juillet, au tour de Wallonie. Finalement, je me suis fait opérer à nouveau le 14 septembre car les broches qu'on m'avait mises avaient bien solidifié l'os, mais ça me gênait en tirant le bras. J'étais handicapé par ça et je devais compenser beaucoup ce qui générait des douleurs au dos .J'ai préféré anticiper la deuxième intervention et faire un bon hivers afin de pouvoir pédaler "plus droit".


Avez vous craint que la blessure ne soit plus grave que prévu ?

J'avoue que je me suis posé des questions. Quand le chirurgien m'a dit qu'il opérait une fracture ouverte, il m'a dit que c'était ce qu'il y avait de plus grave à opérer. Il m'avait prévenu que ça allait être très long et c'est vrai que je commençais à douter un peu même si j'avais récupéré de la condition physique lors du Tour de l'Ain. Mais ce n'était pas agréable J'avais beaucoup d'appréhension parce que je sentais le matériel dans mon bras, c'était pas super agréable et en plus j'avais des problèmes d'amplitude au bras. J'avais des doutes quant à ma capacité de récupérer l'intégralité de cette amplitude. Mais la deuxième rééducation m'a permis de constater que ça progressait bien.

A quel moment vous êtes-vous senti rassuré par l'évolution de cette fracture ?

En fait dès le premier mois de vélo, parce que j'ai repris assez tôt, au mois d'octobre. Ça allait mieux au niveau du bras et sans matériel à l'intérieur du coude, j'avais moins d'appréhension. À l'entraînement j'ai senti que j'étais mieux, que j'avais plus d'énergie aussi parce que j'avais moins couru aussi. Moitié moins de jours de course alors que l'année dernière j'avais doublé Tour et Vuelta.

Et physiquement, n'y-a-t'il aucune séquelle ?

C'est sûr que quand il fait froid, ça fait mal au tendon. Une tendinite c'est 18 mois pour qu'il redevienne à peu près normal. Quand le tendon se coupe il devient très large alors il faut qu'il s'affine et ça prend 18 mois. Après c'est comme quand les pépins que l'on peut avoir dans la vie de tous les jours, il y a toujours des petites séquelles. Sur des longs trajets en voiture comme ce weekend en Ardèche, j'ai eu des douleurs au niveau du coude. Mais ça ne fait même pas un an. Puis il y a des choses beaucoup plus grave que ce que j'ai eu donc je relativise. En vieillissant c'est sûr que j'éprouverai de la douleur mais ça restera très supportable.

Comment aviez vous vécu votre première reprise, avant la deuxième opération ?

C'est sûr que ça n'a pas été évident. J'ai essayé de faire ma part de boulot dans les courses où j'étais présent parce qu'on est là aussi pour aider l'équipe. C'est dans ces moments que j'ai repris heureusement du plaisir et que j'ai pu améliorer ma condition. Je pensais déjà à l'année d'après et j'en étais à me dire que tout ce que je faisais là, c'était déjà ça de pris. Je voulais surtout reprendre des automatismes, récupérer une aisance dans le peloton, c'était ça mon objectif avant ma 2eme opération.

N'est-ce pas compliqué de se mettre au service des autres, quand on est habitué à jouer sa carte personnelle ?

Quand on ne peut plus gagner, c'est bien de rendre l'ascenseur aux coéquipiers qui travaillent pour vous le reste de l'année. Mais c'est sûr que c'est difficile d'aller sur une course pour ne rien y jouer. Après encore une fois, je relativisais, il y a des choses bien plus grave dans la vie.

Comment arrive-t'on à se motiver quand on arrête si tôt sa saison, sans avoir pu atteindre ses objectifs ?

C'est notre métier et puis c'est notre passion avant tout ! Donc j'ai basculé mentalement sur d'autres objectifs, tout naturellement. Et la motivation, elle était importante puisque je pensais déjà à la suite. Mon objectif était de redevenir un coureur compétitif, ce que je n'étais plus à la suite de ma blessure et de ma chute.

Comment s'est déroulée la phase de rééducation ?

C'est tout naturel, c'est notre métier, notre passion aussi, alors on donne tout ! Quelqu'un qui est en arrêt de travail dans la vie active, il se prend peut-être moins la tête pour sa rééducation, mais moi j'y allais tout le temps. Nous, les sportifs, on optimise au maximum le retour à la compétition, même si le kiné nous dit d'y aller mollo parce qu'après on peut le payer à vouloir aller trop vite. C'est toute une gestion et j'avais mis toute ma motivation dedans.

Plusieurs mois à domicile, sans déplacements, c'est peu courant pour un coureur professionnel, comment l'avez vous vécu ?

Quand je me suis arrêté, ça tombait bien parce que c'était le moment où je devais couper. Après le Yorkshire je devais faire 8 jours sans vélo et un mois sans compétition .Même si j'aime bien voyager, je suis quelqu'un qui a besoin de sa famille. Par contre, au bout de 2 mois c'est pas l'envie de voyager qui m'a manquée mais simplement l'envie de courir. Et même si c'était long sur la fin j'en ai profité pour profiter de ma famille, de mon petit et de ma femme. C'est certainement plus dur pour les longues périodes de convalescence.

Etes vous resté connecté au cyclisme dans cette période ?

Oui bien sûr! C'est dur mais ça permet de rester motivé. Mais ça fait peur aussi. Je me disais que je ne me voyais pas retrouver ce niveau où prendre autant de risques.Vivre un sprint quand on est sur son canapé avec le bras qui vous fait souffrir, ça peut faire peur. Mais j'ai toujours suivi et encouragé mes coéquipiers .

Y a t'il une course que vous regrettez de n'avoir pu courir ?

Bien sûr, le championnat d'Europe! Ca fait parti des choses qui m'ont motivé à revenir en forme. De ne pas pouvoir courir là-bas, j'avais la rage à peu. Avec mon bras fracturé, j'avais dit tout de suite à Bernard (ndlr: Bourreau) que c'était pas la peine. C'est la grosse déception de l'année.

N'avez vous pas craint que Cofidis vous perde de vue ?

De ce côté-là je peux vraiment remercier Yvon Sanquer! Yvon croit en moi depuis que je suis arrivé. Il attendait simplement que je retrouve mon niveau. Même si j'ai couru 2 ans sans lever les bras, j'ai quand même eu pas mal d'accessits et je me sacrifie pas mal pour l'équipe. Je n'ai pas eu de crainte.

Votre rôle auprès de Nacer va-t-il évoluer cette saison ?

Le train de Nacer, c'est Geoffrey. Soupe et Christophe Laporte, et moi je suis là pour aider et préparer le train en amont. C'est ce que je vais faire sur le prochain Paris-Nice. Après s'il y a une arrivée au sprint en petit comité je peux aussi avoir ma carte à jouer, mais sinon c'est tout pour Nacer Bouhanni. J'ai toujours eu cette chance d'avoir une certaine liberté sur quelques courses comme sur le Haut-Var ou sur la Sud Ardèche Drôme où j'ai eu ma carte .Et plus tard, je bascule sur les sprints où il y a Nasser. Vu que c'est l'un des meilleurs sprinteurs au monde il y a pas de souci.

Quel va être votre programme pour les semaines à venir ?

Paris-Nice, puis Milan San Remo. Pour le Tour de Catalogne, je ne sais pas trop. Je suis en pleine réflexion et ensuite il y aura les ardennaises, Flèche Wallonne et Liège. Pas de Pays Basque par contre, mais plutôt Paris-Camembert et le Tour du Finistère à la place .

Pffff : Déjà fini pour S.Yates au Pays Basque : Il perd 1'33 aujourd'hui.
Pardilla perd 1/4 d'heure.

Notre saison s'annonce longue et éprouvante

Jelle Wallays, au départ de l'ultime clm sur le Tour de Suisse :

tarkus25 a écrit:

Jelle Wallays, au départ de l'ultime clm sur le Tour de Suisse :

Sorry, j'avais pas vu.
Merci tarkus !

Je n'ose y croire.
Selon Cyclingfever, Benat Intxausti Elorriaga serait au départ de la Classica San Sebastian demain
Les effets de sa mononucléose seraient enfin estompés ??