Fogerty Cycling Team (FCT) - Fabrice

Ils n'ont pas de relecteur chez CyclismActu, je vais donc le faire moi-même   .

Thomas Voeckler sur Liège-Bastogne-Liège.

Tour de Romandie

Pinot : "Je pensais faire mieux"



Thibaut Pinot, 46ème du prologue d'ouverture du Tour de Romandie, ce mardi, est déçu de sa performance. Dans les rues d'Ascona, le Français n'a pourtant perdu que 19'' sur Michal Kwiatkowski (Omega Pharma-Quick Step), premier maillot jaune de l'épreuve. Mais le coureur de l'équipe FDJ.fr sait que cet écart sera dur à combler par rapport au Polonais. Il s'est exprimé sur son prologue sur le site "lequipe.fr" : "C’est très moyen, je pensais faire mieux. Ce n’est pas ma discipline de prédilection, mais j’ai mal géré ce prologue, je suis parti trop vite dans la première partie".

http://www.cyclismactu.net/news-itw-thibaut-pinot-a-l-attaque-pour-se-tester-40090.html

Tour de Romandie

Voeckler : "Un peu poussif"



La première étape du Tour de Romandie a donné bien des idées aux attaquants. Nibali, Talansky, Roche, Pinot, ou encore Tschopp… Il faut aussi y ajouter Thomas Voeckler. Le leader du Team Europcar a tenté dans le final de l’étape, après la descente du Col de Lens. Ça ne lui a pas plus souri qu’à Vincenzo Nibali, mais après un début de saison compliqué, on commence à revoir Thomas Voeckler à l’offensive. C’était déjà le cas lors de l’Amstel Gold Race, où il avait été le premier à créer une sélection (voir ici). Les étapes à venir pourraient lui permettre de briller.

http://www.cyclismactu.net/news-tour-de-romandie-voeckler-un-peu-poussif-40092.html

Tour de Romandie

N. Roche : "Voir où j'en suis"



Il est ici pour préparer le Giro, mais pourrait bien être l’un des grands acteurs de ce Tour de Romandie. Nicolas Roche a été brièvement en vue mercredi, lors de la première étape dans une attaque commune avec Andrew Talansky dans la descente du Col de Lens, derrière Vincenzo Nibali. Rien de très significatif mais l’étape reine de l’épreuve Suisse avec ses 4 cols pourrait être un bon exercice. Il faudra néanmoins compter avec le froid.

http://www.cyclismactu.net/news-tour-de-romandie-n-roche-voir-ou-j-en-suis-40140.html

Tour de Romandie

Thibaut Pinot : "Un bilan mitigé"



Bilan « mitigé » pour Thibaut Pinot. Dès le début de cette étape reine du Tour de Romandie, on a vu du FDJ.fr en tête du peloton. C’est d’ailleurs sans doute à eux qu’on doit les premières sélections, ayant notamment éliminé Michal Kwiatkowski, et qui ont, au final, donné une course plus animée qu’on ne l’attendait. Oui mais voilà, Thibaut n’avait pas ses meilleures jambes et quand Froome, Spilak ou Nibali ont attaqué, il n’était pas possible de les suivre. Mais pour autant, le coureur de FDJ.fr était juste derrière. Jusqu’à ce que… Rafal Majka ne plante ses roues sur une traversée et emmène avec lui le Franc-Comtois. Une chute et un changement de vélo, et le voilà à Aigle avec 1’41’’ de retard sur le vainqueur. Soit 44’’ plus tard que le groupe où il était avant de chuter. Désormais onzième du général à 1’57’’ du maillot jaune, sa dernière chance de rentrer dans le top 10 est le contre-la-montre. Qui n’est pas son exercice préféré. Cela dit la petite bosse à mi-parcours pourrait tourner à son avantage.

http://www.cyclismactu.net/news-tour-de-romandie-thibaut-pinot-un-bilan-mitige-40152.html

Thomas Voeckler, 2e de la 4e étape du Tour de Romandie.

L’éternel danger





Cadel Evans a réalisé une première partie de saison très intéressante et parait arriver au départ du Tour d’Italie dans de meilleures dispositions que l’an dernier. Il avait pourtant fini troisième du général final, derrière Nibali et Uran. Cela veut-il dire que l’Australien pourrait gagner cette course rose à 37 ans ? Pas forcément, mais il est évident qu’il sera acteur, surtout grâce au dessin du parcours de ces trois semaines transalpines.
Evans, c’est 18 top 10 en 2014 !

Ivan Basso et Cadel Evans sont tous les deux de 1977. Confronter les exemples de ces deux coureurs est intéressant : vendredi au départ du Giro, l’Italien ne sera pas considéré comme un favori du Tour d’Italie pour la première fois depuis sa victoire de 2010, tandis que l’Australien, inamovible, est presque à ranger parmi ceux qui peuvent le gagner. Décliner ou tenir bon. Basso se réveillera peut-être à temps pour sauver la mise, sur les fondations d’une Vuelta 2013 pas si dégueulasse que ça, mais avec Evans, c’est du sûr. Il est devenu en 2011 le plus vieux vainqueur du Tour de France depuis plusieurs décennies ? Trois ans plus tard, il est encore là. Fiable. Il vient de remporter le Tour du Trentin face à Michele Scarponi, avait auparavant réalisé un Tour du Pays basque très honorable (7e), sans oublier des résultats plus lointains en début de saison, au Tour Down Under (deuxième + une étape), au Tour du Haut-Var (5e), aux Strade Bianche (7e)… L’ancien champion du monde en est à 28 jours de course cette saison et 18 top 10. Imaginez : c’est autant que Valverde !

Que de chemin parcouru depuis un an, quand il se présentait au départ de la course rose un peu à reculons. Nous écrivions : « Piégé par la concurrence interne de Tejay van Garderen et par le poids des années, Cadel Evans se retrouve, pas totalement de plein gré, au départ du Tour d’Italie. À 36 ans, c’est sans doute sa dernière chance de remporter un deuxième grand tour. Mais a-t-il seulement une chance ? » Evans n’a pas gagné ce Giro, bien sûr, mais il a fini troisième. Peut-être, effectivement, que sa dernière chance de gagner une course de trois semaines est passée. Mais claquer un podium, c’est très jouable. L’impression laissée par ce coureur depuis, paradoxalement, qu’il a basculé dans la caste des « vieux » du peloton suite à sa victoire sur la grande boucle, c’est qu’il ne va pas disparaître du jour au lendemain, ne va pas connaître une fin de parcours chaotique et gênante. C’est la maîtrise. Il a annoncé viser le Giro cette année ? Ok, il est au départ, prêt, avec des résultats, et un statut de réel candidat à la victoire finale. En plus, cette fois-ci, il est là totalement de son plein gré, et au sein d’une équipe BMC qui s’est remise à gagner, avec pour l’instant quatre fois plus de succès cette année que la précédente.
Il peut être en rose au soir de la 12e étape

Ce qui plaide aussi en la faveur de Cadel Evans, c’est le parcours. Le chrono par équipes inaugural ? BMC sera certainement devant la Katusha de Joaquin Rodriguez, peut-être devant la Movistar de Nairo Quintana. L’entame de course en Irlande ? Il sait gérer. Les étapes pour puncheurs de Viggiano et surtout Montecassino (et ses 247 kilomètres) ? C’est son truc. Les premières arrivées en altitude de Montecopiolo et Sestola ? Ca reste dans ses cordes. Arrivera alors le chrono de Barolo et ses 41,9 kilomètres. Il n’est pas tout plat et pourrait permettre à certains grimpeurs de limiter la casse, mais c’est aussi typiquement le genre de contre-la-montre qu’Evans peut gagner, surtout qu’il n’y a guère qu’Adriano Malori au départ parmi les grands spécialistes mondiaux. Rodriguez, Quintana, Scarponi, Pozzovivo, Hesjedal, Martin, Basso, Majka, Roche… Tous ces coureurs sont inférieurs à Evans dans l’effort solitaire. Il n’y a guère que Uran qui, dans un grand jour, peut le titiller. Mais ça veut quand même dire qu’au soir de la douzième étape, notre vieille connaissance pourrait très bien être maillot rose avec de précieuses secondes d’avance.

Il restera alors Oropa, Montecampione, l’ahurissant enchaînement Gavia-Stelvio-Val Martello, Panarotta, le cronoscalata de la Cima Grappa et la furieuse étape du Monte Zoncolan. Largement de quoi prendre dix minutes dans la vue, certes. Mais c’était ce qui était déjà craint l’année dernière quand après la dixième étape à Montasio, remportée par Rigoberto Uran, le Colombien pointait toujours à 1’23 de son adversaire, lui-même situé à seulement 41 secondes de Vincenzo Nibali. Uran inversera finalement la tendance pour aller chercher cette deuxième place, mais au terme des trois semaines, Evans sera bien sur le podium à Brescia. Il ne faut pas sous-estimer l’expérience. Elle ne remplacera jamais des jambes fébriles et trop usées, mais elle viendra aisément sublimer un physique très correct et compétitif. Car il faut savoir gérer ses efforts, gérer une situation de course qui s’oriente de façon favorable – puisque c’est notre théorie – tout en sachant que le meilleur/pire reste à venir. En un an, Cadel Evans n’a pas perdu cette faculté. Il semble même être plus apte à faire face. On ne gagne pas le Tour du Trentin avec la plus grosse marge de ces dernières années si l’on ne pète pas le feu. Cela ne veut pas dire que l’on va parader en rose pendant trois semaines, mais il serait quand même surprenant que l’Aussie ne le porte pas au moins un jour.

Lire la suite sur Velochrono.fr - http://www.velochrono.fr/actu/2014/leternel-danger/#ixzz3197fShOE

Giro

C. Evans : "Le but était d'arriver sain et sauf"



Même si l'étape de ce samedi ne lui était pas destinée, Cadel Evans devait rester prudent, la pluie rendant les routes glissantes. Et pour le leader de la BMC, ce ne fut pas une journée si tranquille.

"Cette étape était longue, nous avons eu de la pluie et il faisait assez froid. Le but pour nous était d'arriver sain et sauf. Toute l'équipe a dû travailler pour qu'on ne prenne pas de risques et qu'on arrive entiers. Nous avons une équipe forte et notre performance lors du contre-la-montre par équipe est un signe de cette force", explique l'Australien via un communiqué de presse de sa formation.

Cadel Evans, 2e de la 5e étape du Giro.

Sympa la photo

Tirée du site officiel de la course !

Evans : "Finalement content de ma performance"



En terminant deuxième de l'étape de ce mercredi, juste derrière Diego Ulissi, Cadel Evans a pu engranger quelques précieuses secondes de bonifications et fait ainsi un bond pour passer à la troisième place au classement général du Giro. Le coureur de la BMC Racing Team n'est à ce jour plus qu'à 15 secondes de Michael Matthews, l'actuel maillot rose.

"Après des jours sous la pluie et dans le froid, mes jambes n'étaient pas top. Dans le final, j'étais un peu cramé et sans soutien. Mais je suis revenu sur l'avant de la course et j'ai pris la deuxième place. Je suis finalement content de ma performance", explique l'Australien via un communiqué de presse.

De son côté, son directeur sportif, Fabio Baldato assure : "Notre principal objectif est de protéger Cadel et de ne pas perdre de temps. Quand la pluie a fait son apparition dans les 20 derniers kilomètres, nous savions que nous devions mettre Cadel aux avant-postes dans la dernière ascension. Les gars ont fait du super boulot. C'était le genre d'arrivée qu'il affectionne et il a bien géré".

Evans, 3e de la 6e étape du Giro.

Très bon travail sur ce giro, équipier !   

Nous, on fonce sans se retourner   .

Giro

C. Evans : "Aucune idée de ce qui s'est passé"



Cadel Evans a été le grand gagnant de cette 6ème étape du Tour d’Italie. En effet, le coureur de la BMC Racing Team a repris du temps sur tous ses rivaux, dont la plupart ont été entraînés au sol lors des différentes chutes. Un comportement critiqué par certains, mais l’Australien se défend : "[color:2afe=#green]C’est seulement quand je me suis retourné pour voir qui était là pour jouer la gagne que je me suis rendu compte qu’il s’était passé quelque chose de grave, à cause notamment des conditions climatiques difficiles. C’est du pur hasard si je ne suis pas tombé. Je souhaite ajouter également que la communication dans le final n’est pas facile et prendre des décisions rationnelles dans une telle situation, ce n’est pas facile. Notre mentalité, c’est de nous battre pour la victoire. C’est la première chose que l’on a dans l’esprit. Ce qu'il s’est passé derrière ? Je n'en ai vraiment aucune idée. Malheureusement, ce fut une mauvaise journée pour certains coureurs."

Dans le camp de la BMC, Ben Hermans, Samuel Sanchez et Danilo Wyss sont tous tombés, mais aucun n'accuse de grosses séquelles.

Après les deux graves blessures de Jeandesboz, c'est au tour de Vicioso de chuter lourdement sur le Giro et de se fracturer le fémur. Il prend sa retraite. Bon rétablissement à lui et bonne suite !
Nous finirons donc la saison à 28 coureurs seulement.

Retraite

Angel Vicioso met un terme à sa carrière



Angel Vicioso (Katusha), une des victimes de la chute collective à 10 kilomètres de l'arrivée, ce jeudi, sur la route du Tour d'Italie, a annoncé qu'il mettait un terme à sa carrière de coureur professionnel. Le coéquipier de Joaquim Rodriguez, qui a dû abandonner la course jeudi soir, tout comme son leader, a été victime d'une fracture du fémur. La longue convalescence qui fait suite à une telle blessure a contraint l'Espagnol à prendre cette décision.

Âgé de 37 ans, il était dans le monde professionnel depuis 1999, et son entrée à la Kelme. Il est ensuite passé par les équipes Once, Liberty Seguros, Astana-Würth, Relax, LA-MSS, Andalucia-Cajasur, Androni Giocattoli et enfin Katusha, qu'il avait rejoint en 2012.

Evans dans le Monte Cassino.



Le sort parachute Evans en position de prochain maillot rose : c’est loin d’être un cadeau

Il arrive souvent qu’en première semaine d’un grand tour, une étape très casse-gueule sème la pagaille dans le peloton. Il est plus rare qu’elle permette à un seul et unique coureur d’en bénéficier. Quand ce jeudi, sur la route de Montecassino, la route devenue patinoire a transformé une progression sereine vers la douce ascension ascension finale en véritable chaos, Cadel Evans était le seul leader à se retrouver dans un groupe de huit posté bien malgré lui aux avant-postes. Que faire dans cette situation, attendre ? Prendre cette décision aurait été un acte de grande classe, mais foncer sans se retourner n’est pas pour autant un choix à condamner. À quoi bon faire l’effort de rester dans les premières positions pour éviter tous les pièges si c’est pour mettre le frein à main quand ce sont les autres, moins vigilants, moins prudents, qui vont à la faute ? L’un des gros atouts de Cadel Evans au départ d’une épreuve de trois semaines, c’est sa faculté à sentir la course, à rester sur ses roues, à s’épargner les problèmes. Qu’il soit le seul cador à tirer profit de cette journée dévastatrice n’est pas une surprise. Qu’il n’ait pas eu de scrupules à le faire n’a rien de criminel. C’est la norme dans un cyclisme moderne où tous les coups sont permis : beaucoup auraient réagi de la même façon et le discret Australien n’aurait certainement pas crié au scandale s’il avait été dans la peau du battu.

Toujours est-il qu’il peut désormais le payer. Cadel Evans a saisi sa chance, bien entouré par Steve Morabito et Daniel Oss, et il a pris les secondes qu’il y avait à prendre. Si demain, ou même après-demain, les coureurs ayant bonne mémoire, le coureur de BMC se retrouve à son tour en fâcheuse posture à cause d’un problème mécanique ou une chute, personne ne l’attendra. Œil pour œil, dent pour dent. En réalisant ce putsch sur les routes traîtres du sud de l’Italie, l’ancien champion du monde s’oblige à assumer le poids de la course durant toute la remontée vers le Nord. Michael Matthews, épatant dans Montecassino, a conservé et même conforté son maillot rose, repoussant une destitution que l’on croyait pourtant inévitable sur cette sixième étape, mais son bail ne devrait pas se prolonger après le week-end à venir. À moins qu’il ne sombre sur les étapes délicates de samedi et dimanche, Cadel Evans va récupérer le paletot et aucune équipe ne viendra aider BMC à contrôler les échappées lors des journées à suivre. Il y a d’ailleurs fort à parier que la formation américaine offrira un bon de sortie à des baroudeurs d’ici dimanche : ce maillot rose a à la fois le goût d’un cadeau empoisonné et d’un honneur illégitime. Ne pas le garder trop longtemps, pour mieux le reprendre plus tard avec le contre-la-montre de jeudi prochain, sera un bon moyen de calmer la polémique, si polémique il y a.

Lire la suite sur Velochrono.fr - http://www.velochrono.fr/actu/2014/un-brutal-changement-de-physionomie/#ixzz31tjVMdmQ

Cadel Evans prend le maillot rose à l'issue de la 8e étape.

Une photo sympa de Cadel au départ de la 9è étape   

Merci Lephil   .

Giro

Evans s'explique sur son attitude après la chute



Situation cocasse à un peu plus de 80 kilomètres de la onzième étape du Giro. Une chute impliquant plusieurs coureurs, dont Steve Morabito, jusqu’ici le plus important coéquipier de Cadel Evans survient. A un moment où l’équipe Androni Giocattoli mène la chasse, ayant raté l’échappée du jour. Après un petit temps d’observation à la suite de cette chute, pour savoir si tout allait bien et faciliter le retour des accidentés, l’équipe de Gianni Savio redémarre. C’est alors que Cadel Evans leur demande de stopper pour laisser rentrer… en réalité pour laisser Steve Morabito rentrer tranquillement. Refus des Androni qui ne veulent pas laisser aussi facilement s’échapper l’étape.

Cocasse, parce qu’on se souvient que le leader de la BMC avait été critiqué après avoir construit son actuelle avance au classement général en profitant, volontairement ou non (nous ne nous positionnerons pas), de cette incroyable chute collective survenue juste avant la dernière bosse de l’étape de Montecassino. Le coureur Australien tente de s’expliquer. « Il y a la course. Mais il y a aussi le côté humain. Quand attendre ne modifie pas le résultat, il n’y pas de raison de ne pas le faire. Mais quand ça n’est pas possible d’attendre sans modifier le schéma de la course, alors c’est la course. Il y a des attentes des spectateurs, des sponsors… pour qu’il y ait de la course. On ne peut pas neutraliser ainsi lorsqu’on est dans un moment intense. Aujourd’hui, je ne pense pas qu’attendre aurait modifié la course. Mais les Androni n’ont pas voulu… » Pas sûr que tout le monde partage cet avis.

Demain, jeudi, c’est une heure de vérité. Si les premières étapes de montagne n’ont pas permis de faire des écarts, il est difficile de « neutraliser » un contre-la-montre. Surtout lorsqu’il fait 42 kilomètres. « C’est un difficile contre-la-montre. Il y a deux belles bosses, presque trois avec l’arrivée. Des parties roulantes… Il faudra être fort et bien gérer les différentes portions mais il n’est pas technique. La dernière portion, vers l’arrivée est assez difficile. Ça me rappelle le chrono’ de l’an passé (ndlr : à Saltara). Sur le papier, c’est un chrono’ qui me convient bien car je ne suis pas un pur spécialiste du chrono’, et il y a des parties montantes difficiles. Mais justement, je ne pense pas que les grimpeurs y perdront trop de temps. Ce sera sur les parties roulantes qu’il faudra faire la différence ».

Giro

Evans : "La suite va être intéressante"



Ce n’était pas la journée espérée pour Cadel Evans. Le leader de la BMC perd le maillot rose de ce Giro à l’issue d’un contre-la-montre qui aurait dû l’avantager. Il ne le perd d’ailleurs pas d’un rien puisqu’il laisse 1’34’’ à Rigoberto Uran, et même 17’’ à Diego Ulissi, deuxième. La donne est donc complétement changée puisque ça va être à l’Australien d’aller chercher ce temps manquant (37’’ au classement général).

« J’avais vu et j’avais dit que je sentais qu’Uran était en grande forme. Il a eu un grand jour sur un parcours qui lui convenait bien. Je m’attendais à ce qu’il fasse quelque chose mais peut-être pas aussi bien. La suite va être intéressante à suivre, car on va voir une nouvelle équipe avoir la responsabilité de la course alors qu’il reste un très gros morceau de ce Giro encore à faire. On a vu aussi que Pozzovivo était toujours dans le jeu. »