Photos et histoires du passé

Paul Sherwen est décédé à l'âge de 62 ans.



Ici sur le Tour 82 sous le maillot de La Redoute son équipe de 1980 à 1985 après avoir débuté chez Fiat en 1978.



Il a remporté une étape du Tour Méditerranéen en 1982 et en 1983, le GP de Denain et une étape des Quatre Jours de Dunkerque (2e au final).
Il participe au Tour de 1978 à 1985 (sauf en 83). En 80 et 81 il ne rallie pas Paris. Il compte 8 top 10 d'étapes car c'était un coureur offensif et assez rapide (5e à Roubaix en 81, 5e aux Champs en 78 et 8e en 82).
En 1985, c'était la première fois que je voyais le Tour passer (Epinal-Pontarlier) et je me souviens très bien de l'avoir vu loin derrière le peloton avec Régis Simon qui l'attendait suite à sa chute avant le départ réel d'Epinal. Il a couvert toute l'étape dans cette position et les 80 derniers km seul ayant demandé à R.Simon de ne plus l'attendre. Il arriva au Larmont plus de 20 minutes au delà des délais mais fut repêché pour son courage. sachant que c'était son dernier Tour, il se refusa d'abandonner ce jour là.
Il continua sa carrière encore deux ans en Grande-Bretagne, obtenant en 1987 pour sa dernière année le titre national. Il devint par la suite commentateur tv.

Marrant, je me souviens très bien de lui chez La Redoute, mais pas du tout chez Fiat...

Décès de Jean Baldassari à l'âge de 93 ans.



C'était un coureur assez rapide au sprint qui n'a pas fait la carrière que l'on espérait pour lui.
Il a remporté notamment chez les amateurs le Manx Inter en 46 et 47 (6e du mondial amateur en 1947). Chez les pros, il remporte Paris-Vimoutiers, le Circuit du Morbihan et une étape du Tour d'Afrique du Nord en 1951, il est aussi 3e de Paris-Bruxelles cette année là. En 1952, il est victorieux de la 7e étape du Tour de l'Ouest et échoue derrière Deledda pour le titre de champion de France (photo).



En 1953 et 1955 il remporte une étape du Tour du Maroc.
Il court le Tour de France en 50 (30e) et 51 (56e). Il fait deux d'une étape les deux années. En 50 dans la 12e étape à Perpignan, sept minutes derrière le belge Maurice Blomme et 6 minutes devant le 3e, son compatriote Forlini, et en 51 lors de la 4e étape qui arrive au Tréport quelques secondes derrière Roger Lévèque.

Encore un décès à déplorer d'un ancien Tour de France !
Joseph Thomin avait 87 ans, Breton du Finistère.



Après son titre de champion de France des indépendants en 1954, il passe pro chez La Perle de Françis Pelissier en 1955 et il remporte deux étapes du Tour de l'Ouest.
Coureur très rapide au sprint et qui passait très correctement la montagne, c'est dans le Tour de France qu'il va se faire remarquer. Pour son premier Tour en 1956, il remporte la 15e étape Montpellier - Aix-en-Provence devant un petit groupe d'échappée (photo dessous à droite avec Fernand Picot alors maillot vert).



A Lorient, il avait terminé 2e de la 6e étape derrière De Bruyne. En 1957, il porte pendant deux semaines le maillot vert  et termine 3e et puis 2e des deux premières étapes. En 1958, il est 2e de la 10e étape derrière le très rapide Pierino Baffi.
Il est 36e en 56, 18e en 57 et 58, 24e en 59, 25e en 61 et 62e en 63. Il abandonne sur chute sur la route de Montpellier (15e étape) en 62 (photo dessous).

A son palmarès encore, la 2e étape du Dauphiné 57, le Tour de l'Oise 58 avec une étape. Il est 10e du Dauphiné 57, 5e du Midi-Libre et du Critérium National en 61 et 3e du Tour de l'Oise 52.

Décès de Michel Dejouhannet à l'âge de 83 ans.



Il est principalement connu pour avoir remporté une étape du Tour de France lors de son unique participation en 1959 à l'âge de 24 ans. Il gagne l'étape La Rochelle - Bordeaux devant un groupe d'échappée dont les 2e, 3e et 4e se nommait Stablinski, Eliott et Forestier excusez du peu ! Il avait pris la 4e place de la 3e étape à Metz et sera hors délai à Aurillac, terme de la 13e étape. Il ne reviendra jamais plus sur le Tour.



https://www.ina.fr/video/CAF97501621 ( un beau résumé de cette étape de transition à regarder absolument)

Pro de 1956 à 1965, il compte d'autres belles victoires à son palmarès : la 7e étape du Dauphiné en 1957, une étape du Tour de l'Aude en 58, le Circuit de l'Indre en 1959 et la 4e étape de Paris-Nice en 1960.
En 1959, il termine 4e du Championnat de France.

Un autre décès ces derniers jours, celui de Patrick Eyk, néerlandais de 52 ans (né le 06/06/1966).



De son vrai nom, Patrick Eikelboom, il est le fils de Tonny Eyck musicien néerlandais qui choisit ce diminutif comme nom de scène.
Eyk est passé pro chez Buckler en 1991, il y restera jusqu'en 1992. Il remporte en 1991, la kermesse de Desselgem appelée aussi GP Briek Schotte. La même année il est de l'équipe Buckler qui remporte l'éphémère GP de la Libération à Eindhoven, qui était un CLM par équipes et qui devait compter si mes souvenirs sont bon pour le classement par équipe de la Coupe du Monde.
Il part en 1993 sur le circuit américain y glanant quelques succès dont deux étapes du Tour du Pérou en 1997. Il raccroche fin 1998.

Hier est décédé un des derniers grands spécialistes des Six Jours, le danois Gert Frank à l'âge de 62 ans.



Il a été médaillé de bronze des 100 km CLM par équipes avec le Danemark aux JO de Montréal en 1976 avant de se consacrer uniquement à la piste.
Il fut 3 fois champion d'Europe de l'Américaine avec Oersted et Pijnen et une fois derrière derny.
Il faut un des derniers maitres des Six Jours au coeur des années 80. Il en remporta 20 avec notamment Pijnen, Oersted, Vallet ou Braun. Il s'imposa à Dortmund, Munich, Gand, Zurich, Stuttgart...
Avec Vallet, il remporta les Six Jours de Paris renaissants à Bercy en 1984.



Ici avec le belge Patrick Sercu à droite de l'image.

Cees Haast est décédé le 18 janvier à l'âge de 80 ans.



Ce néerlandais était un bon spécialiste des courses par étapes. Il compte trois succès à son palmarès, deux étapes de la Vuelta (les 7e et 13e étapes en 1966) et une étape du Tour du Luxembourg 1968.
En 1964, il est 2e du championnat des Pays-Bas et 12e du Tour de Suisse. En 1965, il est 10e de Paris-Nice, en 1966 il est 8e du Tour d'Espagne, 8e du Dauphiné, 2e du Tour du Luxembourg et 36e du Tour de France. En 1967, il est 5e du Tour d'Espagne et 14e du Tour de France. En 1968, à nouveau 2e du Tour du Luxembourg après avoir termine 17e du Giro. En 1969, il est 63e sur le Tour de France.

Giuseppe Minardi, est décédé deux mois avant de fêter son 91e anniversaire.



C'est un coureur dont on a oublié qu'il fut un des grands du peloton italien des années 50. C'était un très bon sprinter et son histoire épouse principalement celle des trois plus importantes courses de son pays, Milan-Sanremo, le Giro et le Tour de Lombardie.
Il fut pro de 1950 à 1958 (retraite à 30 ans) principalement à la Legnano. Il fit toute sa carrière sur des courses italiennes, ne sortant que très rarement de la Botte.

Giro
Il remporte une étape de 1951 à 1956, soit 6 au total, tout le temps au sprint (échappée ou peloton). En 1954, en remportant la 2e étape en Sicile, il revêt le maillot rose qu'il portera durant trois étapes. On le voit en bas en rose devant le grand Koblet.



Milan-Sanremo
Il termina deux fois deuxième derrière sa bête noire, Loretto Petrucci en 1952 et 1953 (sprint à 14 en 52 et 5 en 53).


1952


1953

Tour de Lombardie
Il remporte sa plus belle victoire sur l'édition 1952 en devançant sept italiens sur la piste du Vigorelli de Milan dont Defilippis 2e. Ce groupe est sortit à 10 km de l'arrivée et sans une chute de l'avant garde du peloton provoquée par un spectateur à 5 km de l'arrivée aurait sans doute été rejoint. Bobet réglant le peloton à 19".
C'était pour lui la revanche de 1951 quand il fut battu sur cette même piste par Louison Bobet pour 10 cm. Coppi termina alors 3e (photo en bas).



Son palmarès est riche également du Trophée Matteotti en 1949 et 1955, du Trophée Baracchi (avec Magni) en 1951, du Tour de Campanie en 1952, des Trois Vallées Varésines en 1952, du Tour de Calabre en 1954 et 1956, du Tour de Romagne en 1954, et du Tour du Pièmont en 1955.3
Il fut également 2e du Championnat d'Italie en 1952 et 1955 (3e en 1954).
Une seule participation sur le Tour de France. En 1953 il abandonna lors de la 5e étape.

Je ne sais pas si Fabrice va sur tweeter, mais pour ceux qui aiment se remémorer certaines anecdotes, ou tout simplement découvrir d'anciens coureurs qui ne sont pas tous rentré dans la légende, je vous conseille le compte de David Guénel. Ça peut vous intéresser...

https://twitter.com/davidguenel

Merci Orbea ! Je ne tweete pas mais je mets ce lien dans mes favoris !

Comment François Mahé perdit la Vuelta 1961.



Cette Vuelta (29 avril au 11 mai soit deux semaines de course) se courrait de manière hybride. Trois équipes nationales : France, Pays-Bas, Portugal, cinq équipes de marques espagnoles (Licor, Kas, Ferrys, Faema alors espagnole et Catigene), une belge (Groene Leeuw ou Lion Vert en français), et les italiens de Philco. Peu de têtes d'affiche, on peut citer les deux derniers lauréats, le belge De Mulder et l'espagnol Suarez, le français Dotto, le lauréat 1955.
L'équipe de France est dirigée par André Leducq, le lauréat des Tours de France 1930 et 1932. Il n'était pas directeur sportif de métier mais représentant pour les cycles Mercier et avait accepté le poste pour dépanner. Il n'y avait pas d'équipes françaises de marque mais l'Association française des constructeurs et associés sportifs avait promis une équipe formée de coureurs de différentes marques aux organisateurs espagnoles. Après bien des difficultés, elle était composée de :

Louis Bisilliat et Jean Dotto, Libéria-Grammont
François Mahé, Leroux-Alcyon
Marcel Rohrbach, Peugeot-BP
André Le Dissez et Francis Pipelin, Mercier-BP
Raymond Hoorelbeke et Claude Sauvage, Helyett
Gérard Thiélin et Guy Ignolin, Saint-Raphaël-Gitane

Cette équipe n'en était pas une, chacun comptant défendre ses propres intérêts, personne n'écoutera vraiment Leducq ce qui provoquera la perte de Mahé.
La course commença bien pour les français puisque après le CLM par équipes de 10 km du premier jour remportée le matin à San Sebastian par Faema (France, 3e à 32"), Rohrbach remporta l'étape de l'après-midi devant Le Dissez et le pyrénéen de l'équipe Kas, Marcel Queheille.
François Mahé entre en jeu dès le deuxième jour en remportant l'étape disputée en circuit autour de Pamplune. Il devance Manzanèque de 33" et le belge De Mulder que les français tiennent pour favori de 1'04". L'espagnol de la Kas , Velez, est encore maillot jaune.
François Mahé prend le maillot à l'arrivée de la 3e étape Pamplune-Huesca remporté par l'espagnol Iturat (décédé l'an passé) et disputée dans ses 30 derniers kilomètres sous des trombes d'eau. Mahé termina 5e.
Cette étape toute en montées et descentes étroites, dans le froid et la grêle provoqua la perte du savoyard Louis Bisilliat malade et Dotto perdit 10 minutes sur une crevaison. Soler est à plus de six minutes au général. Au sein de l'équipe de France, la prise de pouvoir de Mahé ne fait pas plaisir à tout le monde, l'équipe n'en est pas une.
Les "lions verts" belges vont alors entrer en lice et vont dominer la course jusqu'à la veille de l'arrivée. Marcel Seynaeve l'emporte à Barcelone et le modeste espagnol Talamillo endosse le maillot jaune que Mahé choisit de ne pas défendre.
Arrive alors la 6e étape qui va sceller le sort de la course au profit de Angelino Soler. Les français Le Dissez et Pipelin de Mercier ne se préoccupe pas du tout de la position au général de Mahé (St Raphaël) et foncent à toute allure ne voulant pas écouter leur directeur sportif André Leducq qui leur ordonne pourtant de ralentir, après la course ils diront ne pas avoir entendu ! Dans ce groupe figure notamment le jeune Soler (21 ans et demi), récent vainqueur du Tour d'Andalousie en février et de Barcelone-Madrid disputée début avril en quatre étapes, qui se joue dans le final des deux français et l'emporte dans sa ville de Valence avec dix minutes d'avance sur le peloton. Le belge Seynaeve endosse le maillot amarillo (il avait remporté la 4e étape). On ne peut pas à cette époque parler d'une rivalité St-Raphaël d'Anquetil - Mercier de Poulidor, elle n'éclatera qu'après l'arrivée du championnat de France deux mois plus tard, mais le résultat est le même, les coureurs ne s'entendent pas.

Les espagnols vont alors commencer une guérilla quotidienne contre les étrangers belgo-français qui s'allient pour les contrer. Iturat menace même un jour en pleine course le belge Van Meenen (vainqueur de la 7e étape) de son couteau !
Lors de la 10e étape Madrid-Madrid, Mahé attaque dans la Navacerrada avec Luis Otano qui le bat à l'arrivée. Il prend alors la parole au sein de l'équipe et promet qu'il ne sera pas ingrat pour qui l'aidera. Mais Ignolin blessé dans une chute et Dotto souffrant d'un genou ont abandonné et Rohrbach abandonnera après le nouveau point fort de la course, le CLM Valladolid-Palencia, 12e étape, 48 km. Suarez l'emporte, Soler est 7e à 1'36" et Mahé 10e à 1'53". Le belge Messelis est toujours leader.
François Mahé remporte la 14e étape Santander-Vitoria en démarrant dans le col de  Las Munecas tandis que le belge De Mulder s'effondrait. Mahé revenait à 51" de Soler, Messelis toujours leader à la veille de la dernière grosse étape de montagne avec 1'24" sur Soler et 2'15" sur Mahé.



Au cours de la 15e étape Vitoria-Bilbao, les espagnols se coalisent et se déchaînent contre Messelis (11e au classement général final) et Mahé. Dans la montée d'Urkiola, Messelis rend les armes, Mahé reste seul face aux espagnols. L'espagnol Karmany l'emporte et Soler piloté par le robuste Suarez endosse l'amarillo à la veille de l'arrivée avec ces 51" d'avance sur Mahé qui n'a plus à ses côtés que Hoorelbeke, Sauvage et Pipelin face à la Faema de Soler encore au complet.
Le matin de l'arrivée, Mahé n'a pas perdu espoir de renverser la situation et prépare une offensive de la dernière chance. L'étape en circuit autour de Bilbao propose quatre cols au long des 159 km. Les Puerto de l'Areitio, de San Miguel, de Solube et de San Domingo. Alors que le peloton se rend en cortège au départ derrière la voiture du directeur de course, celle-ci freine brusquement et Mahé chute violemment se blessant au nez. Pour arrêter le saignement on lui bourre les narines de coton. Impossible de respirer dans ces conditions. Dans le Solube, il distance néanmoins Soler mais ne peux poursuivre son attaque à cours d'oxygène. Il se sera battu jusqu'au bout, finissant à 51" !
Sans l'action inconsidérée de la 6e étape  de Le Dissez et Pipelin, Mahé l'aurait très certainement emporté. Rappelons qu'il termina 5e du Tour de France en 59 et compte aussi deux places de 10 et une de 11.
Il rata donc d'un rien la victoire d'une vie, terminant 3e du Dauphiné avec une victoire d'étape quelques semaines plus tard confirmant sa bonne forme en ce printemps 1961.
Angelino Soler reste encore de nos jours le plus jeune lauréat de la Vuelta. On pouvait s'attendre à mieux pour la suite de sa carrière que ce qu'il réalisa. Il remporta quand même quatre étapes sur le Giro. Trois en 62 avec le GPM (12e) et une en 64 (17e). Plus grand chose sur la Vuelta, 9e en 66 et 11e en 67. Il remporta le Tour de Vénétie en 62 et une étape du Tour de Sardaigne en 63. Dans son pays, il remporta une étape du Tour du Pays basque en 64, le Tour du Levant 66 (avec une étape + une autre en 67).
Sa meilleure série, il la réalisa en 1963, terminant 2e du Tour de Catalogne, 4e du Dauphiné, 5e du Tour de Romandie et du Midi-Libre et 6e du Tour de France (22e en 65, saison qu'il passa dans l'équipe Peugeot).



Une de ses quatre victoires d'étapes sur le Giro.

Je ne connaissais pas du tout cette histoire
Merci beaucoup

Ouais, très intéressant. Merci.

Laurent Pichon se réfère à Wallace pour son 10 years challenge

Jos Braeckevelt, l'emblématique DS belge est décédé à l'âge de 76 ans.



http://lavdn.lavoixdunord.fr/543572/article/2019-02-26/jos-braeckeveld-est-mort

Décès de Michel Béchet, à l'âge de 77 ans.



Ce coureur français oublié depuis fort longtemps n'est jamais passé professionnel mais compte un titre de champion du monde à son palmarès. En août 1963, à Herenthals en Belgique il remporta avec Dominique Motte, Marcel Bidault et Georges Chappe les 100 kilomètres contre la montre par équipe devant l'Italie, championne en titre, à 37" et l'URSS à 38".
Il remporta le GP de France en 1959 et 1962, année où il fut 2e du championnat de France amateur. Quelques jours après le titre, une grave chute en course lui occasionna 10 jours de coma et freina sa progression.
De ce quatuor, seul Georges Chappe passa professionnel.

L'ancien coureur belge Ludo Loos viens de nous quitter à l'âge de 64 ans.


Ici sur le Tour 1980 avec Van der Velde en champion des Pays-Bas, Kuiper en maillot Peugeot et Christian Seznce le Miko-Mercier.

Il passe pro en 1976 chez Ebo-Superia et on le remarque d'entrée sur la Vuelta qu'il termine 11e en se classant 2e de la 15e étape et 3e de la 16e étape. Il est 2e du GPPM. En 1977 il est 14e de la Vuelta et 3e du GPM.
En 1978 il est équipier de Merckx chez C et A. Il est 3e du Midi-Libre, se classant 3e de la 1ère étape qui sera décisive pour le classement général. Il est au départ de son premier Tour de France où il abandonne dans la 15e étape.
En 1979, nouvel abandon sur le Tour (3e étape) après avoir terminé 38e de la Vuelta.
En 1980, après avoir terminé 19e du Tour de Suisse, il connaît son jour de gloire sur le Tour de France y remportant sur la 18e étape Morzine - Prapoutel-Les-Sept-Laux, l'unique succès de sa carrière. Profitant du marquage des favoris il réalise une longue échappée accompagné un temps par le norvégien Wilmann. Il attaque dans la Colombière passant en en tête tout comme aux Aravis, aux cols de Champlaurent et Barioz avant d'attaquer la montée finale et de remporter l'étape avec plus de cinq minutes sur Robert Alban. A Paris, il sera 2e du GPM et 18e au classement final.


Plus grand chose à noter pour sa fin de carrière qui connaîtra une fin prématurée suite à une chute dans la 3e étape de la Vuelta 1986 causée par un chien. Il est 69e du Giro 83 avant de rejoindre pour trois ans l'équipe espagnole Dormillon. On le note 38e de la Vuelta 84 et 5e du Tour de Murcie 85.

Autant Michel Béchet ça ne me dit rien de rien, autant Ludo Loos je me rappelle très bien de lui, et notamment je me rappelle très bien de sa victoire d'étape sur le Tour (et pourtant je n'avais que 8 ans). Wilmann, qui était échappé avec lui, était chez Puch si je ne dis pas de bêtise.

Oui, c'est bien ça !

Dimanche ce sera Gand-Wevelgem, l'occasion de rendre hommage avec un an de retard à Camille Fily.



Camille Fily est le plus jeune coureur à avoir pris le départ du Tour de France. Il ne sera jamais dépossédé de son record selon toute vraisemblance puisque il était âgé de 17 ans et 50 jours quand il pris le départ de la première étape en 1904.
Il est né le 13 mai 1887 à Preuilly-sur-Claise dans l'Indre-et-Loire. Il termina 9e de ce Tour 1904 après la vague de déclassement d'après Tour et garda jusqu'aux années 80 ce rang avant que l'on ne s'aperçoive que l'UVF (ancêtre de la FFF) avait procédé à une deuxième vague de déclassement pour des raisons peu claires. Il revint sur le Tour en 1905 et se classa 14e sur 25 arrivants. Il avait alors 18 ans et deux mois environ. Il s'était classé en mai 9e de Bordeaux-Paris. Son service militaire de trois ans et son mariage mirent un terme à sa carrière sportive.
Le 11 mai 1918, deux jours avant son 31e anniversaire, il est tué au Mont-Kemmel d'une balle dans la tête alors qu'il remplissait sa mission d'agent de liaison à bicyclette.

Merci pour cette information

Un cycliste tué sur le Mont Kemmel. L'histoire a de ces ironies parfois...

Merci pour cette histoire Fabrice, je ne le connaissais absolument pas ! (et merci pour ces histoires en général, même si je ne les commente pas toujours)