Photos et histoires du passé

L'espace d'une seconde j'ai presque cru que c'était Gerrie Knetemann sur la photo...

Valentin Huot est décédé à l'âge de 88 ans en début de semaine.



Il est principalement connu pour son doublé dans le championnat de France en 1957 et 1958. En 57, il devance le vainqueur sortant du Critérium du Dauphiné, Marcel Rohrbach. Ce dernier ne voulut plus coopérer avec Huot dans l'échappée décisive sans la certitude verbale de la part de Huot qu'il le laisserait gagner. Huot lui dit "d'accord". Difficile à croire qu'un compagnon d'échappée ne défendrait pas ses chances pour un maillot tricolore ! Huot le flingua dans les derniers kilomètres et l'autre hurla au scandale. Le reste du peloton français prit alors Huot en grippe. Ce dernier était déjà perçu comme un individualiste et un opportuniste.
Il récidiva donc en 58 sur ces terres de Dordogne en battant Géminiani dans un sprint en côte.



Sa victoire de 57 et le podium avec son DS, Antonin Magne.



Celle de 58 devant Géminiani.



Huot était un bon grimpeur, spécialiste des courses de côtes. Il a gagné celles du Mont-Agel et du Mont-Faron. En 1956, il lutta jusqu'au bout derrière Gaul et Bahamontès pour le gain du GPM sur le Tour de France. Il termina 3e à 6 pts de Gaul.
Il n'eut guère de réussite sur le Tour, cinq fois dans les 10 premiers d'une étape. Il disputa six Tours, en terminant trois (39e en 61 comme meilleure place). Il compte Paris-Limoges à son palmarès ainsi que le GP de Plouay 56 et le Midi-Libre 60 (avec une étape). Il termina 6e du championnat du monde 56 à Reims, terminant dans le petit groupe réglé par Darrigade pour la 3e place.
Il restera aussi célèbre pour la légende des 60 litres d'eau ingurgités après une étape du Tour à Bordeaux. Dans sa chambre d'hôtel, il aurait commandé 5 caisses de 12 litres d'eau minérale en deux ou trois heures sous le nom de différents coéquipiers. Je pense qu'il serait mort bien avant d'avoir bu toute cette eau.

Décès de Karl Heinz Kunde, maillot jaune sur le Tour de France 66, dans sa 80e année.

Sur l'Etoile de Bessèges, ils ont parlé des problèmes liés aux coureurs comptant un tour de retard sur le peloton, voir un tour d'avance comme l'a presque fait Clère à Plumelec sur le Tour 82.
Lors du Tour 1979, à Deauville (7e étape), Léo Van Vliet devance ses deux compagnons d'échappée, les français Levavasseur et Poirier. Ils étaient en train de lancer le sprint sur un côté de la route alors que de l'autre le peloton les dépassait pour aborder le dernier tour. Sur la photo, Levavasseur est juste derrière Van Vliet, on aperçoit son épaule.

Quand tu vois cette image c'est clair que ça fait désordre

Je connaissais cette histoire, j'avais jamais vu la photo par contre.

https://www.lanouvellerepublique.fr/actu/christian-poirier-n-aura-pas-boucle-la-grande-boucle

Christian Poirier n'aura pas bouclé la Grande Boucle...

Publié le 24/08/2013 à 05:38 | Mis à jour le 01/06/2017 à 21:27

 

Après son passage en pro, Christian Poirier avait porté le maillot de l'équipe Unico Courtois qui rassemblait des pointures du Poitou-Charentes : Chaumet, Landreau, Parenteau, Perrin…

Après son passage en pro, Christian Poirier avait porté le maillot de l'équipe Unico Courtois qui rassemblait des pointures du Poitou-Charentes : Chaumet, Landreau, Parenteau, Perrin…

La carrière pro de Christian Poirier s'est étalée sur quatre saisons entre 1977 et 1980. Deux sous le maillot de l'équipe Lejeune - BP et deux sous celui de La Redoute-Motobécane. Celui qui s'est illustré sous les couleurs du CA Civray, tout comme son beau-frère André Corbeau, sera sélectionné pour disputer le Tour de France en 1979.

" Le peloton nous a coupé la route "

Habitant aujourd'hui Ligugé, Poirier s'en souvient comme si c'était hier : « On m'avait retenu car j'avais eu quelques résultats au printemps : meilleur grimpeur au Tour de Belgique, premier des points chauds au Tour de Romandie, 2 ed'une étape du Critérium du Dauphiné Libéré… ».
En juillet, le voilà à Fleurance (Gers) au départ de la Grande Boucle au côté de ses équipiers Mariano Martinez, Bernard Vallet ou Jean-Luc Van den Broucke. Mais aussi de Bernard Hinault et Joop Zoetemelk. « Hinault, Bernard Thévenet ou Jean-Pierre Danguillaume, j'ai gardé des relations avec eux. Et le vélo m'a aussi permis de voyager. C'est une école de la vie. »
Où il apprend vite. Il s'échappe avec le Hollandais Léo Van Vliet et le Français Christian Levavasseur au cours de la 7 eétape entre Saint-Hilaire-du-Harcouet (Manche) et Deauville (Calvados).
Dans le final, le scénario tourne au vinaigre. « On terminait sur un circuit d'un km où le peloton nous a coupé la route. Je n'ai pas pu faire le sprint dans des conditions régulières et je finis 3 e… »
Plus tard, lors de la 16 eétape, entre Morzine et les Menuires, Christian est stoppé dans son élan sur les rampes alpestres. « J'avais chopé une bronchite dans les Pyrénées, je ne pouvais plus respirer. »Il met pied à terre. Ne verra pas Paris.

Il gère 5 départements et 33 collaborateurs

Ce Tour sans fin le laisse sur sa faim d'autant qu'il n'aura plus l'occasion de mordre dans ce gros gâteau. « Cette expérience reste un bon souvenir car il faut avoir de la chance pour faire le Tour. Et ce n'était pas mon style de me mettre en avant. »
Il préfère songer à sa reconversion. Réussie dans les assurances. Aujourd'hui, Christian Poirier (58 ans) bosse pour un groupe d'envergure zone de la République à Poitiers. « Je gère cinq départements et 33 collaborateurs. »Comme quoi, il a bien des qualités de leader.


Jean-François Rullier


EDIT : Poirier se trompe pour le Tour de Belgique, il ne figure pas au classement final.

L'ancien coureur belge, Walter Boucquet vient de nous quitter dans sa 77e année.



Son titre de gloire est sa victoire dans le Grand Prix des Nations en 1964. Cette même année il remporta une étape du Giro et Bruxelles-Ingooigem.
En 65, il fut 4e du Tour de Suisse et 21e du Tour de France. En 66, il se classa deux fois deuxième sur des étapes du Tour, gagna le Tour de Picardie en 68 et une étape du Midi-Libre en 69.
Bruxelles-Meulebeke fut sa dernière victoire en 1970, année où il mit un terme à sa carrière.

Décès du français Arnaud Geyre dans sa 83e année.



Ce coureur qui fit une carrière pro très modeste fut champion olympique par équipes en 1956 à Melbourne et vice-champion olympique de l'épreuve en ligne sur route.
Il termina à près de deux deux minutes de l'italien Baldini, réglant au sprint pour la médaille d'argent le britannique Jackson et les deux allemands Tuller et Schur. Grâce aux bons classements de Moucheraud, 8e, et de Vermeulin (12e et futur maillot jaune sur le Tour), les français s'adjugèrent la médaille d'or par équipes d'un classement qui était calculé sur les trois meilleurs par équipes. Nos représentants devancèrent d'une petite place (22/23) les britanniques classés 2e, (Brittain, 6e et Holmes 14e) et les allemands 3e.
Chez les pros, Geyre fut assez discret. Il courut de 58 à 62, remportant deux étapes du Tour de l'Aude 1958 (2e) et une en 1961. On note à son palmarès les Boucles du Bas-Limousin en 1959 et le Tour de l'Hérault en 1961. Il fut aussi 3e des Boucles de la Seine, une épreuve réputée alors, en 1959.

Le plus ancien des champions du monde français nous a quittés. Roger Rioland est décédé dans sa 94e année.



Il fut en 1946 le premier champion du monde de poursuite amateur. Il remporta le titre français de poursuite professionnel trois fois (48, 51 et 52). Sur route, il remporta chez les amateurs Paris-Evreux et comme pro une étape du Tour de l'Oise 1952.

André Le Dissez est décédé le 4 mai dernier à l'âge de 88 ans.

C'était une figure populaire du peloton de la fin des années 50, début des années 60. Il a longtemps préféré rester indépendant pour garder son emploi de facteur télégraphiste aux PTT à Paris.
Il est finalement passé pro et a fait la plus grande partie de sa carrière chez Mercier avec Antonin Magne.
Son fait de gloire est sa victoire d'étape à Clermont-Ferrand sur le Tour 1959. Il abandonnera deux jours plus tard. Il sort d'une échappée d'une dizaine de coureurs avec Queheille (derrière lui), qui a gagné à Bayonne quelques jours plus tôt, ce dernier chute dans les derniers kilomètres. Gérard Saint (qui décédera en mars de l'année suivante), grand espoir tricolore, sort de l'échappée à son tour et est sur le point de le rejoindre à l'entrée de Clermont mais chute à son tour !
Le Dissez termina 4e du mondial amateur en 54, 5e d'un Dauphiné et remporta deux titres national en poursuite amateur.

http://www.ina.fr/video/CAF97501627





Il lui est arrivé de courir des étapes du Tour avec son képi de facteur !!!

Ils ont parlé de lui sur l'Equipe TV il y a quelques jours. J'avoue que je ne le connaissais pas du tout.

Quatre anciens coureurs sont décédés ces derniers jours !

Arie Den Hartog avait 77 ans.



Ce néerlandais a remporté Milan-Sanremo en 1965 en devançant au sprint les italiens Adorni et Balmanion.
Il a terminé 3e du mondial amateur en 62, remporté entre autres le Tour du Luxembourg et Paris-Camembert en 1964, le Tour de Catalogne en 66 et l'Amstel Gold Race en 67.

Milan-Sanremo 1965 https://www.youtube.com/watch?v=ccgeIJXGXgo

Andres Gandarias avait 74 ans.



Cet espagnol termina 5e du Tour de France en 1969 et gagna une étape du Giro 76.

André Desvages, français, âgé de 75 ans.



Bon sprinter, il remporta deux étapes de Paris-Nice en 67 et une étape du Tour (photo) en 68 à Bagnoles de l'Orne (une demi-étape matinale en fait). On le voit devancer sur la ligne le néerlandais Arie Den Hartog, qui ironie du destin, est décédé trois jours après lui. A 26 ans il mit un terme à sa carrière et devint DS. C'est lui qui fit signer à Hinault son premier contrat pro à la fin 1974.

Michel Stolker, néerlandais de 85 ans.



Il remporta une étape du Giro 56 (photo  en bas) et une sur la Vuelta 64. Une étape du Tour du Luxembourg 56, le Tour de Picardie 61 et le GP du Midi-Libre en 62 avec une étape.
On le retrouve à la 2e place de Paris-Tours en 60.

Fabrice : dimanche, je participe au Mémorial Willy Monty (un enfant du pays)

Et moi j'ai fait une petite sortie de 40 km ce matin. La première depuis une éternité . C'était bien de reprendre le vélo.


Willy Monty a remporté une étape du Dauphine 64 et deux sur le Tour de Catalogne 65. En 67, il est 3e de Liège-Bastogne-Liège et 12e du Tour de France. Il est aussi connu pour avoir été le seul coéquipier à accompagner son leader Roger Pingeon jusqu'à Madrid sur la Vuelta 69.
Pour la petite histoire, j'ai remporté un concours historique organisé par Cyclisme International il y a une vingtaine d'années grâce à lui. Sur une question relatif au seul équipier de Pingeon à Madrid, les deux propositions ne le mentionnait pas, j'ai rectifié et j'ai gagné ex-aecquo avec un autre gars. Le prix, un abonnement de ... trois mois .

[quote="Fabrice"]
Et moi j'ai fait une petite sortie de 40 km ce matin. La première depuis une éternité . C'était bien de reprendre le vélo.
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Demain, j'approcherai les 4.000 km..

pas en une seule sortie j'espère !

velavia43 a écrit:

pas en une seule sortie j'espère !

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https://www.facebook.com/Ina.fr/videos/1910379455675131/

Merci Lephil !

Andreas Kappes l'ancien sprinter allemand est décédé dans sa 53e année victime d'une piqure d'insecte.
Voici un lien pour voir son palmarès.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Andreas_Kappes





Sprinter, il remporte ici une étape de la Route du Soleil.