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Caleb Ewan : « C’est déjà une étape difficile au vu du profil, alors en ajoutant de la pluie… »

C’est un Caleb Ewan méfiant que nous avons trouvé au départ de la deuxième étape du Giro, ce dimanche matin. Initialement attendus à l’arrivée de Fucecchio, les sprinteurs ont tous annoncé redouter la pluie incessante annoncée sur la course. D’autant que le final du jour présente deux petites ascensions et pourrait proposer une fin d’étape nerveuse.

« Pour être honnête, je ne sais pas vraiment à quoi m’attendre. C’est déjà une étape difficile au vu du profil, alors en ajoutant de la pluie… Ça va rendre l’étape plus stressante, et sans doute plus dure. On verra bien, ça devrait être intéressant, prévient Ewan à notre micro. Moi je suis là pour saisir toutes les opportunités qui se présentent. Je vais tout donner pour aujourd’hui, si mes jambes sont assez bonnes tant mieux, sinon tant pis. Je dois essayer de toute façon. La forme est bonne. Tout s’est bien passé pour moi en Turquie et je pense être monté en condition depuis. J’espère en tout cas que la forme est assez bonne pour gagner une étape. »

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Giro : Deuxième à Frascati, Caleb Ewan se montre « déçu de passer aussi près »

C’est un Caleb Ewan exténué que nous avons trouvé à l’arrivée ce mardi. Il faut dire que le sprinteur de poche de la Lotto Soudal venait de s’intercaler entre un pur grimpeur et un puncheur sur le podium de la 4e étape du Giro. Après un final chaotique marqué par une chute massive, l’Australien s’est retrouvé dans la bonne cassure et a pu se battre pour la gagne. S’il n’a pas réussi à suivre l’attaque du vainqueur Richard Carapaz, il a lancé son sprint de loin et a failli recoller au grimpeur de la Movistar. Il lui a finalement manqué quelques mètres pour le dépasser sur la ligne. Ewan devait alors se consoler avec le premier accessit, acquis devant Diego Ulissi.

« J’ai joué ma chance à fond… C’est décevant de passer aussi près de la victoire. Mais j’ai donné tout ce que j’avais, je ne pouvais pas faire mieux. J’ai même commencé mon sprint aux 350 mètres. Sur un final aussi dur, c’est vraiment long. Je ne pouvais pas partir de plus loin, j’étais mort sur la ligne. »

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Valentin Madouas : « Il ne m’a pas manqué grand chose »

Valentin Madouas était dans le bon coup ce jeudi, sur la 6e étape du Giro. Septième à l’arrivée, le représentant de la Groupama-FDJ n’a pas réussi à suivre l’attaque décisive du vainqueur Fausto Masnada dans la dernière difficulté. Une déception pour le coureur de 22 ans, qui profite tout de même de son échappée au long cours pour remonter à la 5e place du général.

« Malheureusement je me suis fait un peu piéger, regrettait-il à notre micro. Je me sentais bien, mais j’ai fait les efforts à contre-temps dans le final. Les Movistar me marquaient un peu, c’était assez compliqué de pouvoir sortir. Tout le monde aurait pu suivre (NDLR: quand Masnada a attaqué). Ils sont partis au pied, sur un endroit qui n’était pas forcément très difficile. Après, on s’est tous marqués derrière, on était tous à peu près du même niveau. Il ne m’a pas manqué grand chose…  »

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Caleb Ewan : « Chaque jour sans victoire m’ajoutait de la pression »



Caleb Ewan tient enfin son succès. Il faut dire que le sprinteur de poche de la Lotto Soudal tournait autour depuis le départ du Giro. Troisième à Fucecchio, deuxième à Frascati, quatrième à Terracina, l’Asutralien a enfin pu lever les bras à Pesaro, ce samedi, à l’arrivée de la huitième étape. Après l’excellent travail de son équipe tout au long de la deuxième partie de course, il a bien négocié le dernier virage placé à 200 mètres du but et a pu dominer Elia Viviani et Pascal Ackermann sur une pointe. A en voir sa célébration sur la ligne, c’était un sacré soulagement.

« Il fallait arriver dans le dernier virage en espérant que les gars devant jugent bien leur vitesse. C’était si proche de l’arrivée… Il ne fallait pas perdre les roues. J’étais à fond pour conserver celle d’Ackermann. Heureusement, c’est passé sans encombre et j’ai pu produire mon effort, se réjouissait Ewan à notre micro. Je suis venu ici avec l’objectif de remporter une étape. Chaque jour sans victoire m’ajoutait de la pression, je suis très heureux de décrocher enfin un succès. Tous les jours où il y avait une opportunité de sprint, l’équipe s’est donnée à 100%. Je suis donc très content de les remercier de leur confiance avec cette victoire. »

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Giro : Caleb Ewan également sur le départ après la onzième étape?

Les sprinteurs redoutent l’arrivée de la haute montagne. Si Elia Viviani a clairement annoncé qu’il quitterait le Giro après les deux prochaines étapes dévolues aux sprinteurs, Caleb Ewan pourrait faire de même. Vainqueur d’étape à Pesaro, l’Australien de la Lotto Soudal a déjà atteint son objectif minimum et devrait se préserver en vue du Tour de France. Les 10e et 11e étape, ce mardi et mercredi, marqueront alors ses dernières chances de succès avant de plier bagage.

Par le passé, Lotto Soudal a souvent fait ce choix avec André Greipel, lui demandant de s’économiser pour les échéances à venir. Dépourvu de deux de ses stars du sprint, le Giro devrait alors s’en remettre à Pascal Ackermann et Arnaud Démare pour faire le spectacle lors de la 18e étape, unique opportunité de la dernière semaine offerte aux hommes rapides.

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Cabel Ewan : « J’ai parfaitement attendu avant de lancer »



Et de deux pour Caleb Ewan. Quelques jours après sa victoire à Pesaro, le coureur de la Lotto-Soudal double la mise. Dans un sprint lancé très tard à cause du vent de face, il a réussi à se retrouver parfaitement placé dans les derniers mètres, et à jaillir dans le final pour décrocher la victoire. Une belle récompense pour le petit australien de 24 ans, qui s’exprime à l’arrivée.

« C’était un sprint très long, avec une ligne droite de trois kilomètres. Mon équipe me positionne idéalement, et j’ai parfaitement attendu avant de lancer mon sprint, surtout avec le vent de face. J’étais venu avec l’ambition de gagner une étape, donc ce deuxième succès représente beaucoup pour moi. Je suis très content. »

A l’instar d’Elia Viviani, il confirme également que la onzième étape représentait sa dernière journée sur le Giro 2019.

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Valentin Madouas : « Il ne me manque pas grand chose »

Quelle étape de Valentin Madouas. D’abord lâché dans la première ascension du jour, le jeune français est progressivement monté en puissance pendant l’étape. Revenu dans le groupe des favoris après le Passo Manghen, il s’est glissé dans un contre en compagnie de Ciccone et Capecchi. Le trio est ensuite revenu sur le groupe de tête, et Madouas est ensuite parti seul dans l’avant-dernière montée. Même s’il se fait reprendre à quelques kilomètres de l’arrivée et distancer dans le final, le jeune coureur de la formation Groupama-FDJ termine à une probante 8e place. Mieux encore, il progresse de deux places au général, et se retrouve 13e à la veille de l’arrivée. Une situation inespérée pour le coureur de 22 ans, qui s’exprimait à l’arrivée de l’étape. « J’étais vraiment mal dans le premier col, et j’ai fait le choix de monter à mon rythme pour ne pas exploser. Ca allait de mieux en mieux au fur et à mesure de la journée, et au final il ne me manque pas grand chose pour jouer la gagne. »

Il fait aussi sur le point sur le final de l’étape, et notamment la montée de Croce d’Aune, dans laquelle il fausse compagnie à ses compagnons d’échappée. « Je gère le pied de la montée, puis j’attaque au bon moment. J’essaye ensuite de bien récupérer dans la descente pour pouvoir aborder la dernière montée, mais malheureusement j’étais un peu cuit et je craque sur le sommet. » Un mal pour un bien, qui permet au breton confirmer ses sensations et de se rassurer sur ses qualités, notamment de récupération. « C’est vrai que ma récupération est vraiment bonne sur cette dernière semaine. Ces derniers jours, j’ai vraiment voulu garder de l’énergie pour cette dernière étape qui me tenait à coeur, et c’est vraiment satisfaisant de faire un tel résultat. »

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Valentin Madouas de retour sur la Route d’Occitanie

Alors qu’il vient tout juste de boucler son premier Tour d’Italie à la 13e position du général, Valentin Madouas annonce déjà la suite de son programme. Le jeune français de 22 ans fera son retour à la compétition à l’occasion de la Route d’Occitanie, qui se tiendra du 20 au 23 juin prochain. En profitant de la surcompensation propre à chaque Grand Tour, le coureur de la formation Groupama-FDJ peut espérer un bon classement général, lui qui avait déjà terminé 8e de l’édition précédente.

La semaine suivante, il terminera la première partie de sa saison sur la course en ligne des Championnats de France (30 juin), dont la participation est désormais obligatoire. Si la forme est encore là, il aura une bonne carte à jouer sur le parcours usant tracé autour de La Haye-Fouassière, habituellement celui de la Classic Loire Atlantique.

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Wout van Aert : « La deuxième place était peut-être accessible, mais je suis satisfait »

Wout van Aert découvre le Dauphiné avec brio. Le représentant de la Jumbo-Visma s’est classé troisième de la première étape ce dimanche. Battu dans un sprint de costauds par Edvald Boasson Hagen et Philippe Gilbert, il était content de sa performance. « Au sprint, j’ai été ralenti dans le dernier virage, regrettait-il brièvement à notre micro. Cela dit, Boasson Hagen était vraiment le plus fort. La deuxième place était peut-être accessible, mais je suis satisfait avec la troisième. »

Le crossman de formation endosse en bonus le maillot blanc de meilleur jeune. Un objectif qu’il ne comptait pas franchement défendre. « Nous allons surtout soutenir Steevie (Kruijswijk) dans la deuxième partie de course. Après, dans les étapes comme celles d’aujourd’hui, c’est toujours mieux d’être à l’avant. Que ce soit pour Steevie pour le général ou moi pour aller chercher un résultat. Nous avons bien combiné cela aujourd’hui. Moi, je suis ici sans pression et je veux aider l’équipe du mieux possible. »

Finalement interrogé sur son éventuelle présence au départ du Tour de France, Van Aert bottait en touche. Si sa présence au camp d’altitude de Steven Kruijswijk éveillait les premières rumeurs, lui voulait prendre le temps. « Normalement non, nous avons un calendrier établi en début d’année. Après, c’est bien de commencer cette course du bon pied, mais il reste encore une bonne semaine. Finissons d’abord cette course. »

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Wout van Aert sélectionné pour le Tour : « J’y ai bien réfléchi, c’est une grande opportunité »

S’il conserve le maillot blanc pour trois secondes, Wout van Aert n’a pas été l’un des grands protagonistes du jour. Arrivé 26e, il pensait même perdre sa tunique de meilleur jeune! Tout le monde parlait pourtant de lui ce lundi. Et pour cause, Jumbo-Visma a annoncé peu avant le départ de l’étape qu’il était sélectionné pour le Tour de France. Après les commentaires d’usage sur la deuxième journée de course du Dauphiné, l’ex-champion du monde de cyclocross a dévoilé les coulisses de sa sélection pour la Grande Boucle.

« C’était une bonne nouvelle ce matin! Quand le Giro s’est terminé, Primoz Roglic, qui était dans la sélection prévisionnelle, était très fatigué. L’équipe a donc décidé d’opérer un changement, se réjouissait celui qui disputera, en juillet, le premier Grand Tour de sa carrière. Ils m’ont demandé comment je le sentais. J’y ai bien réfléchi et je pense que c’est une grande opportunité de disputer le Tour avec une équipe aussi forte. Particulièrement avec le départ en Belgique. Ça va forcément être spécial pour moi, je ne voulais pas rater cette chance. »

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Wout van Aert : « Je ne m’attendais pas à finir aussi près »

Wout van Aert sait décidément tout faire. Après s’être classé troisième en ouverture du Dauphiné, intercalé entre Philippe Gilbert et Nils Politt, le représentant de la Jumbo-Visma a pris le premier accessit ce mardi en luttant avec les sprinteurs. En plus du maillot blanc qu’il porte depuis dimanche soir, sa polyvalence lui offre la tête du classement par points. Il portera donc le maillot vert, demain, sur le contre-la-montre de Roanne.

S’il n’a rien pu faire face à la puissance du vainqueur Sam Bennett, l’ancien champion du monde de cyclo-cross a montré une facette encore inconnue de sa large palette : il peut briller lors d’un sprint massif, ce qui a surpris les observateurs massés en zone mixte. « Je ne le savais pas non plus, concédait-il à l’arrivée. Je ne m’attendais pas à finir aussi près de la victoire. Mon plan était de tenter ma chance, j’étais bien placé. C’est un bon résultat, mais j’ai sans doute attendu trop longtemps avant de lancer mon sprint. J’avais déjà deux vélos de retard sur Bennett. La seule option pour le battre est de partir en premier. Il était vraiment très fort, je n’ai même pas pu prendre son aspiration. C’était de loin le plus rapide. »

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Wout van Aert : « Nous avons beaucoup travaillé le chrono, mais de là à battre les spécialistes… »



Wout van Aert n’en finit plus d’impressionner. Troisième de la première étape au milieu des costauds, deuxième à Riom sur un sprint massif, le Belge a remporté le chrono du Dauphiné ce mercredi. Sur les 26,1 kilomètres du parcours roannais, il a relégué l’opposition à plus de 30 secondes pour signer sa première victoire WorldTour. Tejay Van Garderen devait se contenter du premier accessit à 31″, alors que l’ancien champion du monde de la discipline Tom Dumoulin complétait le podium à 47″. Une performance dont même le principal intéressé ne revenait pas. « Nous avons beaucoup travaillé sur le chrono ces dernières semaines, mais de là à battre les spécialistes… S’imposer au plus haut niveau, c’est une sacrée surprise pour moi. Je suis vraiment content. »

Parti se préparer en camp d’altitude avec son leader Steven Kruijswijk, Wout van Aert pouvait se réjouir des fruits apportés par son entraînement. « Nous avons fait quelque 50000 mètres de dénivelé positif en deux semaines et demi. J’ai tellement souffert dans sa roue, ou plus exactement dix minutes derrière lui. Cela m’a rendu plus fort, détaillait le coureur belge de 24 ans. La montée était le point clé de ce chrono, mais il fallait aussi finir fort. Ma puissance m’a avantagé dans le final. » Le prodige du cyclo-cross sera sans aucun doute à surveiller de près, jeudi, alors qu’un match se profile entre puncheurs et sprinteurs.

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Irrésistible à Voiron, Wout van Aert prolonge sa « superbe semaine »



Mais où s’arrêtera Wout van Aert ? Vainqueur du chrono la veille, le coureur belge de 24 ans a remporté brillamment la cinquième étape du Dauphiné. Coup sur coup, il signe donc ses deux premières victoires au niveau WorldTour. Ce jeudi, le cyclo-crossman de formation, et ancien triple champion du monde de la discipline, a parfaitement négocié le final sinueux dans les rues de Voiron, avant d’aligner Sam Bennett et Julian Alaphilippe sur une pointe. « Quand tout va bien… tout s’enchaîne bien! C’est une superbe semaine », s’est-il réjoui à l’arrivée, avant de monter trois fois sur le podium. D’abord pour la victoire d’étape, puis pour recevoir les maillots vert et blanc.

C’est donc tout sourire que Van Aert s’est plié au jeu des interviews d’après-course. Après avoir terminé sur le podium de quatre des cinq étapes de l’épreuve, quel tour peut encore sortir le représentant de la Jumbo-Visma de son chapeau? « Vous verrez bien, lâche-t-il dans un éclat de rire. Plus sérieusement, demain sera beaucoup plus dur. Aujourd’hui, je voulais prendre les points pour le maillot vert et ça s’est parfaitement passé. Maintenant, je veux le garder jusqu’au bout. »

Alors que le train de Sam Bennett (Bora-hansgrohe) s’est désorganisé sous la flamme rouge, Wout van Aert pouvait saluer le travail de ses partenaires. « Nous savions que les deux derniers kilomètres étaient très piégeux. Il y avait beaucoup de virages, de rétrécissements… Il fallait donc être en tête de bonne heure. Lennard Hofstede m’a mis en parfaite position. J’étais dans la roue d’Alaphilippe, c’était parfait. J’ai juste eu à lancer mon sprint après le dernier virage. J’ai dépassé Julian et c’était la victoire! »

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Mont Ventoux Dénivelé Challenge : Les réactions

Julien EL FARÈS 4ème
« Je suis super content. C'est vrai que c'est une belle ascension. Je suis satisfait, c'est un long col. Je ne suis pas vraiment étonné. Depuis le début d'année, j'ai obtenu de beaux résultats sur des étapes de montagne. Du coup, ça me met un peu plus en confiance pour aller chercher vraiment des bons résultats sur des ascensions aussi longues que ça. Je l'ai fait au métier, je ne me suis pas mis en surrégime. J'ai géré mon effort et c'est passé ».

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Anthony Maldonado : « Capable de gagner en Classe 1 »

Après sa victoire sur la deuxième étape, Anthony Maldonado s'est adjugé le classement général de la Ronde de l'Oise. Il s'agit de la deuxième course par étapes en Classe 2 que remporte le sociétaire de Saint-Michel-Auber 93 après le Circuit des Ardennes l'an passé. Le coureur de 28 ans revient sur son sacre pour DirectVelo et espère désormais gagner en Classe 1 avec la Route d'Occitanie dès cette fin de semaine.

DirectVelo : Que représente pour toi ce succès au classement général de la Ronde de l'Oise ?
Anthony Maldonado : C'est un soulagement pour moi et pour l'équipe après avoir contrôlé sur les deux dernières étapes qui n'ont pas été si simples. On était venu là pour gagner le général ou au moins une étape avec n'importe quel coureur. Tout le monde était en bonne forme. On est content d'avoir remporté cette course-là qui tient à coeur au club. C'est ma deuxième victoire sur un classement général, je n'ai pas pour habitude de briller sur des classements généraux. Je suis content de m'affirmer encore sur une course par étapes après le Circuit des Ardennes l'an passé.

Comment se sont déroulées les deux dernières étapes ?
Le samedi, on a réussi à filtrer l'échappée en laissant sortir quatre coureurs. Ensuite, mes coéquipiers ont parfaitement contrôlé la course pour qu'on arrive au sprint massif et qu'il n'y ait pas d'écarts avec des coureurs dangereux au classement général. J'ai été un peu enfermé, je n'ai pas pu m'exprimer pleinement, mais ce n'était pas l'objectif principal. Le dimanche, on s'est fait beaucoup plus attaquer. Il y avait de beaucoup de routes assez larges, donc c'était vraiment compliqué pour laisser partir une échappée assez facilement. Ça a bataillé pendant environ 80 kilomètres. Je me suis retrouvé dans un groupe de 20 coureurs et un peu esseulé avec mes principaux adversaires directs. J'ai dû contrôler et bien surveiller. Cinq coureurs sont ressortis avec juste deux coureurs assez dangereux au général mais pas les tout premiers. On les a gardés à porté de fusil et les gars ont accéléré dans le final pour venir les récupérer à trois kilomètres de l'arrivée. Ensuite, au sprint, j'ai été placé un peu trop tôt devant à 400 mètres dans le dernier virage. Ça a mis du temps à se lancer et c'est arrivé de l'arrière, c'était fini pour moi.

« JE TOURNE AUTOUR, JE NE SUIS PAS TRÈS LOIN »

L'objectif va être maintenant de gagner en Classe 1 ?
Je tourne autour, je ne suis pas très loin. Au Tour de l'Ain, il m'a manqué du placement pour gagner la première étape. Je sais que je suis capable d'en remporter une. Il faut juste avoir de la réussite et avoir un parcours qui me convient. J'espère que d'ici la fin de l'année, j'en remporterai une. Le Tour du Limousin par exemple me va bien. C'est vallonné, mais pas trop non plus. J'ai déjà réussi à obtenir quelques résultats là-bas. C'est une course qui me plaît.  

Ce jeudi, tu seras sur la Route d'Occitanie...
La première étape est assez dure avec une arrivée en bosse de quatre kilomètres à 8% de moyenne. Ce sera trop difficile pour moi. Ce jour-là, il faudra bien gérer les efforts pour être le plus frais possible pour la deuxième étape qui devrait se terminer par un sprint. Je viserai la deuxième et la quatrième étape où on finira sur un circuit à faire huit fois.

« JE CONTINUE MA PROGRESSION PETIT À PETIT »

Tu te rendras au Championnat de France avec des ambitions...
Bien sûr, avec la condition que j'ai en ce moment. J'ai bien étalonné mes plages de récupération et de coupure, donc je devrais arriver avec tous mes moyens au Championnat de France. La Route d'Occitanie sera une bonne préparation. C'est une course où il y a du niveau, ça va rouler vite. Je vais pouvoir prendre un peu plus de force en vue du Championnat. Je connais bien le circuit du Championnat. La principale difficulté sera s'il y a un peu de vent et la distance. Sur ce circuit-là, ça risque de faire pas mal de différences par rapport à la Classic Loire Atlantique où on ne parcourt que 180 kilomètres.

Où te situes-tu après cinq années chez Saint-Michel-Auber 93 ?
Je continue ma progression. Je ne fais pas de gros progrès. J'y vais petit à petit, tactiquement et physiquement. Je pense être capable de pouvoir disputer les courses au-dessus. J'ai un profil qui est intéressant, je peux grimper très bien les bosses et aller vite au sprint. Un certain nombre de courses peuvent me convenir. L'objectif est un jour de faire des courses au plus haut niveau. Si je continue à obtenir de beaux résultats, j'espère pouvoir aller en Continental Pro ou pourquoi pas avec Saint-Michel-Auber 93 s'ils passent l'échelon supérieur. C'est une équipe où je me sens vraiment bien et je serais content d'évoluer avec eux.

https://www.directvelo.com/actualite/75003/anthony-maldonado-capable-de-gagner-en-classe-1

Elie Gesbert continue de confirmer et ne fait « aucun complexe »

Elie Gesbert a véritablement passé un cap depuis le début de la saison 2019. Cela s’était d’abord remarqué sur le Tour d’Oman, avec une cinquième place à la Green Montain et au classement final. Puis cela s’est confirmé par de belles échappées sur Paris-Nice, par une quatrième place finale sur le Tour de l’Ain (2e au Grand Colombier) ou encore par une toute récente cinquième place au sommet du Mont Ventoux, lors de la nouvelle épreuve éponyme. Il n’y avait donc rien d’étonnant à voir le jeune Breton encore à la bagarre dans le groupe des favoris, jeudi, à l’occasion de la première étape de la Route d’Occitanie. À la différence près que le pensionnaire d’Arkéa-Samsic était cette fois-ci à la lutte avec le champion du monde Alejandro Valverde (Movistar), Rigoberto Uran (EF Education First) ou encore Pavel Sivakov, Eddie Dunbar et Ivan Sosa (Team Ineos). Pas impressionné pour autant, le protégé d’Emmanuel Hubert a crânement joué sa chance à un kilomètre du sommet de la côte d’Aubignac. Cela n’a pas fonctionné mais il a trouvé les ressources nécessaires pour passer la ligne en troisième position, juste dans le sillage de Valverde et Dunbar.

« Ce matin la consigne était simple pour moi : accrocher le groupe des favoris le plus longtemps possible, a exposé Gesbert sur le site de son équipe. Avant la première montée de la côte d’Aubignac, Ag2r-la-Mondiale a pris les commandes du peloton pour faire une première différence dans la descente. Je suis resté bien placé et je ne me suis pas fait piéger. Le premier passage s’est fait sur un rythme extrêmement soutenu, ça a fait un premier gros écrémage. Nous nous sommes retrouvés à une quinzaine de coureurs pour jouer la gagne dans la deuxième montée. J’aime ce genre de difficultés, ça me correspond bien. On sait tous que Valverde est très fort mais il ne faut jamais baisser les bras. J’y ai cru. J’ai attaqué et ensuite j’ai joué le sprint à fond même si je commençais à être un peu sec. Je n’ai pas de regrets, j’ai couru pour gagner. Ce n’est pas une victoire, c’est une troisième place mais pour moi, c’est une grosse performance. Je me retrouve dans un final de course à me battre contre le champion du monde, ce n’est pas rien. Je sens que je gagne en confiance, je n’avais aucun complexe dans cette dernière difficulté. »

Désormais troisième du général, Gesbert espère confirmer lors de l’étape reine : « Samedi, nous avons une vraie journée de montagne. Je vais essayer de m’accrocher le plus longtemps possible, et si je peux, passer à l’offensive. Pas de limite ! »

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Tour de Slovénie : Giovanni Visconti dédie sa victoire à son ami disparu



Après un début de saison relativement discret au sein de sa nouvelle équipe Neri Sottoli – Selle Italia, Giovanni Visconti semble retrouver un niveau plus qu’intéressant depuis quelques semaines. Déjà 5e du Tour de Hongrie début juin, il a remporté hier l’étape reine du Tour de Slovénie en battant au sprint son compatriote Diego Ulissi. Une performance impressionnante, d’autant qu’il s’est montré capable, avant cela, d’accrocher la roue de Tadej Pogacar et Alexander Vlasov dans la difficile montée de Predmeja (9km à 8%).

C’est ainsi le premier succès de la saison pour le vétéran italien de 36 ans, qui récompense le gros travail de son équipe. « Je savais que l’échappée était dangereuse, et j’ai alors demandé à mes coéquipiers de mener la poursuite, déclare le Sicilien. Je suis parvenu à rester avec les meilleurs dans la dernière montée, et j’ai ensuite pu jouer ma carte au sprint. Je craignais la supériorité numérique des UAE-Team Emirates, mais je voulais absolument gagner aujourd’hui. En effet, mon meilleur ami Massimo a disparu récemment, et cela m’a donné une force supplémentaire. C’est lui qui m’a guidé de là-haut, et c’est à lui que je dédie cette victoire. »

L’ancien coureur de la formation Bahrain-Merida fait alors partie des hommes en forme en cette fin juin, et ce à quelques jours d’un championnat d’Italie sur route qui lui convient particulièrement bien. C’est d’ailleurs une course qu’il maîtrise parfaitement, l’ayant déjà remporté à trois reprises (2007, 2010, 2011).

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ZLM Tour : La dernière étape pour Caleb Ewan, le général pour Mike Teunissen



Cette dernière étape du ZLM Tour reliait Eindhoven à Tilburg sur un parcours totalement plat de 170 kilomètres. Un sprint était donc inévitable, et le plus rapide se révèle être Caleb Ewan (Lotto-Soudal).

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Valentin Madouas : « C’est bon signe »

Très bon 13e du Tour d’Italie, son premier Grand Tour, au printemps, Valentin Madouas effectuait son retour à la compétition le week-end dernier, à l’occasion de la Route d’Occitanie (2.1). Combatif en montagne, généreux dans l’effort lors des deux étapes promises à son sprinteur Arnaud Démare vendredi puis dimanche, le Breton a démontré de belles choses sur quatre jours. “Ce n’est pas trop mal. J’étais en reprise, alors je savais quand même que mes performances n’allaient pas être exceptionnelles, d’autant que j’avais vraiment bien coupé après le Giro. Je suis monté en pression au fil des étapes. Samedi, ça allait déjà mieux que sur la première étape. C’est bon signe pour le Championnat de France et pour la suite de la saison”.

DIFFICILE D’ENCHAÎNER

Sans surprise, le coureur de la Groupama-FDJ a tout de même ressenti des difficultés à enchaîner les efforts, jour après jour. “Ça fait du bien de reprendre directement par une course comme celle-là, puisque ça permet de bien travailler. Par contre, sur l’étape-reine, j’ai senti que j’avais payé les efforts effectués lors des deux premiers jours. Quand on est en reprise, le plus compliqué, c’est de pouvoir enchaîner les gros efforts plusieurs jours d'affilée, confirme-t-il. Mais en même temps, c’est ce dont j’ai besoin, alors j’étais très content de pouvoir enchaîner les efforts ici. J’étais également content d’avoir Arnaud (Démare) à mes côtés. C’était l’occasion de bien se préparer pour le Championnat de France”, poursuit celui qui a finalement terminé 11e de cette Route d'Occitanie (voir classements).

TOUJOURS EN APPRENTISSAGE

Ces trois dernières semaines, le coureur de 22 ans a surtout pu appréhender et découvrir la gestion d’un après-Grand Tour. “Je voulais faire un Grand Tour assez tôt dans ma carrière pour ça aussi... Pour découvrir comment récupérer de ces trois semaines là dans les jours qui suivent. C’est intéressant de voir comment on ressort de là, et comment s’organiser pour vite retrouver le bon coup de pédale et une bonne condition”, explique-t-il pour DirectVelo. L’ancien Champion de France Amateurs se dit satisfait de la façon dont il a géré son mois de juin. “J’ai appris pas mal de choses en terme de gestion de la récupération, et d’entraînement. C’est super important, même si j’ai conscience que j’apprendrai encore beaucoup d’autres choses dans les prochaines années”.

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Elie Gesbert visera une étape sur le Tour

Elie Gesbert continue son ascension. En pleine progression en montagne ces derniers mois, le Breton s’est classé 13e du classement général final de la Route d’Occitanie, ce dimanche (voir classements). Le coureur d’Arkéa-Samsic est tout de même persuadé qu’il aurait pu faire bien mieux sans un coup de mou dans le final de l’étape reine, samedi, sur les hauts sommets pyrénéens. “J’ai décroché dans les deux derniers kilomètres d’ascension du Port de Balès. C’est dommage car sur dix-neuf bornes d’ascension, il ne m’a pas manqué grand-chose”, regrette-t-il auprès de DirectVelo.

Alors que le Russe Pavel Sivakov (Team Ineos) avait porté une attaque tranchante quelques minutes plus tôt, et que l'Américain Joe Dombrowski (EF Education First) imprimait un rythme soutenu au groupe des favoris pour favoriser les plans de son leader colombien Rigoberto Uran, Elie Gesbert n’est jamais parvenu à faire son retour au côté des plus forts. “C’était sans doute dû à un manque d’alimentation et à un petit coup de moins bien. Je me suis refait la cerise un peu plus tard, mais ça m’a coûté d’arriver au pied de l’ascension avec les meilleurs”. Dans ces conditions, Elie Gesbert ne pouvait plus espérer jouer les premiers rôles. “J’ai quand même fait une bonne dernière ascension, ce qui me prouve que j’ai progressé en montagne, sur l’enchaînement des ascensions. C’était juste un passage à vide, peut-être même une sorte de fringale”.

LA POSSIBILITÉ DE PASSER INCOGNITO

Tout de même conforté dans l’idée qu’il peut réaliser de grandes choses en montagne, l’ancien double Champion de France Juniors va désormais se tourner vers son troisième Tour de France, pour sa troisième saison pleine chez les pros. 7e d’étape à Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône) en 2017, il compte bien tenter sa chance sur différentes étapes pour cette édition 2019. “J’irai dans cette optique-là. Je vais essayer de cocher quelques étapes qui peuvent éventuellement se terminer en échappées, pour y jouer quelque chose. Je ne tenterai pas de faire un général, c’est sûr”.

Bien qu’en pleine progression, l’athlète de 23 ans mise toujours sur le fait de ne pas faire partie des hommes les plus surveillés en cas d’échappée au long court. “On parle quand même du Tour de France… Il y a toujours de grands noms, des mecs connus pour être spécialistes des longues échappées, comme Thomas De Gendt par exemple. On ne pensera pas à moi en premier. Je peux sans doute encore en profiter en faisant mon propre truc”.

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Championnat de Belgique – CLM : Le gros numéro de Wout van Aert



Ce championnat de Belgique 2019 du contre-la-montre se déroulait à Middelkerke sur un parcours plat de 38.3 kilomètres. L’opposition était très relevée au départ, avec notamment le champion d’Europe Victor Campenaerts, Van Aert, Lampaert, Wellens ou encore Evenepoel. Au final, c’est Wout van Aert qui remporte son premier titre national sur route, deux semaines après avoir déjà survolé le contre-la-montre du Critérium du Dauphiné.

Le coureur de la formation Jumbo-Visma devance finalement Yves Lampaert (Deceuninck-Quickstep) de 31 secondes, alors que le prodige Remco Evenepoel (Deceuninck-Quickstep) termine troisième à 38 secondes. Le reste est à plus d’une minutes.

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Valentin Madouas : « Ça aurait tout changé »

Plus d'une demi-heure après l'arrivée du Championnat de France, Valentin Madouas avait encore la mine désabusée. "Il y a de la déception car il n'y a pas la victoire au bout, souffle-t-il au micro de DirectVelo. On ne visait que la gagne et pas des places d'honneur. Nous avons couru pour gagner. Nous avons été battus par un coureur très malin, mais aussi très fort. Il fallait l'être dans le final".

La course de la Groupama-FDJ a basculé à la cloche. Présent à l'avant, David Gaudu a été victime d'un ennui mécanique à l'entame du dernier tour. "Nous avons perdu la course à ce moment-là, c'est une évidence. Avec David, nous étions les deux plus forts de la course. Ça aurait tout changé qu’il soit là. Mais avec des "si", on refait une course et ça s'est passé ainsi. Les autres ont fait mieux que nous".

« ON REVIENDRA »

Valentin Madouas a porté une violente attaque dans le mur de Saint-Fiacre, la principale difficulté du circuit. Il restait alors sept kilomètres. "J'espérais sortir avec deux ou trois coureurs et qu'il y ait un enterrement derrière, commente-t-il. J'aurais pu attendre le sprint, mais je me sentais bien. Il y avait beaucoup d’attaques. J'ai tenté dans l'endroit le plus dur pour creuser un maximum d'écarts". Mais le Breton n'a jamais compté plus de cinq secondes d'avance.

L'ancien Champion de France Amateur ne s'est pas totalement livré alors que six coureurs étaient à ses trousses. "J'en ai gardé pas mal sous la pédale, mais j'ai craqué dans le final. Malheureusement, ça n'a pas marché. Je n'ai pas réussi à faire l'effort au bon endroit. On reviendra", promet le coureur classé 5e de son deuxième Championnat de France Elites.

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Wout van Aert : « Je me sens bien dans un rôle d’équipier »

Wout van Aert impatient de découvrir le Tour de France. Tout juste auréolé du titre de champion belge du chrono après un Dauphiné étincelant, le représentant de la Jumbo-Visma sera l’une des attractions de la prochaine Grande Boucle. Rouler, sprinter, et même grimper : le coureur de 24 ans ne semble pas avoir de limites. Pour autant, il se présentera à Bruxelles, le 6 juillet, dans un rôle d’équipier. Au service de Steven Kruijswijk pour le général et de Dylan Groenewegen pour les sprints, il devrait tout de même avoir quelques cartes à jouer.

La troisième étape et son final accidenté, ou le chrono de Pau pourraient par exemple lui convenir. « Si c’est le cas, je vais essayer de saisir les opportunités. Peut-être que la troisième étape sera ma première chance, avouait-il ce mercredi lors de la conférence d’avant Tour de son équipe. Je ne connais pas très bien la région, mais si le road-book est correct alors il y aura pas mal de pentes raides dans le final. Ça me convient! » Concernant le chrono, il sera encore plus en confiance et motivé. Victorieux dans l’exercice sur le Dauphiné, puis lors de ses championnats nationaux, il étrennera là son maillot de champion de Belgique. « Je vais débuter avec le maillot tricolore à Pau. Ce sera la toute première fois, mais aussi la dernière! Après cela, je ne ferai plus de chrono, alors je veux en profiter. Nous verrons la situation au moment venu, mais bien sûr, je veux le gagner. »

Ses quelques objectifs personnels passés en revue, Van Aert insistait sur son rôle au service du collectif. « Je me sens bien dans ce rôle d’équipier, réagissait l’ancien de la Vérandas Willems-Crelan. L’équipe a beaucoup d’intérêts à défendre dans les semaines à venir. Avec Tony Martin, je serai celui qui mettra le train de sprint en place. Dès que la situation se tendra, il nous appartiendra de garder Amund (Jansen), Mike (Teunissen) et Dylan (Groenewegen) devant. J’assisterai aussi Steven (Kruijswijk) autant que possible. Mais je pense que mon rôle dans ce travail sera assez limité. En haute montagne, il faudra plutôt compter sur Laurens (De Plus) et George (Bennett). En fait, mon objectif personnel le plus important est d’arriver à Paris. »

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« En confiance », Caleb Ewan prévoit « six à huit opportunités de sprint »

Caleb Ewan s’apprête à découvrir le Tour de France. Le sprinteur australien de poche se présentera à Bruxelles, le 6 juillet, avec beaucoup d’envie. Les deux succès acquis au Giro, en plus de quelques places d’honneur, ont boosté sa confiance. Au total, il compte déjà six victoires cette saison et aura à cœur de gonfler son total sur les routes de l’Hexagone. Lors des sprints massifs, il pourra compter sur son poisson-pilote Jasper De Buyst.

« Commencer à Bruxelles sera un super départ pour mon premier Tour, se réjouit le représentant de l’équipe belge Lotto Soudal. Il va y avoir de bons sprinteurs, tout le monde sera au top, mais avec déjà six victoires cette saison je me présente en confiance. La première étape sera sans aucun doute dangereuse. Tous les coureurs visant le général vont vouloir éviter les ennuis, alors que les sprinteurs se battront pour la meilleure place à l’avant. Ce n’est pas seulement une chance de gagner, mais bien une chance de porter le premier maillot jaune. »

Passé ce premier objectif, Ewan trouvera dès la troisième étape un parcours plus escarpé. Assez polyvalent, il a déjà prouvé sa capacité à passer les bosses, ce qui pourrait lui conférer un avantage face à ses homologues Dylan Groenewegen et Elia Viviani. « En fonction de mes aptitudes en montée, je pense qu’il y a six à huit opportunités de sprint. Les arrivées difficiles peuvent m’avantager, mais il y a aussi des spécialistes de ce type de final. Au final, je reste principalement un pur sprinteur. Si je termine le Tour avec une victoire, je serais satisfait. Mais évidemment, j’en vise le plus possible. »

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Caleb Ewan : « J’avais les jambes pour gagner »

Une troisième place au gout amer pour Caleb Ewan. Le sprinteur australien visait le maillot jaune ce samedi, lors de la première étape du Tour de France. Battu par Mike Teunissen et Peter Sagan, il devra se contenter de la tunique blanche, dévolue au meilleur jeune. Coincé dans les derniers hectomètres, il pouvait regretter d’avoir trop attendu pour lancer son effort. « Bien sûr, j’ai essayé de gagner aujourd’hui et je suis déçu. Ce n’est pas tous les jours qu’on peut se battre au sprint pour le maillot jaune, regrettait le représentant de la Lotto Soudal. Le maillot blanc est un lot de consolation, mais je voulais vraiment gagner. »

Double vainqueur d’étapes sur le Giro, Ewan est également revenu sur le sprint en lui-même. Alors qu’un emballage massif était attendu devant le palais royal de Bruxelles, une chute a totalement désorganisé le peloton avant la flamme rouge. « Il y avait des coureurs partout et aucun train organisé, détaillait l’Australien de 24 ans. C’était comme si les sprinteurs étaient livrés à eux-mêmes. C’était donc dur de passer entre les gouttes sur un tel final. J’aurais probablement dû venir devant aux 500 mètres, quand ça a commencé à monter. Je me sentais bien, je suis revenu très fort. J’avais les jambes pour gagner, mais malheureusement je n’ai pas réussi à me frayer un passage. »

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