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Wout van Aert : « Alaphilippe était trop fort pour nous »

Wout van Aert y croyait, mais son rêve jaune s’est écrasé sur le talent de Julian Alaphilippe. Après la défaillance de Mike Teunissen, l’ancien triple champion du monde de cyclo-cross était le mieux placé pour prendre la tête du général. C’était sans compter sur l’attaque solitaire du numéro 1 mondial, qui a rallié victorieusement l’arrivée avec 26″ d’avance sur ses premiers poursuivants. Neuvième de l’étape, Van Aert reste donc deuxième du classement général et conserve son maillot blanc de meilleur jeune.

« Nous avons commencé la journée avec deux options, Mike et moi. Mais à un moment, Mike est venu me dire qu’il ne se sentait pas très bien. J’étais donc libre de jouer ma carte, détaillait Van Aert en zone mixte. Mon but était de rester le plus longtemps possible à l’avant et me battre jusqu’au bout, mais c’était beaucoup plus pentu que je ne le croyais. C’est dommage de passer si près du maillot jaune et ne pas pouvoir faire plus. J’étais avec les coureurs du général dans le final, à la bagarre. Nous avons fait du bon boulot, mais Alaphilippe était trop fort pour nous. Il était plus fort que tout le peloton. Sa victoire est largement méritée. »

Après avoir débuté le Tour de France tambour battant en signant deux victoires sur les deux premières étapes, Jumbo-Visma remet les pieds sur terre. « Nous avons vécu un weekend extraordinaire, mais maintenant il faut se reconcentrer sur nos objectifs initiaux : le général pour Steven (Kruijswijk) et les sprints pour Dylan (Groenewegen). Il récupère bien de sa chute, donc nous viserons la victoire dès demain avec lui! »

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Caleb Ewan : « Ce sera aussi compliqué aujourd’hui avec le dernier GPM »

Troisème de la première étape, Caleb Ewan a encore prouvé qu’il était l’un des coureurs les plus rapides du peloton. Avec sa position atypique, en boulet de canon, il sera l’un des favoris aujourd’hui, s’il arrive toutefois à passer le dernier GPM. Vainqueur à une reprise sur le Giro, Caleb Ewan prévoit à nouveau un final compliqué comme il le témoigne au micro de VéloPro :

« Hier c’était beaucoup trop dur pour moi, j’ai pu sauver les jambes en régulant dans le final pour aujourd’hui. Je me sens vraiment bien, j’espère donc un bon résultat aujourd’hui. CE sera aussi compliqué aujourd’hui avec le dernier GPM. On va voir ce que va faire l’équipe Bora Hansgrohe et le Team Sunweb dans le final. Ils vont rendre le final très compliqué pour Sagan et Matthews. Dans tous les cas ça se finira au sprint aujourd’hui. »

Pour sa première participation à la Grande Boucle, le jeune sprinteur australien est à la recherche d’un premier bouquet.

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Tour d’Autriche : Giovanni Visconti lève les bras trois semaines après son succès en Slovénie



La troisième étape se dispute entre Kirchschlag et Frohnleiten sur une distance de 176.2km sur un parcours très vallonné. Une échappée composée de quatre coureurs, Francesco Manuel Bongiorno (Neri Sottoli – Selle Italia – KTM), Lucas De Rossi (Delko Marseille Provence), Georg Zimmermann (Tirol KTM Cycling) et Thibault Guernalec (Arkea Samsic). On retrouve donc deux français aux avant-postes, après 25km l’écart est de 6’30.

Georg Zimmermann est le dernier survivant de l’échappée dans le dernier GPM de la journée. Le peloton est très réduit avec seulement 17 coureurs à 35 km de l’arrivée. Un regroupement s’opère dans les derniers kilomètres de l’étape.  L’étape va se conclure au sprint.

À l’arrivée c’est l’expérimentée Giovanni Visconti (Neri Sottoli – Selle Italia – KTM) qui lève les bras pour la seconde fois de la saison. Sa dernière victoire remonte au dernier Tour de Slovénie. Jonas Knoch (CCC Team) prend le leadership.

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Caleb Ewan : « Je ne suis pas venu ici pour faire troisième »

Caleb Ewan a conclu troisième du sprint à Nancy, comme lors du premier emballage. Vainqueur de deux étapes sur le Giro, l’Australien de 24 ans n’a cette fois pas été mis dans les meilleurs conditions. Enfermé et un peu loin au passage de la flamme rouge, il a dû consentir un effort important pour se replacer avec son poisson-pilote Jasper De Buyst. « C’était encore un sprint chaotique, réagissait-il à l’arrivée de la quatrième étape. Nous étions en retard à l’approche du dernier kilomètre. Jasper m’a bien ramené, mais ça m’a coûté beaucoup d’énergie. Cependant, tout le monde a bien travaillé dans l’équipe. Si on continue comme ça, je pense que nous pouvons obtenir une victoire. »

Après deux podiums en deux sprints, Ewan visera la plus haute marche vendredi, pour ce qui devrait être la prochaine opportunité offerte aux hommes rapides. « Je suis forcément déçu, je ne suis pas venu ici pour faire troisième, prévenait-il alors. Je suis là pour gagner et, maintenant que deux occasions sont passées, il n’en reste déjà plus beaucoup. Je n’étais pas loin les deux fois, je reste satisfait de ma condition. Avec un peu de réussite, je vais en gagner une. »

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Wout van Aert : « J’ai attendu trop longtemps »

Wout van Aert continue d’impressionner. L’ancien triple champion du monde de cyclo-cross a pris la deuxième place de la cinquième étape ce mercredi. Dans un sprint de costauds, il a dû s’avouer vaincu par Peter Sagan, mais a tout de même devancé les spécialistes Matteo Trentin, Sonny Colbrelli ou Greg Van Avermaet. Une nouvelle preuve de son aptitude à briller sur tous les terrains, après les deux victoires acquises sur le Dauphiné. Pour autant, il n’était pas pleinement satisfait à l’arrivée.

« Peter Sagan était très fort aujourd’hui. C’est quand même un spécialiste de ce genre d’étapes, saluait le coureur belge de 24 ans. C’était un sprint dur. Il y avait un rond-point à 400 mètres qui a mis le bazar. J’ai quand même réussi à m’en sortir et à regagner des positions. Après, il y avait vent de face dans le dernier kilomètre. Il fallait donc lancer le plus tard possible… mais je crois que j’ai attendu trop longtemps.  »

Sa performance du jour et les six secondes de bonification qui vont avec lui permettent néanmoins de se rapprocher de Julian Alaphilippe au général. Les deux hommes ne sont plus séparés que par 14 secondes, mais Van Aert craignait de ne pas pouvoir suivre les meilleurs demain, en direction de la Planche des Belles Filles. « J’espère passer une journée tranquille », expliquait le maillot blanc, qui ne devrait donc pas défendre sa tunique de meilleur jeune. A seulement 26 secondes, l’épouvantail Egan Bernal devrait alors se faire une joie de la récupérer.

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Infirmerie : Grosse chute pour Giovanni Visconti sur le Tour d’Autriche

Le leader de la formation Neri Selle Italia KTM, Giovani Visconti, a été lui aussi impliqué dans la chute qui a marqué le final de la cinquième étape du Tour d’Autriche, hier. Le Sicilien a été transporté à l’hôpital, souffrant de la maladie de Minkowski-Chauffard, en prévention face à des problèmes d’enflamment de la rate. Chutant à plus de 70 km/h, quelques points de suture ont été posé sur sa jambe gauche, cependant aucune fracture n’a été relevé.

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Caleb Ewan :  « C’est frustrant de passer si près de la victoire »

Aujourd’hui s’est conclu à Chalon-sur-Saône la septième étape de la Grande Boucle, dans un final en faux plat montant, l’Australien Caleb Ewan était l’un des favoris. Encore une fois malchanceux, échouant pour quelques centimètres face à Dylan Groenwegen, Caleb Ewan finit pour la troisième sur le podium d’une étape, le tout pour son premier Tour de France. Surprenant de par sa position sur le vélo lorsqu’il sprint, il ne faudrait pas s’étonner s’il venait à remporter une victoire d’étape. Frustrer de passer une nouvelle fois si près du but, Caleb Ewan commente à l’arrivée au micro de VéloPro :

« J’étais dans la position parfaite pour débuter mon sprint, j’étais assez rapide mais pas assez pour remporter l’étape. J’étais confiant depuis le temps, aujourd’hui j’aurais pu prouver que j’avais le niveau pour remporter une étape du Tour, je n’en suis pas passé loin. J’ai fais mon sprint comme à mon habitude mais ça n’a pas suffi. C’est toujours frustrant de passer si près de la victoire. Je suis toujours confiant dans les prochains, il suffit d’avoir un peu plus de chances de mon côté, c’est dommage, j’avais vraiment les jambes pour la victoire. »

3 étapes casse-pattes sont à venir désormais sur la route du Tour, si le jeune Australien arrive à passer les difficultés, il sera certainement l’un des hommes à battre.

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Wout van Aert : « Battre des sprinteurs comme Elia Viviani et les autres c’est fou »



On ne sait pas jusqu’où Wout van Aert va s’arrêter, victorieux au terme d’une étape complètement folle marquée par des bordures dans les cinquante derniers kilomètres. Le Belge finit par s’imposer dans un sprint tout en puissance en alignant le gratin du sprint mondial en devançant notamment Elia Viviani à la photo-finish. Pour sa première réelle saison sur route, le coureur de la formation Jumbo Visma continue d’impressionner la concurrence. Fabuleux sur les classiques du Nord, vainqueur sur des contre-la-montre mais aussi vainqueur au sprint, Wout van Aert n’arrive lui même pas à y croire :

« Je n’en reviens pas, déclare-t-il au micro d’Eurosport après sa victoire, c’était un final très dur avec les différentes bordures. J’étais là sans Dylan (Groenewegen), donc c’était ma chance de pouvoir m’exprimer au sprint, mais battre des sprinteurs comme Elia Viviani et les autres c’est fou. Je suis fatigué, je me suis dit ce matin : finalement demain ça sera le jour de repos. J’avais de bonnes jambes comme le début donc vraiment très content. Je vais m’arrêter ce soir avec un verre de champagne. »

Vendredi prochain, lors du CLM de Pau il sera l’un des favoris et pourrait décrocher son deuxième bouquet et continuer la razzia de la formation Jumbo Visma.

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Caleb Ewan : « Mon rêve d’enfant est devenu réalité »



Caleb Ewan tient sa victoire. Après quatre podiums en autant de sprints massifs, l’Australien s’est imposé d’un cheveu ce mercredi à Toulouse. En devançant Dylan Groenewegen et Elia Viviani, il signe son premier succès sur le Tour pour sa première participation à l’épreuve. « Je n’arrive pas à y croire! Je suis passé si près sur les quatre derniers sprints… Mon équipe n’a jamais perdu foi en moi et moi je n’ai jamais perdu confiance en eux. Je savais que si tout se déroulait bien, je pouvais être le plus rapide. »

Cela fait donc une deuxième victoire pour Lotto Soudal après celle acquise, en solitaire, par Thomas De Gendt. Preuve de la forme actuelle du groupe de Marc Sergeant, Ewan s’est imposé sans son poisson-pilote Jasper De Buyst. « A 10 kilomètres de la ligne, Jasper est tombé. J’étais à l’arrière du peloton, mais Roger (Kluge) est venu me chercher et m’a ramené dans la roue de Dylan Groenewegen à la flamme rouge. Heureusement, j’avais les jambes pour terminer le travail, se réjouissait le sprinteur australien juste après avoir levé les bras. Mon rêve d’enfant est devenu réalité. Il n’y a aucune autre course où je rêvais de m’imposer étant petit. Le Tour de France semble si loin en Australie, on ne peut le voir qu’à la télé… C’est vraiment fantastique! »

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Opéré avec succès, Wout van Aert va rester quelques jours à l’hôpital

Grand favori du chrono après sa démonstration du Dauphiné, Wout van Aert semblait bien parti ce vendredi lorsqu’il s’est accroché dans une barrière peu avant la flamme rouge. Victime d’une très lourde chute, il s’en est sorti sans fracture, mais avec une profonde plaie à la jambe droite. Rapidement conduit à l’hôpital, il a été opéré avec succès ce vendredi soir. Le prodige belge doit maintenant rester quelques jours en observation.

« Même s’il s’agissait d’une intervention majeure, les médecins sont convaincus qu’ils ont pu faire tout ce qu’ils voulaient. Ils l’ont recousu et nettoyé la plaie, expliquait Mathieu Heijboer, directeur de la performance chez Jumbo-Visma. Il doit rester à l’hôpital pendant quelques jours. Nous devons maintenant attendre et voir combien de temps durera sa convalescence. »

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Saison terminée donc, avec deux mois sans pouvoir monter sur un vélo, et espérer une cicatrisation complète des muscles de la cuisse. Il faut espérer qu'il retrouvera l'intégralité du potentiel de sa jambe droite, ce qui n'est pas certain aujourd'hui.

Wout van Aert : « Mon objectif était d’arriver à Paris et cela ne se produira pas  »

Victorieux à deux reprises pour sa première participation sur la Grande Boucle, le triple champion du monde de cyclo-cross a été contraint à l’abandon sur chute lors de la 12ème étape. Victime d’un accident spectaculaire, Wout van Aert a chuté lors du contre-la-montre individuel, à la suite d’une erreur de trajectoire. Ce samedi, le Belge a été opéré avec succès (lire ici). Dans un long entretien proposé par sa formation, Wout van Aert se dit triste de quitter le Tour mais chanceux d’un autre côté, n’ayant aucune fracture :

« La déception est grande de devoir quitter le Tour de cette manière. Vu les circonstances, je m’en sors plutôt bien. J’ai passé une bonne nuit et je ne ressens qu’un peu la douleur, grâce aux médicaments. Tant que je ne dois pas bouger, cela va bien. L’opération s’est déroulée rapidement et en douceur. Cela va faire mal de suivre le Tour à la télévision. La déception est grande de devoir quitter le Tour de cette manière. »

Wout van Aert est également revenu son formidable début de Tour : « Je peux être fier de ces deux premières semaines. J’ai réalisé de grandes choses pour moi et pour l’équipe. Mais mon objectif était d’arriver à Paris et cela ne se produira pas ». Il revient également sur les circonstances de sa chute : « Je n’avais pas les meilleures jambes et j’ai entendu que d’autres coureurs étaient plus rapides. Je devais donc tout donner pour gagner autant de temps que possible. Je roulais à la limite. Il y a eu un virage. Je voulais gagner du temps et je l’ai pris trop court. Je suis resté coincé avec ma hanche derrière la barrière, c’est comme ça que la blessure est apparue ».

Il a également un petit mot pour les barrières du Tour de France, tout en souriant : « Je pense que c’est une chute qui se produit rarement. Peut-être pourrions-nous réfléchir à la façon dont nous pourrions mieux placer ces barrières à l’avenir. Le mécanisme d’enclenchement était mal installé ou s’était desserré. Bien qu’en fin de compte l’intention est toujours de contourner les barrières et non de foncer dedans ».

On ne connaît toujours pas le nombre de jours que Wout van Aert devra effectuer sans toucher son vélo. Sa préparation à la saison de cyclo-cross pour être légèrement bouleversée. Pour le moment, il devra patienter devant son téléviseur et observer les très bons résultats de son équipe dans les montagnes.

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Tour de France : Touché au dos, Wilco Kelderman ne repartira pas mardi

Une nouvelle fois, les problèmes physiques rattrapent Wilco Kelderman. Déjà rarement épargné par les chutes et les blessures, le néerlandais doit cette fois-ci renoncer au Tour de France à cause d’un mal de dos persistant. Le coureur de la formation Sunweb, 28 ans, ne sera ainsi pas présent au départ de la 16e étape mardi matin à Nîmes.

Déjà privé de Giro après une fracture de la clavicule contractée sur le Tour de Catalogne, Kelderman abandonne une course qu’il a traversé dans un relatif anonymat. 59e au général à près d’une heure et demi de Julian Alaphilippe, il n’a jamais semblé en mesure de peser sur la course, lui qui était présent, à la base, pour aider Tom Dumoulin. La faute, donc, à son mal de dos, ainsi qu’à sa préparation tronquée, comme l’explique le médecin de l’équipe Anko Boelens : « La douleur s’est aggravée à mesure que la course avançait, ce qui l’empêchait de développer les watts suffisants. Le fait qu’il soit de retour de blessure s’est également avéré exigeant pour son corps, et au lieu de jouer avec ses limites, il est préférable qu’il rentre chez lui et récupère davantage. » Le néerlandais disputera toutefois le Tour d’Espagne, qui débute à la fin du mois d’août.

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Caleb Ewan : « C’était déjà un rêve de gagner une étape, et maintenant j’en ai deux! »



Caleb Ewan passe la seconde. Alors que les meilleurs sprinteurs du Tour de France 2019 restaient bloqués à une victoire, le sprinteur australien de poche a doublé la mise ce mardi, à l’arrivée de la seizième étape. Comme lors de son succès à Toulouse, le coureur de 25 ans s’est imposé au lendemain de la journée de repos. Il a alors dominé ses trois principaux rivaux, les trois mêmes que lors de la onzième étape, à savoir Elia Viviani, Dylan Groenewegen et Peter Sagan.

« Pour être honnête, je ne me sentais vraiment pas bien aujourd’hui. La chaleur m’a fait souffrir, mais j’avais une motivation supplémentaire : La présence de ma femme et de ma fille, se réjouissait Ewan après son passage sur le podium. Je n’étais pas idéalement placé sous la flamme rouge, mais j’ai bien suivi les Quick Step et je suis revenu de l’arrière. Je ne réalise même pas ce qui m’arrive! C’est un rêve d’être là sur le Tour de France. C’était déjà un rêve de gagner une étape, et maintenant j’en ai deux, c’est incroyable! »

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Tour de France : Tony Martin et Luke Rowe exclus après leur accrochage

Tony Martin et Luke Rowe se sont accrochés au pied du Col de la Sentinelle, ce mercredi, dans le final de la 17e étape. Alors que le vainqueur Matteo Trentin avait déjà coupé la ligne d’arrivée, les lieutenants de Jumbo-Visma et Ineos se sont gênés volontairement à l’avant du groupe maillot jaune. Les commissaires les ont tout simplement mis hors course. Ils quittent donc le Tour de France à l’aube de trois étapes cruciales pour leurs leaders respectifs.

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Prueba Villafranca : Rafael Valls s’impose en solitaire



La 96e édition de la Prueba Villafranca (1.1) se tenait ce jeudi sur 165,7 kilomètres autour d’Ordizia. Le parcours accidenté, avec une bosse sévère à dix kilomètres de l’arrivée, a favorisé une course de mouvements. Omniprésents à l’avant, les hommes de la Movistar ont dominé l’épreuve, permettant à Rafael Valls de s’enfuir seul dans le final. Le coureur de 32 ans a alors tenu bon jusqu’au bout pour signer sa première victoire depuis 2015. Jesus Del Pino (Vito-Feirense-Pnb) et Juan Antonio Lopez-Cozar (Euskadi Basque Country Murias) complètent le podium en retrait. Ils ont réglé le groupe de chasse au sprint.

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Wout van Aert : « Ma chute a eu un impact plus important que prévu »

Le chemin du retour sera plus long que prévu pour Wout van Aert. Tombé lourdement lors du chrono de Pau, le coureur belge de la Jumbo-Visma s’était profondément ouvert la cuisse. Opéré dans la foulée, une période de récupération de deux mois avait alors été avancée. Seulement, Van Aert a dû subir une seconde opération ce mercredi car la blessure était plus grave que ce qui avait été diagnostiqué initialement.

« J’ai subi une opération à Pau la semaine dernière et je suis resté quatre jours à l’hôpital, rappelle-t-il en préambule. Tout se passait bien, je pouvais marcher avec des béquilles et le médecin m’a juste dit qu’il faudrait du temps pour récupérer. J’ai ensuite été réexaminé dans un autre hôpital. Cela a montré que la première opération n’était pas suffisante pour garantir une récupération optimale. J’ai donc dû subir une deuxième opération mercredi. C’était très important pour la suite de ma carrière. »

C’est donc de l’hôpital que l’ancien triple champion du monde de cyclo-cross a suivi la montée de son coéquipier Steven Kruijswijk sur le podium du Tour de France. « Je souffrais beaucoup au lendemain de l’opération. Ça allait mieux ensuite, mais je suis encore alité sans rien pouvoir faire. Je fais juste quelques petits exercices… Quand je vois comment l’équipe réussit, j’aurais vraiment aimé apporter ma contribution. C’était très agréable à suivre, mais c’était aussi douloureux. » On ne sait pas encore quand Van Aert pourra revenir en course.

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Caleb Ewan : « S’il y a une étape à gagner, c’est celle-là! »

Caleb Ewan va découvrir les Champs-Élysées ce dimanche. Seul sprinteur à avoir levé les bras à deux reprises depuis le départ alors qu’il participe à son premier Tour de France, l’Australien de la Lotto Soudal visera forcément une troisième victoire. Interrogé dans l’aire de départ, il semblait en tout cas impatient d’en découdre.

« Tous les sprinteurs du monde veulent cette victoire à leur palmarès, commentait-il à notre micro. S’il y a une étape à gagner, c’est celle-là! Quoiqu’il arrive, je regarderai ce Tour comme un Tour très réussi, mais forcément, je veux gagner aujourd’hui. Ce sera une grande bataille, il reste encore tous les sprinteurs. Il n’y a pas que Dylan (Groenewegen) ou moi. Il y a aussi Elia (Viviani), Peter (Sagan)… Alexander (Kristoff) a aussi un titre à défendre. Ça sera difficile, mais mes jambes sont bonnes. Je me sentais bien hier, j’espère conserver mes bonnes sensations aujourd’hui. »

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Caleb Ewan : « Ma deuxième partie de Tour a été incroyable »



Il l’avait annoncé à notre micro dans l’aire de départ. « S’il y a une étape à gagner, c’est celle-là! », confiait Caleb Ewan ce dimanche après-midi. Déjà titulaire de deux succès pour sa première participation au Tour de France, le sprinteur australien de tout juste 25 ans a réalisé son rêve en s’offrant un troisième succès sur la plus belle avenue du monde. Parti sur la droite de la chaussée, Ewan a alors réglé Dylan Groenewegen, qui avait choisi l’autre côté, avec une belle autorité.

« C’est incroyable! Le Tour de France a débuté assez lentement pour moi. Je pensais que je n’allais pas y arriver, mais la deuxième partie de course a été incroyablement réussie. Aujourd’hui, c’était un sprint assez chaotique, réagissait Ewan, l’arrivée à peine franchie. J’étais assez loin en arrière. J’ai attendu, j’ai même perdu les roues. Je suis parti sur la droite et j’ai eu la chance d’avoir assez de vitesse à la fin. Il y a huit ans, lors de ma première visite des Champs-Élysées, j’avais dit que j’y gagnerai un jour. C’est fantastique que cela se produise dès mon premier Tour! »

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Tour de République Tchèque : Alberto Dainese impose sa pointe de vitesse



Le champion d’Europe Espoirs Alberto Dainese a fait parler la poudre, ce samedi, sur le Tour de République Tchèque. Après 175 kilomètres en direction d’Unicov, le jeune coureur italien de la SEG Academy a réglé le sprint devant Dusan Rajovic (Adria Mobil) et Stasiek Aniołkowski (CCC Development)...

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Cyclassics de Hambourg : Lotto Soudal compte sur Caleb Ewan

A bout de force sur la Prudential RideLondon, Caleb Ewan avait abandonné la course remportée par Elia Vivani début août. Après un court break, qui lui a notamment permis de s’occuper de son bébé né en juin, celui qui a remporté trois étapes du dernier Tour de France fait son retour ce dimanche, sur la Cyclassics de Hambourg. Vainqueur de l’épreuve en 2016, il conduira le groupe de la Lotto Soudal. Stan Dewulf, Roger Kluge, Nikolas Maes, Rémy Mertz, Maxime Monfort et Lawrence Naesen l’accompagneront pour mener à bien sa mission.

« J’étais vraiment fatigué après le Tour. Je suis rentré chez moi m’occuper de mon bébé, ce qui n’a pas non plus facilité la récupération! C’est un sacré défi de s’ajuster à la vie de papa, car on ne dort pas bien et on doit toujours s’entraîner. Ma récupération du Tour a donc été bonne, mais pas parfaite, détaille Ewan dans un communiqué. Il faudra voir comment je me sens en course, mais c’est une épreuve qui me correspond bien. Si je suis en forme, j’enchaînerai avec le Tour d’Allemagne. Il devrait y avoir plusieurs opportunités de sprint là-bas. »

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Michael Van Staeyen s’est fracturé le petit doigt

Coup d’arrêt pour Michael Van Staeyen. En pleine forme ces derniers temps, l’ancien de la Cofidis s’est fracturé le petit doigt, lundi, lors d’une course kermesse. 7e de son championnat national, 6e du GP Cerami, 3e de Schaal Sels et 4e de l’Omloop Mandel-Leie, Van Staeyen sera opéré jeudi. Il devait notamment enchaîner sur le GP de Fourmies ce dimanche.

« J’étais dans une échappée de neuf coureurs. J’ai glissé dans un virage et je me suis retrouvé dans l’ombre. Quand j’ai accéléré, j’ai tapé un petit plot, détaillait-il dans un communiqué de son équipe Roompot-Charles. Je vais être opéré jeudi. Après quoi je saurai combien de temps je serai indisponible. »

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A domicile, Mikel Iturria savoure « un rêve devenu réalité »



Quelle première pour Mikel Iturria ! A 27 ans, le coureur basque a remporté la onzième étape de la Vuelta sur ses terres. Une première victoire professionnelle acquise sous les yeux de sa famille, après avoir faussé compagnie à l’imposant groupe qui ouvrait la route d’Urdax. Parti à vingt-cinq kilomètres du but, il a résisté jusqu’au bout, coupant la ligne avec six secondes d’avance sur ses premiers poursuivants. Un résultat qui donne de l’air à la formation Euskadi-Murias, dont l’avenir est incertain. « Gagner sur la Vuelta, et qui plus est près de chez moi et devant ma famille… C’est un rêve devenu réalité. Quand la sélection de huit coureurs a été faite, on m’a demandé quelle étape j’aimerais gagner et j’avais choisi celle-là. Je ne suis pas un coureur qui gagne beaucoup, alors ouvrir mon palmarès sur la Vuelta, c’est un rêve. »

Légèrement décroché quand les attaques ont fusé dans la dernière difficulté, Iturria a bénéficié du travail de Rémi Cavagna pour revenir sur la tête. A peine avait-il recollé qu’il plaçait l’attaque décisive. « J’ai beaucoup souffert dans les ascensions. Je me sentais bien, mais j’avais plus de mal que d’habitude à suivre les changements de rythme. Quand je suis arrivé à l’avant, Jon Odriozola (NDLR: le manager de l’équipe basque) m’a dit : “attaque à fond et va jusqu’à la ligne !” Je l’ai écouté et j’ai creusé un bon écart, décrivait-il tout sourire. J’ai donné tout ce que j’avais jusqu’au bout, j’essayais d’être le plus rapide possible. J’ai trouvé des forces insoupçonnées… Je ne pensais pas aux écarts, mais à moi-même. Et j’ai gagné! Je n’ai pas les mots… On va faire sauter le champagne au dîner! »

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Caleb Ewan : « Lorsque j’ai franchi la ligne d’arrivée, je n’étais pas sûr d’avoir gagné »



Vainqueur hier au terme d’un sprint qui restera dans les mémoires de tous les fans de cyclisme, Caleb Ewan a une nouvelle fois exprimé sa point de vitesse pour décrocher son neuvième succès de la saison et un palmarès qui ne cesse de s’enrichir. Quoique ce soit sa première participation à la Brussels Classic, ça n’a pas empêché à l’Aussie de remporter l’épreuve. Une course marquée par un temps diluvien dans le final où seul une vingtaine de coureurs ont été capables de sprinter pour la victoire. À l’arrivée, le jeune Australien commente tout souriant son épreuve :

« Lorsque j’ai franchi la ligne d’arrivée, je n’étais pas sûr d’avoir gagné. J’ai réussi à remonter beaucoup de coureurs, mais une fois sur la ligne d’arrivée, je n’avais plus vraiment une bonne vue d’ensemble. Je l’ai de toute façon remporté finalement. Je ne me sentais pas très bien pourtant aujourd’hui. »

« C’était une course difficile avec le mauvais temps et quelques petites routes difficiles, mais mes coéquipiers ont fait un excellent travail pour me garder là où j’avais besoin d’être, et je suis heureux d’avoir pu gagner sur les routes belges pour mon équipe.  J’espère pouvoir encore gagner quelques fois ici. J’ai cependant encore du chemin à faire si je veux égaler ou battre le record de Robbie McEwen. »

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Clap de fin de saison pour Caleb Ewan

Le récent vainqueur de la Brussels Classique vient d’annoncer la fin de sa saison, riche en émotion. En effet Caleb Ewan (Lotto Soudal) vient d’annoncer sur ses réseaux sociaux qu’il concluait sa saison sur une victoire. Débutant la saison très tôt pour être en forme à l’occasion des courses de début de saison sur ses terres en Australie, la fatigue commençait à s’accumuler pour le jeune sprinteur. Si sa participation aux championnats du monde était en questionnement il est maintenant certains qu’il n’y prendra pas part. Victorieux d’étapes sur le Tour d’Italie ainsi que sur la Grande Boucle, il a réussi une de haut rang. Caleb Ewan laisse 2019 pour « profiter de sa famille et de se concentrer sur de nouveaux objectifs pour la prochaine saison ».

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Wilco Kelderman : « Après l’étape d’hier, on ne sait pas comment vont répondre les jambes »

C’est un Wilco Kelderman tout sourire que nous avons trouvé, ce jeudi, au départ de la dix-huitième étape de la Vuelta. La veille, le leader de la Sunweb terminait cinquième au terme d’une folle journée. En suivant les Deceuninck-Quick Step dans le vent, il reprenait 5’30” aux principaux leaders et se replaçait au sixième rang du général. Pour autant, il ne voulait pas dévier de son ambition initiale. Lors du grand départ de Salinas de Torrevieja, il nous confiait alors viser « au minimum le top 10 ».

« C’était une journée incroyable, parcourue à une vitesse folle! Dès le kilomètre zéro, on est sorti avec un gros groupe. C’était ultra-rapide, rappelait Kelderman à notre micro avant d’envisager la suite de sa Vuelta. Mon ambition est toujours la même. Je suis sixième après avoir gagné quelques places, ce qui est bien, mais le plan ne change pas. Aujourd’hui, ça pourrait être une étape très dure. Tout le monde est fatigué en troisième semaine, surtout après l’étape d’hier. Je ne sais pas comment les jambes vont répondre, on verra bien! »

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