FOGERTY CYCLING TEAM

Feillu
"Gagner une course à étapes, c'est plutôt cool"





Feillu
"Gagner une course à étapes, c'est plutôt cool"


La saison de tous les succès pour Romain Feillu. Aujourd'hui, il n'a pas levé les bras sur la ligne d'arrivée mais sur le podium final. En effet, le sprinteur de l'équipe Vacansoleil a remporté le classement général du Tour de Picardie grâce aux bonifications obtenues ces deux derniers jours. C'est donc sa sixième victoire de la saison. Et il faut savoir qu'en début de saison, le Français nous avait confié qu'il se fixait justement une barre de six victoires à atteindre ! Objectif atteint donc, même s'il ne compte évidemment pas en rester là. Mais avant tout, il savoure sa victoire du jour :

"Je suis très content. Je venais avant tout pour gagner une étape" a-t-il confié à Cyclism'Actu. "Finalement je gagne une étape et le général, donc c'est très bien. Même si aujourd'hui, l'objectif était clairement de gagner le général. Ce n'est jamais facile, jamais gagné d'avance, surtout qu'il y avait pas mal de monde qui me pointait. Ce n'était vraiment pas évident" poursuit l'aîné de la fratrie Feillu. Car oui, aujourd'hui, Romain avait plus oeil sur le général qu'autre chose :

"Bizarrement, l'objectif n'était pas vraiment de gagner l'étape. C'était plus assurer une place dans les trois premiers. Dans ce sprint en arrivée en bosse, j'étais bien placé et j'ai en quelque sorte compté les positions. Je pouvais même passer Pozzato dans les derniers mètres, et c'est ce que j'aurais fait si Bouhanni était revenu sur nous. Jimmy (Casper) était lui un peu plus loin devant. Mais j'ai vraiment fait le sprint pour assurer une place dans les 3 et gagner le général" confirme-t-il. Mais pourquoi ne pas avoir tenté de faire le coup double avec étape et général à la clé. Feillu rétorque :

"Pour gagner l'étape il faut quand même prendre quelques risques. Et je n'avais pas vraiment envie d'en prendre. Il fallait seulement que je reste en bonne position et que je ne me fasse pas enfermé. Je savais que j'avais les jambes pour suivre les meilleurs. Je ne voulais me faire piéger, c'est tout. Jimmy est lui arrivé de l'arrière. Il nous a passé en venant de l'arrière. Mais me concernant, quand j'ai vu que je faisais troisième, je n'ai pas forcé plus que ça. J'étais déjà super content car l'objectif était le général" détaille le coureur de 27 ans qui s'adjuge là une course par étape, ce qui est assez rare finalement pour les coureurs de son genre, spécialistes de la dernière ligne droite :

"C'est sûr que remporter une course par étapes pour un sprinteur, c'est plutôt cool. J'avais déjà gagné le Tour de Grande Bretagne et le Tour de la Somme dans le même genre. C'est donc ma troisième victoire dans une course par étapes. De plus, le Tour de Picardie était plus difficile cette saison que les années précédentes. Certains ont perdu du temps lors des deux premiers jours. Beaucoup de coureurs se sont vu écartés d'une victoire au général à cause de cela." Mais pas lui, même si hier, il a dû cravacher pour remporter son étape, il a tenu bon. Et surtout, le coureur de Vacansoleil aborde la meilleure des manières la seconde partie de la saison, axée sur les courses par étapes. Mais avant le Tour du Luxembourg, le Ster Elektroer et bien sûr le Tour de France, Romain Feillu a déjà pointé quelques courses :

"Prochainement, il y a le Circuit de Lorraine, qui a un profil un peu plus difficile. Dans notre équipe, un coureur comme Marco Marcato sera plus apte à jouer le général. J'espère quant à moi ramener une victoire d'étape. Puis il y aura les deux manches de Coupe de France, à Plumelec et les Boucles de l'Aulne à Chateaulin. Si Plumelec est très dur, j'ai en revanche brillé à deux reprises à Chateaulin en quatre participations et j'espère faire de même cette année."

En lire d'avantage sur Cyclism'Actu : http://www.cyclismactu.net/news-feillu_gagner_une_course_a_etapes_c_est_plutot_cool-15318.html#ixzz1MUws44ai


http://www.cyclismactu.net/video-tour_de_picardie_2011_etape_3-665.html

Victoire de Anthony Roux dans la 1ère étape du Circuit de Lorraine devant Feillu et Mangel

Circuit de Lorraine

Anthony Roux
"Franchement, ça se joue à rien"


posté par Alexandre Mignot le 23/05/2011 à 13h57

Anthony Roux s'est senti pousser des ailes à domicile. Sur le Circuit de Lorraine, il a remporté ni plus ni moins que 2 étapes, avec en prime, le général, arraché lors de la dernière journée grâce à sa deuxième place au sprint massif. Une seconde place lui permettant de revenir à la hauteur de Thomas de Gendt grâce aux bonifications. Puis, c'est le calcul des places qui lui a permis de finalement passer devant. Du grand Anthony Roux.

"Franchement, ça se joue, à une seconde, à une place, à rien… Au sprint, j’ai coiffé Sébastien Chavanel sur la ligne ! " a-t-il dit au Républicain Lorrain à son arrivée. Troisième du sprint, et c'était terminé pour lui. "Je me disais que la victoire finale était possible. Quand on arrive en petit groupe, je sais que j’ai les moyens de faire quelque chose, même si l’arrivée ici est tortueuse. Le kilomètre passé, j’ai tout donné pour passer le premier dans le dernier virage. Je me suis fait un peu déborder, mais ç’a été ! "

En quelques semaines, Roux vient de prendre une nouvelle dimension au sein de la FDJ. Il cumule désormais 5 victoires cette saison, un bilan plus que satisfaisant après une entame de saison difficile suite à quelques pépins physiques. Mais son directeur sportif Franck Pineau est sûr d'une chose : "Un mois après avoir remporté le Circuit de La Sarthe. Pas de doute, la confiance aidant, Anthony a franchi un palier !

En lire d'avantage sur Cyclism'Actu : http://www.cyclismactu.net/news-anthony_roux_franchement_ca_se_joue_a_rien-15575.html#ixzz1NC6GV2TE


R.Feillu est "vraiment heureux"


posté par Alexandre Mignot le 23/05/2011 à 11h13

Romain Feillu ne cesse d'affoler les compteurs. Grâce à sa victoire sur la dernière étape du Circuit de Lorraine hier, le coureur de Vacansoleil a conquis sa septième victoire de la saison. Rien que ça. Le sprinteur français nous confiait à l'issue de sa victoire sur le Tour de Picardie qu'il venait sur le circuit de Lorraine pour remporter une étape. Chose faite après être passé tout proche lors des 2 premiers jours, terminant second et troisième.

"Je suis vraiment heureux, d'autant que j'étais un peu fatigué ces deux derniers jours. Au final, je crois que j'ai réussi une bonne course" raconte-t-il à la Nouvelle République. Pourtant dans sa victoire, il y a un gout d'inachevé, pour son équipe : "Thomas De Gendt détenait le maillot avant cette étape, et il a attaqué à 15 km du but. Avec Vacansoleil, on était donc en position de défense. Mais on l'a repris à 3 km, et alors, il fallait qu'Anthony Roux ne termine pas dans les trois premiers. Malheureusement, il a fini deuxième. C'est dommage car depuis le deuxième jour, on portait ce maillot..." Le leader de l'équipe néerlandaise était un peu dépité :

"Tant pis" a soufflé De Gendt. "En fin de compte, j'ai joué le tout ou rien en attaquant avec Rui Faria Da Costa. Nous avons obtenu jusqu'à 10 secondes d'avance, mais à trois kilomètres de l'arrivée nous avons été repris. J'ai alors su que la victoire finale face au jeune Roux ne tenait qu'à un fil, et il l'a fait"

Le Belge finit dans la même second qu'Anthony Roux, et sur la ligne d'arrivée, Feillu a préféré se retourner pour voir qui il y avait derrière lui, plutôt que de lever les bras. L'ainé des frères Feillu réalise en tous les cas sa meilleure saison depuis son passage chez les pros. Une raison spéciale à cette réussite ? "J'ai appris à ne plus faire d'erreurs de placement. Là, par exemple, j'étais bien placé avant le dernier virage. Je crois aussi que je suis moins stressé, et j'essaie donc d'être le plus serein possible jusqu'au sprint"

Désormais, il a les yeux rivés sur les deux prochaines manches de Coupe de France ce week-end, le GP de Plumelec samedi et les Boucles de l'Aulne. Actuellement leader de la Coupe de France, il pourrait prendre quelques longueurs d'avance, de là à la remporter ? "Le problème, c'est que je ne ferai pas toutes les épreuves. Alors on verra... " conclut-il.


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http://www.cyclismactu.net/video-circuit_de_lorraine_2011_etape_5-683.html

Un gars bien ce Romain. Il a l'esprit d'équipe. Et je trouve qu'ils forment un bon petit groupe
avec Feillu, Marcato, De Gendt, ..... Chacun a sa chance et chacun travaille pour l'autre quand
il le faut

Vivement que Devolder se joigne à la bande

frangin a écrit:

Vivement que Devolder se joigne à la bande

Je l'avais oublié celui-là mais on ne sait jamais : il peut faire quelque chose

Je l'attends cette semaine

Giro
Hubert Dupont : "Je suis content de ma journée"


posté par Henri Cornet le 25/05/2011 à 21h18

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Aujourd’hui, la 17ème étape du Giro d’Italia semblait dessinée pour une échappée et cela s’est vérifié. Il a fallu attendre une cinquantaine de kilomètres avant qu’un groupe de quinze coureurs ne se détache. Ben Gastauer était alors le seul représentant de l’équipe AG2R LA MONDIALE à l’avant. On retrouvait à ses côtés des coureurs tels que Christophe Le Mével et Kanstantsin Siutsou, coureurs bien placés au classement général. Sentant que l’échappée avait une belle carte à jouer, Hubert Dupont est sorti en contre-attaque. Le lyonnais de la formation de Vincent Lavenu a réussi à revenir sur le groupe de tête grâce notamment au travail de son coéquipier, Ben Gastauer.

"Je suis content de ma journée car cela n’a pas été facile", raconte à l'arrivée Hubert Dupont. "La bonne échappée est partie après une cinquantaine de kilomètres. J’ai vu tout de suite que c’était l’échappée à prendre mais j’étais bloqué dans le peloton et je suis sorti avec une dizaine de secondes de retard. J’ai passé quinze kilomètres tout seul à essayer de rentrer et j’ai cru que je n’allais pas y arriver ! J’ai profité d’une petite ascension pour revenir un peu", raconte-t-il. "Ben s’est ensuite laissé décrocher pour m’aider à refaire mon retard. Il a vraiment fait un énorme boulot et sans lui je n’aurais certainement pas pu passer cette journée à l’avant. Après être revenu dans l’échappée, il a fallu que je récupère de mon effort."

Une fois certain que les échappées allaient se disputer la gagne, le second français au général, a tenté sa chance à plusieurs reprises, hélas sans succès. "J’ai tenté d’attaquer à plusieurs reprises et j’ai passé le sommet un peu cuit (sic). J’ai réussi à rentrer dans la descente mais je n’ai pas pu suivre quand les quatre coureurs sont partis. J’ai géré la fin de course et Siutsou a fait le travail pour nous ramener et maintenir l’écart avec le peloton."

Au final, Hubert Dupont prend la 7èmeplace de l’étape et pointe ce soir au 14ème rang au classement général.

Marco Pinotti, 2e de la 18e étape du Tour d'Italie

Pinotti : "Je savais que ça serait difficile"

La HTC sent vraisemblablement bien les coups. Après avoir placé Konstantin Siutsou hier dans l'échappée, l'équipe américaine a de nouveau placé un pion. Et pas des moindres puisque c'était Marco Pinotti, ancien maillot rose, qui était au devant de la course aujourd'hui, même si seulement pendant 50 kilomètres, tant l'échappée a eu du mal à se former. Le coureur italien figurait parmi les plus costauds de l'échappée, et il l'a prouvé. Mais dans le final à trois, il n'a pas trouvé d'ouverture pour s'en aller en solitaire. Et au sprint, il s'est finalement fait battre à la régulière par Eros Capecchi, son compatriote de la Liquigas :

"C'était l'une des plus étapes les plus rapides de ce Giro, courte et impitoyable. L'étape de Bergame est toujours prestigieuse, donc je voulais vraiment bien faire. J'ai eu la chance d'obtenir un bon de sortie pour l'échappée, après avoir été l'un des premiers à sortir de la Haute-Ville. Puis nous avons vu que nous étions trop et l'échappée s'est cassée en trois. A partir de là, j'ai vraiment passé un bon moment jusqu'à la fin. Malheureusement, nous étions trois, je savais que ce serait difficile pour moi de gagner, j'ai fais de mon mieux et je suis tout de même heureux de ma prestation"

En lire d'avantage sur Cyclism'Actu : http://www.cyclismactu.net/news-giro_2011_pinotti_je_savais_que_ca_serait_difficile-15676.html#ixzz1NTrceYCu


http://www.cyclismactu.net/video-tour_d_italie_2011_etape_18-689.html

Interview
Hubert Dupont : "Jamais je n'aurais cru faire 12e"


posté par Yohann Lossouarn le 31/05/2011 à 20h48

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Les Français ont réalisé, et on l'a tous vu un Tour d'Italie de très haute volée. Rarement sur une grand tour le bilan et l'impression n'avaient été aussi bons ces dernières années. Derrière la formidable quatrième place de John Gadret, Hubert Dupont, son co-équipier à Ag2r, a lui aussi impressionné et porté haut les couleurs de la France en Italie. Douzième à Milan, il réalise là, la plus belle performance de sa carrière. Le Lyonnais de 30 ans revient avec Cyclism'Actu sur trois semaines euphoriques avec humilité.

Physiquement, comment s'est passé ce très difficile Tour d'Italie ?

Cela s’est plutôt bien passé, on ne peut pas dire que ce fut facile, mais ça va. Il n'y a qu'une étape (la 15ème entre Conegliano et Gardeccia Val di Fassa) où j’ai eu beaucoup de difficultés. Ce n’était pas vraiment un jour sans mais je n’étais pas préparé pour une étape aussi dure et aussi longue, surtout après deux journées déjà très difficile. Je suis un peu passé à côté de cette étape mais sinon je pense que j'ai fait une belle course.

Durant quelle étape vous sentiez-vous le mieux ?

Je ne peux pas vraiment dire qu’il y ait une étape sur laquelle j’étais mieux, ce serait mentir. Je dirais peut-être celle où j’étais échappé. Quand on est devant il y a le côté euphorique et j’avais de bonnes jambes. Malheureusement l'étape se finissait par une descente et du plat et ce n’étais pas à mon avantage. J’avais dû faire un gros effort pour revenir dans cette échappée puisque je suis parti à contretemps. Ensuite on a été actif avec Gastauer car j’étais bien placé au général et on pouvait faire une bonne opération pour le classement par équipe. J'ai donné tout ce que j'avais dans la dernière difficulté pour tenter de gagner l'étape mais ça n'a pas marché.

Quel était votre objectif au départ du Giro ?

J’étais un peu dans le doute car j’ai eu une blessure après Paris-Nice. Par conséquent je ne m’étais pas fixé d’objectifs très élevés. Je voulais faire dans les vingt comme l’an passé, et faire un bon coup sur une étape mais jamais je n'aurais cru faire douzième.

"Avec John, on va vers l’avant, on se transcende"

Le fait d’être aux côtés de John Gadret vous a-t-il aidé ?

Cela aide toujours. Quand dans une équipe un coureur marche très fort toute l’équipe est tirée vers le haut. Quand on finit une étape tout le monde est content, on ne ressasse pas une étape qui s’est mal passée. Il y a une dynamique qui se met en route, on va vers l’avant, on se transcende et ça aide à aller plus loin dans l’effort et décrocher de meilleurs résultats.

Il y avait vraiment une très bonne ambiance dans l’équipe.

C’était vraiment très bien, on s’est serré les coudes. Pour faire ce que l’on a fait il fallait que l’on soit solidaires. Il y avait une super ambiance mais ce n’est pas pour ça qu’il n’y a pas eu des jours moins bien, c’est un grand tour il y a toujours des moments plus délicats, la fatigue notamment. Mais moi qui ait fait dix grands tours je peux dire que l’ambiance était vraiment bonne.

Quelle était la tactique de l’équipe ? Etiez-vous à 100% au service de John ?

Pas réellement. John était le leader principal et moi secondaire avec pour objectif de rentrer dans les vingt. Le début de Giro n’a pas changé cela, on était tous les deux très bien, John peut être encore mieux que moi. Nous étions donc tout deux protégés, j’étais vraiment bien épaulé. Pour que cela change il aurait fallu que je sois dans une forme énorme et que je fasse des coups d’éclats, mais John a toujours été devant moi donc il n’y a pas eu de changement.

On vous a vu avoir parfois des tactiques étranges, des attaques tous les deux l’un derrière l’autre par exemple. Etait-ce calculé ou juste au feeling ?

Il n’y avait rien de mis en place. La fois où j’attaque et John rentre sur moi, c’était la course nous n’avions pas vraiment le choix. Je ne pouvais pas rester dans le groupe car je savais que je ne supporterais pas les à-coups donc il fallait que je sorte. John aussi a voulu attaqué ensuite, on a fait ce que l’on a pu. On a ainsi durcit la course et cela aurait pu payer. Ce n’était pas planifié. On a agit en fonction de nos sensations.


"Pas un grand changement"

Il y aura-t-il un nouveau Hubert Dupont « après Giro 2011 » ?

Je ne pense pas que cela va changer grand-chose, on verra par la suite. Mais j’ai déjà fait des résultats sur trois semaines qui n’étaient pas si loin donc ce n’est pas un grand changement.

Il n’y a donc pas de nouvelles ambitions...

J’ai vraiment fait un bon Giro mais cela ne sert à rien de me mettre des objectifs trop durs, pour tomber très bas. Je vais continuer à faire du mieux que je peux et prendre les étapes au jour le jour. On s’accroche tous les jours puis on fait le bilan de ce que l’on peut jouer, le général, les étapes…

Pensez-vous pouvoir remporter une étape de montagne sur un grand tour ?

En échappée, oui. Mais à la pédale, même si je fais quatrième sur une étape du Giro, je suis loin du premier. Ce serait vraiment très compliqué. Déjà il faudrait qu’il n'y ait pas Contador ! Je n’y pense même pas, pour moi gagner une étape de montagne c’est en échappée.

Et un maillot de meilleur grimpeur sur un grand tour ?

Je ne pense pas, c’est fait pour des coureurs qui font de très longs raids, ce qui ne me correspond pas vraiment. J’ai fait des échappée mais je ne suis pas un coureur qui peut les enchainer comme il faudrait le faire, je n’ai pas le moteur pour ça. Je suis un coureur qui arrive à bien s’accrocher. Je ne suis pas non plus très bon pour sentir la bonne échappée, celle qui va être la bonne et c'est quelque chose de très important pour jouer ce maillot. Les coureurs qui sont souvent devant, ce sont ceux qui ont du flair pour cela, ils sentent le bon moment tout en sachant limiter leurs efforts.

Quels sont vos rêves ?

N’importe quelle victoire ! Je signe tout de suite pour une belle course ou bien une victoire d’étape sur un grand tour. Gagner ce serait déjà un bon point de départ.

"Si l’on me dit d’aller sur le Tour je serais content"

Participer au Tour, est-ce envisageable pour vous?

On va voir comment je récupère de ce Tour d’Italie. J'ai vécu trois semaines avec beaucoup de stress et d’efforts. Ce sera aussi en fonction de l’équipe. Si on aligne des sprinteurs ou plutôt des leaders pour le général, cela change complètement la composition de l’équipe. L’an passé cela n’a pas marché mais je ne m’arrête pas là-dessus. Mais l’objectif cette année c’était le Giro ! En début d’année on m’a dit que l’on comptait sur moi pour cette course. Cela c’est bien passé, c’est parfait et si l’on me dit d’aller sur le Tour je serais content.

Comment vont se passer les prochaines semaines pour vous ?

Côté course je ferais la Route du Sud et les championnats de France. Côté entrainement ce sera d’abord une semaine très légère puis une semaine de reprise avec un travail classique et puis c’est reparti normalement.

Photo : Sirotti

Crit. du Dauphiné
Evans : "Un test, pas un objectif"


posté par Alexandre Mignot le 03/06/2011 à 16h11

Cadel Evans, depuis le début de l'année, c'est une machine à gagner. L'Australien n'a que très peu couru, mais il a déjà accroché en cette saison 2011 deux belles épreuves à son palmarès. A savoir, le Tour de Romandie et le Tirreno-Adriatico. Huitième également du Tour de Catalogne le leader de la BMC se présente ce dimanche sur le Criterium du Dauphiné avec des ambitions limitées. Car lui, ce qu'il vise, c'est un mois après :

"Depuis le Tour de Romandie, je me suis entraîné et je me suis reposé avec le Tour de France à l'esprit. C'est sur cette course que l'accent est principalement mis" a déclaré le coureur Aussie selon feltet. "Je suis allé à un camp d'entraînement en altitude et reconnu quelques étapes importantes du Tour de France. J'ai l'intention d'y retourner un peu après le Dauphiné."

Mais en attendant donc, il s'élancera de Saint-Jean-de-Maurienne ce week-end pour son prologue, qui lance le Dauphiné cette année : "Le Dauphiné sera une course intéressante où je pourrais vérifier ma forme et garder un oeil sur quelques-uns des coureurs qui n'ont pas couru le Giro d'Italia. Je ne vais pas prendre le départ avec de grandes attentes. C'est un test, pas un objectif." Pourtant, l'Australien s'avoue charmer par le tracé de l'épreuve :

"J'aime le parcours et ses montagnes. Je n'ai pas passé au crible, ni examiner tous les détails des étapes, mais je sais qu'il y a des arrivées en altitude. Le plus grand test pour moi sera le contre-la-montre à Grenoble, car c'est le même que celui que je devrai faire un mois plus tard, sur le Tour de France"

Photo : Sirotti

En lire d'avantage sur Cyclism'Actu : http://www.cyclismactu.net/news-crit_du_dauphine_evans_un_test_pas_un_objectif-15920.html#ixzz1OEhfVFR5

http://www.cyclismactu.net/video-tour_de_luxembourg_2011_etape_4-705.html




Tour du Luxembourg
R. Feillu : "Gagner ce n'est pas facile"


posté par Alexandre Mignot le 06/06/2011 à 09h38

Sans cette victoire sur la dernière étape, la semaine de Romain Feillu sur le Tour de Luxembourg aurait eu un petit gout d'inachevé. Mais ce succès, le sprinteur de Vacansoleil est parvenu à aller le chercher sur l'ultime jour de course, après avoir rattrapé un Frank Schleck plein de panache dans les tout derniers mètres. Au final, son experience dans le Grand Duché restera une bonne satisfaction :

"Je me sens vraiment bien" a-t-il dit à Cyclism'Actu au soir de sa victoire. "Le Tour du Luxembourg était une bonne course pour se mettre en jambes, je me suis fait plaisir." Et bien évidemment, la victoire ajoute sa dose de contentement, surtout après quelques essais infructueux : "Il y a une étape où ce fut très dur (celle remportée par Gerdemann) et où j'ai lâché du lest volontairement, car je ne me sentais pas capable de gagner" commence-t-il. "Sur la première étape, ça a été compliqué. J'ai été freiné par la chute alors que j'étais pourtant bien placé. Hier, je me suis fait un peu enfermé alors que j'étais bien aussi." Il lui aura donc fallu attendre la dernière journée. Mais le jeu en valait la chandelle :

"Aujourd'hui [hier] il y a eu une côte dans le final avant l'arrivée, ça a fait un bon écremage. Et, j'ai réussi à avoir les ressources nécessaires pour lancer mon sprint de loin et reprendre Frank Schleck, donc je suis content" poursuit Romain Feillu : "Je n'étais pas venu pour absolument remporter une victoire, mais c'était un objectif, donc je suis content de l'avoir rempli."

Ce succès, c'est aussi une sorte de réponse à ses détracteurs. Sur son site officiel, l'aîné de la fratrie Feillu faisait déjà remarquer son malaise par rapports aux commentaires de certains observateurs. Il s'explique : "C'est vrai que c'est fatiguant d'entendre des trucs comme cela à longueur de temps. Personnellement, je fais du vélo avant tout pour moi-même, ça me fait plaisir. Ensuite, cela plait à mes proches, c'est très bien et si ça plait à d'autres personnes, tant mieux également. Je trouve néanmoins cela dommage qu'il y ait des gens qui se plaisent à "casser" les coureurs, quels qu'ils soient" dit-il en relativisant.


Le coureur français accepte bien évidemment "que les gens s'expriment", mais il sollicite un peu plus de respect, comme il le confie auprès de Cyclism'Actu : "Ce sont des personnes ne respectent pas les coureurs, car ils ne voient pas le travail qu'il y a derrière. Je ne suis peut-être pas aussi fort que Cavendish au sprint mais finalement, ce n'est pas grave. L'essentiel est que je me fasse plaisir sur le vélo. Je sais que les victoires que j'obtiens sont honnêtes. La compétition est déjà dure, et même gagner une course amateure, ce n'est déjà pas facile. Alors chez les pros c'est encore plus compliqué. Même une petite victoire chez les pros, ça aurait toujours de la valeur" conclut Romain Feillu pour refermer cette parenthèse.

Avec 8 victoires cette année, Romain Feillu revient à hauteur de Thomas Voeckler concernant le nombre de succès. Il est en tous les cas LE sprinteur français du moment, et il espère que son excellente dynamique depuis le début de saison se poursuive encore quelques temps : "Ca s'est bien passé jusque là. Le tableau de marche pour le Tour est respecté. Je ne pensais peut-être même pas réaliser des performances comme celles-ci, du moins au niveau des résultats. Car après la forme, elle est bonne sans être encore excellente. Je suis désormais le sprinteur de l'équipe, donc j'essaye de me préserver pour les arrivées massives et je joue tout pour le sprint. Cela réussit pas mal, je commence à prendre vraiment les automatismes. Ca donne de la confiance pour le Tour. Je vais prendre quelques jours de repos, et ensuite vraiment penser à la Grande Boucle."

Quel programme justement avant le Grand Départ de Vendée ? "Je vais me ressourcer en famille pendant une dizaine de jours en faisant tout de même quelques entraînement assez légers. Ensuite il y aura le Ster Elektrotoer, le championnat de France et le Tour." Et on l'espère, la suite d'une belle série.

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Cadel Evans, 3e de la 1ère étape du Critérium du Dauphiné



Crit. Dauphiné
Evans : "C'était compliqué d'attaquer"


posté par Alexandre Mignot le 06/06/2011 à 19h43


Cadel Evans a terminé avec le groupe de favoris lors de la première étape du Critérium du Dauphiné qui se finissait en altitude. En se classant troisième de l'étape il se replace à la troisième place du général.

Les équipiers d'Evans, Michael Schär et Manuel Quinziato ont attendu le dernier des quatre cols au programme du jour pour durcir la course et déblayer le terrain pour l'explication finale des favoris. C´est finalement Jürgen Van den Broeck (Omega Pharma-Lotto) qui s'impose en solitaire au bout des 144 kilomètres de course. "C'était compliqué d'attaquer dans une dernière montée comme celle-ci" confia Evans après coup. "Félicitations à Van den Broeck et à Alexandre Vinokourov. Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir, avec le contre la montre de Mercredi et de nombreux cols à franchir avant l'arrivée."

Pour le Directeur Sportif de l'équipe BMC, John Lelangue le contrat du jour est rempli. "Il ne fallait pas perdre de temps sur les favoris." Au classement général Cadel Evans se retrouve à sept secondes du nouveau leader Alexandre Vinokourov (Astana). "Nous savions qu'il y aurait une sélection" expliqua Lelangue. "Nous devons rester sur nos gardes demain et ne surtout pas perdre de temps dans les derniers trois kilomètres de course car le final sera très compliqué."

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Sébastien Hinault prend la 3e place de la 2e étape du Critérium du Dauphiné à la Croix Rousse (Lyon).

"C’est une arrivée qui correspondait tout à fait à mes qualités", explique le capitaine de route de la formation chambérienne. "Sur le coup, j’étais un peu déçu car je pense que pouvais prendre la 2ème place. Mais bon, j’ai revu les images et la victoire aurait été difficile à aller chercher. Degenkolb fait un super sprint et il est loin devant. Maintenant, la déception est passée et je suis content de terminer dans les trois premiers, ce qui était l’objectif au départ", ajoute-t-il a tête reposée. Sébastien Hinault reconnait que c'était une étape difficile que beaucoup de monde avait coché au départ. "Beaucoup de coureurs visaient cette étape et, même si ce n’est pas la victoire, 3ème ce n’est déjà pas si mal. J’ai encore l’étape de jeudi pour faire quelque chose, ensuite nous inverserons les rôles et je deviendrai équipier jusqu’à la fin de la semaine", conclut-il avec le sourire.

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Aerts fera certainement son retour le 26 Juin


posté par Renaud Breban le 08/06/2011 à 13h20

Mario Aerts souffre depuis quelques semaines de troubles cardiaque. Il souffre plus précisemment d'arythmie. Le staff de l'équipe Omega Pharma Lotto a préféré le laisser au repos depuis la fin Avril. "Les problèmes au coeur sont toujours persistants mais je sens une légère amélioration", avoue Aerts à Het Laatste Nieuws. "Une guérison n'est jamais immédiate, il faut être patient. Les médecins m'ont assuré que ma vie n'est pas en danger et j'aimerai donc faire mon retour au plus vite dans le peloton, et pourquoi pas dès le Championnat de Belgique le 26 Juin."

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Dauphiné
Riblon : "C'était un peu le chrono idéal !"


posté par Henri Cornet le 08/06/2011 à 19h57

Tony Martin, s'est imposé en favori, ce mercredi sur le contre-la-montre tracé autour de Grenoble et théâtre de la troisième étape du Critérium du Dauphiné. Bradley Wiggins, second de l'étape est désormais le nouveau porteur du maillot jaune de leader. Coté français, la meilleure prestation est à mettre à l'actif de Christophe Riblon qui termine 8ème de l’étape et grimpe au 8èmerang au classement général provisoire.

"Le contre-la-montre s’est bien passé. Cela confirme les bonnes sensations que j’ai depuis le début de la semaine même si j’ai perdu un peu de temps lors de la première arrivée au sommet", commence-t-il quand on l'interroge sur sa journée. "Au vu de mes sensations lors du prologue, hier et aujourd’hui, on peut dire que ça va dans le bon sens !" Christophe Riblon est ravi de voir qu'il fait jeu égal avec bons nombres de grosses têtes d'affiches et de pouvoir se hisser dans le top 10 provisoire. "Le parcours était très exigeant et il me correspondait bien. J’aime les parcours où ça se joue à la pédale (sic). J’ai apprécié la reconnaissance ce matin et cela s’est confirmé cet après-midi", ajoute Riblon. "En plus, le vent était plutôt bien placé et on avait quasiment toujours une sensation de vitesse. Pour moi, c’était un peu le chrono idéal ! Si le classement général n’est pas encore bien établi sur le Tour de France, c’est un contre-la-montre qui peut faire de gros écarts et être décisif."

A noter également le beau résultat de Blel Kadri qui prend la 20ème place de l’étape et pointe désormais au 14ème rang au classement général.

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Crit. du Dauphiné
Casar: "Pas de super sensations"


posté par Yann Baradeau le 08/06/2011 à 18h59

Sandy Casar n'est pas au mieux depuis le début de ce Critérium du Dauphiné, c'est sans surprise qu'il se retrouve assez loin dans l'étape du jour : " C'est un contre-la-montre difficile. Je n'avais pas de super sensations, comme depuis le début de ce Dauphiné", affirme le coureur à Cyclism'Actu. Le membre de la FDJ à pris des notes aujourd'hui et sait maintenant à quoi s'attendre pour le contre-la-montre du Tour de France : "Toute la première partie est dure, la montée sur Chamrousse fait très mal, il y a la pluie de l'autre côté qui ajoute de la difficulté, donc ça durcit les jambes, j'ai coincé un petit peu. Ensuite la fin est assez rapide, c'est un très beau parcours. Dans la descente, je n'ai pas voulu prendre de risque, surtout qu'on ne sait jamais si cela fait longtemps qu'il pleut, donc on ne sait pas si la route est vraiment glissante ou pas. C'est une bonne préparation pour le Tour, puisque maintenant, on connaît le parcours, on ne pourra pas dire qu'on a été piégé !"

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Aerts prendra sa retraire à la fin de la saison


posté par Renaud Breban le 09/06/2011 à 10h44

Suite à des problèmes cardiaque, Mario Aerts n'a pas beaucoup couru cette saison. Même si son contrat avec Omega Pharma Lotto se termine à la fin de la saison 2012, il estime que c'est le bon moment pour raccrocher le vélo. "J'ai décidé d'en terminer. J'ai pris ma décision suite à la possible division d'Omega Pharma et de Lotto ainsi que mes problèmes cardiaques", raconte-t-il à Cyclingnews. On pourrait le revoir bientôt dans le peloton, et peut-être dès le Championnat de Belgique en ligne.

Après 15 ans de carrière professionnelle, Mario Aerts a été un fidèle de Cadel Evans ou encore de Philippe Gilbert les années précédentes. Sa plus belle victoire restera certainement celle de la Flèche Wallone, en 2002.


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Crit. Dauphiné
Kern: "6 ans que je n'avais pas gagné"


posté par Yann Baradeau le 10/06/2011 à 17h18

Au courage Christophe Kern est allé chercher une victoire qui le fuyait depuis longtemps, en haut des Gets le coureur d'Europcar pouvait savourer sa performance : "C'est vraiment super, ça fait très longtemps que je l'attendais. Cela faisait six ans que je n'avais pas gagné, ça commencait à faire très long. J'avais déjà essayé le premier jour où j'étais passé tout prêt de la victoire en me faisant reprendre à 800 mètres de l'arrivée."

Sur ce Dauphiné Christophe Kern se montre à son avantage et met à profit sa bonne forme actuelle, une bonne condition qui a fait des émules dans le peloton ces jours-ci : " Beaucoup de coureurs sont venus me voir depuis le début de ce Dauphiné en me disant que je n'avais jamais été aussi affuté. Je suis vraiment à mon poids de forme et j'ai vraiment de très bonnes jambes. J'ai longtemps été blessé en début de saison et je n'ai repris la compétition que deux semaines après Paris-Nice. Tout le long de mon indisponibilité tout le monde dans l'équipe m'a soutenu, ils m'ont laissé revenir tranquillement. C'est aussi grâce à eux que je gagne aujourd'hui." Voeckler ne s'y trompait pas en franchissant la ligne d'arrivée le poings levé comme-ci c'était lui qui venait de l'emporter. Cette image est révélatrice de l'état d'esprit qui régne dans l'équipe vendéenne, Kern s'y sent bien et ne dira pas le contraire au micro de France TV : "Aujourd'hui j'ai tout donné avec Jean-René (ndlr: Bernaudeau) qui m'encourageait très fort à l'oreillette. Je suis vraiment super content pour l'équipe Europcar, pour tous les copains qui on fait un super boulot. Depuis le début de l'année je me sens super bien dans cette équipe. Je pense que c'est ça qui me fait arriver à ce niveau là." Avec une telle victoire Christophe Kern a, en tout cas, validé son billet pour le prochain Tour de France.

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Victoire de Christophe Kern aux Gets à l'arrivée de la 5e étape du Dauphiné.

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Dauphiné
Kern : "Je ne pensais pas être à ce niveau"


posté par Alexandre Mignot le 11/06/2011 à 19h09

Christophe Kern ne cesse d'impressionner. Après sa victoire à l'arrachée hier, le coureur d'Europcar s'est payé le luxe de suivre les meilleurs dans la montée du Collet d'Allevard, juge de paix de la sixième étape du Critérium du Dauphiné. Une fois la ligne d'arrivée franchie, celui qui est désormais cinquième au général s'est arrêté quelques secondes pour répondre aux questions de Cyclism'Actu :

Après votre victoire d'hier, vous semblez confirmer avec une belle place aujourd'hui. De bon augure pour le Tour ?
J'espère garder cette forme pour le Tour de France. L'état d'esprit dans l'équipe est impeccable, avec ça, on ne peut que réussir, après, ça reste du sport, et on verra ce que sera ma forme au mois de juillet.

Parmi les grands noms de Tour, Contador a annoncé sa participation au Tour de France ce matin. Quelle est votre réaction ?
Je n'ai pas trop d'avis à donner. L'affaire traîne depuis beaucoup trop longtemps, c'est sorti l'année dernière, tout de suite après le Tour, il y avait un an pour régler ça. Mais ç'a été reporté (son audition devant le TAS) à après le Tour, donc il a tout fait le droit d'être au départ. Mais je trouve dommage, que ce soit l'affaire Contador ou une autre, que toutes ces histoires traînent autant... C'est dommageable, puisqu'on va encore parler beaucoup pour savoir s'il va être déclassé ou garder sa place, que ce soit sur le Tour, le Giro, ou les autres courses qu'il a faite.

Dans le Tour, vous allez vous viser un classement général, après vos belles prestations hier et aujourd'hui ?
Non, je pense plus à gagner une étape. J'ai déjà fait pas mal de grands tours, j'avais fait une bonne Vuelta en 2005, avant de tomber malade et de devoir abandonner. Maintenant, je manque encore d'expérience pour faire le général, il y a beaucoup de pression, la pression n'est pas la même. Et on a pas mal d'objectifs, avec Thomas qui va courir pour des étapes, Anthony Charteau pour le classement du meilleur grimpeur. Moi, j'y vais aussi pour les aider, et tenter ma chance si l'occasion se présente.

Vous finissez aujourd'hui avec Van Den Broeck, Evans, etc. Vous vous étonnez vous-mêmes ?
Oui, c'est vrai que c'était une étape qui me faisait peur sur le papier, surtout le dernier col. Je sais que j'ai un bon coup de pédale quand je suis bien affuté comme en ce moment, mais je ne pensais pas être à ce niveau-là. J'ai un bon coup de pédale, mais ce qui me manque, ce sont les changements de rythme pour vraiment répondre aux purs grimpeurs. Mais je fais un peu la fine bouche, je suis très content de ce que j'ai fait aujourd'hui. Je ne pensais pas pouvoir faire un tel bon au classement général.



Propos recueillis par Julien Rouaire au Collet d'Allevard.

Dauphiné
Evans : "difficile de remonter au général"


posté par Yann Baradeau le 12/06/2011 à 18h03

Le retard accumulé sur le chrono était trop important, Cadel Evans n'a pas trouvé, lors de ce week-end alpestre, l'occasion de détrôner Bradley Wiggins de la première place du classement général. Sans doute encore un peu juste, à l'approche du Tour de France, le coureur Australien se satisfait de sa seconde place : « Aujourd’hui il était difficile de remonter au classement général, les possibilités de combler le retard sur Wiggins étaient trop limitées, affirme-t-il aux organisateurs du Dauphiné. Avec Vinokourov nous étions proches de lui, mais l’occasion ne s’est pas présentée. Mes sensations n’étaient pas exceptionnelles, j’ai souffert de petites allergies cette semaine. »


Sans jamais prendre la course à son compte Cadel Evans parvient donc à décrocher la seconde place sur l'épreuve française, le leader de BMC va maintenant se consacrer à se reposer à l'approche du Tour de France, l'objectif numéro un de sa saison : « Ce n’est pas vraiment décevant, car une deuxième place c’est tout de même un bon résultat, et j’ai tout de même bien travaillé cette semaine. Je sais que cette année il y a eu des hauts et des bas, des périodes de blessures, etc. Pourtant je suis assez satisfait de la forme que je tiens. Maintenant je vais rentrer chez moi, me reposer un peu et reprendre l’entraînement avant le Tour de France. »

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Christophe Kern, Champion de France du CLM devant Christophe Riblon



Christophe Kern
"Ma victoire au Dauphiné m’a libéré "

Après un remarquable Critérium du Dauphiné, Christophe Kern continue de marqué les esprits en écrasant ce jeudi le chrono des championnats à France de Boulogne/Mer. A lui donc le titre le champion de France et le maillot bleu-blanc-rouge.

« Je suis très heureux de remporter ce contre-la-montre qui a toujours été pour moi un objectif chaque année », commente Christophe Kern au micro de Cyclism’Actu. « Je me suis bien mis la pression pour cette année mais positivement car je savais que la forme était là. Je m’étais déjà retrouvé sur le podium de ce contre-la-montre aux coté de Christophe Riblon mais c’était chez les espoirs ».

Vallonnée et soumis aux rafales de vent, le parcours, convenait à la perfection aux qualités de l’Alsacien. « Les 25 derniers kilomètres avec le vent de face ont été très difficiles mais ils m’ont aussi permis de gagner. Aujourd’hui je suis très véloce et donc je me mets très peu en danseuse contrairement à d’autres coureurs », explique-t-il ravi. « Je préfère rester en position et tourner les jambes. Ce vent m’a donc favorisé. De plus je sens que ma victoire au Dauphiné m’a vraiment libéré » conclut-il.

Christophe Kern a retrouvé au sein de la formation Europcar toute la confiance qui lui faisait défaut ces dernières années. Aujourd’hui épanoui, Christophe Kern a enfin trouvé la clé de la réussite.


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