FOGERTY CYCLING TEAM

Francesco Chicchi, 6e de la 1ère étape du Tour de Turquie.

Tour de Romandie

L'Australien tentera de conserver son titre acquis l'an passé : "C'est sûr que ce sera difficile de faire le même résultat qu'en 2011, étant donné la façon dont je me suis senti ces derniers jours", déclare Evans sur le site officiel de son équipe. "Avec mon infection, je ne serai pas au même niveau de compétitivité. Mais j'espère être là pour les étapes les plus difficiles. Je vais le prendre au jour le jour. Nous allons voir comment je me sens dans les deux premières étapes, et puis je vais avoir une meilleure idée de là où ma condition se situe."

En lire d'avantage sur Cyclism'Actu : http://www.cyclismactu.net/news-tour-de-romandie-la-selection-de-la-bmc-devoilee-24001.html#ixzz1srxtqXpF

Tour de Turquie

Bardet : "J'ai été foudroyé sur place"



Tant bien que mal, Ag2r-La Mondiale aura animé l'étape reine du Tour de Turquie ce mardi. Cette étape inédite, puisque la première de l'histoire de l'épreuve à se conclure au sommet d'un col, c'était à Elmali. La formation savoyarde avait un objectif clair au départ ce matin. Jouer du mieux possible la carte Romain Bardet, cité comme l'un des favoris par les observateurs, mais aussi par certains coureurs. L'animateur de l'Amstel Gold Race, il y a un peu plus d'une semaine, a finalement pris la cinquième place, après avoir souffert d'une terrible fringale dans les 2000 derniers mètres. Les plus durs du jour. Sitôt franchi la ligne, le jeune grimpeur d'Ag2r-La Mondiale s'est assis - effondré -, épuisé et sans force. Rejoint quelques instants plus tard par Sylvain Georges - très bon onzième ce mardi - au bus de l'équipe, il s'est confié en compagnie de son lieutenant du jour auprès de Cyclism'Actu. Abattu, et très déçu.

Romain, raconte-nous ta montée ...

J'étais bien jusqu'à deux kilomètres de l'arrivée, où j'ai fait une fringale. Je voyais des étoiles, je n'arrivais plus à sentir mes bras, je tremblais. Je ne sais même pas comment j'ai fini... Au courage. Je ne voyais plus, je n'étais vraiment pas bien. Je pense que j'ai fait une grosse hypo-glycémie. Je suis vraiment déçu car je pense que j'avais de super sensations. J'ai eu un gros coup de bourre juste avant la fringale, quand j'ai attaqué.


Bardet : « Je suis très déçu »



J'avais attaqué une première fois, mais il y avait vent de face. J'ai cru que les Colombiens bluffait derrière, qu'ils voulaient me laisser mourir. Je ne me suis vraiment pas mis dans le rouge, j'ai juste tourné les jambes. Je savais que c'était encore long et que c'étaient les trois derniers kilomètres les plus durs. Quand j'ai vu le panneau 3 bornes, je me sentais encore vraiment bien. Sylvain avait fait un super boulot en fatiguant tout le monde, et à ce moment là, j'ai attaqué. Je pensais être bien parti, et puis d'un coup, j'ai été foudroyé sur place. J'ai fini comme j'ai pu, mais je suis très déçu.

Et le vainqueur, Ivailo Grabovski ?

S'il était battable ? Non. Pour être honnête non. J'ai halluciné quand, à 3 kilomètres de l'arrivée, je l'ai vu déjà trois ou quatre lacets plus haut. Il était sans doute imprenable aujourd'hui. Quand il est parti, il était sur le grand plateau. Et on ne s'est pas regardé, on était déjà à un bon rythme. Il était vraiment au-dessus.

Vous faites 5e, quel bilan vous en tirez ?

Si on oublie la première place, qui était inaccessible, la deuxième place était quasiment acquise. Elle me tendait les bras, donc je suis vraiment déçu. Mais voilà, je fais cette erreur. Une erreur de jeunesse...



La performance de Grabovski est d'autant plus impressionnante...

Une équipe World Tour peut le recruter après ça...

Les déboires de Rudy Molard

Quand on est parti en stage avec l’équipe, je restait dans ma chambre et je regardais les autres rouler… La grosse fatigue.
Tous les néo-pros ne connaissent pas la même réussite. Il y a sept mois, Rudy Molard était le coéquipier d’Arnaud Démare, sous le maillot de l’équipe de France, le jour de son sacre mondial chez les espoirs. Mais tandis que le sprinteur de la FDJ-BigMat réussit des débuts tonitruants dans l’Élite, avec déjà quatre victoires au compteur, le néo-pro de la Cofidis connaît des débuts bien plus difficiles. « J’ai eu une mononucléose quand j’étais Espoirs 2e année, et elle s’est réactivée cet hiver, explique-t-il à Velochrono. Ça m’a mis à plat de Noël à fin janvier. Quand on est parti en stage avec l’équipe, je restait dans ma chambre et je regardais les autres rouler… La grosse fatigue. Je n’ai pu commencer le travail foncier qu’en février. » En dehors d’une apparition sur une manche du Challenge de Majorque début février, il faut donc attendre la mi-mars pour le voir chez les pros, sur Cholet – Pays-de-Loire. S’en suit une rapide progression, puisqu’il termine 34e du Critérium international, signe que la forme arrivait. « Sur le Circuit de la Sarthe, ce n’était pas mal non plus, mais j’ai attrapé la grippe sur la dernière étape. Je suis resté quatre jours au lit, presque une semaine sans entraînement. »

« Il faut que je fasse des efforts »

Bref, ses premiers mois professionnels sont « un peu compliqués ». Et s’il participe, de vendredi à dimanche, au Tour des Asturies, c’est après « trois semaines sans course ». « C’est dommage, parce que les sensations allaient crescendo et que je sentais qu’il y avait des places à prendre, même chez les pros, et même si je manque de force et de rythme. La saison est longue, mais les week-ends passent quand même. Je prends du retard. » En Espagne, il se mettra donc au service de l’équipe, qui aligne aussi David Moncoutié et Rémy Di Grégorio. « Il faut que je fasse des efforts, donc être échappé ou m’occuper de mes leaders, moi tout me va », assure Rudy Molard, qui espère rapidement remonter en régime car il a « un bon programme jusqu’en juin » : après les Asturies, il enchaînera avec le Tour de Madrid (5-6 mai), le Rhône-Alpes – Isère Tour (10-13 mai), un stage à Risoul, le GP de Plumelec (26 mai) et les Boucles de l’Aulne (27 mai).

Les jours où on se sent bien, on se rend compte qu’on peut peser sur la course. Les autres, on souffre !

Sa seule crainte : accuser le coup. « Je n’ai pas faire beaucoup de foncier cet hiver, alors j’espère que ça va le faire. En plus, j’avais coupé tôt, chez les amateurs, l’an passé : juste après les Mondiaux. J’avais fait ça en me disant que je pourrais faire un bon début de saison… » Désormais en « pleine forme », il vise particulièrement le Rhône-Alpes – Isère Tour, « c’est un peu ma région, on sera à côté de chez ma mère. C’est l’objectif du mois de mai. » Avec, pour se donner du courage, le sentiment qu’il est quand même à sa place chez les pros. « Les jours où on se sent bien, on se rend compte qu’on peut peser sur la course. Les autres, on souffre ! De façon générale, la vraie différence avec les amateurs est dans la façon de courir. Il faut beaucoup de force. Chez les amateurs, en fin de course, tout le monde plie les ailes. Chez les pros, c’est là que ça roule le plus vite. »

Sandy Casar : « Le Giro m'a toujours réussi »



Après 6 années d’absence, Sandy Casar est de retour sur le Giro. Le premier grand Tour de l’année a souvent souri au coureur de la FDJ-BigMat et compte bien, cette année encore, repartir avec de bons souvenirs. A 33 ans, le Mantais aux trois victoires sur le Tour de France a fait du Tour d’Italie l’objectif principal de sa saison et n’a absolument pas l’intention d’y faire de la figuration en attendant les beaux jours de juillet. Sandy Casar aime l’Italie, aime le Giro et l’ambiance qui s’y dégage. Loin de toute pression médiatique, sans stress, il compte bien faire un coup même si sa préparation a été légèrement contrariée par une bronchite. A une semaine du grand départ au Danemark, Sandy Casar se confie à Cyclism’Actu et nous livre ses objectifs et sa vision de la course. Objectif général pour le grimpeur français et tant pis pour le Tour de France ! Entretien.

Sandy, tout d'abord, donnez nous de vos nouvelles, comment va votre forme à quelques jours du Giro ?

La forme pour le moment n'est pas formidable mais elle va de mieux en mieux. J'ai eu quelques soucis de santé avec une bronchite que j'ai contractée lors de Paris-Nice, à cause du mauvais temps. C'est du reste pour cela que j'ai abandonné. J’ai mis du temps à m’en débarrasser et me gênait pour respire il n’y a pas si longtemps encore. Aujourd'hui, ça commence seulement à aller mieux. À la Flèche Wallonne, ce n'était pas ça, c'était un peu mieux à Liège-Bastogne-Liège. J'espère donc que ça va vraiment passer avant le départ du Giro. Il me reste une grosse semaine.

« Je suis un peu dans l'inconnu »



Justement, vous ferez votre grand retour sur le Tour d’Italie, qu’en attendez-vous ?

Pour le moment, je suis un peu dans l'inconnu. Au début, les choses étaient claires, l’objectif était d’y aller pour jouer le général, mais aujourd’hui, mon état de forme n’est pas celui que j’aurais souhaité avoir. Je vais voir comment les choses se passent et j’adapterai mes objectifs en fonctions des sensations et des circonstances de course. Je vais rester dans les roues, bien au chaud, toute la première semaine et ensuite on pourra faire le point avant d’attaquer les choses sérieuses. Je vais me faire discret en début de Giro et ensuite, seulement, je verrais si je me positionne pour jouer le classement général ou pour gagner une étape.

Dans ce cadre là, quel est l'objectif de votre équipe FDJ-BigMat ?

Ce sera principalement une victoire d'étape. Il y aura des arrivées au sprint et on a Arnaud Démare qui, je l’espère pourra faire quelque chose. Certes il est jeune, certes il y va pour apprendre, mais avec le talent qu’il a il est capable d’en surprendre pas mal. S’il ne parvient pas à mettre au fond ce n’est pas bien grave, on aura d’autres cartes, mais je pense sincèrement qu’il peut le faire.

Si malheureusement vous n'étiez pas en mesure de jouer le classement général, qui devrait pouvoir le jouer au sein de l'équipe ?

Si je ne suis pas dans le coup, ça risque d’être un peu compliqué… On verra, le Tour d’Italie réserve souvent pas mal de surprises. Vous savez, les conditions climatiques et les aléas de la course peuvent changer beaucoup de choses et redistribuer certaines cartes.

« Le parcours de cette année me convient mieux »



La montagne, sur ce Tour d'Italie, arrivera surtout en dernière semaine. C’est plutôt un avantage, pour vous, qui ne serez pas à 100% au départ…

Oui, c'est la dernière semaine qui décidera du général. Lors de la première semaine, au Danemark, il faudra surtout faire attention au vent, en espérant qu'il ne fasse pas trop mauvais. Ce seront des étapes pièges, il faudra être vigilent et concentré. De toute façon, sur les grands Tours, c’est souvent dans la dernière semaine que se joue le général. Il faudra vraiment être en forme et avoir bien récupéré des premiers jours pour espérer faire quelque chose. Je ne sais pas dans quel état je serais, mais je ferais le maximum pour que ça se passe bien.

Le Giro 2011 était presque surhumain, avec des étapes de montagne extrêmement difficiles. L’édition 2012 semble moins dure, cela vous avantage-t-il ?

C’est vrai que l’an dernier, le Giro avait été très difficile. Il fallait vraiment être un pur grimpeur pour être dans le haut du classement. Ce que je ne suis pas… Même si je grimpe bien, je ne suis pas capable de suivre les tous meilleurs en haut des cols. Donc, oui, le parcours de cette année me convient mieux.

« Il n’y a pas que le Tour… »



Au delà de tout, Sandy, la tension nerveuse est moins dure pour un Français sur le Giro que sur le Tour de France, non ?

Oui c'est certain. Il y a moins de médias, on est plus tranquille, il y a moins de stress, c’est pareil pour la Vuelta. Vous savez, le Tour de France est vraiment une course à part, même pour les étrangers. Tous les coureurs sont intéressés par le Tour. Il y a même des italiens ou des espagnols qui font l’impasse sur leur tour national pour arriver en forme sur la Grande Boucle. Quelques coureurs rêvent du Giro, d’autre de la Vuelta, mais le Tour de France, lui, il fait rêver tout le monde…

A vous écouter, Sandy, j'ai vraiment l'impression que vous l'aimez bien ce Tour d'Italie…

C’est vrai, je l’aime bien car il m’a toujours réussi. Et puis, c’est une course totalement différente. Elle est moins piégeuse, il y a moins de plaine, moins de risque de bordures. Sur le Tour de France, par exemple, il y a des étapes où vous pouvez tout perdre en quelques kilomètres. Sur le Giro c’est moins souvent le cas.

Vous allez donc sur le Giro de votre plein gré, sans que Marc Madiot vous l'ai demandé…

Non, c'est moi qui choisi et je ne regrette pas mon choix. J’espère que je serais capable de remplir mes objectifs.

Echangeriez-vous un top 10 sur le Giro à une victoire d’étape sur le Tour de France ?

Non. Pour beaucoup, il n'y a que le Tour de France qui compte. Mais la saison est longue, et il n'y a pas que le Tour. Il y a d'autres courses, et le Giro fait parti des belles épreuves de la saison. Si je rentre dans les 10 premiers du Giro, ça m’ira très bien.

« Je ne vais pas sur le Giro pour en garder sous la pédale »



On ne peut pas imaginer que vous ne soyez pas sur le Tour de France. Comment intégrez-vous le Tour d’Italie, par rapport au Tour de France, dans votre programme de courses ?

Pour moi, ce sera d'abord le Giro. Ensuite, seulement, on verra pour le Tour de France. Le Tour d’Italie est une course que j’affectionne. A chaque fois que je suis venu, j’en ai toujours gardé de bons souvenirs. J’y ai participé à 3 reprises et j’ai fait deux bons classements au général (13e en 2003 et 6e en 2006). Cette année encore, j’espère faire un bon truc. J’irai en Italie pour faire un résultant sans penser au Tour de France. Une fois le Giro fini, on fera le bilan et on commencera à penser au Tour. Si on ne joue pas le général, je pense que l’on peut faire le Giro et le Tour sans problème.

Doit-on comprendre que si vous jouez le général sur le Tour d'Italie, vous ne serez pas là en juillet ?

C’est un peu ça. Mais si je dois faire le Tour de France, ce sera pour jouer une victoire d’étape, je ne penserais pas au général. Dans l’équipe, on a Arnold Jeannesson qui a prouvé en 2011 qu’il était capable de peser sur le général. Je me mettrais à son service avec plaisir. On a vu par le passé, que même des coureurs comme Alberto Contador n’ont pas réussi à être aussi fort sur le Giro que sur le Tour. Alors moi ! (rire) C’est pour ça que je verrais comment se déroule le Giro pour décider de la suite dans ma saison. En tout cas, que les choses soient claires, je ne vais pas sur le Giro pour en garder sous la pédale pour faire le Tour. Je vais le faire à bloc, tant pis pour le Tour !

Une fois le Tour d'Italie terminé, si vous deviez faire le Tour de France, quel sera votre programme ?

Avant toute chose, il faudra bien récupérer. En un mois, ce n’est pas simple… C’est l’objectif principal de tout coureur qui veut faire l’enchainement Giro-Tour. Côté course, je m’engagerai sur le Route du Sud, pour me remettre en jambes juste avant le Tour. Faire le Critérium du Dauphiné ou le Tour de Suisse ce serait trop dur ! Entre le Giro et le Tour, ce sont des courses d’une semaine bien trop exigeantes. Mais c’est encore loin, il y a de belles choses à faire avant, sur le Giro.

Gorka Verdugo, 4e de la 4e étape du Tour de Romandie.

Tour du Romandie

Evans, 29e, était venu pour gagner




Cadel Evans avait fait du Tour de Romandie son objectif, mais il a dû se contenter au final d'une pâle 29ème place, à 2'07" du vainqueur, Bradley Wiggins (Sky Pro Cycling) : "C'était un parcours vraiment très intéressant", explique-t-il auprès de Cyclingnews. "Les acensions les plus difficiles étaient placées par contre un peu trop loin de la ligne d'arrivée, ce qui a permis aux coureurs de se regroupper. Du coup, les écarts étaient très faibles."

L'Australien âgé de 35 ans, qui venait récupéré d'une infection des sinus, voulait se refaire sur les étapes les plus difficiles de l'épreuve suisse : "Je suis désolé de ne pas avoir eu un peu plus de force à mettre sur ce parcours et de figurer plus haut dans les résultats", regrette-t-il. "Quand vous venez ici avec le n°1 sur votre dossard, comme ce fut mon cas pour la Romandie, vous venez pour gagner. Malheureusement, les choses ne sont pas allées si bien pour moi cette année pour des raisons un peu hors de mon contrôle. Mais maintenant les choses se rétablissent, ce qui - en se tournant vers Juillet et Août - est sans doute de plus en plus important pour mon année en général."

Justice pour Alan

Quatre ans après les faits, une injustice doit être réparée. Je proclame Alan Perez, 2e de la 6e étape du Giro 2008, vainqueur. En effet, l'ignoble usurpateur de la gloire revenant à Alan, est tombée une semaine plus tard pour une affaire de dopage.
L'UCI s'en moque, mais pour moi, Alan, tu es le vainqueur de cette étape .

Galerie à la gloire d'Alan

16e étape du Tour 2011 (6e), Alan est un attaquant né !




Alan roule aussi, la preuve !



Alan a le look ! (derrière lui Lauritzen fait pâle figure)



Alan se bat toujours jusqu'au bout !!!



Même les plus grands, ici le Roi Miguel, veulent rouler avec Alan !



Qui osera dire que Alan n'est pas un grimpeur !



Juste avant que Priamo ne le lâche grâce à de lâches procédés !



Alan n'est pas un profiteur (16e étape du Tour 2011)



Quelle allure !



Pour la postérité !

Mdr, c'est quoi cette nouvelle lubie ? Alan Perez leader de la Fogerty 2013 ?

Sinon, sacrée échappée de costauds sur la 16ème étape du Tour 2011 !

https://www.youtube.com/watch?v=WXj2Xf-JhCU

voir à 21'46" pour l'arrivée d'Alan

On3 a écrit:

Mdr, c'est quoi cette nouvelle lubie ? Alan Perez leader de la Fogerty 2013 ?

Sinon, sacrée échappée de costauds sur la 16ème étape du Tour 2011 !

Pour une équipe qui doit se préparer à la D2, avoir un tel leader ne serait pas une ineptie en effet
Comme tu le dis, c'était du lourd (Hushovd par le poids) dans l'échappée et derrière quelle bagarre !

Quel poste à la gloire de Alan

Cette rencontre sur le tour de romandie à été un véritable coup de foudre apparement.

Hubert Dupont: « J'ai moins peur du Stelvio que du Danemark »



Le 5 mai, c’est à Herning, au Danemark, que s’élancera le prochain Tour d’Italie, premier grand Tour de la saison. Souvent très spectaculaire le Giro retrouve cette année un parcours plus « humain », moins montagneux, mais offre quelques étapes pièges en première semaine. Rappelez-vous, en 2010 du grand départ du Giro à Amsterdam, aux Pays-Bas avait réservé bien des surprises. Au programme, du vent, de la pluie, des chutes et des bordures. Carlos Sastre, Damiano Cunego ou Gilberto Simoni avaient perdu de précieuses minutes et toute chance de conquérir le « maglia rosa ». John Gadret, troisième l’an dernier, après le déclassement d’Alberto Contador, avait, lui aussi, été pris au piège. Le grimpeur français d’Ag2r-La Mondiale sait donc à quelle sauce il risque d’être mangé, loin des terres transalpines. A ses côtés, il pourra, à nouveau, compter sur son acolyte Hubert Dupont, onzième l’an dernier, et avec qui il formait un remarquable duo. Le Lyonnais, souvent discret, toujours placé, très en vue sur le dernier Tour du Trentin se sait attendu sur le prochain Giro. A quelques jours du départ, Hubert Dupont confie ses craintes, sensations et objectifs à Cyclism’Actu. En confiance pour les étapes de montagnes, le grimpeur français redoute davantage les trois premières étapes au Danemark où l’on « pourra tout perdre, à tout moment ». Sérieux, motivé et concentré, le duo Gadret/Dupont semble prêt à faire des étincelles pour le plus grand plaisir d’Ag2r et du public français.

Hubert, avant d’attaquer le Giro, comment s'est passé votre début de saison ?

On peut couper mon début de saison en deux parties. La première fut plutôt délicate avec pas mal de pépins physiques et quelques problèmes de santé. D’ailleurs, au jour d’aujourd’hui, je suis encore légèrement malade… A partir de là, c’est un peu difficile de vraiment trouver sa forme. Comme beaucoup, j’ai énormément souffert du froid en février et je me suis présenté sans la moindre énergie au départ de Paris-Nice. Je n’avais pas récupéré suffisamment et je me retrouvais très vite dans le rouge. J’ai donc, bien évidemment, réalisé un très mauvais Paris-Nice… Bref, mon début de saison a été plutôt difficile. Depuis fin mars et le Critérium International, ça va beaucoup mieux et j’ai retrouvé un terrain qui me convenait beaucoup mieux. Je me suis senti plus en jambes et j’ai pu faire quelques belles places d’honneur. Sur les courses qui ont suivi, qui étaient vraiment dans mes cordes, je suis monté progressivement en puissance et j’ai pu tirer un peu plus mon épingle du jeu.

« J'ai une grosse hantise de ce départ au Danemark »



Il y a un peu moins de deux semaines, on vous a vu très fort sur le Tour du Trentin. Vous semblez donc sur la bonne voie, c’est de bon augure pour le Giro, non ?


J'espère que je ne suis pas en forme trop tôt ! Enfin, ce que je souhaite surtout c'est que je sois comme ça durant les trois semaines du Giro. Pour y arriver, j'essaie de ne pas trop en faire en ce moment. J'ai participé à Liège-Bastogne-Liège, puis j'ai pris un temps pour récupérer avant d'aborder le Tour d'Italie, tout en continuant à travailler sérieusement. Ce qu'il faut prendre en compte, c'est ce départ depuis le Danemark. Il risque d'y avoir des coups de bordures. Il faut donc arriver en forme pour ne pas se faire piéger et savoir frotter pour garder sa place en tête de peloton. Normalement, ça devrait aller.

Justement, ce départ du Danemark, nous rappelle celui des Pays-Bas en 2010. Au programme chutes grosses bordures, craignez-vous ces premières étapes ?

Paradoxalement, j’ai moins peur du Stelvio que d’une étape venteuse au Danemark. Comme la plupart des grimpeurs, je crains ces étapes et je dois avouer que j’en ai peur ! Honnêtement, pour ne rien vous cacher, j'ai une grosse hantise de ce départ au Danemark. J’espère que tout va bien se passer… Je trouve ça dommage que le Giro démarre depuis un pays nordique. D'habitude, le Giro n'est pas synonyme de bordure mais la, ça risque d'être le cas ! C’est un facteur supplémentaire à prendre en compte, il faudra faire très attention et être encore plus concentrer.

On vous sent plus fort que l'an dernier avant d'aborder ce Giro, vous aussi ?

L'an dernier, c'était un peu différent. Je suis monté en puissance au fur et à mesure des étapes du Giro. En fait, à cause d'ennuis physiques, j'étais arrivé avec 6 jours de courses au départ du Tour d'Italie. C’était vraiment le strict minimum avant de participer à une telle épreuve. J'y étais allé sans avoir aucune donnée et garantie sur ma condition. J’ai pris les étapes au jour le jour. Au final, ça a bien marché ! Cette année, j’aborde le Giro dans une toute autre situation, je suis plutôt confiant, mais on verra bien, en 21 jours il peut se passer beaucoup de choses.

« L'idéal, ce serait un top 10 avec une victoire d'étape en poche »



Dès lors quel sera votre objectif ?

L’objectif sera de faire au moins aussi bien que l’an dernier ! Mais comme je crains énormément les premières étapes, je ferais le point une fois de retour en Italie. Si je ne perds pas trop de temps au Danemark, alors je jouerai le général à fond. Maintenant, si j’y laisse trop de plumes, il faudra mettre le général de côté et penser à d’autres objectifs, une victoire d’étape notamment. Je vais essayer de m’accrocher dans les cols pour qu’Ag2r figure bien au classement par équipes. Je le répète, ce n’est qu’après le Danemark qu’on pourra vraiment affirmer que l’on joue le classement général ou non. Si on se prend une bordure, c’est fini ! Hormis ces trois jours stressants, le Giro me convient plutôt bien.

Quelles seront, selon vous, les étapes clés ?

Pour être franc avec vous, je n'ai pas encore regardé le parcours en détails. Cependant, la dernière semaine sera, sans doute, très importante avec, encore une fois, beaucoup d'étapes de montagnes au programme. Chaque année, c'est la dernière semaine qui fait souvent la différence et c'est là où on voit les hommes forts émerger. S’il y a une semaine à ne pas manquer, c’est bien celle la !

Du coup vous n’avez en encore coché une étape qui vous aimeriez gagner à tout prix…

Par principe, toute arrivée au sommet est magnifique. Pour vous répondre franchement, l'étape qui arrive au Stelvio me fait sans doute plus saliver que les autres. Néanmoins, si j'ai la chance d'en gagner une, je me contenterai de n'importe quelle étape.

Que préfèreriez-vous, faire un top 10/top 5 ou repartir avec une victoire d'étape ?

L'idéal, ce serait un top 10 avec une victoire d'étape en poche pour bien faire (rires) ! C'est clair que je préfèrerais terminer dans le top 5 parce si on est capable de s'élever à ce niveau, on est, sans doute, pas loin de jouer la victoire d'étape dans chaque étape de montagne, comme John [Gadret] l’an dernier. En ce qui me concerne, l'an dernier je pris la onzième place finale (après le déclassement de Contador) en ayant connu une seule journée de défaillance. J’avais peut être atteint mon meilleur niveau, mais je me dis quand sans un « jour sans » que je peux faire encore mieux. Maintenant, je ne vous cache pas que remporter une étape serait vraiment génial ! Avec le nombre de grands Tours auxquels j'ai participé, pouvoir enfin en claquer une ce serait vraiment énorme. Rien ne me ferait plus plaisir.

« Avec John, on forme un beau duo »



Les victoires parlons-en, Ag2r est toujours capot et figure en queue de peloton au classement World Tour. On suppose que l’équipe attende beaucoup du Giro, n’y a-t-il pas trop de pression sur vos épaules ?

C’est clair. On sait très bien que l’équipe va nous en demander beaucoup. Ag2r mise gros avec John et moi-même. Mais je n’ai pas besoin d’Ag2r pour avoir de la pression, je me la mets tout seul ! Je sais que l’équipe a eu un début de saison sans résultats probants et que nous devons redresser le bilan sur ce premier grand Tour. Je n'ai pas besoin que les dirigeants m'en remettent une couche pour me sentir concerner.

D’ailleurs, comment se sent John Gadret en ce moment ?

Il a également été victime d'ennuis physiques au cours de sa préparation mais je pense que maintenant il ne souffre plus de quoi que ce soit. Puis, sur le Giro 2011, il est arrivé plus ou moins dans les mêmes configurations que cette saison, donc je pense qu'il est en passe de réaliser un nouveau très beau Tour d'Italie. Ce grand Tour, c'est vraiment LA course qui lui convient. Il ne lui reste plus qu'à trouver de la confiance tout au long de l'épreuve et on devrait retrouver un très bon John Gadret.

Quel sera votre rôle ? Aider John Gadret ou vous pourrez jouer votre propre carte ?

Je crois que les deux vont ensemble ! On va essayer de fonctionner comme l'an passé, je vais tenter de l'emmener les plus loin possible dans les cols, on verra bien jusqu'où je tiendrai. Je pense que je suis capable de faire des bonnes places dans la montagne, d’accompagner les meilleurs un bon moment. Il est quand même important de rappeler que je suis d'abord ici pour l'aider lui et pour aider l'équipe en général. L’an dernier on formait un beau duo, j’ai vraiment envie de revivre ça cette année. Si je suis en plus capable de faire un bon général ou de chercher une étape, ce ne sera que du bonus !

« On a les moyens de faire un bon Giro »



Avez-vous travaillé spécifiquement le contre-la-montre par équipes avec Ag2r ?

On n’a pas vraiment travaillé spécifiquement cet exercice mais on en a pu en réaliser un au Tour du Trentin, il y a une grosse semaine. Il ne s’est d’ailleurs pas très bien passé... Malgré tout, il nous a quand même permis de tirer quelques leçons en vue du Tour d’Italie. L’an dernier à Turin, nous avions fait un chrono par équipes plus que correct. Je suis donc plutôt confiant pour celui de cette année.

L'an dernier, après le Giro vous avez enchainé avec le Tour, ce sera le même programme cette année ?

Je n'ai pas encore pris ma décision quant au Tour de France, tout dépendra du déroulement du Giro. Il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs. Je jugerai ma condition début juin afin de savoir si je serai en mesure de participer au Tour. Si je ne suis pas trop éprouvé par le Giro, alors peut-être qu'il sera possible de me voir au départ à Liège. Je ne pourrai vous répondre qu'à la sortie du Giro. Pour le moment, je ne me pose pas de question et je donne tout pour faire un bon Giro. On en a les moyens !

Mancebo82 a écrit:

Cette rencontre sur le tour de romandie à été un véritable coup de foudre apparement.

C'est mon Mangel espagnol

Parce qu'il le vaut bien...

Merci Wallace

Je ne me souvenais plus lors de quelle saison j'avais Alan Perez dans mon équipe, j'ai cherché c'était en 2009 lors de ma dernière année en d2, il avait modestement contribué à la remontée de l'équipe au sein de l'élite!

C'est vraiment ballot de ta part de l'avoir laissé partir

Je l'ai jugé un peu tendre pour la d1.

Allez, je vais cesser de m'enflammer pour cet espoir espagnol !
J'espère néanmoins le voir à nouveau sur le Tour

Mais si, il faut s'enflammer pour les petits coureurs !



Sans ça, qu'est-ce que je ferai, moi ?

J'avais dit l'an passé que j'avais été presque autant ravi de sa 6e place d'étape que de la victoire d'étape de Evans à Mur de Bretagne.
C'est tout le charme de ce jeu !