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Signatures hier soir des expérimentés Eric YOUNG et Gustavo CESAR VELOSO. Ils sont accompagnés de l'inconnu Andris VOSEKALNS, et du jeune sprinter Jacob HENNESSY.

Wout van Aert : « Je suis un aventurier »

Alors qu’il dispute ce dimanche un Grand Prix de Denain amputé d’une bonne partie de ses secteurs pavés (voir ici), Wout van Aert s’est longuement confié à La Voix du Nord à propos de ses attentes et ses ambitions concernant les classiques pavées auxquelles il va prendre part dans les trois semaines à venir. Conscient du défi auquel il s’attaque, il confirme qu’il « était presque le seul à croire en sa démarche (de disputer les grandes classiques pavées) car ça fait 20 ans que personne n’est capable de combiner le cross et la route. Mais plus on me disait que c’était impossible, plus j’avais envie de le faire. Je suis un aventurier. »

A propos de la pression médiatique qu’il subit dans son pays, le jeune coureur de 23 ans est « conscient d’apporter une nouveauté par rapport à Van Avermaet ou Gilbert, qui sont installés depuis dix ans. Mais paradoxalement, j’ai moins de pression qu’en cyclo-cross car cette année est celle de l’apprentissage pour moi ». Ainsi, après être allé reconnaître les parcours du Tour des Flandres et de Paris-Roubaix, le double champion du monde du cyclo-cross donne son ressenti concernant « L’enfer du Nord », « C’est la course la plus spectaculaire du calendrier. Ça n’a rien à voir avec ce qu’on voit à la télévision. On n’a pas idée de ce que représente Arenberg. Tu as beau entrer dedans à pleine vitesse, tu butes sur le pavé après 200 mètres. Ça te détruit tout le corps ».

C’est notamment pour « tester le matériel en vue de Paris-Roubaix » que l’équipe du récent 3e des Strade Bianche a choisi de l’aligner ce dimanche sur le Grand Prix de Denain. Wout van Aert y arrive « motivé et avec la volonté de gagner« . Malheureusement pour lui, les récentes conditions climatiques ont obligé les organisateurs à supprimer la quasi-totalité des secteurs, ne laissant que 4.8 kilomètres de pavés, bien loin des 54.5 kilomètres prévus sur Paris-Roubaix.

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Egan Bernal : « Ce changement d’équipe m’a fait du bien »

Même si Alejandro Valverde (Movistar) a montré à nouveau que sur ce genre d’arrivée, il était sans doute le meilleur coureur du monde, il y a tout juste derrière lui un coureur qui se révèle au sommet de La Molina : Egan Bernal (Team Sky). C’est plus une confirmation qu’une révélation car le Colombien était déjà fortement attendu depuis l’annonce de son transfert chez Sky l’an passé et encore plus depuis sa superbe victoire sur Colombia Oro y Paz en début d’année, où il a chipé le maillot à Nairo Quintana (Movistar) le tout dernier jour… Quintana justement n’a pas pu accompagner Bernal aujourd’hui qui est arrivé seul avec Valverde. Même s’il n’a pas pu ensuite lui disputer la victoire, le coureur de Sky fait forte impression. D’autant qu’il y a deux jours, au sprint à Valls, remporté par Valverde, Bernal faisait déjà quatrième. Et s’il marchait sur les traces du coureur murcien…



Egan, parlez-nous un peu de ce final.
Il était presque impossible de battre un coureur comme Valverde dans une arrivée comme ça. Je ne peux être déçu de me faire battre par quelqu’un d’aussi fort. En tout cas les sensations étaient bonnes et ça ça me satisfait. L’équipe m’a aussi montré une grande confiance et c’est important pour moi. C’est une course WorldTour, je me bats pour le classement général donc le sentiment général est très positif.

Visiblement tout va très bien pour vous avec votre nouvelle équipe.
Tout se passe parfaitement, en effet. Ce changement d’équipe m’a fait du bien. Je suis heureux avec Sky, ils me font progresser dans différents domaines. J’espère que ça va continuer ainsi.

Y a-t-il encore des possibilités d’inverser la tendance au classement général ?
La course ne sera pas terminée avant la dernière étape mais il va être vraiment difficile de reprendre du temps au classement général car la Movistar a une superbe équipe et Valverde est capable de me prendre du temps sur tous les terrains. Ce sera difficile mais nous allons voir ce que nous pouvons faire. Pour moi, le podium final serait déjà une satisfaction.

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Egan Bernal touché à l’épaule

Second du classement général du Tour de Catalogne au départ de la dernière étape, Egan Bernal n’a pu concrétiser sa performance par un résultat final suite à une chute de José Joaquin Rojas juste devant lui, l’entrainant violemment au sol, dans les dix derniers kilomètres de l’épreuve et provoquant son abandon. Touché à l’épaule, le colombien a passé des radiographies qui n’ont pas révélé de fracture. Il doit désormais passer d’autres examens afin d’écarter toute blessure sérieuse.

Le directeur sportif du Team Sky, Brett Lancaster a fait part de la déception de l’équipe après la semaine brillante de son poulain : « Nous sommes tous déçus. Nous aurions eu du mal à battre Valverde, mais nous nous serions satisfaits de la deuxième place.  Nous avons tout perdu dans la chute, Egan n’a rien pu faire. »

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Double fracture pour Bernal

Après avoir fait passer de premières radios dimanche à Egan Bernal en conséquence de sa chute en Catalogne, le Team Sky – se montrant peu rassurant – annonçait que son coureur allait poursuivre des examens supplémentaires dans la journée d’hier. Ceux-ci ont révélé ce que craignait l’équipe britannique, une blessure sérieuse à l’épaule : une fracture de la clavicule, ainsi qu’une facture de l’omoplate, plus légère d’après les médecins.
« L’impact au sol à été très violent pour l’épaule et nous voulions nous assurer de prendre le temps de vérifier son état exact » déclare Iñigo Sarriegui, médecin de l’équipe Sky.

« Je suis évidemment déçu » ajoute Bernal. « Ca aurait été mon premier podium en World Tour et je me sentais bien, mais il est important de rester positif, de voir le bon côté des choses : je me sens mieux et cela aurait pu être pire. Je ne sais pas exactement combien de temps durera le rétablissement, mais pour le moment je dois me concentrer sur le repos et la guérison. » Le colombien tient aussi à saluer son écurie : « l’équipe m’a accordé beaucoup de confiance pendant la course et mes coéquipiers ont fait un grand travail toute la semaine. Ca me rend content. »

Après un début d’année tonitruant avec une 6e place en Australie sur le Tour Down Under et la victoire au CG de la Colombia Oro y Paz, cette mésaventure va marquer un temps d’arrêt dans la saison d’Egan Bernal.

http://cyclingpro.net/velopro/infirmerie/double-fracture-pour-bernal/

Wout van Aert ambitieux malgré les séquelles de sa chute

Wout van Aert est sur le point d’entamer la semaine la plus importante de sa saison sur route, avec le Tour des Flandres ce dimanche et Paris-Roubaix le week-end prochain. Il indique toujours ressentir les effets de sa chute de mercredi dernier sur A Travers les flandres: « J’ai toujours mal au cou et aux épaules, mais je ne suis pas trop inquiet pour dimanche. Je suis prêt mentalement et physiquement pour dimanche« . Il indique qu’il ne se considère pas comme un favori à part entière, même si de nombreux coureurs l’ont cité comme tel: « Je pense que si beaucoup de coureurs sont mentionnés comme favoris, c’est peut-être parce que Greg Van Avermaet et Peter Sagan n’ont pas encore atteint leur meilleur niveau cette saison. »

A l’instar de nombreux autres favoris, il pointe Quick-Step comme l’équipe à battre dimanche, et sur laquelle le poids de la course reposera: « Quick-Step Floors portera probablement le poids de la course sur leurs épaules. Notre plan est de suivre le plus longtemps possible« . Le directeur sportif de l’équipe, Michiel Elijzen, a par ailleurs indiqué que Huub Duijn et Stijn Devolder devront essayer d’accompagner Wout van Aert le plus longtemps possible afin qu’il préserve son énergie pour le final.

http://cyclingpro.net/velopro/course/tour-des-flandres/wout-van-aert-ambitieux-malgre-les-sequelles-de-sa-chute/

Wout van Aert : « Paris-Roubaix me fait rêver »

Il aura été la véritable attraction de la campagne des Flandriennes 2018. Mieux qu’une attraction, il aura même été une vraie révélation. Si l’on était en droit d’attendre beaucoup du triple champion du monde de cyclo-cross Wout van Aert, qui avait déjà fait ses preuves sur la route, le Belge a sans doute fait mieux que ce qu’on pouvait imaginer. Le coureur de la Verandas Willems Crelan a ainsi fait sa place parmi les meilleurs flahutes du peloton, faisant forte impression dès sa première course sur l’Omloop Het Nieuwsblad, avant de réaliser des performances de choix sur les Strade Bianche (3e), Gand-Wevelgem (10e) mais surtout, le Tour des Flandres (9e). Le passage sur la route a de fait d’ores et déjà été une réussite pour le jeune homme, mais il ne serait pas contre un joli bonus sur l’Enfer du Nord ce dimanche.



Wout, nous sommes à la veille du départ de Paris-Roubaix. Après tout ce que vous avez traversé depuis le début d’année, quel effet cela vous fait-il ?
C’est vraiment cool d’être désormais si proche du départ. C’est notamment pour ça que j’ai décidé de faire les Classiques, pour disputer cette course qui me fait rêver. Je suis impatient de la démarrer.

Quand êtes-vous tombé amoureux de cette course ?
Dès l’enfance. On passait la journée devant la télévision quand c’était Paris-Roubaix ou le Tour des Flandres. Paris-Roubaix est singulière dans le sens où beaucoup de choses peuvent se passer. Des choses qu’on imagine pas forcément au départ. Cela en fait une course très spéciale.

À quel niveau la situez-vous par rapport au Tour des Flandres ?
Avant la semaine dernière, j’aurais sûrement placé Paris-Roubaix au-dessus, mais j’ai disputé mon premier Ronde dimanche passé, et l’ambiance était également vraiment superbe. Pour le moment, je ne sais pas trop. J’aurai peut-être une idée plus claire demain.

Vous avez eu un gros début d’année avec le cyclo-cross et les Classiques. Où en êtes vous physiquement ?
Je me sens vraiment bien. Je ne pensais d’ailleurs pas que ma forme serait aussi bonne qu’elle l’a été ces dernières semaines. Je pense que je peux la conserver jusqu’à demain. On verra bien.

Maintenant que vous avez pu vous tester sur les autres Classiques, que vous pensez-vous capable de faire sur Paris-Roubaix ?
Ma troisième place sur les Strade Bianche et mes top-10 sur le Tour des Flandres et Gand-Wevelgem ont surpassé mes attentes. Je serais évidemment heureux si je pouvais rééditer une performance de ce calibre, mais comme je l’ai dit, Paris-Roubaix est typiquement le genre de course où on peut souffrir de malchance. J’espère que ce ne sera pas le cas pour moi mais il est dur de livrer de véritables ambitions avant.

Amaury Sport Organisation a clairement indiqué qu’elle n’avait pas réfléchi une seule seconde quand votre équipe a postulé, souhaitant vous voir au départ. Qu’est-ce que ça vous inspire ?
Cela fait évidemment très plaisir, d’autant que je craignais de ne pas pouvoir démarrer cette course puisque nous avions besoin d’une invitation. Les organisateurs, ici, ou au Strade Bianche, doivent être fans de cyclo-cross (rires), et je suis content qu’ils aient voulu voir ce que je pouvais faire sur ces courses. Je leur en suis reconnaissant et j’essaie d’honorer ma présence du mieux possible.

http://cyclingpro.net/velopro/course/paris-roubaix/wout-van-aert-paris-roubaix-me-fait-rever/

Pas de Wout van Aert au Tro Bro Léon

Initialement annoncé au départ du Tro Bro Leon (lire ici), Wout van Aert (Vérandas Willems – Crelan) n’en sera finalement pas relève Ouest-France. Une décision qui n’a rien à voir avec le décès de son coéquipier Michael Goolaerts durant Paris-Roubaix il y a deux jours (lire ici). Van Aert avait déjà confié la semaine passée qu’il était impatient d’être à Paris-Roubaix avant tout pour en finir avec une saison extrêmement longue avec d’une part toute la campagne de cyclo-cross, où il est devenu Champion du Monde pour la troisième fois consécutive et les classiques qu’il avait envie de découvrir cette année.

Dans une émouvante lettre ouverte d’hommage à son ami et coéquipier Michael Goolaerts, van Aert révélait même qu’il annulait ses vacances aux Etats-Unis, initialement prévues dès ce mercredi, en raison du drame. Ce qui signifie qu’il n’avait déjà pas prévu de prendre part au Tro Bro Leon. Van Aert a ajouté: “j’ai perdu non seulement un super coéquipier, mais aussi un bon ami. Sarah (la compagne de Wout van Aert, ndlr) et moi avons entre-temps décidé d’annuler notre voyage. Nous devions partir pour un voyage de trois semaines le long de la côte ouest américaine mercredi. De toute façon, ça ne nous aurait pas plu. Et je ne veux manquer les funérailles de Michael sous aucun prétexte” .

S’il n’a pas levé les bras, van Aert a impressionné aussi bien sur le Tour des Flandres (9e) que sur Paris-Roubaix (13e). Malheureusement pour lui la fin de cette formidable épopée, fortement admirée par le public, est balayée par la terrible nouvelle du décès de Michael Goolaerts. “Pas de récit de ma course sur mon site web aujourd’hui. Parce que ça n’a pas d’importance. Oui, j’ai travaillé depuis des semaines en vue de Paris-Roubaix – ma classique pavée préférée. Je voulais terminer un solide printemps sur la route avec style. Avec une grande performance, et puis profiter de vacances bien méritées avec Sarah. Malheureusement, la situation est complètement différente: tous les résultats du printemps disparaissent après le décès de notre coéquipier Michael Goolaerts. C’est ainsi que je termine ma campagne sur route avec un arrière-goût très amer” .

https://cyclingpro.net/velopro/route/pas-de-wout-van-aert-au-tro-bro-leon/

Premier podium pour Valentin Madouas

Valentin Madouas n’a pas tardé à se faire à l’environnement professionnel. La saison passée, déjà, pourtant simple stagiaire chez FDJ, le jeune homme avait réalisé trois top-10, deux sur le Tour de l’Ain, et l’autre sur le Tour du Doubs. Il a confirmé dès sa reprise dans cet exercice 2018, prenant la septième place du Grand Prix La Marseillaise avant de terminer au pied du podium sur le Tour du Haut-Var. La semaine dernière, le puncheur breton a participé à sa première course par étapes du WorldTour, réalisant d’ailleurs une belle échappée le dernier jour.

“Comme il me l’a dit, il a senti la différence après le Tour du Pays-Basque qu’il a fini samedi avec de la force”, a indiqué son directeur sportif Thierry Bricaud après la performance de son poulain mardi, sur Paris-Camembert. Derrière un Lilian Calmejane “impressionnant”, contre qui “il n’y avait rien à faire”, Valentin Madouas est allé chercher une très belle deuxième place après une attaque avec Andrea Vendrame dans l’ultime montée de la journée. “C’est vraiment satisfaisant pour un néo pro”, a encore indiqué Bricaud sur le site de la Groupama-FDJ.

Le principal intéressé se voulait également satisfait au vu, particulièrement, de la force de son bourreau du jour. “Je suis content de ma performance, même si nous étions venus pour gagner avec l’équipe, a-t-il commenté auprès de DirectVélo. Je suis content de mon niveau mais il me manque encore un peu de force et de chance pour gagner. J’attendais le final pour bouger car je savais que ça serait une course usante. C’est sorti à l’endroit prévu mais Calmejane était vraiment au-dessus, il n’y a rien à dire. Je me suis battu ensuite pour la 2e place. Le bilan de mon début de saison est bon […] J’aurais voulu concrétiser aujourd’hui car ce n’est pas tous les jours qu’on a la chance de pouvoir jouer la victoire mais pour moi ça reste de bonnes performances ».

L’ancien champion de France amateurs va désormais prendre la direction des Pays-Bas, où il disputera sa première grande Classique, ce dimanche, avec l’Amstel Gold Race.

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Egan Bernal “Les temps des autres coureurs importaient peu”



Egan Bernal (Team Sky) a remporté la troisième étape du Tour de Romandie. Devancer Primoz Roglic et Richie Porte sur un contre-la-montre en côte n’est pas une petite performance, encore moins quand la victoire est au bout de l’effort. “Mon entraineur m’a dit de me concentrer sur mes propres chiffres” raconte le colombien.  Les temps des autres coureurs importaient peu. J’ai seulement essayé de faire le meilleur temps et j’ai gagné. J’en suis très heureux.”
Concernant la suite de l’épreuve, le pensionnaire du Team Sky déclare “Demain (aujourd’hui) est une étape très difficile, bien sûr nous allons faire de notre mieux. Il sera difficile d’attaquer Roglic, c’est un coureur complet.” Bernal pourrait de nouveau marquer l’épreuve suisse aujourd’hui avec l’étape reine où quatre col  devront être franchis par le peloton.

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Tour de Romandie - Prologue - Nico DENZ




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Egan Bernal : « C’est l’essence du vélo »



Egan Bernal a totalement assumé sa position de chasseur lors de l’étape reine du Tour de Romandie. Samedi, en direction de Sion, le tout jeune Colombien n’a pas été bridé par l’enjeu. Il a donc harcelé autant qu’il le pouvait le maillot jaune Primoz Roglic, situé six secondes devant lui au classement général après le contre-la-montre en bosse. Il a toutefois trouvé face à lui un vrai rempart, intouchable. “J’ai essayé, a soufflé le coureur du Team Sky après sa 3e place sur la ligne derrière Jakob Fuglsang, échappé, et Roglic, victorieux du sprint en contre. Les jambes étaient là, je me sentais bien et j’ai donc tenté, mais Roglic est très fort. J’ai 21 ans et je suis déjà content de cette deuxième place. C’est l’essence du vélo d’essayer, d’attaquer, et si ça ne marche pas, il faut savoir s’en contenter. J’ai retrouvé une belle forme après ma chute sur Tour de Catalogne. Il y a un mois, j’avais l’épaule et l’omoplate cassées, donc je suis satisfait d’être revenu à ce niveau.”

Sauf incident, Bernal devrait donc terminer ce Tour de Romandie sur le podium final, son premier au général d’une épreuve WorldTour. Une première marche de gravie pour l’ancien protégé de Gianni Savio, qui sait le chemin encore long. “Leader sur un Grand Tour ? Je ne sais pas quand ce sera, le temps le dira, a-t-il exposé. C’est une chose d’être leader sur le Tour de Romandie, avec des courtes étapes et deux chronos. C’en est une autre sur un Tour, Giro ou une Vuelta. Il faut de la patience et j’en ai.”

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Egan Bernal prudent avant le chrono



Après avoir remporté la seconde étape du Tour de Californie, Egan Bernal (Team Sky) est revenu sur sa performance et celle de son équipe.

“Je suis très content, car l’équipe a bien travaillé pour moi dans cette étape qui, on le savait, pouvait bien me convenir. Je savais que les deux derniers kilomètres étaient la partie la plus décisive de l’étape, j’ai attaqué en me concentrant uniquement sur moi”.
Si le colombien a fait l’éloge de ses coéquipiers les uns après les autres, il a aussi tempéré les attentes concernant le classement général final : “Je ne suis pas sûr que mon avance soit suffisante, car le contre-le montre va être difficile pour moi” déclare celui qui est pourtant champion de Colombie de la discipline.

https://cyclingpro.net/velopro/news-niveau-2/69550/

On accueille donc notre dernier coureur pour cette année. Sasha WEEMAES sera le benjamin de l'équipe.

Egan Bernal : “Une semaine incroyable”



Après un travail d’équipe parfaitement engagé par Luke Rowe et Tao Geoghegan Hart, le jeune Colombien de la Sky est venu terminer le travail, en sortant à 10km de l’arrivée lors de la sixième étape entre Folsom et South Lake Tahoe. Sur cette portion, Egan Bernal a crée un écart d’1’28 avec le deuxième Adam Yates (Mitchelton – Scott). Une performance exceptionnelle qui lui offre l’assurance de remporter le Tour de Californie, sauf en cas d’abandon lors de la dernière étape dévouée aux sprinters.

Le vainqueur du Tour de l’Avenir 2017 est déjà dominant chez les professionnels. En écrasant de sa supériorité des coureurs comme Adam Yates, frère jumeau du maillot rose du Giro 2018, Rafal Majka (Bora) ou encore l’expérimenté Tejay Van Garderen (BMC), le Colombien de 21 ans impose son style offensif et conserve l’humilité des grands. “L’équipe a été très forte, j’en suis tellement fier, rapporte le grimpeur filiforme dans un communiqué sur le site de son équipe. Cette victoire est pour l’équipe, tout le monde a travaillé tellement dur pour que je gagne aujourd’hui. Cette semaine a été incroyable.”

En fait, le succès de Bernal sur cette sixième et avant-dernière étape doit beaucoup à Tao Geoghegan Hart, son coéquipier Britannique, qui a su brouiller les pistes. C’est lui qui a attaqué en premier dans le groupe des favoris, forçant Van Garderen à réagir. L’Américain se met dans le rouge pour boucher le trou, et quand il recolle, c’est la contre-attaque du Colombien. “J’ai attaqué sur la dernière portion montante, se rappelle Bernal. Je savais qu’il y avait une longue portion plate après, je voulais simplement appuyer le plus fort possible sur les pédales et faire de mon mieux après le super travail de l’équipe. C’est seulement à 1,5km de l’arrivée, quand la route remontait que j’ai compris que j’étais bien parti. A 100 mètres de la ligne, j’ai pu exulter.”

https://cyclingpro.net/velopro/course/tour-de-californie/egan-bernal-une-semaine-incroyable/

Egan Bernal au départ du Tour de France

Le récent vainqueur du Tour de Californie, Egan Bernal (Team Sky) devrait être au départ du prochain Tour de France. C’est une belle surprise pour le colombien qui envisageait pourtant une éventuelle participation à la Vuelta.
Il semblerait que la décision ait été prise en marge de sa victoire californienne comme l’a expliqué son agent Giuseppe Acquadro. Ce dernier en explique la raison : “Finalement, participer à la Vuelta lui mettrait une plus grosse pression que le Tour de France. Quand vous allez sur le Tour dans l’ombre de Chris Froome, vous pouvez être plus calme.”

Après un début de saison incroyable pour sa première année dans le World Tour, avec la victoire sur la Colombia Oro y Paz, la deuxième place du Tour de Romandie et la victoire sur le Tour de Californie, Egan Bernal pourra se tester sur sa première course de trois semaines.

https://cyclingpro.net/velopro/course/tour-de-france/egan-bernal-au-depart-du-tour-de-france/

Fin de saison pour Amaury Capiot

Victime d'une lourde chute ce jeudi sur la deuxième étape du Tour de Belgique (2.HC), Amaury Capiot est contraint de mettre un terme à sa saison 2018. Le coureur de Sport Vlaanderen-Baloise s'est fracturé le bassin et la clavicule. Il souffre également d'un pneumothorax.

Pour le coureur de 24 ans, c'est une nouvelle mauvaise nouvelle. L'année passée, il avait quasiment fait une saison blanche en raison d'un genou récalcitrant. Cette saison, il avait retrouvé un niveau qui lui a permis notamment de terminer 2e de la Nokere Koerse et sept fois parmi les dix premiers. C'est un coup dur pour l'équipe de Walter Planckaert qui perd son sprinteur.

https://www.directvelo.com/actualite/66444/fin-de-saison-pour-amaury-capiot

Wout van Aert : « J’ai gagné pour Michael »



Vainqueur de la deuxième étape du Tour du Danemark ce jeudi, le triple champion du monde de cyclo-cross a tenu à rendre hommage à son coéquipier Michael Goolaerts, décédé des suites d’un accident cardiaque survenu pendant Paris-Roubaix.

Wout van Aert salue la mémoire de Michael Goolaerts. « La décharge émotionnelle était très importante quand j’ai passé la ligne, décrivait-il à l’arrivée de la deuxième étape ce jeudi soir. J’aurais aimé faire un geste de victoire pour Michael. Malheureusement je n’ai pas pu le montrer, mais j’ai gagné pour Michael. Ces derniers mois, cela a été une grande motivation pendant l’entraînement. »

Dans le final ce jeudi, le triple champion du monde de cyclo-cross est sorti d’un peloton réduit pour prendre en chasse les deux hommes de tête. Van Aert les a rejoint et dépassé dans les tous derniers mètres pour signer sa première victoire sur route de la saison. « J’avais marqué cette étape à l’avance, expliquait-il alors. J’avais entendu des coureurs qui ont roulé ici dire que cette étape serait décisive. Je savais que je devais tout mettre d’un coup si je voulais gagner la course, et ça a bien marché. »

Maintenant qu’il occupe la tête du classement général, van Aert et son équipe vont devoir jouer sur la défensive. « En tout cas, nous allons essayer de défendre le maillot de leader, annonçait-il. Il est important que je sois bon samedi pour le contre-la-montre, mais nous allons voir au jour le jour. Mon intention est bien sûr d’obtenir le meilleur classement possible. » La défense de son maillot commence ce vendredi, sur la troisième étape, mais cette dernière ne présente pas de reliefs difficiles. Le contre-la-montre de demain devrait donc effectivement être le juge de paix de ce Tour du Danemark.

https://cyclingpro.net/velopro/course/tour-du-danemark/wout-van-aert-jai-gagne-pour-michael/

Infirmerie : Egan Bernal a quitté l'hôpital

Bonne nouvelle pour le jeune colombien Egan Bernal. Victime d'une très lourde chute lors de la Clasica San Sebastian samedi dernier, le coureur du Team Sky avait été évacué par ambulance, et selon le dernier bulletin médical fournit par son équipe, il a finalement pu quitter l'hôpital au sein duquel ils se trouvait. Opéré le week-end dernier, Bernal devra désormais observer une période de repos complète d'un minimum de trois semaines, ce qui hypothèque grandement ses chances de reprendre la compétition avant la fin de la saison.

http://www.velo-club.net/post/infirmerie-egan-bernal-a-quitte-l-hopital

Wout van Aert déçu mais déjà tourné vers le cyclo-cross

Wout van Aert (Belgique) n’a pas loupé le moment décisif de ce Championnat d’Europe quand, à plus de 50 kilomètres de l’arrivée, un groupe de onze coureurs s’est isolé en tête et n’a plus plus jamais été rejoint. Quand bien même van Aert n’était pas le plus rapide de ce groupe, il s’octroie la médaille de bronze mais le Belge n’était pas satisfait du résultat à l’arrivée

“Une médaille c’est bien mais je suis avant tout déçu de ne pas avoir pu faire mieux, expliquait le triple Champion du Monde de cyclo-cross après la course. Dans les derniers mètres, je pensais vraiment pouvoir gagné mais je n’ai pas réussi à remonter suffisamment. Nous n’avions pas les coureurs les plus rapides au départ donc nous avons pris la course en main. C’était tôt mais à la fin il ne restait pas de purs sprinters dans le groupe alors je pense que c’était la bonne tactique.

Dans le final j’ai pensé attaquer mais la chute de mon équipier Xandro Meurisse n’a pas joué en ma faveur. Si j’avais attaqué dans la bosse, un des italiens se serait sacrifié. Alors j’ai préféré garder mes forces pour le sprint car je n’avais pas utilisé beaucoup de cartouches et je pense qu’à la fin d’une course comme celle-là, ce n’est pas forcément le plus rapide qui gagne et le sprint ne ment pas. Cimolai a tiré le groupe pour Trentin. Moi j’ai pris la roue de Mathieu (van der Poel) que je pensais le plus fort. Il y avait du vent et le sprint était en légère montée alors j’ai attendu le plus longtemps possible avant de lancer mon effort. Nous sommes revenus à hauteur de son pédalier (à Matteo Trentin) mais pas plus loin” .

“À partir de mardi je reprend l’entraînement sur le vélo de cross et j’attends ça avec impatience” concluait van Aert.

La carte maitresse de l’Equipe de Belgique était pourtant Greg Van Avermaet : “J’avais des bonnes jambes mais la situation de course ne m’était pas favorable dans le final, déclarait le Champion Olympique après la course à Belga. Je n’étais pas dans l’échappée. Quand elle est partie, je n’étais pas loin pourtant. J’étais le leader prévu dans les deux derniers tours. Si je faisais un gros effort au moment de l’attaque, je risquais de compromettre mes chances de victoire car on était encore loin de l’arrivée. Je n’ai pas pris la bonne décision” .

“Nous avions eu un bon briefing avant la course, expliquait pour sa part Kevin De Weert le sélectionneur belge. Van Gestel et Claeys ont très bien travaillé en début de course. Ensuite, quand il y a eu le regroupement, l’attaque de Van der Sande et Wallays était prévue, celle de Meurisse aussi. Et quand le groupe de van Aert est parti. Directement, on a vu que le peloton n’a pas réagi” .

https://cyclingpro.net/velopro/course/championnat-deurope-course/wout-van-aert-decu-mais-deja-tourne-vers-le-cyclo-cross/

Un petit message au sujet d'Armindo Fonséca qui met un terme à sa carrière en raison d'ennuis de santé. Même si il ne faisait plus partie de notre effectif, on avait été heureux de pouvoir le lancer dans le grand bain en 2012, et c'est sous nos couleurs qu'il fit sa meilleure saison en 2014. Etant originaire du même coin, on lui souhaite bonne reconversion et si possible sans trop de souci de santé.  

Armindo Fonséca met un terme à sa carrière

Armindo Fonséca a annoncé sur les réseaux sociaux qu’il mettait un terme à sa carrière de coureur cycliste professionnel. Après huit années dans le peloton pro, toujours sous le maillot Fortuneo – Samasic, le Rennais s’arrête à 29 ans mais révèle aussi qu’il était atteint de la la spondylarthrite ankylosante. Il a remporté deux succès dans sa carrière, tous les deux en 2014 : la 1e étape des Boucles de La Mayenne et le Tour de Vendée.

https://cyclingpro.net/velopro/mercato/armindo-fonseca-met-un-terme-a-sa-carriere/

Coppa Sabatini : Juan Jose Lobato surprend en finisseur



Juan Jose Lobato est de retour ! Remercié en début d’année par la LottoNL-Jumbo, le sprinteur de la Nippo-Vini Fantini a renoué avec la victoire ce jeudi à l’occasion de la Coppa Sabatini. Malin, l’Espagnol de 29 ans a surgi à 350 mètres de l’arrivée en faux-plat montant et devancé le sprint final. Sonny Colbrelli (Bahrain-Merida) est donc venu mourir sur ses talons, tandis que Gianni Moscon (Team Sky) a de nouveau exhibé sa grande forme en prenant la troisième place.

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Une éclaircie dans la saison de Juan Jose Lobato



Tout n’a pas été simple pour Juan Jose Lobato ces derniers temps. L’an passé, déjà, l’Espagnol traversait la première partie de saison comme un fantôme, grandement perturbé par la perte d’un proche. À la relance après une victoire sur le Tour de l’Ain, il était ensuite passé tout proche d’un premier succès sur la Vuelta. Mais les choses se sont de nouveau gâtées durant l’hiver, et plus précisément lors d’un stage de pré-saison de la LottoNL-Jumbo, en décembre, dont il s’était vu exclure après s’être rendu coupable d’une prise non-autorisée de somnifères. Dans la foulée, il quittait même l’équipe néerlandaise, au contraire de Pascal Eenckhoorn et Antwan Tolhoek, également impliqués dans cette dérive. Quelques semaines plus tard, fin février, c’est la Nippo-Vini Fantini qui l’accueillait et lui permettait de poursuivre sa carrière au plus haut-niveau. Dans un début de saison mitigé, il signait tout de même une 10e place sur le Grand Prix de Francfort, épreuve du WorldTour, mais se fracturait ensuite la clavicule, lors des 4 jours de Dunkerque.

Il n’est donc revenu à la compétition qu’en juillet, sur le Tour du Lac Qinghai (3 top-10) mais affichait récemment une belle forme avec une 5e place sur la Brussels Cycling Classics et une quatrième sur la Coppa Bernocchi, le week-end dernier. Jeudi, il a su exploiter sa condition du moment au maximum pour ravir la victoire sur la Coppa Sabatini. “Quand j’ai vu la chute d’Albanese à 400 mètres de l’arrivée, j’ai réussi à déplacer sur la droite et j’ai lancé cette attaque qui m’a permis de gagner. Cela a été une année compliqué pour moi, avec beaucoup de revers, a-t-il livré quelques minutes après un succès salvateur. Ma saison a débuté tard puis s’est interrompue à cause d’une chute et d’une fracture de la clavicule. Cette victoire est belle et importante pour moi, et elle me permet de repartir pour l’année prochaine avec un mental regonflé à bloc. Maintenant, tout va bien pour moi mais je dois remercier Nippo-Vini Fantini Europa Ovini pour leur confiance confiance et je suis heureux de les rembourser par cette grande victoire en Italie.”

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Valentin Madouas : « J'ai voulu me racheter »



Il aura fallu attendre la confirmation de la photo-finish, mais Valentin Madouas a finalement eu raison de lever les bras au franchissement de la ligne d’arrivée, ce jeudi à l’occasion de Paris-Bourges. Alors que Bryan Coquard a été annoncé vainqueur pendant les premières minutes qui suivaient l’arrivée, c’est bel et bien le coureur de la Groupama-FDJ qui a résisté, sur le fil, au peloton, réglé par le sprinteur de la Vital Concept (voir classement). “Je pensais vraiment m’être fait sauter sur la ligne. J’ai quand même levé les mains juste après… en me demandant si j’avais gagné, car je n’ai pas vu qu’ils revenaient de derrière. Mais j’avançais beaucoup moins vite qu’eux et j’ai vu Bryan débouler super vite. Je pensais vraiment qu’il était premier mais finalement, j’ai vite appris que j’étais le vainqueur, c’est vraiment super !”, résume Valentin Madouas auprès de DirectVelo. A 22 ans, le Breton s’offre ainsi son premier bouquet chez les professionnels, pour sa première saison parmi l'Élite. “C’est une belle course et c’est ma première victoire chez les pros. Ca compte. Je me rappellerai d’avoir gagné ici !”.

« J’AI TENTÉ LE TOUT POUR LE TOUT »

En l’absence du sprinteur Marc Sarreau, “qui s’est cassé le pied et on a une pensée pour lui”, la Groupama-FDJ avait décidé de s’appuyer sur son néo-pro. “On avait mis une tactique en place dans le bus. On s’était dit qu’on allait durcir la course dans les bosses pour que je puisse attaquer sur le haut. L’équipe a parfaitement travaillé et j’ai vite senti que les jambes répondaient bien”. Présent dans un groupe très alléchant dans le final, l’ancien Champion de France Amateurs s’est fait la malle, en solitaire, dans les derniers hectomètres. “J’ai tenté le tout pour le tout. Je passais de gros relais… Je me suis dit qu’on allait au bout, puis qu’on allait se faire reprendre, puis à nouveau qu’on allait se jouer la victoire… C’était vraiment flou dans ma tête. Alors je me suis dit qu’il fallait tout tenter. J’ai surpris le groupe à 1500 mètres de l’arrivée et ça l’a fait”, se réjouit le lauréat du jour.

« JE NE COMPRENAIS PAS »

Surtout, Valentin Madouas tient sa revanche après être complètement passé à côté du Championnat du Monde Espoirs à Innsbruck (lire sa réaction d’après-course), dont il était pourtant l’un des grands outsiders. “J’étais très déçu de mon Mondial la semaine dernière, où je n’avais aucune jambe. Je ne comprenais pas pourquoi et j’ai voulu me racheter. Ca prouve que ce n’était qu’une mauvaise journée là-bas. Gagner juste après, c’est vraiment super”.

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