CAJA EVRONA (CAJ) - Orbea

Félicité par le conseiller technique de l'équipe sur le podium...

Et par un vieux.

On3 a écrit:

Et par un vieux.

Parfois on fait dans le social, mais en aucun cas il ne fait parti du staff de l’équipe...
En l’occurrence, il devait s'agir de la gloire locale d’Ibardin, enfin on le suppose... a moins qu’il n’était tout simplement perdu .

Victoire donc, de Joaquin RODRIGUEZ sur la 4ème étape du Tour du Pays Basque .
Il semble en avoir fini avec ses petits problèmes de tendinite, du moins on l'espère... ce qui est certain, c'est qu'il a le moral gonflé à bloc, et qu'il va essayer de défendre au maximum son maillot de leader au général.



Purito se voit sur le podium

Joaquin Rodriguez était attendu, il le savait, et ne s'est pas manqué. L'explosif espagnol de la Katusha a profité des gros pourcentages du final de la quatrième étape du Tour du Pays Basque pour décrocher ses adversaires et aller s'imposer au sommet de l'Alto d'Ibardin. Prenant dans le même temps la tête du classement général, Purito avait toutes les raisons d'être satisfait. Il pouvait difficilement mieux faire. Après avoir franchi la ligne Rodriguez a fait part de sa satisfaction :

"Je suis très heureux de cette victoire" a-t-il commenté. "Elle est venue le bon jour, car Igor Makarov célèbre son 50e anniversaire aujourd'hui. Cette victoire est évidemment pour lui et pour ses efforts à élever le Team Katusha au sommet du cyclisme mondial."

Celui qui vise un pic de forme pour les Ardennaises, a également décrit son finish : "C'était un final vraiment très difficile, mais qui convenait parfaitement à mes caractéristiques. D'abord, j'ai pu contenir Schleck, puis Poels, puis j'ai réussi à le passer et accélérer pour gagner. Quoi qu'il en soit, je n'aurais pas pu gagner cette étape si mes coéquipiers n'avaient pas fait ce qu'ils ont réalisé. Ils ont fait un travail incroyable, à la fois hier et aujourd'hui, donc je tiens à remercier chacun d'entre eux."

Désormais leader avec une poigné de secondes d'avance, Rodriguez parviendra-t-il a garder son avantage ? "Je suis heureux, j'ai le maillot de leader pour la deuxième année consécutive. Maintenant, nous devons faire tout notre possible pour le garder. Ce ne sera pas facile vis à vis du chrono de samedi, ce n'est pas ma spécialité, mais celui-ci sera assez technique, avec des montées et descentes. Ce ne sera pas un contre-la-montre classique. Qui plus est, maintenant j'ai un beau petit écart, donc je pense que j'ai des chances, au moins, d'être sur le podium au classement général final."

http://www.cyclismactu.fr/news-tour-du-pays-basque-purito-se-voit-sur-le-podium-23526.html

Deuxième victoire consécutive pour Joaquin, et il conforte un peu plus sa place de leader .
Il s'impose au sprint face à Samuel Sanchez, toujours deuxième du général.





Rodriguez : "Une étape de folie"

Deux victoires en deux jours, Joaquim Rodriguez a définitivement lancé sa saison ! Et si l’étape d’hier semblait taillée pour le grimpeur de poche de la Katusha, la donne était beaucoup plus compliquée aujourd’hui avec une étape pour coureur polyvalent, sans arrivée au sommet. Mais « Purito » a encore fait parler la poudre en compagnie de Samuel Sanchez, pour se rapprocher tous deux d’une victoire au général, malgré la présence de Tony Martin sur les routes de ce Tour du Pays Basque.

« C’était une étape de folie aujourd’hui ! A déclaré l’Espagnol après sa victoire. Le groupe a toujours gardé un rythme très fort, de nombreux coureurs avaient des ambitions pour l’étape mais aussi pour le classement général. Je savais que je pouvais gagner mais il fallait quand même le faire, bien que je me sente fort. De plus, je voulais garder le maillot de leader et je savais qu’il y aurait ici de précieuses secondes à gagner en vue du contre-la-montre de demain. Dans les derniers kilomètres, j'ai laissé la responsabilité à Sanchez, car je pensais qu'il avait plus de chances de gagner le classement général que moi. Mais c’est vrai qu’après ma performance d'aujourd'hui, je crois un peu plus en mes chances. »

En effet, Joaquim Rodriguez creuse encore l’écart sur les spécialistes du contre-la-montre, étape qui clôturera ce Tour du Pays Basque 2012, mais il ne compte que neuf secondes sur Samuel Sanchez. « Demain, ça ne sera pas un contre la montre tout plat, il y aura quelques côtes et aussi des descentes pour perdre moins de temps, mais il me sera difficile de garder ma première place. Tony Martin est maintenant à 56 secondes, mais n'oublions pas qu'il est le champion du Monde de la discipline», note l’Espagnol.

http://www.cyclismactu.fr/news-tour-du-pays-basque-rodriguez-une-etape-de-folie-23560.html

Un petit mot sur le résultat final du Tour du Pays Basque.
Sur un parcourt atypique et détrempé, Joaquin RODRIGUEZ nous a réalisé un super CLM (6ème de l'étape), et préserve ainsi une belle seconde place sur le podium derrière l'intouchable Samuel Sanchez. De bonne augure à une semaine des Ardennaises...

Une nouvelle seconde place pour Oscar FREIRE, cette fois-ci sur la Flèche Brabançonne. Il reste l'une des valeurs sûres de l'équipe .





Freire : "Voeckler était plus fort"

Oscar Freire était, ce mercredi, l'un des grands favoris de la Flèche Brabançonne en cas d’arrivée au sprint. Mais l'Espagnol de la Katusha n'a pas hésité à s'échapper dans le final, ainsi, malgré la sortie victorieuse Thomas Voeckler, il est parvenu à prendre la seconde place.

« Voeckler était plus fort aujourd'hui, a déclaré Freire une fois la ligne d'arrivée franchie. Il a vraiment fait un grand numéro, et il méritait de gagner. Malheureusement, nous l'avons laissé partir, il a rapidement pris une minute. À partir de là, nous avons commencé la poursuite mais il était déjà trop tard. Peut-être que personne ne voulait prendre trop de risques sur cette route glissante, étant donné que les classiques ardennaises commencent bientôt. Quoi qu'il en soit c'est un bon résultat pour moi. »

Oscar Freire était donc l'un des favoris aujourd’hui, mais ce n'était pas tout à fait son objectif de la semaine. En effet, il regarde déjà vers dimanche et l’Amstel Gold Race. « Je sens que la forme est là, et c'est bon pour l'Amstel Gold Race. Dimanche la concurrence sera encore plus rude, mais nous avons une équipe très forte avec beaucoup de possibilités en fonction du déroulement de la course. Si seulement quelques coureurs se jouent la victoire, Joaquim Rodriguez sera présent. Et si c’est un sprint massif, je serais prêt à jouer mon rôle. »

Oscar Freire : "J'y ai vraiment cru"

Oscar Freire n'avait pas choisi la solution de la facilité en attaquant en solitaire à 7 kilomètres du sommet du Cauberg, ce dimanche, sur l'Amstel Gold Race. Pourtant, le sprinteur de poche de la Katusha, auteur d'un grand numéro dans le final, n'est pas passé loin de la gagne à Valkenburg. Mais dans l'ultime bosse du jour, dans les tout derniers hectomètres, Freire a coincé, a craqué, et c'en était fini pour lui, suite au travail de Philippe Gilbert. A bout de souffle, et les jambes probablement encore toute raides, l'Ibérique est revenu sur ce final haletant, et malheureux pour lui :



"C'est vraiment dommage" a-t-il soupiré. "A la fin, j'ai vraiment cru que je pouvais gagner ils sont passés devant moi à seulement 100 mètres de l'arrivée. Je me sentais en pleine forme, j'ai fait un beau numéro, mais ça n'était pas assez. Tout simplement, la montée finale était trop dure et mes jambes n'étaient pas au mieux après cette longue course et mon attaque en solo, où j'ai du faire face à quelques faux plats et un fort vent de face. Quoi qu'il en soit, je pense que j'ai suivi la bonne stratégie, car il était très difficile de contrôler la course. D'ailleurs, quand vous vous sentez en bonne condition, vous devez tenter ce genre d'actions... "

http://www.cyclismactu.fr/news-amstel-gold-race-oscar-freire-j-y-ai-vraiment-cru-23810.html

Petit cadeau pour une victoire méritée pour ce coureur







Sur celle-ci il semble dire à Gilbert : cette année c'est moi

C'est marrant, j'ai l'impression que Purito a des "périodes" au niveau de ses célébrations de victoire.
Il a exactement la même posture que lors de sa victoire à l'Ibardin. Le bras droit levé et penché vers l'avant, dans un mouvement de plié-déplié.
L'an dernier, il avait plus l'habitude de lever les deux bras en V, dans un version on ne peut plus classique.
Mais je suis surtout nostalgique de ses anciennes célébrations, quand il levait les bras en V en tendant un bidon. Au moins, c'était original

Merci pour les photos Olaf .
Comme tu le dis, je pense qu'il méritait d'en remporter une "Belle", et c'est chose faite désormais. Qui sait, peut être qu'il gambergera un peu moins maintenant, et que ce cap franchi va l'aider pour la fin de sa carrière...







Katusha, c’est aussi Rodriguez

Attendue, la victoire de Joaquin Rodriguez sur la Flèche wallonne, ce mercredi, est un soulagement pour l’Espagnol, qui ouvre enfin son compteur sur les Ardennaises. Et pour son équipe, Katusha, secouée cette semaine par l’affaire Denis Galimzyanov. Même si elle souligne aussi la division latente, au sein de l’effectif, entre Russes et Espagnols.

Un sacre attendu

Il y a un an, sur les pentes du Mur de Huy, lorsque Philippe Gilbert obtenait la deuxième de ses trois victoires ardennaises, Joaquin Rodriguez se contentait des honneurs de la deuxième place, trois jours après avoir déjà terminé premier dauphin du Belge sur le Cauberg, montée finale de l’Amstel Gold Race. Il était le deuxième meilleur finisseur du monde sur les bosses pour puncheur. Statut qu’il confirmait, en l’absence du roi, sur les arrivées les plus abruptes du Tour d’Espagne, à Valdepeñas de Jaén et San Lorenzo de El Escorial. Quand il y a quelques jours, à Bera, sur la quatrième étape du Tour du Pays basque, Purito battait une grande partie des futurs candidats aux Ardennaises, tout avait changé. Il avait envoyé un signal important en vue des classiques, s’adjugeant la victoire avec une marge impressionnante. Il était le seul à voler sur les pentes les plus dures, tandis que tous les autres, ou presque, étaient à la dérive. Le lendemain, il gagnait à nouveau à Ognate. Fort, très fort.
Pendant que Philippe Gilbert tentait de rattrapper son retard à l’entraînement, le coureur de Katusha bâtissait son statut de favori la Flèche wallonne, course d’un jour la mieux adaptée à son profil. L’Amstel Gold Race, dimanche, n’était pas dans ses cordes. Même s’il avait brillé sur cette épreuve un an plus tôt, le Cauberg, c’était trop « plat » pour lui. Pas la motivation, pas les jambes, mais la patience d’attendre le mercredi et le vrai terrain des grimpeurs-puncheurs. Une tactique justifiée. Le Catalan avait aussi pu constater que Philippe Gilbert n’était pas tout à fait à son niveau de 2011. De retour en forme, mais pas assez pour rééditer sa performance de la Flèche d’il y a douze mois. Alors il savait ce qu’il lui restait à faire : diposer ses pions, neutraliser toutes les attaques, faire diversion avec Angel Vicioso, négocier le pied du Mur de Huy en position optimale, et foncer, un cran au dessus de tout le monde, vers une victoire en de nombreux points comparables à celle de son adversaire belge, qui avait lui aussi gagné avec une grosse marge. Souvent le théâtre de sprints aux centimètres, la Flèche wallonne est depuis deux ans la chasse gardée de lauréats dominateurs.

Une équipe, deux familles

Mais ce succès de Joaquin Rodriguez survient dans une période particulière pour Katusha. L’équipe russe a été frappée par le contrôle positif de Denis Galimzyanov, annoncé durant la journée de lundi. Pris à l’EPO, le sprinteur mettait les siens dans l’embarras. De chez lui, où il est rentré la queue entre les jambes, peut-être a-t-il regardé la démonstration de son ex-coéquipier. La victoire de Purito, la première du clan moscovite sur une classique depuis l’Amstel Gold Race de Sergei Ivanov en 2009, ne souffre d’aucune contestation possible, mais l’ombre au tableau, c’est indéniablement l’évènement fâcheux du début de semaine. Comme anticipant la possible victoire de son grimpeur espagnol, Katusha avait préparé le terrain en publiant une lettre d’aveux signée de la main de Denis Galimzyanov, sans doute rédigée avec le conseil et/ou l’influence des hauts-dirigeants. Galim écrivait en majuscules que Katusha n’avait rien à voir avec ce qu’il était arrivé. « Aucun membre du staff ne savait, ni n’aurait pu savoir, ce que j’ai fait. C’était ma décision personnelle et ma responsabilité. »
A l’heure où Purito écrase la concurrence sur le Mur de Huy, le parfum de scandale qui aurait pu envahir sa performance est inexistant. Pas la conséquence des précautions prises par Katusha. Davantage l’illustration de la scission que l’on a toujours constaté dans cette équipe, entre une partie à penchant russe, généralement peu pourvoyeuse de résultats, et un clan espagnol qui arrive, depuis l’arrivée de Joaquin Rodriguez, à tenir la baraque. Daniel Moreno l’avait renforcé. Oscar Freire lui a permis, cette saison, de prendre encore plus de place. Les Hispaniques ont l’air d’évoluer dans une bulle. Elle s’était montrée hermétique, en juillet dernier, à la décision prise, à Moscou, de sélectionner neuf coureurs russes pour le Tour de France. Ce fut un flop retentissant, prémisses de changements structurels concrétisés avec la venue de Hans-Michael Holczer dans le rôle de manager général. Le transfert de Denis Menchov, souhaité de longue date, n’allait pas totalement à contre-courant, le triple vainqueur de grand tour résidant en Espagne.
Rien ne vint véritablement chambouler le paysage Katusha : beaucoup de bons coureurs, quelques uns assez moyens, et au dessus du lot, Rodriguez et les siens. Deuxième d’une Amstel Gold Race, de deux Flèches wallonnes, d’un Liège-Bastogne-Liège et d’une Classica San Sebastian, troisième d’un Tour de Lombardie et d’un Mondial, Purito est la locomotive son équipe. Qui retrouve donc le sourire en plein milieu d’une semaine qui aurait pu être désastreuse. Elle pourrait se finir en apothéose en haut de la côte d’Ans. Cela voudrait dire que Joaquin Rodriguez a réussi le doublé Flèche-Liège. Chiche ?

http://www.velochrono.fr/actu/2012/katusha-cest-aussi-rodriguez/

Joaquin Rodriguez : « J'avais le même plan que Gilbert »

Second en 2010, second à nouveau en 2011, Joaquin Rodriguez tient enfin son succès dans la Flèche Wallonne. Une victoire attendue pour le coureur espagnol, toujours placé dans les Ardennnaises, mais jusque là, jamais vainqueur... Grandissime favori, « Purito » n'a laissé aucune chance à ses adversaires en portant sa terrible accélaration dans les 300 derniers mètres. L'occasion de confirmer, une nouvelle fois, qu'il est bien le plus costaud lorsque les pourcentages frôlent les 20%. Plus c'est dur, plus il aime. A 32 ans, Joaquin Rodriguez savoure son succès acquis sans contestation, au sommet du Mur de Huy. A l'arrivée, avec les yeux qui brillent et le sourire aux lèvre, il se confie. « Purito » a retenu la leçon de ses échecs et a respecté à la lettre son plan. C'est désormais serein et en confiance qu'il se focalise pour Liège-Bastogne-Liège, ce dimanche. Entretien.

Joaquin, vous avez attaqué au même endroit que Gilbert l'an dernier, c'était votre plan ?
Oui, c'était mon idée initiale. J'ai appris de ma défaite l'an dernier, j'ai vu où Gilbert s'était envolé et j'ai compris que c'était l'endroit idéal. Je savais que c'était là que je devais produire mon effort. Alors oui, j'avais le même plan que Gilbert l'an dernier. C'est un passage très difficile mais dans lequel on peut faire la différence très rapidement. Dans le Mur, j'étais idéalement placé, mais quand nous sommes arrivé à l'endroit où je devais attaquer, j'ai douté. J'ai cru, l'espace de quelques instants, que c'était un peu loin de l'arrivée, mais je ne me suis pas démonté et j'y suis allé à fond. Je me suis posé la question : « j'y vais ? Oui, non, oui non... » Finalement j'y suis allé. Pour ne pas avoir de regret, je devais respecter le plan, et ça a bien fonctionné.
Pensiez vous que vous étiez plus fort que le Gilbert de 2011 ?
Il faut dire la vérité, Philippe n'est pas aussi fort que l'année passé. Il faut dire également que l'an dernier il était tout simplement imbattable. Il était une jambe au dessus de tout le monde. Je pense que je dois être plus ou moins au même niveau que l'an dernier. Même si je suis un peu plus fort, je n'aurais jamais battu Gilbert l'an dernier, il était vraiment trop fort. Cependant il ne faut pas oublier que Philippe revient, et il revient très bien ! Il y a quelques jours on ne savait pas trop dans quel état de forme il attaquerait les Ardennaises... Pour moi, il sera de retour à son top niveau pour Liège-Bastogne-Liège. Gilbert monte en puissance, petit à petit, étape par étape. Je crains qu'il ne soit très difficile à battre dimanche, chez lui.
Après deux secondes places, que vaut cette victoire ?
Je ne voulais aucune autre place que la première ! C'est celle que je désirais le plus cette saison. Je sais que la Flèche Wallonne est la Classique qui me convient le mieux et je ne voulais pas une nouvelle fois passer à côté. J'ai beau être Espagnol, je suis vraiment fan des Classiques, plus que des courses à étapes. J'ai de nombreuses places d'honneur à mon palmarès, des fois je suis vraiment passé tout proche de la victoire mais cette fois je la tiens enfin ! J'ai toujours expliqué que je voulais bien échanger toutes ces deuxièmes places contre une seule victoire. Aujourd'hui, c'est arrivé et je suis vraiment un homme heureux. Ce que je ressens est incroyable !
Il vous aura donc fallut attendre 2012 pour en claquer une « grande ». Pourquoi maintenant ?
Il y a une différence énorme entre la deuxième et la première place. Dans le cyclisme, on ne se souvient que du vainqueur, contrairement à la formule 1, par exemple, ou les places d'honneur sont très importantes. C'est d'ailleurs pour ça que j'ai changé d'équipe. Avant, je roulais pour Alejandro Valverde, avec qui j'ai vécu de bons moments et fait de très belles courses, mais j'avais besoin que l'on roule pour moi. Chez Katusha, je suis le leader. J'ai une équipe dévoué à mon service avec laquelle je peux viser la victoire. Ce changement d'équipe a été très important et marque, sans doute, un tournant dans ma carrière. C'est grâce à ça que j'ai gagné aujourd'hui. C'est grâce à ça que je peux viser la gagne plus que les places d'honneurs. Bon, l'an dernier, il y avait Philippe Gilbert qui était trop fort et il m'a privé de victoires ! (sourire)
Vous étiez le grand favori, ce mercredi au départ, pensiez-vous que la course serait plus difficile à contrôler ? Que vous seriez davantage attaqué ?
La course était déjà assez dure comme ça ! Le Mur de Huy, c’est super dur ! Le début de course était très rapide, on aurait dit Paris-Tours ! Dans les premiers kilomètres c’était le « bordel » complet, il y avait énormément de vent, de la pluie et beaucoup de chutes. Il fallait être très attentif ! De plus, dans le final, les coureurs de Radioshack ont attaqué à plusieurs reprises, c’était chaud. Mon équipe a merveilleusement bien travaillé et est parvenue à contrôler la course. C’était vraiment une course compliquée et je suis très content de m’en être sorti aujourd’hui.
Maintenant cap sur Liège-Bastogne-Liège et le Giro ?
Je vais y aller doucement, je vais me poser un petit peu. Chaque chose en son temps. Je vais déjà savourer cette première victoire et ensuite l’objectif sera d’être bien pour Liège-Bastogne-Liège. J’irai là-bas pour la victoire, rien d’autre. Nous avons une très bonne équipe avec Dani Moreno et Oscar Freire. Nous sommes tous les trois en très bonne forme et on verra comment se déroule la course. Après Liège-Bastogne-Liège, course pour laquelle je suis déjà très concentré, on réfléchira à la suite et au Giro.

http://www.cyclismactu.fr/news-interview-joaquin-rodriguez-laquo-j-avais-le-meme-plan-que-gilbert-raquo-23893.html

Elmiger : « Je n’ai pas envie d’arrêter le vélo »

Velochrono a eu envie de prendre des nouvelles de Martin Elmiger. Et en faisant ça, a eu l’impression de lui faire mal plutôt qu’autre chose. A l’heure de s’apprêter à prendre le départ, ce mardi, d’un Tour de Romandie disputé à domicile, le Suisse de l’équipe AG2R La Mondiale rumine un début de saison relativement discret. Lui le triple champion national, vainqueur du Tour Down Under, des Quatre jours de Dunkerque… Explications.

« Mon dos me dérange pour faire mon travail »

La bourde : demander à Martin Elmiger comment va la forme. « Moyen…, répond-t-il avec sincérité. J’ai été malade pendant une semaine avant Paris-Roubaix, et j’ai pris le départ de l’Amstel Gold Race alors que je n’allais pas bien. Je vais sur le Tour de Romandie pour reprendre le rythme. Je viens de faire ma première semaine d’entraînement normal… C’est presque une reprise. » Surtout, Martin Elmiger a des problèmes de dos qu’il traîne depuis une chute sur l’Enfer du Nord en 2009. Avec les logiques complications que cela procure : « Il y a des fois où c’est tout bonnement difficile pour moi de faire du vélo. Par moments, mon dos me dérange pour faire mon travail, mais pas seulement en course : parfois aussi à la maison. Mais même s’il y a des moments compliqués, je suis toujours là… »
Concentré sur un rôle qui lui permet de continuer à apporter des choses à ses partenaires, Martin Elmiger fera office de capitaine de route sur l’épreuve helvétique : « Je vais faire mon boulot de coéquipier, mais je connais bien le terrain, alors pourquoi pas aussi tenter de m’échappée. » Même quand les temps sont durs, il ne faut pas perdre son tempérament. Sur Paris-Roubaix 2011, le Suisse avait fait la course à l’avant, alors qu’il aurait pu en faire le moins possible, traumatisé par les évènements passés. Et quand ça veut sourire, l’ancien pensionnaire de la Phonak récolte des résultats qui rassurent. L’an dernier, il était troisième d’une étape du Tour de Picardie, cinquième de son championnat national, cinquième du Tour du Poitou-Charentes.

« J’essaye chaque jour de retrouver des sensations normales »

Quelques éclaircies entre les gouttes, mais au final, pas tant de « bons moments que cela ». Quand il sourit en Picardie, c’est pour ensuite faire à nouveau la moue, la faute à une « nouvelle chute » qui lui « redonne de mauvaises sensations ». « Tout ça, c’est compliqué, et en ce début d’année, je cherche toujours les solutions, mais je n’ai pas envie d’arrêter le vélo, jure-t-il. J’essaye chaque jour de retrouver des sensations normales, d’arriver à rouler sans douleur, même à 30 km/h. » Le Tour de Romandie, où il sera l’un des rares locaux sur la ligne, lui ramènera-t-il l’enthousiasme ? Pas sûr : « A vrai dire, je n’ai jamais été très fort sur cette course parce qu’à ce moment de l’année, j’ai souvent des problèmes avec le pollen et ma respiration s’en trouve limitée. » Décidemment…
Pour retrouver la confiance, Martin Elmiger pourrait-il s’appuyer sur ses coéquipiers ? Compliqué : ils n’ont encore pas gagné en 2012 ! « Remporter une course, ce serait important pour le moral de tout le monde, répond-t-il à la sempiternelle question qui entoure les troupes d’AG2R La Mondiale depuis le début de l’année. On aura une bonne équipe pour les terrains de Romandie, et de quoi afficher un bel esprit, je pense. Personnellement, même si je ne suis pas à 100 %, je m’estime en mesure d’aider dans les moments importants. » Arrêtons donc de faire passer le Suisse pour un pessimiste : « Il ne faut pas être négatif, parce que parfois, des petites choses font la différence. C’est un truc important. » Objectif, si ce n’est lever les bras : quitter la Suisse sans pépins physiques et se diriger illico vers les Quatre jours de Dunkerque. Martin Elmiger est l’un des anciens vainqueurs. Il a également souvent brillé sur le Tour de Suisse et est impatient d’y retourner. Avec un dos tout neuf ?

http://www.velochrono.fr/actu/2012/elmiger-je-n%E2%80%99ai-pas-envie-d%E2%80%99arreter-le-velo/

Enfin le bout du tunnel pour Beñat INTXAUSTI, du moins on l'espère, ce dernier ayant eu énormément de mal à se remettre du décès accidentel de son amis et compagnon d'entrainement Xavier. Il s'impose donc au général du Tour des Asturies (après avoir fait 2nd sur deux étapes), et reprend ainsi goût à la compétition, mais surtout à la victoire .





Intxausti reprend confiance en lui

Beñat Intxausti a définitevement oublié sa saison 2011 en remportant ce dimance, le classement général du Tour des Asturies : "Je pense que je méritais de gagner après tout ce que j'ai donné ce dimanche", explique le coureur de la Movistar Team. "Je voulais gagner une belle course pour moi, mais aussi pour l'équipe et pour mon ami, Xavi [Xavier Tondo]."
Le coureur espagnol a vraiment passé des mois difficiles en perdant notamment son grand-père : "Je remercie aussi l'équipe qui m'a toujours soutenu dans les moments les plus terrible pour moi. En tout cas, ce succès me redonne confiance à quelques jours du Giro. Pour ce dernier, je me donne pas encore d'objectif, mais une victoire d'étape serait déjà génial."

http://www.cyclismactu.fr/news-tour-des-asturies-intxausti-reprend-confiance-en-lui-24175.html

Purito, lâche ce cigare !

Joaquin Rodriguez a remporté quatre étapes de grands tours ces deux dernières années : Mende, sur le Tour de France 2010, Peña Cabarga sur le Tour d’Espagne 2010, Valdepeñas de Jaén et San Lorenzo de El Escorial sur le Tour d’Espagne 2011. A chaque fois des arrivées en bosse courtes, pentues, brutales. Pour des victoires nettes du Catalan. Encore récemment sur la Flèche wallonne, il aurait pu franchir la ligne en fumant le cigare, tant sa marge était importante. Pourtant, sur des cols plus longs, le coureur de Katusha a souvent du mal. Le Tour d’Italie 2012 pourrait permettre de cerner quel type de grimpeur il est vraiment.

Une course pour lui…

Tour d’Italie pour grimpeurs : un pléonasme qui plait à Joaquin Rodriguez. Il a fini par comprendre que la course rose était plus adaptée à ses qualités que le Tour de France. Cela va faire deux ans maintenant qu’il privilégie mai à juillet. Cette saison, le parcours lui convient : le plus long chrono est couru par équipes et les difficultés sont concentrées dans la troisième semaine. Purito ne prendra pas le risque de trop en faire en première partie de course. Il sait qu’il va falloir s’économiser pour lâcher les chevaux sur la fin. S’il a l’étoffe d’un vainqueur de grand tour, c’est certainement celui-ci qu’il doit aller chercher, dans la foulée d’une campagne ardennaise qui l’a vu enfin en claquer une, la Flèche wallonne, ce qui peut constituer un déclic. L’opposition est relevée mais ne semble pas a priori dominée par un épouvantail. L’équipe Katusha a parfaitement l’habitude de courir pour son leader espagnol, et celui-ci tire de mieux en mieux profit de cet entourage solide.

… mais a-t-il vraiment la carrure ?

Mais la question est : Joaquin Rodriguez a-t-il vraiment l’étoffe d’un vainqueur de grand tour ? C’est un super grimpeur, oui, mais cela n’en fait pas un vainqueur évident de Giro. Sur trois semaines, sa meilleure performance, c’est troisième de la Vuelta 2010, course où il a payé cher ses lacunes en chrono. Il a terminé au quatrième rang du Giro, l’an dernier. Les deux fois, c’était en bénéficiant d’un déclassement (Mosquera, Contador). Il a aussi terminé septième d’un Tour de France. Ce n’est pas un manche sur les grands tours, c’est vrai. Mais pour en gagner un, il lui faut vraiment un concours de circonstances favorables. C’est un grimpeur, mais un grimpeur particulier. Il peut être imparable sur une montée explosive, à très forts pourcentages, et exploser sur un col long et roulant. Il peut être énorme un jour, invisible le lendemain. Il est l’auteur de réguliers coups d’éclat, désormais plus un spécialiste des classiques, qui fait face à un défi très spécial : être à un niveau continuellement élevé pendant vingt jours.

Comme Di Luca en 2005

Tout cela à la suite d’un mois déjà bien fourni, ce qui le place dans une situation comparable à celle de Danilo di Luca en 2005. Il avait gagné le Tour du Pays basque ? Joaquin Rodriguez en a pris la deuxième place. Il avait remporté l’Amstel Gold Race et la Flèche wallonne ? L’Espagnol s’est adjugé la deuxième. Di Luca avait ensuite porté le maillot rose sur son tour national, jusqu’à coincer en troisième semaine pour finalement terminer quatrième. C’est deux ans plus tard, après avoir décalé son pic de forme, qu’il était enfin parvenu à s’offrir le Tour d’Italie. L’autre problème de Joaquin Rodriguez, c’est donc qu’il est humain, et qu’il aura du mal à réussir là où d’autres ont échoué. Être au top de début avril à fin mai, c’est compliqué. Il est très clairement exposé à la surchauffe et tout dépendra de ce qu’il a fait entre les Ardennaises et ce Giro. Il n’a pas couru, donc c’est déjà un signe positif.

Ne pas bouger avant la 14e étape

On résume : si Joaquin Rodriguez veut gagner le Giro, il faut qu’il ait retrouvé de la fraîcheur, et qu’il l’entretienne jusqu’à Milan. Il doit courir contre nature en évitant de montrer les muscles pendant la première partie de course. Un exemple : la sixième étape sera parsemée de murs effrayants (quatre bosses, toutes avec des pics à plus de 13 %), mais tous seront loin de l’arrivée. Interdiction de bouger une oreille. Quatre jours plus tard viendra l’arrivée d’Assisi, quatre bornes à 8,8 % de moyenne et 15 % de max, avec la victoire d’étape au sommet. Le Purito que l’on connait tous fera tout pour s’imposer en haut en impressionnant tout le monde. Mais il se trompera de cible car les secondes qu’il gagnera ne lui serviront pas à grand chose. A quoi bon fumer le cigare avant la 14e étape et les premiers cols de haute montagne, ceux où il peine généralement à afficher la même facilité ? Si c’est pour étouffer dans le money time…

http://www.velochrono.fr/actu/2012/purito-lache-ce-cigare/

Rodriguez : "Les jambes répondent bien"

Bonne opération aujourd'hui pour le leader de la Team Katusha, Joaquin Rodriguez. Finissant à la 3e place lors de cette 8e étape du Tour d'Italie, Purito a gagné au moins 8 secondes sur ses principaux adversaires. Par la même occasion, l'espagnol atteint la 2e position au classement général et monte donc pour le moment sur le podium.



Preuve qu'il se sent à présent en forme et capable de faire de belles choses. "Aujourd'hui encore, je me sentais en bonne forme. La montée était difficile et le peloton ne roulait pas à fond car les attaques ne venaient pas de coureurs bien positionnés au classement général. A la fin, j'étais en bonne position pour le sprint final et je l'ai bien réussi. Cela prouve que mes jambes répondent bien. C'est un grand pas en avant. J'ai gagné 8 secondes sur tous les autres favoris mais il n'y a pas un si gros écart entre eux et moi. Tout est encore possible", a déclaré Rodriguez sur le site Internet de sa formation.

http://www.cyclismactu.fr/news-tour-d-italie-rodriguez-les-jambes-repondent-bien-24501.html

Intxausti déçu mais confiant pour la suite

Hier lors de la huitième étape du Tour d'Italie, la Team Movistar s'est montrée aux avant-postes. Tout d'abord, l'échappée d'Amador, qui a duré 200 km, a montré un coureur fort et en forme. Puis l'attaque dans le final de Beñat Intxausti, qui fini à la deuxième place de l'étape et remonte à la 5e place au général, a permis à l'équipe espagnole de faire parler d'elle.

Satisfait mais tout de même frustré par sa performance, Intxausti déclare sur le site Internet de sa formation : "Entre gagner et terminer deuxième, il y a une grande différence. Mais je suis tout de même content de moi car j'ai passé une bonne journée, et j'ai gagné quelques secondes en prime. A la fin, je voyais que personne ne bougeait et Pozzovivo avait déjà pris de l'avance. J'ai réussi à le maintenir à 20 secondes pendant un moment mais je savais que ce serait très difficile de revenir sur lui car durant les 5 derniers kilomètres, c'était du un contre un et malgré tout ce que j'ai pu donner, je n'ai pas pu revenir".



Quelque peu déçu de sa performance, l'espagnol n'en demeure pas moins optimiste et motivé pour la suite du Giro, affirmant : "Je trouve que les choses se passent bien pour moi sur ce grand tour. Mais cela ne fait que commencer, et il reste encore beaucoup d'étapes avant la fin du Giro. Avoir eu la possibilité d'être devant comme aujourd'hui (hier), ça ne change rien. L'unique objectif est d'avancer au jour le jour, car il est clair qu'il y a ici des coureurs plus expérimentés que moi et qui ont déjà fait de très bons résultats sur le Giro. Nous continuerons donc sur notre lancée et essaierons de profiter des opportunités qui s'offrent à nous. Nous chercherons une victoire d'étape. Nous y sommes presque".

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La classe !

Effectivement ! Purito nous offre notre première victoire d'étape sur un Giro.
Non seulement la victoire est au rendez-vous, mais elle est accompagnée par le port d'un des plus beaux maillots qu'il soit. Cette date du 15 mai 2012 restera ancrée dans l'histoire de l'équipe.





Rodriguez : "Du sur mesure pour moi"

Joaquin Rodriguez a réalisé un véritable coup de maitre aujourd'hui sur les routes du Tour d'Italie. "Purito" s'est imposé lors de la dixième étape et a du même coup pris la tête du classement général. Au terme d'un final très étroit et raide qui convenait parfaitement bien à l'Espagnol, personne n'a pu résister au coureur de la Katusha. Au micro de la télévision italienne, voici ce que le nouveau maillot Rose a déclaré : "Tout d'abord, je remercie toute mon équipe qui a travaillé pour moi depuis le km 0. En plus, Katusha a dû faire le gros du travail parce que j'étais marqué par tout le monde."

Puis, le vainqueur de la Flèche Wallonne annonce comment il a décidé d'attaquer: "C'est grâce à Valerio Piva, qui a souligné aux journalistes italiens où il fallait démarrer dans la montée finale. J'ai suivi son conseil et j'ai gagné, sinon j'aurais attaqué bien avant et j'aurais sans doute perdu trop de force pour rien. Puis, évidemment, prendre le maillot Rose alors que tout le monde disait que j'allais l'avoir, ça me rend très heureux."

Ensuite, Rodriguez revient un peu sur ce final assez particulier: "C'est vrai que c'était une arrivée taillée sur mesure pour moi." Il en profite aussi pour rappeler son ambition suprême: "C'était important de gagner l'étape aujourd'hui mais maintenant, je vais essayer de conserver la première place du général jusqu'au bout. Je sais qu'il me reste beaucoup de chemin à parcourir avant Milan cependant, je suis bien mieux que ce que je pensais."

Enfin, il annonce qui sera son principal adversaire dans les jours qui viennent: "Scarponi semble le plus affûté en plus d'être très concentré sur son sujet. Puis il faut rappeler qu'il possède une très bonne équipe pour l'épauler en toutes circonstances", conclut-il.

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Rodriguez : "Nous faisons un Giro très dur"



La journée n'a pas été si simple que ça pour Rodriguez. Au terme de la douzième étape, il reste bien le leader du Tour d'Italie. Pourtant, il a bien failli laisser filer le maillot rose au profit de Sandy Casar. Il explique les choix de son équipe, Katusha, de ne pas rouler dans le final. "Nous avons travaillé dur pour maintenir l'échappée, mais quand nous avons vu que personne ne nous donnait un coup de main, nous avons laissé tomber. J'ai parlé avec Valerio Piva, le fait perdre le maillot ne plaisait à personne, mais je ne pouvais pas fatiguer l'équipe dans une étape comme celle-ci. En fin de compte, le travail des Liquigas a bien fonctionné, et nous en avons profité pour garder le maillot. Cependant, aujourd'hui, ça n'était pas facile, nous avons fait les cinquante premiers kilomètres à fond, en menant le groupe, et les coureurs sont fatigués parce que nous faisons un Giro très dur et tout cela se fera sentir la semaine prochaine", admet-il. Autant dire qu'il s'attend a une dernière semaine très difficile, pour tout le monde.

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Purito : "L'arrivée que je crains le plus"

C'est aujourd'hui que le Tour d'Italie des favoris débute vraiment. Entre Cherasco et Cervinia, plus de 200 kilomètres au programme, et une ascension finale de 27 kilomètres à plus de 5% de moyenne pour commencer à faire le ménage dans le classement général. Joaquin Rodriguez, le maillot rose, plutôt tranquille vendredi, sait qu'il sera mis à rude épreuve dès ce samedi. Après la treizième étape, il déclarait :



"A partir de demain, le peloton sera moins nerveux, il y aura moins de stress. Même si, aujourd'hui, on a connu la première journée tranquille depuis le départ. De toutes les arrivées en altitude qui nous attendent, c'est celle de Cervinia que je crains le plus. Ce genre d'ascensions ne me convient pas très bien. Et la météo annonce du mauvais temps... J'espère ne pas souffrir du changement de température. Pour la tactique, on peut aussi bien jouer en défense qu'en attaque. C'est l'avantage d'avoir un peu d'avance au classement... Je m'attends à une attaque de Basso qui a dit que son Giro commence à Cervinia."

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Purito "heureux d'avoir repris le maillot"

Après une quinzième étape halletante, Joaquin Rodriguez a finalement retrouvé le maillot rose tant convoité de leader du Tour d'Italie. Le coureur de la Team Katusha s'est exprimé au micro de Tuttobiciweb et semble absolument ravi de ce revirement de situation : "Hier, j'ai souffert dans la dernière montée, tandis que Ryder était très bon. Aujourd'hui, cependant, le contraire s'est produit. Dommage que nous n'ayons pas gagné l'étape, mais je suis vraiment heureux d'avoir repris le maillot rose. Porter ce maillot donne une plus grande responsabilité, mais nous sommes habitués à ce genre de chose. Après la journée de repos, nous seront réellement dans la montagne, sur mon terrain favori et il faudra bien gérer, mais je suis serein".



Tout comme les autres coureurs, Purito affirme avoir certes souffert du froid et que ça a influencé sa stratégie de course. Il déclare en effet à L'Equipe : "Le mauvais temps me faisait peur notamment dans les descentes de col qui étaient très dangereuses. C'est pourquoi, j'ai attendu le final de la dernière ascension pour tenter ma chance. Mes sensations alors étaient vraiment bonnes. L'offensive de Scarponi était violente, il fallait en profiter surtout parce que je savais que devant, mon coéquipier Losada n'arrivait pas à rejoindre le coureur échappé, Rabottini".

Une stratégie de course qui semblait donc être la bonne et qui l'a incité à continuer : "Quand j'ai vu que le maillot rose Hesjedal n'arrivait plus à suivre notre groupe, j'ai su qu'il fallait que je tente quelque chose. J'espère que mon rêve de gagner le Giro va peu à peu devenir réalité".

http://www.cyclismactu.net/news-tour-d-italie-purito-heureux-d-avoir-repris-le-maillot-24724.html

la blonde fait assez vulgaire... par contre, la brune, elle, est très jolie et se prénomme Eleonora

Ah, toi aussi tu avais remarqué la jeune et jolie demoiselle brune... effectivement, il n’y a pas match entre les deux

Rodriguez : "Ne pas avoir de jour sans"

Joaquin Rodriguez est toujours en bonne position de remporter son premier Grand Tour. Mais il reste une semaine à boucler et à assurer au grimpeur de poche espagnol, cette troisième semaine qui lui a toujours fait défaut par le passé. Pour autant, au moment d'entamer ce mardi, au lendemain de la journée de repos, la dernière partie du Tour d'Italie, le coureur de Katusha s'est montré confiant en conférence de presse:



"Durant les deux premières semaines de course, j'ai été le plus fort, et je me sens comme un candidat crédible pour la victoire finale, car à l'heure qu'il est, j'ai l'avantage au classement général. J'espère ne pas avoir une journée sans." Purito a toutes les cartes en main. Il sera attaqué, bien évidemment, mais à lui de savoir doser ses efforts et de ne pas être victime d'une défaillance. "Cette semaine, nous allons changer de registre. Nous allons grimper des cols plus hauts, plus longs, mais je vais faire de mon mieux. Pour moi, c'est comme si chaque jour était une nouvelle course, comme une classique en fait. Mais je me doute que les autres ont dû garder des forces également."
Avec cet objectif de maillot rose final à Milan, Joaquin Rodriguez a déjà pensé au scénario lors de l'ultime contre-la-montre. Selon lui, il doit avant tout faire l'écart avec un certain Ryder Hesjedal : "Si je regarde le chrono de Milan, le seul qui peut faire peur, non seulement à moi-même, mais à tous, c'est Hesjedal. Je dois essayer de gagner encore plus de temps sur lui."

http://www.cyclismactu.fr/news-tour-d-italie-rodriguez-ne-pas-avoir-de-jour-sans-24759.html