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Une interview de "JT" réalisée par Cyclism'actu :


Jonathan Tiernan-Locke a fait sensation cette semaine sous le climat polaire du Tour Méditerranéen. Le Britannique d’Endura Racing s’est imposé, avec la manière, à deux reprises sur les routes hexagonales, chères à Lucien Aimar, raflant en prime le général. Inconnu il y a encore une semaine, Jonathan Tiernan-Locke a marqué les esprits des coureurs, organisateurs et spectateurs. Mais de quoi est-il capable ? Jusqu’où peut-il aller ? Ce sont les questions qui reviennent régulièrement en cette fin de week-end hivernal. « JT » savoure l’instant présent mais espère bien ne pas en rester là et refaire parler de lui très rapidement avec en ligne de mire le Tour du Haut-Var, la semaine prochaine. Ce dimanche, au soir de sa brillante victoire, Jonathan Tiernan-Locke, 27 ans, se confie à Cyclism’Actu et avoue qu’il souhaite gravir les échelons et ainsi décrocher une place dans le World Tour à l’issue de l’année. La nouvelle révélation anglo-saxonne ? Probablement, mais sûrement pas la dernière. Fini l’effet de surprise, Jonathan Tiernan-Locke est à présent à prendre au sérieux !


Jonathan, honnêtement on ne vous attendez absolument pas sur ce Tour Méditerranéen et vous êtes la grosse surprise de la semaine. Vous êtes-vous vous-même surpris ?

Bien évidemment ! Jamais je n’aurai cru que j’allais gagner le Tour Méditerranéen avec deux étapes à la clé. Après l’annulation du Mont Faron, j’ai cru que nous allions avoir une étape favorable aux sprinteurs. Tout le monde m’a dit que la dernière monté, le col de Garde, n’était vraiment pas difficile, environ 2-3%. Je suis resté bien placé au sein du peloton pendant toute l’étape et arrivée au pied du col je me suis vite rendu compte que c’était plus dur que prévu. Je me suis dit que ça pouvait me convenir et que je devais tenter ma chance. J’ai attaqué et ça a marché. C’est incroyable !


Dans le final de cette dernière ascension vous résistez au retour d’un groupe de 3 coureurs, parmi lequel un certain Stefano Garzelli…

C’est vrai… C’est une grande fierté d’avoir su tenir tête à un champion comme lui. C’est pour moi quelque chose de fantastique et j’en suis très content.


Connaissiez-vous la montée du Mont Faron ? Pensez-vous que vous auriez réussir à reproduire une telle performance ?

Le Mont Faron je ne le connais que via Youtube ! Je ne l’ai jamais monté alors je l’ai étudié en vidéo depuis mon ordinateur. Je pense que j’aurai pu faire quelque chose de bien également car ici c’était quand même une arrivée difficile. J’aurai préféré gagner en haut du Faron, ça a plus de prestige, mais je suis déjà content de ce que j’ai fait aujourd’hui. J’espère que j’aurai d’autres occasions et que je pourrais m’y imposer prochainement.


Vous serez le week-end prochain sur le Tour du Haut-Var, avec cette performance comme référence, aurez-vous de grosses ambitions ?

Je suis en bonne forme donc je vais essayer d’en profiter. Mais il y aura de sacrés clients, notamment Philippe Gilbert. Je suis super content de ma semaine, j’espère pouvoir faire aussi bien le week-end prochain mais ne nous enflammons pas, on verra bien répondront mes jambes.


C’est une grande victoire pour vous mais aussi pour votre équipe, Endura Racing, qui n’avait jusque là pas beaucoup fait parler d’elle en France…

Gagner ici, c’est vraiment incroyable pour moi mais aussi pour toute l’équipe ! Endura Racing n’est pas une très grande équipe mais nous tous extrêmement motivé et ça paye. Nous sommes classés comme étant une équipe de troisième division, mais je pense que cela ne reflète pas notre véritable valeur. On est meilleur que ça !


Avoir le Tour Méditerranéen à son palmarès, ça ouvre des portes, quelles sont vos ambitions à plus long terme ?

J’aime beaucoup Endura Racing et tous les coureurs de l’équipe mais j’aimerais passer un cap et intégrer une équipe de plus haut niveau afin d’avoir un meilleur calendrier et de pouvoir progresser davantage. L’idéal se serait d’intégrer une équipe du World Tour.


Ici vous avez en quelque sorte pu bénéficier d’un effet de surprise, désormais c’est terminé, le peloton va vous observer attentivement…

Je m’en doute bien mais je pense que c’est plutôt une bonne chose car je n’étais pas très connu, l’équipe non plus d’ailleurs, et les coureurs et organisateurs vont peut être nous prendre un peu plus au sérieux.

Et une petite vidéo de l'étape d'hier, avec l'attaque de JT en costaud :

Notre vainqueur du jour en images :

Quelques photos de notre semaine précédente :

ON3 qui s'intéresse au Tour Med, au Tour du Haut Var Bientôt il va nous parler de Plumelec et des Boucles de l'Aulne... C'est comme si Baroudeurs se mettait à me parler du Tour de Murcie ou de Burgos par exemple...

Mes coureurs y font de bons résultats, il est donc tout à fait normal que je m'y intéresse et que je propose quelques photos de leurs oeuvres !


Maintenant, j'ai toujours beaucoup apprécié le Tour Med' pour son Mont Faron. J'avoue ne jamais avoir été passionné par le Tour du Haut-Var, mais c'était quand même un sacré parcours pour costaud cette année. J'ai été très impressionné par la difficulté qui ne pouvait consacrer qu'un costaud en forme.
J'y ferai probablement bien plus attention maintenant si le parcours est toujours comme ça.


J'apprécie de plus en plus cette jeune génération de coureurs français, plus dévergondée, qui ne passe pas son temps à se plaindre tout en faisant des résultats médiocres. D'ailleurs, j'ai surtout le sentiment que la génération précédente a été complètement surestimée, tout en s'écoutant beaucoup trop.
Par exemple, j'aime bien cette équipe Saur qui va jouer du dérailleur sur des courses de secondes zones espagnoles, et qui y fait des résultats tout à fait convaincants. Pourtant, l'Espagne est soit-disant la patrie du dopage, seuls les Espagnols peuvent bien y figurer, etc.

Bref, je ne vais pas me reconvertir en amoureux du cyclisme français pour les prochaines saisons, mais il faudra compter sur moi pour embaucher quelques petits jeunes en qui je crois.
D'ailleurs, il n'en reste pas sur la touche pour les transferts là ? Je crois bien en avoir repéré un mais je suis un peu dans cet état d'esprit.

C'est la Saunier Duval cette équipe.

Trève de plaisanterie je voulais juste parler de Rui Costa, j'ai pas mal débattu quant à son rôle cette année, durant la trêve, car beaucoup pensaient qu'il allait faire une saison en-dedans car Valverde sera le leader unique, or il montre, et j'en suis content car c'est ce que je pensais, qu'il a la carrure d'un leader et je le vois faire une saison supérieure à 2011.
C'est un futur très grand, reste à gagner plus régulièrement mais en terme de régularité il est là.

Très belle interview de Tony Gallopin, signée par Vélochrono encore. Un garçon lucide et discret :


Neuvième, quatrième et troisième de sprints, cinquième en haut de la Montagne verte, Tony Gallopin a brillé sur le Tour d’Oman. Sur tous les tableaux. Troisième du classement général final et meilleur jeune, le Français a réussi son entrée en matière chez Radio Shack. Sa polyvalence étonne. Il prend conscience de celle-ci, se demande s’il ne « manquait pas de confiance en [lui] jusqu’à présent ». Aux côtés d’un Fabian Cancellara dont il apprend beaucoup, et fort d’un programme de course et de libertés que son transfert dans l’équipe américaine ne laissaient pas si facilement augurer, le Français a de l’espoir pour l’avenir. Il confie même à Velochrono qu’il espère un jour gagner « de grandes classiques. »


« L’équipe m’a mis en confiance »


« Peut-être que je manquais de confiance en moi jusqu’à présent ? Peut-être que je me sous-estimais ? J’aime bien la montagne, mais je me dis toujours que je suis trop lourd. Je ne me mets pas ce type de terrain dans la tête alors que oui, ça pourrait me sourire. » Tony Gallopin a peut-être connu l’un des déclics les plus importants de sa carrière dans la péninsule arabique, en haut d’une montagne dont les trois derniers kilomètres, à environ 10 %, n’avaient rien pour lui plaire. Il s’attendait à ce que cela « sourisse » sur les tracés pour puncheurs, mais sa performance sur l’arrivée en altitude était « plus une surprise ». Mais pas question de s’emballer : il cherche à relativiser tout ça. « Un effort de vingt minutes, ça peut me convenir, et puis l’équipe m’a mis en confiance, raconte-t-il. Il faut également se dire que ce n’est que le début de saison et qu’ils sont nombreux à être là sans pression. Et regardez : Fabian Cancellara fait neuvième ! »

De la mesure, de la patience, du calme. Le coureur français n’est pas du genre à se montrer très expansif quant à une performance pourtant excellente. Chez Radio Shack – Nissan, on n’est pas surpris par ce résultat parce que toute la bande a fait le nécessaire pour pousser la jeune recrue à se surpasser pour ainsi viser le classement général : « La veille, je leur disais que j’allais faire mon boulot jusqu’au pied, et finir tranquillement dans le gruppetto. On m’a répondu : t’es en bonne forme, vas-y ! Même Andy Schleck m’a dit que j’étais bien et qu’il fallait que j’essaye. Le leader devait être Jakob Fuglsang mais il est tombé la veille. On ne savait pas trop comment il allait être. Comme on était en tête du classement par équipes, on a voulu jouer la montée à fond avec trois éléments. J’étais dans le top 5 du général alors ils ont voulu que j’en fasse partie. (…) Je ne demandais pas à jouer le général… »


« Le but, c’est de gagner de grandes classiques dans les années à venir »


Dans l’équipe luxembourgo-texane, Tony Gallopin trouve donc déjà ses marques. Ses partenaires et ses dirigeants ont cerné son potentiel. Il est arrivé dans cette grosse armada avec de l’appréhension. Il s’est « adapté à un nouveau système », a « appris à connaître les gens », pour ce qui représentait forcément une « grande remise en question ». Son départ de Cofidis correspondait à son « plan de carrière ». Il a été critiqué. On craignait qu’il joue les utilités dans cet effectif pléthorique, où bon nombre de coureurs se sacrifient alors qu’ils pourraient être leaders partout ailleurs. « Si j’étais resté chez Cofidis, certains auraient dit que j’aurais stagné », répond-t-il, tout en assurant qu’il n’a jamais vraiment fait attention à ce qu’il se disait sur lui. « Pour moi, le but, c’est de gagner de grandes classiques dans les années à venir. Il faut attendre 27 ou 28 ans et d’ici là emmagasiner le plus d’expérience. » On l’aura compris : la décision de tenter le challenge Radio Shack est motivé par les perspectives.

Un avenir à long terme qui pourrait pour lui être radieux. À condition de ne pas commettre d’erreurs. Pour limiter les risques, Tony Gallopin est du genre taiseux, discret. Travailler, c’est ce qu’il préfère. « Sans pression », c’est encore mieux. Avec son oncle Alain, il veut « suivre un plan bien précis ». Il « n’aime pas beaucoup parler dans la presse » : « Moins on parle de moi, mieux c’est. Je ne suis pas fan des feux de l’actualité. » Il faut gratter un peu pour qu’il l’admette, mais c’est par exemple pour cette raison qu’il préférait courir, en mars, Tirreno-Adriatico, et non Paris-Nice. « C’est plus relax, estime-t-il. On a beaucoup parlé de la question de courir l’une ou l’autre de ces deux épreuves. Mais le groupe classiques pourra travailler en Italie sans pression. Ils préféraient que j’aille là-bas, car sur Paris-Nice, il y a la grosse équipe et l’actualité sera concentrée autour d’elle. De toute façon, faire Paris-Nice ou faire Tirreno-Adriatico, ce n’est pas important pour moi. Et Fabian Cancellara préférait avoir cinq ou six coureurs faisant à ses côtés un programme identique au sien. »


« Cancellara, c’est un peu comme un aimant »


Fabian Cancellara est l’homme dont les ambitions vont dicter les mouvements de Tony Gallopin jusqu’en avril. Mais cette semaine, il a anticipé le renvoi d’ascenseur : « Sur le Tour d’Oman, il n’a pas hésité une seconde à se muer en équipier, me protéger, m’aider à rester placé. C’était énorme. Surtout dimanche, quand on a voulu protéger ma troisième place. Toute l’équipe m’aidait. Incroyable. Rien que le Qatar, c’était une super expérience. C’est l’avantage d’être avec Fabian : on sent qu’il a l’expérience de cette course. Ce gars, on sent vraiment qu’en plus d’être un leader, c’est un capitaine, un meneur d’hommes. Mais il a aussi besoin d’avoir des coureurs proches de lui. Du coup, nous aussi, on ressent ce besoin. C’est un peu comme un aimant. Il dégage une sérénité telle que l’on se sent vraiment dans un groupe. Et avoir le même programme que lui, ça ne peut pas être une mauvaise chose (rires) ! Entre chaque coureur de classiques, c’est toujours plus ou moins le même menu, et ils arrivent tous au top au bon moment. »

Ce programme, il ne comprendra pas le Het Nieuwsblad. Radio Shack n’a même pas formulé de candidature. Le roi des pavés ne sera donc pas présent sur la première de ses joutes. Ses futurs lieutenants attendront pour prendre leurs marques sur ces terrains particuliers. La troupe se rendra sur d’autres sols scabreux : les Strade Bianche de Toscane. Tony Gallopin ne sait pas vraiment pourquoi il en est ainsi, mais il devine la logique de ses dirigeants et la partage : « En Belgique, on aurait eu beaucoup de pression et on n’avait pas forcément envie de l’assumer. Enfin, je pense que c’est ça. Et que tout le monde a aussi besoin de souffler… Le Het Nieuwsblad et Kuurne-Bruxelles-Kuurne, je les ai faits l’année dernière. Les conditions ne sont jamais exceptionnelles. C’est beaucoup de risques. Ce n’est pas World Tour, aussi, et malheureusement, les équipes courent beaucoup après les points. Je n’ai pas une grande expérience sur les pavés, or en signant chez Radio Shack, je demandais à en acquérir. Mais je ne vais pas toutes les disputer non plus, les classiques… On est dix ou douze pour huit places. Je suis jeune. Je sais par exemple que le week-end du GP E3 et de Gand-Wevelgem, je ne ferai qu’une des deux courses. »

Après les classiques printanières, Tony Gallopin pensera aux Championnats de France. Le soir de cette course, il « fera le point pour préparer la deuxième partie de saison ». C’est là que ça pourrait devenir intéressant pour lui à titre personnel : « Je sens que des courses comme le Tour de Pologne, l’Eneco Tour, la Classique d’Hambourg ou le Grand Prix de Plouay peuvent me convenir. Bien sûr, l’objectif futur serait de gagner un Milan-Sanremo, un Tour des Flandres ou un Liège-Bastogne-Liège. Tout le monde en rêve. Mais dans un premier temps, je vais me concentrer sur les classiques de deuxième partie de saison. Sans pour autant déjà parler de les gagner. Enfin, pas dans un avenir immédiat… » Le garçon a de l’espoir et de l’ambition, mais il se retient. Chaque chose en son temps. Il n’est même pas sûr de courir un grand tour cette année. Giro ? 0 % de chance d’y être. Tour ? « Je n’ai pas demandé à participer ». Vuelta ? « Quand j’ai vu le parcours et ses dix arrivées en sommet… Faut voir. Car ce serait une bonne préparation pour les Mondiaux. » Tiens donc.

Quatre nouveaux arrivants pour l'équipe


La période de début des transferts ayant été avancée d'une quinzaine de jours, c'est ce soir que nous accueillons donc nos premiers arrivants saisonniers.

Cinq noms étaient visés, ce sont finalement quatre coureurs qui nous rejoindront. Le jeune russe, Sergey Chernetskiy, qui a déjà côtoyé les rangs de l'équipe, a en effet reçu une offre plus intéressante à côté. Qu'à cela ne tienne, nous gardons des contacts avancés avec lui et nous espérons bien être la première équipe à lui proposer un contrat pro (pourquoi pas en 2013 ?).


Nos quatre recrues n'ont guère qu'un seul point commun, mais celui-ci est de taille ! En effet, il ne s'agit que de jeunes coureurs (que l'on espère prometteurs évidemment). Ainsi, nos 4 coureurs ont entre 20 et 22ans. Le plus jeune d'ailleurs, Kevin De Jonghe de l'équipe Topsport, fait partie du "podium des plus jeunes coureurs pro pour l'année 2012" derrière deux Russes de chez Rusvelo. Voilà au moins un podium d'atteint !


Présentons justement Kevin De Jonghe pour commencer. Il a intégré l'équipe Topsport cette année, et il viendra donc compléter notre front belge qui, il est vrai, est bien maigrelet. Il aura donc l'avantage de participer à de belles épreuves malgré son jeune âge.
Pour l'instant, son domaine de prédilection reste flou, même s'il s'est déjà illustré au sprint et également en chrono. Je le pense capable d'évoluer dans d'autres domaines à l'avenir, tout dépendra évidemment de la direction qu'il donnera à sa carrière.
Dans l'immédiat, sa grande jeunesse fait que nous ne lui mettrons pas la pression pour des résultats.


On retrouve ensuite le néo-zélandais Patrick Bevin, de l'équipe Bissel. Il a déjà eu l'occasion de s'illustrer en bien cette année sur des épreuves nationales renommées. Patrick est un sprinteur avant tout, mais un sprinteur complet capable de bien passer les difficultés. Mais surtout, c'est quelqu'un de talentueux qui a déjà prouvé qu'il avait un bel avenir devant lui.
Je le pense capable de se montrer, dès cette année, sur les courses qui se dérouleront notamment aux Etats-Unis.



Vient ensuite notre jeune danois, Jesper Hansen de l'équipe Glud & Marstand. Son profil nous a particulièrement intéressé, puisqu'il nous rappelle immanquablement Chris Anker Sorensen ou Fuglsang qui ont été révélés au plus haut niveau par notre équipe.

Premièrement, Jesper a une progression inverse a celle de beaucoup de jeunes talents danois. En effet, d'habitude ceux-ci font des saisons tonitruantes chez les juniors avant de rentrer dans le rang chez les espoirs jusqu'à avoir un mal fou à se distinguer pour le passage fatidique chez les pros ...
Jesper, lui, s'est révélé pleinement l'an dernier au cours d'une très belle saison. Il a notamment pris une belle deuxième place en haut d'une des étapes montagneuses du Tour de l'Avenir, en battant au passage tout le gratin des grimpeurs espoirs 2011.

À la fin de cette saison, il intègre la prestigieuse continentale danoise, Glud & Marstrand, et il obtient également une place pour un stage d'avant-saison avec le Team Saxo Bank de Bjarne. C'est là qu'il fait parler la poudre, une fois de plus.
Il se dit que personne n'aurait été capable d'accrocher sa roue quand la route s'élevait ... même pas notre leader Contador !

Je doute qu'une telle démonstration reste sans lendemain. Jesper étant un pur grimpeur, je le vois bien se distinguer rapidement quand la route s’élèvera (et travailler le reste du temps pour Lander) avant d'obtenir une place de stagiaire chez Riis pour la deuxième partie de saison et, pourquoi pas, un beau Tour du Danemark ?



Enfin, nous concluons ces transferts avec notre désormais fameux portugais, Fabio Silvestre de l'équipe Leopard. Hé oui ! Après avoir constaté le calendrier sympathique du Team Leopard, nous ne pouvions difficilement ignorer la présence de Fabio dans cette équipe.
Aussi bon rouleur CLM que sprinteur, c'est sur ces terrains que nous l'attendrons, et il fera gruppetto au premier pont d'autoroute venu !
Je crains un peu la concurrence interne au sein du Team Leopard, mais je le pense capable de saisir sa chance une ou deux fois dans l'année.

On3 a écrit:

Contador s'entraîne plus que jamais :

D'ailleurs, Alberto vient d'affirmer qu'il a battu son record personnel dans le col où il s'entraîne régulièrement. Quand je vous dis que ça va saigner dès début août. (8)

Grosse victoire de Peter sur l'étape d'hier :









Il annonce que pour MSR, dans une petite semaine, la tactique est claire. Nibali tentera de faire la différence dans le Poggio, et lui attendra le sprint dans un groupe de costauds.


Nous n'avons malheureusement pas d'images pour la première victoire pro de Bert-Jan.

Bléro Team - Google Android trouve son 30ème homme


C'est jeudi soir que nous avons fait signer notre 30ème mercenaire. Maintenant au complet, nous espérons, évidemment, que l'effectif restera stable jusqu'en fin de saison. Mais cela dépendra surtout des performances de mes hommes, et spécialement des nouveaux.

Petit retour sur le CV de notre petit dernier qui, de par son jeune âge, ne déroge pas à la politique de notre team.
Il s'agit donc d'un jeune étatsunien de 21ans, grimpeur de son état. Né en Virginie, il s'est d'abord adonné au mountain bike et au cyclo-cross. Aujourd'hui, dans la plus pure tradition des cyclistes sur route venant de ces disciplines, Joseph Lloyd Dombrowski se pose en vrai grimpeur.

S’entraînant dur dans ces disciplines l'hiver, étant donc capable de commencer la saison dans une forme précoce, la légende veut qu'il ait devancé ses équipiers de plusieurs minutes dans un stage de pré-saison 2011 relativement escarpé et qu'il ait ainsi raté une photo d'équipe qui avait été prise au détour d'un lacet. La Légende ne dit pas, par contre, s'il a mimé le fait de fumer un cigarillo de retour à l'hôtel.

Ses courses favorites ne comportent pas de chronos, sont par étapes, et se déroulent sous des conditions désastreuses (pluie, vent et froid appréciés !). En ça, il rappelle un certain Lance Armstrong mais aussi, et surtout, un italien du nom de Pantani, ce qui est confirmé par son profil de pur grimpeur et ses faiblesses en chrono. Même si son profil longiligne le rapproche plutôt de Michael Rasmussen ! D'ailleurs, la comparaison avec ces célèbres grimpeurs ne s'arrête pas là, c'est un coureur extrêmement offensif, capable de faire de vraies différences sur des profils escarpés, et qui ne supporte pas l'inaction quand les pourcentages sont élevés !

L'an dernier, il s'est distingué sur la Ronde de l'Isard et sur le Giro de la Vallée d'Aoste. Dans ces deux courses, qui sont parmi les fleurons du calendrier espoir international, il a fait des différences majeures en montagne. Il remporte d'ailleurs l'étape reine de la seconde, en lâchant à tour de rôle, à force de coup de butoir, Novikov, Lavieu, Elissonde et Aru ...
On devrait le retrouver dès le Tour de Californie. Pourquoi pas pour ferrailler avec les pros sur les étapes les plus difficiles ?
Et on l'attendra également sur le calendrier pro qui se déroulera aux Etats-Unis fin août.

Bonne arrivée à lui dans notre team !

Tiens une photo de ton poulain Havik vainqueur sur le Tour de Normandie aujourd'hui.

Ah bien ! J'avais totalement zappé ça !

Bonne nouvelle, Yoeri se met donc en jambes pour la suite de la saison là. Il va prendre confiance.
Silvestre lance les sprints pour Alafaci apparemment ... Ça pue cette histoire, car entre Alafaci et Brambilla, il n'aura pas souvent l'occasion de jouer sa carte (surtout qu'il saute au moindre pont d'autoroute).

Très bon début de semaine chez nous, ça fait bien longtemps qu'on n'avait pas été si satisfait.
Sagan remporte une étape aux 3 Jours de la Panne, et belle perf' collective avec Landa et Rui Costa sur le GP Miguel Indurain.

En ce qui concerne Saganator, évidemment les résultats du Tour des Flandres conditionneront la satisfaction, ou non, quant à sa semaine.
Par contre, je suis extrêmement satisfait de Mikel. On le sentait bien sur la dernière ascension du Critérium International, même s'il a tout donné pour Igor. Et aujourd'hui il est seulement battu par un costaud comme Moreno.
Je ne peux que donc être satisfait, puisque Sagan -au top depuis un moment !- va bientôt se garer. J'attendais donc justement que des gens comme Landa, Atapuma, Malori, Ratto et Herrada se montrent enfin, et Mikel est justement entrain de faire exactement ce que je souhaite. Rui Costa, après avoir relâché la pression après l'Algarve, commence tout juste à revenir en forme avant le TPB, Amstel, la Flèche et Liège. C'est de bonne augure !

Allez Peter, ça serait énorme si on pouvait conclure cette semaine en beauté.
Mais en attendant, quelques photos :

Juste un petit point pour dire que je suis satisfait des performances de mes gars ces derniers temps.

On commence à voir Daniele Ratto pointer le bout de son nez sur les profils pour puncheurs, et il sera aligné sur les Ardennaises pour Liquigas. Très bonne nouvelle pour lui.

Sagan a fait un début de campagne de classique incroyable ! Superbes prestations sur MSR, E3 et Ronde, malheureusement sans victoire à la clé, mais ce n'est qu'une question de temps. Notre leader est un monstre physiquement et tactiquement, c'est un pur plaisir de le voir courir !

Rui Costa monte également en puissance à l'arrivée des Ardennaises. Sa prestation au TPB n'est qu'un début, et il constituera un excellent co-leader pour Movistar dans 2 semaines.

Sur 171 kilomètres se déroulait ce Samedi, le Tour des Flandres Espoirs. Avec plusieurs monts au programme dont le Molenberg, le Taaienberg, le Berendries ou encore l'Eikenberg, ce sont plus de 20 équipes nationales qui étaient prêtes à en découdre. Dans l'Eikenberg justement, à 40 kilomètres d'Ougenaarde, trois coureurs sont passés à l'attaque : Jimmy Turgis (France), Kenneth Vanbilsen (Belgique) et Calvin Watson (Australie).

Ceux-ci ont creusé un écart important par rapport au peloton qui pointait toujours à une minute à 20 kilomètres de l'arrivée. C'est alors le moment choisi par Vanbilsen pour sortir, dans le Steenbeekdries. Turgis et Watson ne peuvent suivre et le Belge prend ses distances. Si l'Australien craque, le Tricolore tente de s'accrocher, quelques dizaines de mètres derrière.

Turgis ne perd pas grand chose, mais ne gagne rien non plus et Vanbilsen se dirige tout droit vers la victoire, bien que le peloton se rapproche très vite. Alors, grâce à un gros numéro, le coureur belge franchit en solitaire la ligne d'arrivée et voit son compatriote Sean De Bie régler le sprint du peloton, ou de ce qui en reste. Kristian Sbaragli (Italie) prend la troisième place, Turgis ayant été repris dans le final par le paquet.

Beau doublé belge donc, pour cette édition 2012 du Ronde U23


En lire d'avantage sur Cyclism'Actu : http://www.cyclismactu.net/news-tour-des-flandres-espoirs-un-beau-double-belge-23589.html#ixzz1rNpcPhXT

Merci Olaf pour l'info. Très belle performance de notre jeunot, sur qui nous comptons évidemment pour l'avenir. :-)

Je le savais sprinteur mais j'ignorais ses belles prédispositions pour les monts et les pavés (même si je m'en doutais un minimum vu sa nationalité ).

Sinon je confirme mes propos sur Ratto, il m'a impressionné sur le TPB notamment l'étape où il résiste superbement dans le mur quelques kilomètres avant l'arrivée. On verra sur les Ardennaises s'il peut constituer une belle surprise mais on y croit fortement !

En tout cas préparation logique et bien pensée pour Daniele.

Jesus sur les pavés.