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Contador, très demandé, lors de la soirée de présentation des équipes :

Daniele Ratto revient sur son expérience en Australie pour Vélochrono :


17 janvier, 1e étape : 47° de moyenne

Première étape du Tour Down Under : ma première vraie course avec l’équipe Liquigas-Cannondale. À 7 h 30, il fait déjà presque 30°… On s’attend à une journée vraiment très chaude. Pourtant, et à ma grande surprise, la foule est très nombreuse pour assister au départ ! Pour nous, les préparatifs sont nombreux en vue de la course : crème solaire, sandwiches, oreillettes, et c’est parti. L’échappée du jour prend une belle avance, mais la chaleur les condamne à 10 km du but ! Il a fait jusqu’à 52° et une température moyenne de 47° !! Ça s’agite sérieusement dans le peloton à cinq kilomètres de l’arrivée, moi j’aide mon sprinteur (Fabio Sabatini, ndlr) puis je m’écarte et laisse ma place à mes coéquipiers. Le temps que je recule à l’arrière du peloton : chute massive qui touche une femme et deux enfants, mais heureusement, rien de grave. L’étape n’échappe pas à Greipel, et notre sprinteur termine quatrième. Le soir, j’avais eu tellement chaud toute la journée que je me suis installé devant la climatisation pour me rafraîchir !


18 janvier, 2e étape : Une couche de trop …

Cette deuxième étape était peut-être la plus difficile ! Il y a un circuit final accidenté qui me fait un peu peur, car je ne sais pas trop où en est ma condition. Il fait beaucoup moins chaud cette fois, à tel point que je décide de partir avec une deuxième couche sous le maillot. Ce qui s’est révélé être une belle erreur, car au bout de même pas dix minutes de course, il n’y avait déjà plus un nuage. Lorsque l’on arrive sur le circuit final, le peloton est déjà très nerveux. À cinq kilomètres de l’arrivée, je remonte mon leader Kristjan Koren afin de lui permettre de faire un bon sprint ; aux 1 500 mètres, je suis dans la roue de Freire, en sixième position ; à 600 mètres, je me lance… mais on ne s’est pas compris avec mon coéquipier, qui est resté enfermé et ne peut faire le sprint. Je décide de rejoindre l’hôtel à vélo : c’est tout en descente depuis l’arrivée et j’y arrive plus vite qu’en voiture ! Et le soir, pour la première fois, aucun coureur ne reste dans le hall de l’hôtel à discuter. Tout le monde est parti se coucher pour récupérer.


19 janvier, 3e étape : Bordure sur bordure

Troisième étape, l’arrivée est favorable aux sprinteurs. Il y a une petite bosse à 3 km, mais rien d’insurmontable. Ce n’est pas une étape très longue, mais elle va se révéler très agitée. Il y a eu bordure sur bordure… tout ça pour déboucher sur le sprint attendu ! À une quarantaine de kilomètres de l’arrivée, je me suis fait piéger alors que j’étais en queue de peloton. Nous étions une dizaine de lâchés, et je voyais le peloton s’en aller… Mais nous ne pouvions pas revenir à cause du vent. Je me suis dit : « Ça va être compliqué de rallier l’arrivée si on ne fait pas la jonction ». Et puis, finalement, nous sommes parvenus à rentrer. Je suis aussitôt remonté dans le groupe pour donner un coup de main à mon coéquipier Sabatini qui n’a malheureusement pas pu disputer le sprint ensuite. L’arrivée était jugée en bord de mer, et on a franchement caressé l’idée d’aller piquer une tête, mais on est plutôt rentré fissa à l’hôtel pour passer une soirée tranquille… après une bonne assiette de pâtes !


21 janvier, 5e étape : Willunga vu d’en bas

Enfin, la voilà cette étape reine qui doit décider du classement général ! La journée est très venteuse, ce qui agite beaucoup le peloton parce que tout le monde sait que le Tour Down Under se joue à Willunga. Une échappée prend vite le large, mais elle est peu nombreuse, ce qui permet à la Movistar et au Team Sky d’assurer facilement la poursuite. Puis vient l’inévitable bordure, mais grâce à un beau mouvement collectif nous accrochons sans mal le premier peloton. Le premier passage par le Willunga Hill fait une première sélection. Moi, je me retrouve avec mon coéquipier Federico Canuti, et nous espérons opérer la jonction sur la tête une fois le sommet franchi, mais nous finissons par nous rendre à l’évidence et préférons terminer l’étape tranquillement. C’est Alejandro Valverde qui gagne l’étape : un beau retour pour un vrai coureur. Nous décidons de « rallonger » jusqu’à l’hôtel : 50 km de plus à vélo, mais tranquillement, cette fois.


22 janvier, 6e et dernière étape : Pas une promenade de santé !

La dernière étape ! Je pensais que ce serait la plus facile, 90 km dans le centre-ville d’Adelaïde, mais en fait… C’est probablement la journée la plus chaude depuis notre arrivée en Australie. À peine 50 mètres après le départ, l’échappée est déjà partie ! Le circuit est en fait assez dur, avec en tout six relances à effectuer à l’arrêt, toujours en file indienne, et sur un rythme effréné. On a sué ! Quant à moi, je ne me sentais pas très bien et je suis déçu de n’avoir pu être d’une grande aide pour notre sprinteur, qui a néanmoins pu compter sur les autres collègues pour faire le sprint (Sabatini neuvième de l’étape, ndlr). Cette étape revient une fois de plus à Greipel, qui prouve bien là que c’est un grand sprinteur. Pour moi, c’est la fin de l’aventure australienne. J’espère revenir l’an prochain, car l’Australie est vraiment un endroit à visiter !


Comme prévu, notre coureur n'était pas au top de sa forme. Ça devrait aller en s'améliorant au fil de la saison.

Victoire de notre leader sur la première vraie étape de montagne de l'année !

C'est pas la dernière je crois (enfin si il n'est pas supendu chose que je ne te souhaite pas)

Quelques photos pour compléter celles d'hier soir :





Maintenant, ce qui serait super, serait qu'il résiste dans le chrono face à un Leipheimer qui semble, lui aussi, costaud.
Ça sera dur, alors on espère au moins voir Alberto récupérer son bien sur l'étape de demain.


Pour Moyano, on verra si une arrivée au sommet plus longue, lui est favorable ou non. Je pense qu'il y aura évidemment plus d'écarts, et que certains sauteront par rapport à l'étape d'hier soir. Ainsi, j'espère que Josué peut se montrer capable de faire la différence, ça serait très bon pour le moral.

hep hep Alberto, otes tes mains de là, t'es marié, n'oublies pas



en plus elle lui en veux pas

Il fait moins gamin depuis qu'il se laisse la barbe de quelques jours le Alberto.

Voici ce que cela donne pour toi :

Tour de San Luis, Stage 3 : Estancia Grande - Mirador del Potrero (165 km) 25/01/2012
Classement	Cycliste	Temps	Equipe	Points
leader	CONTADOR Alberto	12h45'15"	Bléro Team - Google Android	4
1	CONTADOR Alberto	4h29'27"	Bléro Team - Google Android	17
2	LEIPHEIMER Levi		Brooklyn - Trek Livestrong Team	11
3	RUBIANO CHAVEZ Miguel Angel	05"	Panini Cycling Team	7
4	SCHUMACHER Stefan	09"	Apple - iTeam	4

Et hop, deuxième victoire de Contador qui s'est battu comme un beau lion ! Il est maintenant 2ème au général, ça atténue grandement notre déception de la veille.












De très belles images proposées par Biciciclismo !

Sympas les photos !

Ouep, celle avec Levi, et celle où il se bat avec lui-même sont vraiment sympas. J'ai beaucoup apprécié aussi.

Puis contrairement à beaucoup (c'est jouissif de lire les commentaires sur vcn dailleurs), ça fait plaisir de voir Alberto lever les bras.

Ouep, je dois dire que pour le Tour de San Luis le live je le cherche toujours (ou alors une caméra sur la ligne), les comm's radios sont hilarants, mais par contre les photos sont de toutes beautés.

Pas trop stressé pour demain???? Tu joues ta saison

Ah c'est demain ... Tu me l'apprends !

Vu tout ce qui m'attend demain (JT ou ailleurs), je crois que le 1er Février pourra rester gravé dans les mémoires ou non !

Vu les récents évènements qui ont affectés directement certains membres de l'équipe, nous ne pouvions ne pas nous fendre d'un communiqué officiel.


En vérité, nous en ferons même deux. L'un concerne la récente "mise à pied" d'Alberto Contador, notre poulain, pour 6 mois effectifs.

Ce soir, ses mots ont été les suivants : "Voy a seguir plenamente en el ciclismo. Lo voy a seguir practicando de una forma limpia, como he hecho toda mi vida. Ahora mi estado ne ánimo no es el mejor, pero sé que esto me hará más fuerte".
En somme, il ne compte pas arrêter le vélo, il continuera de le pratiquer comme il l'a fait jusqu'à présent, et il reviendra encore plus fort début août.

Ses adversaires sont prévenus, ça sera une boucherie sur la Vuelta. Nous apportons évidemment tout notre soutien à notre coureur dans ces moments compliqués, et nous l'attendons de pied ferme d'ici 6 mois.


Notre second communiqué concerne notre second du jour, Rui Costa, qui regrette de ne pas avoir pu amener la victoire à son équipe malgré l'excellent travail du jour (Bulgac, notre excellent néo-pro, a effectivement été un bel appui pendant l'étape (8) ).

Il précise néanmoins qu'il sera de nouveau présent en Algarve, et qu'il vient avec de grandes ambitions (un top 10). À mon avis, il se sous-estime, vu la forme qu'il tient, il a moyen de rentrer dans les 5.
Il devrait d'ailleurs y croiser l'autre portugais en forme du moment et compagnon d'échappé du jour, Tiago Machado chez Jaja14.

Nous tenions tout de même à féliciter notre coureur pour son sens tactique, ainsi que Bulgac pour sa belle entrée en matière dans le monde des pros.

L'équipe Colombia-Coldeportes était en action du côté de Punta Veleno.






Visiblement, John Darwin s'est mis en évidence. On est pressé de le retrouver en compétition, car il a l'air prêt !

http://vimeo.com/36363629

Une brève vidéo de la seconde place de Rui Costa. Bulgac a également animé l'étape, mais nous n'avons pas d'images de lui en course.

Alexandre Blain, s'est laissé convaincre par Vélochrono, de commenter les membres de son équipe.

Voilà ce qu'il écrit sur Jonathan Tiernan-Locke :

"Dit « JT », à prononcer « géti ». Impressionnant sur ce stage, il était intouchable dans les cols. Peu connu en France, venant de l’équipe Rapha Condor Sharp, son plus beau fait d’armes reste certainement sa belle cinquième place au général du dernier Tour de Grande-Bretagne. Petit trapu, il grimpe aux arbres en ce moment. Et si il arrive à canaliser son énergie en restant calme au sein du peloton, je peux vous parier qu’il a fort à jouer au sommet du Mont Faron sur le Tour Med. Saura-t-ill rester sur les freins d’ici là ? Telle est la question…"


En tout cas, c'est très intéressant. On est ravi d'entendre ça. On espère qu'Alexandre ne se trompe pas !

Inaki Isasi se lamente de l'annulation du Trofeo Serra de Tramuntana.


En effet, selon lui c'était une bonne de façon de voir où en étaient Anton, Landa et Bilbao.

Finalement, à travers cette annulation, ce sont peut-être quelques petits points qui s'envolent pour nous. Dommage !
On se consolera en se disant que Landa est mis au même niveau qu'un Anton par le directeur sportif d'Euskaltel, ce qui est probablement annonciateur de bonnes choses pour la saison à venir.

On3 a écrit:

Inaki Isasi se lamente de l'annulation du Trofeo Serra de Tramuntana.


En effet, selon lui c'était une bonne de façon de voir où en étaient Anton, Landa et Bilbao.

Finalement, à travers cette annulation, ce sont peut-être quelques petits points qui s'envolent pour nous. Dommage !
On se consolera en se disant que Landa est mis au même niveau qu'un Anton par le directeur sportif d'Euskaltel, ce qui est probablement annonciateur de bonnes choses pour la saison à venir.

Des petits points pour moi mais peut-être des gros pour moi

Pour le reste, c'est un peu normal. Igor Anton a toujours besoin de courir pas mal avant de trouver le rythme. Donc il n'aurait pas été au top au sein de son équipe.
'fin en même temps, Isasi explique surtout que la manche montagneuse était l'occasion de voir où en sont les... grimpeurs

Ouai mais on n'aurait pas imaginé le voir dire ça de Landa l'an dernier à la même époque.

Je constate simplement un changement dans le regard qu'Isasi porte à Landa, malgré une seule année de professionnalisme. Landa va tout casser, je te le dis.

On3 a écrit:

Ouai mais on n'aurait pas imaginé le voir dire ça de Landa l'an dernier à la même époque.

Je constate simplement un changement dans le regard qu'Isasi porte à Landa, malgré une seule année de professionnalisme. Landa va tout casser, je te le dis.

Oui enfin il parle aussi de Bilbao de la même manière.

Il sait très bien qu'il a là deux grands talents... enfin si tu veux bien partager

Oui enfin, m'en veux pas, mais Bilbao n'est pas chez moi.

Landa est ultra prometteur. Bilbao un peu moins quand même...juste Wallace qui veut créer un mythe de la nouvelle génération "dorée" de Euskaltel alors qu'il n'a pas lieu d'être.

En tout cas, je le suivrais avec attention cette saison le jeune Mikel...mais je ne te le piquerais pas l'an prochain (tu sais pourquoi...)