Caja Evrona (CAJ) - Orbea (D2)

Trou de mémoire pour Johan Le Bon

Johan Le Bon n'aura pas eu le temps de prendre ses marques sur le Tour Down Under puisque le coureur de la FDJ a abandonné lors de la première étape à cause d'une chute. Si rien de grave n'était à signaler lors du bilan médical, le Français a tout de même souligné aujourd'hui qu'il ne se souvenait plus de sa chute. « La seule chose dont je me rappelle, c'est d'être passé par-dessus mon vélo puis, s'en est suivi un léger trou de mémoire, dit-il. Je ne connais pas les raisons, certains coureurs disent que j'ai roulé sur une branche. Bref, tout va bien, rien de cassé, seulement des brûlures sur tout le corps, des contractions musculaires. Plus de peur que de mal. Maintenant place à de la récupération. »

Sa deuxième participation à l'épreuve australienne ne sera pas son meilleur souvenir mais Le Bon restera quelques jours en Australie pour se reposer et profiter du climat pour reprendre la route avant de rentrer en Europe.

http://www.cyclingpro.net/velopro/road/trou-de-memoire-pour-johan-le-bon

Signatures après V2

SIMON CASULLERAS Jordi (5ème saison dans l'équipe)

Signatures après V3

QUINZIATO Manuel (1ère saison dans l'équipe)

Le premier bain d'Edward Planckaert

"Demain, c'est le grand jour", se réjouit Edward Planckaert à l'idée d'entamer sa première saison professionnelle sur la course d'ouverture en France, le Grand Prix La Marseillaise, une épreuve où le Mistral peut avoir toute son importance. "Ce sera un facteur clé mais les dernières difficultés seront décisives." Le néo-pro de Sport Vlaanderen-Baloise a justement pris le temps ce samedi de reconnaitre le final de l'épreuve avec l'ajout du Pas de Bellefille avant la Route des Crêtes. "Ce sera une course difficile et usante. Pour un baptême du feu, je serai directement dans le bain", déclare le vainqueur du Challenge DirectVelo Belgique Espoirs 2016.

BAPTISTE LE CONSEILLER

Des nombreux conseils qu'il a reçus pour la course de demain, c'est surtout l'avis de son frère Baptiste (désormais chez Katusha) qu'il écoute attentivement. "C'est normal que je prenne en considération ce qu'il dit, il connait la course comme sa poche". Et pour cause, son frère aîné a respectivement terminé deuxième, quatrième et troisième des trois dernières éditions. "Ce serait génial évidemment de continuer la tradition familiale mais restons les deux pieds sur terre. Ce sera ma première course donc il m'est impossible de me situer. Je n'ai aucun point de comparaison. Ce que je remarque c'est que le rythme est plus élevé que chez les Espoirs. J'en saurai déjà plus dimanche soir et après l'Etoile de Bessèges", répond-il à DirectVelo.

GOÛTER AUX FLANDRIENNES

Incertain sur son niveau, le néo-pro est beaucoup plus affirmatif en ce qui concerne son prochain défi. "Les classiques flandriennes ! Je veux goûter de cette ambiance exceptionnelle. Paris-Roubaix est mon monument de prédilection mais cela ne veut pas dire que j'envoie un message à mes directeurs sportifs. En tant que néo-pro, tu ne dois pas te montrer exigeant mais j'ai hâte d'être à cette période en tout cas", insiste le cinquième de l'Enfer du Nord chez les Espoirs en 2016.

BERGEN ? PAS QUESTION

Né en 1995, Edward Planckaert a encore l'âge pour une sélection pour les Championnats du Monde Espoirs, à Bergen en Norvège. Mais le citoyen de Zwevegem ne veut pas en entendre parler. "J'exclus toute participation. Quand je roulais chez les Espoirs, je n'appréciais pas qu'un pro prenne une place dans l'équipe. Je ne désire pas faire la même chose. Je suis professionnel et je n'ai plus rien à chercher dans les courses Espoirs. Ce qui m'intéresse, c'est la progression que j'effectuerai cette saison, dès mes premières courses".

http://www.directvelo.com/actualite/55977/le-premier-bain-d-edward-planckaert

Bilan à la fin janvier pour nos coureurs ayant déjà pris le départ d'une épreuve.

Nom	Nat.	Points	% points	Pts attendus (base 6000)	Rentabilité	Enchère	Arriveé équipe A	Réserve
Robert GESINK		84	46.9	782	11 %	465000	2016-11-25
Jai HINDLEY		22	12.3	8	275 %	5000	2017-01-13
Egan Arley BERNAL GOMEZ		21	11.7	155	14 %	92500	2016-11-18
Alex ARANBURU		19	10.6	21	90 %	12750	2016-12-16
Ondrej CINK		15	8.4	12	125 %	7250	2016-12-16
Dylan PAGE		14	7.8	113	12 %	67500	2016-11-25
Sacha MODOLO		4	2.2	630	1 %	375000	2016-11-18
Lucas Sebastian HAEDO		0	0	32	0 %	19000	2016-12-02
Johan LE BON		0	0	458	0 %	272750	2016-12-23
Mathias LE TURNIER		0	0	16	0 %	9750	2016-12-16
Juan José LOBATO DEL VALLE		0	0	546	0 %	325000	2016-11-18
Anthony MALDONADO		0	0	50	0 %	30000	2017-01-06
Edward PLANCKAERT		0	0	46	0 %	27500	2016-12-02
Filippo POZZATO		0	0	361	0 %	215000	2016-11-18

L’éternelle promesse Robert Gesink change de stratégie

L’éternel espoir du cyclisme néerlandais n’aura pas réussi à répondre aux attentes. Longtemps destiné à un avenir radieux, Robert Gesink n’est jamais parvenu à atteindre la victoire sur un grand Tour. Sa meilleure performance reste une quatrième place sur le Tour de France 2010.
Même s’il a accumulé les bonnes performances sur la Grande Boucle et sur la Vuelta, le coureur de la LottoNL-Jumbo a changé son fusil d’épaule depuis le dernier Tour d’Espagne : « J’ai fait deux tops 10 sur le Tour et trois sur la Vuelta. Je sais plus ou moins où est ma place. En revanche, si je peux gagner une étape sur le Tour juste une fois, cela changerait ma vie. Ce serait comme un rêve devenu réalité », explique-t-il à Cyclingnews.

La victoire de l’Aubisque : une révélation ?

Cette analyse montre le changement d’ambition du condor de Varsseveld. Un changement dans sa manière de courir aussi. Résultat : il a signé sa pire performance au classement général avec une 34e place à l’arrivée à Madrid.
Mais, car il y a un mais, il a réussi à glaner sa première victoire d’étape sur une course de trois semaines. Une victoire de prestige sur les pentes de l’Aubisque, lors de la quatorzième étape de la Vuelta.

Outre ce changement de stratégie personnelle à l’approche des grands Tours, c’est la LottoNL-Jumbo toute entière qui a modifié ses objectifs avec l’arrivée d’un nouveau leader, capable lui aussi de remporter des bouquets : « L’année dernière, l’équipe a commencé un processus pour entourer Dylan Groenewegen sur les sprints, et c’est parfait pour moi », affirme Gesink.
La pression sera donc moins forte pour le grimpeur, et cela semble le libérer d’un poids qui l’empêchait de progresser jusqu’à présent. Néanmoins, son changement de stratégie pourrait s’avérer n’être qu’une étape vers de plus hauts sommets : « Je n’ai pas tourné le dos au classement général, mais cette année, je ne me concentre pas sur cela », se contente-t-il de déclarer.
Il faut donc s’attendre à voir Robert Gesink à l’avant lors des journées montagneuses de la prochaine Grande Boucle. Et aux premières places du général dans le futur ?

http://www.legrandplateau.com/leternelle-promesse-robert-gesink-change-de-strategie/

Emiel Vermeulen « Trouver ma place »

Changement d'importance pour Emiel Vermeulen. Après trois saisons dans les rangs du Team 3M, le coureur de 24 ans a rejoint, cet hiver, la formation Roubaix-Lille Métropole. Il a ainsi effectué ses premiers pas pour une équipe française ces derniers jours, sur l'Etoile de Bessèges puis sur le Tour du Haut-Var. "Je m'adapte petit à petit aux courses françaises. Pour l'instant, ça va bien. Je me sens mieux qu'à la même période l'an dernier", explique-t-il pour DirectVelo. "Je n'ai plus à suivre d'études en parallèle et je peux donc me consacrer pleinement au cyclisme. Ça me donne plus d'énergie et de temps pour me focaliser à 100% sur l'entrainement et travailler de la meilleure des façons possible".

Alors qu'Emiel Vermeulen avait l'habitude de côtoyer uniquement des coureurs belges et néerlandais dans sa précédente formation, le voilà qui doit s'acclimater au fonctionnement du club nordiste. "On s'entend bien dans l'équipe. Nous ne sommes que dix et du coup, tout le monde a le temps d'échanger et de bien apprendre à se connaître. L'ambiance est bonne et je me sens bien", résume celui qui avait pris la deuxième place de la Gooikse Pijl en septembre dernier.

UN MATCH AU SPRINT AVEC JÉRÉMY LECROQ

Rapide au sprint, Emiel Vermeulen espère rapidement prendre ses marques sur les routes hexagonales. "Dans l'équipe, je serai protégé pour les sprints. En début de saison, on retrouve beaucoup de courses vallonnées. C'est un gros changement pour moi car je n'avais jamais disputé de courses avec des cols de six-sept kilomètres. Je dois trouver ma place dans ce peloton-là. J'aime quand c'est un peu accidenté mais pas autant que sur le Tour Haut-Var. J'attends avec impatience les courses moins vallonnées pour y faire des résultats", admet le coureur flamand, 12e d'étape à Laudun sur la récente Etoile de Bessèges. "J'aime les bosses à passer en force, mais pas trop longues. J'aime bien aussi quand c'est un sprint tout plat", sourit-il.

Dans les prochaines semaines, le Flamand aimerait marcher sur le Mémorial Samyn, le GP de Lillers et la Route Adélie. "Ça arrivera vite mais je sens que la forme est bonne". Prêt à en découdre, Emiel Vermeulen pourra s'appuyer sur le travail effectué en stage de pré-saison avec Roubaix-Lille Métropole. "On a essayé un train pendant les stages. Nicolas Vereecken est blessé en ce moment alors nous sommes deux à prétendre au rôle de sprinteur avec Jérémy Lecroq. Sur l'Etoile de Bessèges, Jérémy a montré qu'il était déjà en bonne forme alors nous avons joués sa carte. C'est tout à fait normal. Sur les prochaines courses, on fera au fil des sensations. Nous parlons entre nous, on s'entend bien et nous sommes prêts à nous mettre à bloc l'un pour l'autre sans problème".

http://www.directvelo.com/actualite/56348/emiel-vermeulen-trouver-ma-place

Bilan à la fin février pour nos coureurs ayant déjà pris le départ d'une épreuve.

Nom	PCS	Nat.	Points	% points	Pts attendus (base 6000)	Rentabilité	Enchère	Arriveé équipe A	Réserve
Robert GESINK	##		99	21.2	782	13 %	465000	2016-11-25
Jai HINDLEY	##		93	20	8	1163 %	5000	2017-01-13
Ondrej CINK	##		63	13.5	12	525 %	7250	2016-12-16
Anthony MALDONADO	##		62	13.3	50	124 %	30000	2017-01-06
Sacha MODOLO	##		38	8.2	630	6 %	375000	2016-11-18
Alex ARANBURU	##		28	6	21	133 %	12750	2016-12-16
Dylan PAGE	##		24	5.2	113	21 %	67500	2016-11-25
Egan Arley BERNAL GOMEZ	##		21	4.5	155	14 %	92500	2016-11-18
Filippo POZZATO	##		21	4.5	361	6 %	215000	2016-11-18
Juan José LOBATO DEL VALLE	##		7	1.5	546	1 %	325000	2016-11-18
Lucas Sebastian HAEDO	##		5	1.1	32	16 %	19000	2016-12-02
Sebastian LANGEVELD	##		5	1.1	113	4 %	67500	2016-12-02
Ruben FERNANDEZ ANDUJAR	##		0	0	613	0 %	365000	2016-11-25
Miguel Eduardo FLOREZ LOPEZ	##		0	0	22	0 %	13250	2016-12-02
Johan LE BON	##		0	0	458	0 %	272750	2016-12-23
Mathias LE TURNIER	##		0	0	16	0 %	9750	2016-12-16
Valentin MADOUAS	##		0	0	91	0 %	54125	2017-01-06
Edward PLANCKAERT	##		0	0	46	0 %	27500	2016-12-02
Manuel QUINZIATO	##		0	0	126	0 %	75000	2017-01-27
Emiel VERMEULEN	##		0	0	53	0 %	31250	2016-12-16

Signatures après les Transferts du 28 février

ARIESEN Johim (1ère saison dans l'équipe)
ZANOTTI Marco (1ère saison dans l'équipe)

Rubén Fernández veut briller au Pays Basque et découvrir le Tour

Rubén Fernández a réalisé une belle saison 2016 et il attaque 2017 avec des ambitions. L’ancien vainqueur du Tour de l’Avenir est attendu sur l’exercice 2017 pour confirmer mais surtout pour peut-être exploser. Car s’il s’est montré à l’aise sur la Vuelta 2016, portant durant une journée le maillot rouge de leader du classement général, il n’a toujours pas remporté la moindre victoire dans sa carrière professionnelle (hors ce succès sur le Tour de l’Avenir).

Pourtant, l’Espagnol s’est déjà montré à l’aise au niveau WorldTour, avec la formation Movistar, terminant notamment 5e du Tour Down Under 2015, 6e de l’édition 2016 mais aussi 6e du Tour de Pologne 2016. Son objectif en 2017 sera de concrétiser. « Je veux surtout obtenir une victoire d’étape, ou bien un classement général sur une course d’une semaine et plus que toute autre chose, continuer de progresser », déclare-t-il à Marca.

Fernández sait qu’il n’est pas un pur grimpeur et qu’il ne peut pas passer les longs cols mais c’est surtout par son punch qu’il se distingue. Dans sa volonté de progresser, il espère découvrir le Tour de France cette année. « C’est encore trop tôt pour savoir si j’y serai. Pour le moment, je vais m’attacher à faire les choses bien et calmement. Si tout se passe comme je le souhaite, j’y serai. Et si au final je suis au départ, je vais tenter de faire ma trace, être devant et livrer bataille comme je l’ai fait l’année passée durant le Tour d’Espagne. »

En attendant, le jeune Espagnol sait qu’il doit viser un peu plus bas, dans une équipe où Alejandro Valverde et Nairo Quintana concentrent l’attention. C’est sur le Tour du Pays Basque qu’il espère avoir ses chances. « Nous verrons si je peux bien faire là-bas, dit-il. Maintenant, je vais me rendre dans la Sierra Nevada pour me préparer avant de prendre part au Tour de Catalogne, au Tour du Pays Basque et aux classiques ardennaises. Mon intention est d’être devant au Pays Basque. Je pense qu’il est possible que l’équipe me donne du gallon pour cette course même si nous ne savons pas encore. Alejandro (Valverde) fera la Catalogne et je pense que je pourrais être leader ou bien une deuxième lame. »

http://cyclingpro.net/velopro/course/tour-du-pays-basque/ruben-fernandez-veut-briller-pays-basque-decouvrir-tour/

Egan Bernal, un maillot blanc provisoire mais significatif



Annoncé depuis plus d’un an comme un talent en puissance, Egan Bernal confirme tout le bien qu’on peut penser de lui semaines après semaines. De plus en plus acteur sur les courses auxquelles il participe, le jeune Colombien s’était même permis d’attaquer les favoris dans l’ascension du Terminillo, samedi, sur Tirreno-Adriatico. Très bon treizième au sommet du fameux col des Appenins, le poulain de Gianni Savio s’est à nouveau employé dimanche lors de l’étape des Murs vers Fermo, parvenant à accrocher le groupe des favoris jusqu’à la ligne d’arrivée. Il a ainsi été récompensé de tous ses efforts par le maillot blanc de meilleur jeune, qu’Adam Yates n’a pu défendre à la suite de son abandon.

« Je suis vraiment heureux, a déclaré le coureur d’à peine 20 ans, le sourire aux lèvres après la cérémonie protocolaire. Je ne pensais pas enfiler le maillot du meilleur jeune aujourd’hui (hier) sachant qu’il y avait à la fois Yates et Jungels devant moi au départ de l’étape. L’équipe m’a cependant dit pendant la course que Yates s’était retiré et que Jungels était en difficulté, alors je me suis accroché autant que je pouvais. Je suis content de ma performance même si je suis conscient qu’il (Jungels) est plus fort que moi contre-la-montre ».

Seulement seize secondes devant le Luxembourgeois au général, Egan Bernal devrait sans aucun doute rendre la tunique à Jungels mardi soir. Qu’importe, il a quoiqu’il en soit fait étalage de son talent dans une course aussi relevée que Tirreno-Adriatico. « Me battre avec les meilleurs coureurs du monde, c’est quelque chose d’incroyable pour moi, a-t-il dit pour conclure. Il y a deux ans, je regardais ces mecs à la télévision et je voulais être là pour lutter avec eux. Ce jour est arrivé, et même si je suis toujours à fond, j’arrive à m’accrocher. Je ne pensais pas à ce résultat. Je savais que l’étape était plus difficile que samedi, mais je ne pensais pas qu’elle l’était autant. J’ai suivi les meilleurs, bien que je fus plusieurs fois sur le point de craquer. Je pense qu’au final, j’ai résisté à l’orgueil, et je suis parvenu à ramener ce résultat. »

http://cyclingpro.net/velopro/course/tirreno-adriatico/egan-bernal-maillot-blanc-provisoire-significatif/

Milan-San Remo : Wilier Triestina-Selle Italia avec un ancien vainqueur

Il ne faut pas chercher bien loin pour trouver le leader de la Wilier Triestina-Selle Italia pour Milan-San Remo. Celui-ci est bien entendu tout trouvé en la personne de Filippo Pozzato, tête d’affiche naturelle pour l’équipe continentale professionnelle italienne puisqu’ancien vainqueur de la Primavera, en 2006. Huitième du Grand Prix de Larciano et second d’étape sur le Tour de Langkawi en ce début de saison, « Pippo » Pozzato cumule également un podium et trois top 10 dans la Classique transalpine. L’an passé, il y avait même pris la huitième place. Sevré de victoire depuis 2013, l’ancien champion d’Italie n’en demeure pas moins un outsider pour Milan-San Remo. Il sera accompagné de coureurs rapides comme Jakub Mareczko et Manuel Belletti, qui pourront jouer leur carte au sprint si tant est qu’ils accrochent le bon wagon. Le reste de l’équipe est complété par Matteo Busato, Daniel Felipe Martinez, Jacopo Mosca, Julen Amezqueta et Yonder Godoy.

http://cyclingpro.net/velopro/course/milan-san-remo/milan-san-remo-wilier-triestina-selle-italia-ancien-vainqueur/

Milan-San Remo : LottoNL-Jumbo mise sur Juan Jose Lobato

Malgré un début de saison timide, Juan Jose Lobato portera bel et bien les espoirs de la LottoNL-Jumbo à l’occasion de Milan-San Remo ce samedi. Le sprinteur espagnol, auteur de deux top 10 au Tour de Dubaï, sera la principale carte de la formation néerlandaise, dont le meilleur représentant avait été Sep Vanmarcke l’année dernière (24e). Quatrième de la Primavera en 2014, Lobato sera accompagné par deux hommes en forme que sont Primoz Roglic, récent 4e de Tirreno-Adriatico, et Jos van Emden, deuxième du chrono final de cette même épreuve. S’ajouteront les puncheurs Enrico Battaglin et Paul Martens, ainsi que Tom Leezer, Bram Tankink et Twan Castelijns, deuxième du Tour de Drenthe dimanche.

http://cyclingpro.net/velopro/course/milan-san-remo/milan-san-remo-lottonl-jumbo-mise-juan-jose-lobato/

Signatures après les Transferts du 15 mars

FRAME Alex (1ère saison dans l'équipe)
HUREL Tony (1ère saison dans l'équipe)

Tour de Catalogne : Bahrain-Merida promeut Ondrej Cink au rang de leader

Ondrej Cink l’a sans aucun doute mérité. Lors du prochain Tour de Catalogne, qui débute lundi, le Tchèque occupera le rôle de leader au sein de la Bahrain-Merida. Tout d’abord car ni Vincenzo Nibali ni Ion Izagirre ne seront présents, mais aussi car l’ancien vététiste a fait ses preuves depuis le début de saison. Véritable révélation, Cink n’avait jamais disputé une course de haut-niveau sur route avant le Tour Down Under. Il s’est depuis classé vingt-deuxième de l’épreuve australienne, neuvième de la Ruta del Sol et dix-huitième des Strade Bianche. Des résultats en tout point encourageants qui ont donc incité ses dirigeants à le favoriser au détriment de Janez Brajkovic sur le Tour de Catalogne. Le Slovène sera également protégé mais devra servir les intérêts d’Ondrej Cink si nécessaire. Enrico Gasparotto, vainqueur d’une étape en 2005 sur l’épreuve ibérique, est prêt à réitérer pareille performance. Tsgabu Grmay, Yukiya Arashiro, Antonio Nibali, Domen Novak et Meiyin Wang seront principalement présents pour soutenir leurs leaders.

http://cyclingpro.net/velopro/course/tour-de-catalogne/tour-de-catalogne-bahrain-merida-promeut-ondrej-cink-rang-de-leader/

Nathan Van Hooydonck néo-pro en juillet 2017

Nathan Van Hooydonck effectue ses derniers tours de roue chez les Espoirs. En effet, le Belge de la BMC Development Team rejoindra les rangs de la formation mère, BMC Racing Team, dès le 1er juillet 2017, confirme son directeur sportif Klaas Lodewyck à DirectVelo. Paris-Roubaix Espoirs sera donc le dernier rendez-vous du Champion de Belgique Espoirs 2015 et par conséquent son ultime objectif dans cette catégorie.

Le spécialiste des classiques flandriennes a récemment abandonné sur le Tour de Normandie (2.2) à cause d'une gêne au genou. Il ne prendra pas part au Triptyque des Monts et Châteaux (2.2) qui débute ce vendredi. Son directeur sportif assure qu'il sera en revanche entièrement rétabli pour la deuxième manche de la Coupe des Nations Espoirs, le Tour des Flandres (8 avril).

http://www.directvelo.com/actualite/56998/nathan-van-hooydonck-neo-pro-en-juillet-2017

Signatures après les Transferts du 30 mars

VERHELST Louis (1ère saison dans l'équipe)

Anthony Maldonado toujours plus régulier

Depuis le début de saison, Anthony Maldonado s'illustre par sa régularité. 5e de la Drôme Classic, 7e du Grand Prix de Lillers, 8e du Tour de La Provence et encore récemment dans le Top 20 de Paris-Troyes et de la Classic Loire-Atlantique, le puncheur-sprinteur d'HP BTP Auber 93 réalise un bon début de saison. Et il compte bien le confirmer ce vendredi sur la Route Adélie, à Vitré. "C'est une course que j'aime avec un parcours qui me convient. C'est long (197 km) et j'aime ces sprints où tout le monde est un peu plus cramé dans la dernière ligne droite", résume pour DirectVelo celui qui n'oublie pas qu'il avait pris la 10e place de cette même épreuve l'an dernier.

La dernière ligne droite justement, le Provençal la connaît bien : "Le dernier kilomètre est d'abord en descente, puis les 500 derniers mètres sont en faux-plat montant. C'est assez dur. Entre temps, il y aura quelques virages dans ce dernier kilomètre. Le placement sera important. C'est un final pour casse-cou et ça me plaît". Avec des coureurs tels que David Menut, Damien Touzé ou encore Romain Feillu, la formation francilienne ne manquera pas de cartes en cas d'arrivée au sprint massif. "On ne misera pas tout sur un mec puisque on vise une nouvelle fois le classement général de la Coupe de France". Surtout, Anthony Maldonado n'imagine pas sa formation capable de rivaliser avec la FDJ ou Direct Energie dans les derniers kilomètres. "C'est difficile de s'imposer face à ces équipes-là. De toute façon, sur un sprint comme ça, il n'y a pas absolument besoin d'avoir un train. Le fait que chaque sprinteur de l'équipe se débrouille seul permet aussi d'augmenter les chances d'en avoir un dans la bonne vague. Alors que si on reste à trois ou quatre groupés et qu'on se fait tous enfermer...".

« PAS ENVIE D'AVOIR LE TEMPS DE DOUTER »

Plus généralement, Anthony Maldonado se dit satisfait d'un début de saison durant lequel il a rapidement su se mettre en confiance. "Je me sens vraiment bien depuis la fin février et le Tour de La Provence. C'était voulu car j'aime bien avoir des résultats dès le début de la saison. Ça me motive et ça lance bien mon année. Je n'ai pas envie d'avoir le temps de douter. Il y a certains coureurs qui arrivent à se fixer un seul objectif précis en avril-mai mais moi, je ne peux pas".

S'il admet avoir eu "un peu moins de forces mi-mars que sur le Tour de La Provence ou la Drôme Classic", Anthony Maldonado explique également retrouver sa meilleure condition depuis quelques jours. "Là aussi, c'était prévu. Je voulais être au top au mois d'avril car c'est un mois important pour moi avec beaucoup de courses intéressantes". Suite à la Route Adélie, celui qui fêtera ses 26 ans début avril va enchaîner avec la Roue Tourangelle "puis toutes les manches de Coupe de France qui suivent".

http://www.directvelo.com/actualite/57047/anthony-maldonado-toujours-plus-regulier

Bilan à la fin mars pour nos coureurs ayant déjà pris le départ d'une épreuve.

Nom	PCS	Nat.	Points	% points	Pts attendus (base 6000)	Rentabilité	Enchère	Arriveé équipe A	Réserve
Egan Arley BERNAL GOMEZ	##		170	18.2	155	110 %	92500	2016-11-18
Sacha MODOLO	##		140	15	630	22 %	375000	2016-11-18
Robert GESINK	##		135	14.4	782	17 %	465000	2016-11-25
Jai HINDLEY	##		114	12.2	8	1425 %	5000	2017-01-13
Ondrej CINK	##		79	8.4	12	658 %	7250	2016-12-16
Anthony MALDONADO	##		62	6.6	50	124 %	30000	2017-01-06
Filippo POZZATO	##		55	5.9	361	15 %	215000	2016-11-18
Sebastian LANGEVELD	##		33	3.5	113	29 %	67500	2016-12-02
Alex ARANBURU	##		28	3	21	133 %	12750	2016-12-16
Edward PLANCKAERT	##		25	2.7	46	54 %	27500	2016-12-02
Dylan PAGE	##		24	2.6	113	21 %	67500	2016-11-25
Ruben FERNANDEZ ANDUJAR	##		21	2.2	613	3 %	365000	2016-11-25
Tony HUREL	##		0 / 16	0	90	0 %	53750	2017-03-15
Manuel QUINZIATO	##		15	1.6	126	12 %	75000	2017-01-27
Marco ZANOTTI	##		13	1.4	58	22 %	34750	2017-02-28
Johim ARIESEN	##		0 / 12	0	44	0 %	26250	2017-02-28
Juan José LOBATO DEL VALLE	##		12	1.3	546	2 %	325000	2016-11-18
Lucas Sebastian HAEDO	##		5	0.5	32	16 %	19000	2016-12-02
Jordi SIMON CASULLERAS	##		5	0.5	84	6 %	50000	2017-01-20
Miguel Eduardo FLOREZ LOPEZ	##		0	0	22	0 %	13250	2016-12-02
Johan LE BON	##		0	0	458	0 %	272750	2016-12-23
Mathias LE TURNIER	##		0	0	16	0 %	9750	2016-12-16
Valentin MADOUAS	##		0	0	91	0 %	54125	2017-01-06
Emiel VERMEULEN	##		0	0	53	0 %	31250	2016-12-16

Filippo Pozzato au crépuscule d’une carrière Monumentale

À 35 ans, Filippo Pozzato a roulé sa bosse. Dimanche, en terres flahutes, il en grimpera dix-huit de plus pour arrondir à 50 son nombre de Monuments disputés.
Un chiffre à l’image du personnage : hors-norme. En 2006 déjà, quand Peter Sagan n’était pas encore sorti de sa Slovaquie natale, Filippo Pozzato jouait des tours à deux de ses compatriotes sur Milan-San Remo.

De ses 48 autres Monuments, le Vénétien n’en tira pas de nouvelle victoire. Ce n’est pas faute d’avoir essayé. Par trois fois, Pozzato a mordu la poussière face aux ogres Boonen et Cancellara (14 Monuments à eux deux). La plus frustrante des défaites restera sans doute celle du Tour des Flandres 2012.
Inséparables même dans le mythique Quaremont, Pozzato, son compatriote Ballan et l’insatiable Boonen (ex-coéquipier chez Quickstep) sont contraints de s’expliquer au sprint. Et là, Pozzato tomba sur un os.
Tandis que Ballan se sacrifiait au nom de la sacro-sainte alliance transalpine, Pozzato tentait de jouer rusé. La malice des Italiens dût s’avouer vaincue face à la puissance du troisième larron, Tom Boonen.

Depuis ce dimanche 1er avril, où Boonen comme Pozzato n’avaient pas l’intention de finir en queue de poisson, le second nommé ne joua plus jamais les premiers rôles sur une course d’un jour majeure.
Cinq ans plus tard, « Pippo » Pozzato retrouvera Bruges et les Flandres avec un certain goût de nostalgie. L’Italien se consolera en se sachant battu sur des Monuments par… deux monuments vivants : Boonen et Cancellara.
Désormais la cinquantaine atteinte, Filippo a atteint un cap révélateur d’une carrière à la longévité atypique. Les tifosi ont pourtant depuis longtemps tiré une croix sur un quelconque retour au plus haut niveau. Maintenant, Filippo cherche à se faire plaisir sur le vélo, y cultive sa passion et ne la quitte pas d’une pédale.

Dimanche, sur le Tour des Flandres, Pozzato est appelé à s’inscrire dans la légende. De loin, le coureur de Wilier Triestina regardera une autre de ces légendes, Tom Boonen, tourner l’une des plus belles pages du cyclisme belge.
Et, parce qu’il est toujours permis de rêver avec Pozzato, le Vénétien pourrait pavaner son abondante chevelure à l’avant, s’il lui en prend l’envie. Mais cet amoureux du vélo ne sera plus là pour la gagne. Il y a un temps pour tout.

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Sacha Modolo : « Comme si j’avais gagné »



On ne l’attendait pas à pareille fête. Sacha Modolo, qui n’est pas un spécialiste, avait pourtant fait preuve d’une belle condition cette semaine et semblait avoir fait des progrès sur les pavés, terminant notamment dans le top 10 de Gand-Wevelgem et étant aussi l’auteur de belles performances sur les Trois Jours de La Panne.

Toutefois, l’Italien a étonné hier car pour sa quatrième participation au Tour des Flandres, le pensionnaire d’UAE Team Emirates a été au bout pour la première fois et a pris une surprenante sixième place. Il a suivi le bon coup dans le Muur avant de s’accrocher et de garder sa place dans un contre qui a finalement joué la cinquième place. Battu seulement par Kristoff, Modolo exultait : « Pour moi, c’est comme si j’avais gagné, dit-il dans un communiqué. Je suis très satisfait de mon placement. »

Pourtant, Modolo rappelle qu’il avait souvent été absent dans les grands événements après s’être révélé sur la Primavera 2010. « Après avoir terminé quatrième de Milan-San Remo lors de mes débuts professionnels, les gens s’attendaient à de grandes choses de ma part mais pour une raison ou une autre, je n’ai pas pu continuer à ce niveau. J’avais perdu de la confiance et j’ai commencé à penser que je n’étais peut-être pas fait pour ces types de courses, même si tous mes proches, en commençant par mon équipe et ma petite amie, continuaient à m’encourager et à garder la foi. Avec la course d’aujourd’hui (hier), j’ai finalement réussi à obtenir de bons résultats et j’espère continuer sur cette route. » Modolo est avant tout un sprinteur et ce résultat sera forcément bon pour la confiance en vue du Giro d’Italia.

http://cyclingpro.net/velopro/course/tour-des-flandres/sacha-modolo-javais-gagne/

le RVV 2012 de Pozzato, je m'en souviens comme si c'était hier

Cette époque est loin désormais, mais pour ce qui devait être son dernier RVV, il va partir sur une bonne note.

Sebastian Langeveld : « J’ai eu beaucoup de malchance ces dernières années »



Chez Cannondale – Drapac, Paris-Roubaix s’annonçait moyennement. Sep Vanmarcke, le leader, et Taylor Phinney étaient forfait. Heureusement il restait la « surprise » Dylan Van Baarle, quatrième du Tour des Flandres il y a une semaine. Mais c’est finalement un autre homme vert qui a fait une superbe course : Sebastian Langeveld.

« Toute la journée était à fond ! nous expliquait-il à l’arrivée. Il n’y a jamais eu un seul moment où le peloton s’est arrêté. C’était très rapide, probablement l’une des éditions les plus rapides de l’histoire. Assez tôt, à peut-être 50 ou 60 kilomètres déjà, sur le secteur de Mons-en-Pévèle, on pouvait voir beaucoup de coureurs exténués. J’étais aussi fatigué mais j’ai essayé de suivre le bon groupe. Il fallait avoir les bonnes jambes. Quand nous sommes arrivés au Carrefour de l’Arbre, c’était homme contre homme et nous en sommes ressortis à trois avec Greg Van Avermaet et Zdenek Stybar. Nous avons associés nos efforts jusqu’à quatre kilomètres, on s’est un peu attaqué et… oui… podium »

« C’est un sprint très spécial sur le vélodrome et je ne suis pas un pistard, poursuit-il. C’était ma première fois ! Je suis déjà arrivé sur le vélodrome pour une deuxième place il y a quelques années mais c’était différent. Je veux dire là il y avait Van Avermaet, Champion Olympique, un coureur très rapide et Stybar qui est aussi un grand coureur. J’ai passé quelques kilomètres dans les roues aujourd’hui alors je pense que troisième est ma place et j’en suis très très content. »

Sebastian Langeveld s’était révélé en 2011, alors qu’il était chez Rabobank, en remportant l’Omloop Het Nieuwsblad. Très prometteur à l’époque, il n’avait ensuite jamais confirmé. A désormais 32 ans il crée une petite surprise. Il nous explique : « J’ai eu beaucoup de malchance ces dernières années avec des blessures, des maladies… Mais dans l’équipe et autour de moi, on m’a toujours poussé à travailler, à continuer de faire le maximum et aujourd’hui je suis le podium d’un Monument ». La question est maintenant de savoir si c’est une renaissance éphémère ou durable.

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Manuel Quinziato à la retraite en fin de saison



Manuel Quinziato pourrait bien prendre sa retraite en fin de saison. Après le succès de son leader Greg Van Avermaet hier sur Paris-Roubaix, l’Italien a laissé un message plutôt explicite sur les réseaux sociaux, affirmant qu’il s’agissait de sa dernière participation à l’Enfer du Nord. « Donc les gars, c’était mon dernier Paris-Roubaix et Greg Van Avermaet et BMC Racing l’ont rendu inoubliable! ». Un message qui a étonné plus d’un fan et certains se sont empressés de lui demander s’il prendrait sa retraite en fin d’année, question à laquelle il a répondu de façon affirmative.

A 37 ans, Quinziato est actuellement dans sa seizième année professionnelle et il participait hier à son treizième Paris-Roubaix. Si sa future retraite n’avait jusqu’ici pas été annoncée, elle semble maintenant assez probable pour le Transalpin qui avait validé le mois dernier un master de droit. De quoi trouver de belles opportunités de reconversion.

http://cyclingpro.net/velopro/course/paris-roubaix/manuel-quinziato-a-retraite-fin-de-saison/