FOGERTY CYCLING TEAM

Arthur Vichot : « Je voulais gagner ce Tour du Haut Var »



Ils sont dans une dynamique de victoire. Les FDJ n’ont pas de complexes en ce début de saison et après la victoire d’étape d’Anthony Roux lors de l’Etoile de Bessèges (et les victoires de Jeannesson et Mourey en cyclocross, notamment le titre de Champion de France), Nacer Bouhanni et Arthur Vichot enchaînent en deux jours victoires d’étape sur le Tour d’Oman et victoire finale au général du Tour du Haut Var. Un week-end victorieux pour les hommes de Marc Madiot qui ont aussi été animateurs ce samedi sur le Trofeo Laigueglia où Arnaud Démare et ses coéquipiers étaient notamment venus s’entraîner pour Milan – San Remo (dont ils ont reconnu le parcours la semaine passée). Une première victoire importante pour Arthur Vichot qui, à 24 ans, semble d’année en année progresser. Après sa victoire d’étape sur le Critérium du Dauphiné l’an passé, il enlève le général du Tour du Haut Var après une deuxième étape difficile et fortement animée. Pour Cyclism’Actu, il revient sur cette victoire et sur ses objectifs.

Arthur, comment avez-vous construit cette victoire finale ?

L’étape du jour a été très animée, très éprouvante pour les organismes. L’équipe FDJ a bien manœuvré en plaçant Pierrick Fédrigo dans l’échappée. Nous n’avions donc pas à rouler, c’était une situation idéale pour nous. Dans la Côte des Tuilières, je devais suivre les coups qui partaient pour protéger Pierrick. Alors j’ai suivi chaque attaque et j’ai vu que les jambes étaient bonnes, alors qu’autour de moi beaucoup ne semblaient pas au mieux. Je me suis donc dit que je pouvais faire le jump pour rentrer devant. Et j’ai eu la chance de pouvoir rentrer seul sur le groupe de tête. A partir de là Pierrick s’est sacrifié pour moi.

C’est donc aussi une victoire d’équipe…

Tout à fait. L’équipe m’a fait confiance et quand je me suis retrouvé devant avec Pierrick, il s’est tout de suite mis à la planche pour moi. Et quand quelqu’un comme Pierrick prend les choses en main ça fait très vite du dégât et c’était aussi bon pour ma confiance. Le travail de Pierrick nous a permis de conserver une bonne avance sur ce qu’il restait du peloton derrière. Alors j’ai su qu’au jeu des places, en ayant fait troisième hier, je devrais vraisemblablement être leader au général. Boom l’emporte mais en finissant deuxième, je l’emporte au général. C’est une excellente journée pour moi et pour l’équipe.
« L’équipe m’a fait confiance »

En venant sur ce Tour du Haut Var, vous pensiez jouer la victoire ?

Ça ne m’arrive pas souvent, mais j’avais effectivement annoncé à mon équipe vendredi en arrivant au Cannet-des-Maures, que je voulais gagner ce Tour du Haut Var. C’est une course que j’avais dans la tête, le parcours me convenait et j’ai une très bonne forme en ce début de saison. L’équipe m’a fait confiance et je réussis à gagner alors je suis vraiment très fier de cette victoire.

C’est une victoire encore plus importante pour vous que votre victoire d’étape au Critérium du Dauphiné l’an passé ?

C’est très différent. Le Dauphiné est une très grande course mais j’ai gagné en solitaire au terme d’une échappée. Ce Tour du Haut Var je le gagne en étant venu avec cet objectif et au sein d’une équipe qui m’a porté comme leader.

Pensez-vous que vous avez ou que vous allez encore franchir un palier cette saison ?

Je travaille pour ! Chaque année je pense que je passe un palier. L’an passé j’ai fait un gros programme World Tour pour gagner de la caisse, de l’expérience, de la maturité et de la faculté de récupération. Je pense que cela été un travail positif et qu’on en verra les effets bénéfiques cette année. Il y a en plus eu cette victoire sur le Dauphiné. L’année 2012 a été très importante pour moi car je pense qu’elle m’a fait beaucoup progresser.
« Une grosse équipe très homogène »

Fort de cette victoire sur le Haut Var, quels seront vos prochains objectifs ?

Il va y avoir les Boucles Sud-Ardèche que j’ai déjà remporté il y a deux ans et où j’ai fait deuxième l’an passé. C’est une course qui me convient bien avec un parcours qui me correspond bien. J’espère pouvoir encore une fois y faire quelque chose ou aider quelqu’un de chez nous à aller chercher la victoire. Après on va enchaîner avec un gros programme World Tour qui commencera sur Tirreno Adriatico puis Milan – San Remo. J’enchaînerai ensuite avec le Tour du Pays Basque qui est une épreuve très dure et qui constitue une excellente préparation pour les Ardennaises.

Après la victoire de Nacer Bouhanni hier à Oman, on sent l’équipe FDJ dans une grande dynamique.

Oui tout à fait. On savait qu’on avait du potentiel avec une grosse équipe très homogène. L’objectif c’est toujours la victoire mais ces victoires en début de saison placent effectivement toute l’équipe dans une grosse dynamique. Une partie de cette équipe se retrouvera en stage, ici à Draguignan, dès demain…

Tour du Haut-Var, 1ère étape.

Trouvé par Baroudeur

Cadel Evans : "Un soulagement d'en être là"

Après une saison 2012 compliquée suite à la contraction d’un virus, Cadel Evans est bel et bien de retour à la compétition. Sur le Tour d’Oman, le coureur de la BMC Racing Team a même terminé 3ème du classement général à 39 secondes de Christopher Froome. De bon augure pour la suite ?

"J’espèrais faire mieux mais en comparaison à ma condition lors du Tour de France 2012 et les Jeux Olympiques, c’est un soulagement d’en être là" assure Evans à CyclingNews. Quant à son état de santé actuel, il avoue que "Je ne suis pas suffisamment rétabli pour être aux avant-postes. J’aime démarrer la saison en bonne forme. Tout le monde n’y arrive pas mais cela donne de la confiance".

Revenant sur sa période noire, le vainqueur du Tour de France 2011 explique ne pas avoir touché au vélo pendant 6 semaines mais que cela le motive encore plus à revenir sur les courses. "Le cyclisme est très intense et prendre de la distance vous permet parfois de savoir ce que vous voulez vraiment faire. La nouvelle énergie que vous développez vous permet de revenir encore plus fort" affirme Evans.

La suite du programme pour Evans ? Tirreno-Adriatico, le Tour de Romandie et le Criterium du Dauphin, avant de prendre part, bien sûr, au Tour de France. Mais l’Australien se voit bien également "faire quelques ardennaises".

Gorka est tombé à 15 km de l'arrivée. Pas de fracture apparemment.

Evans sur le podium du Tour d'Oman.

Bardet : "Déçu pour l'équipe"



Troisième de la Classic Sud-Ardèche ce dimanche, Romain Bardet a fait forte impression. Le coureur d’AG2R-La Mondiale revient sur sa course pour DirectVélo et assure pourtant être très déçu, "notamment pour l'équipe". Effectivement, Bardet estime que ses coéquipiers "ont fait la course pour moi aujourd'hui [hier]. J'avais coché cette course, c'était un vrai objectif".

Revenant plus en détails sur le déroulement de la course, Bardet analyse sa journée en expliquant que "J'ai vu pendant la course que les sensations étaient bonnes. Je l'ai dit à mes coéquipiers. Dans le dernier tour, j'ai demandé à Sylvain Georges d'attaquer pour fatiguer nos adversaires. J'ai vu qu'il faisait le trou. J'ai essayé de revenir tout seul sur lui. Au sommet de la montée du Sampzon, j'étais seul en tête de la course. Comme il y avait du vent de face ensuite, j'ai préféré me relever. Je me suis dit qu'il était préférable d'attendre la dernière difficulté. Hélas, contrairement à ce que je pensais, je n'ai pas réussi à partir seul dans cette montée".

Néanmoins, pour conclure sur une note positive, Bardet déclare que "Même si je n'ai pas réussi à gagner, l'équipe a montré qu'elle était forte collectivement. Je tire mon chapeau à Guillaume Bonnafond qui était échappé toute la course et qui se retrouve encore devant dans le final".

Bardet, 3e de la Classic Sud-Ardèche (merci à Rywann).

Hubert Dupont sera "protégé" sur le Giro



Brillant sur le Tour d'Italie 2011 durant lequel il a fini à la 11ème place, Hubert Dupont a annoncé auprès de La France Cycliste qu'il aura un rôle particulier sur la prochaine édition du Giro d'Italia. Le coureur de la formation Ag2r La Mondiale, toujours fidèle à ses leaders, revient sur ce sujet :

"Je ne sais pas si j'aurais un statut de coureur protégé sur cette course", indique-t-il à la France Cycliste. Il épaulera certainement Domenico Pozzovivo, le leader annoncé sur la course transalpine : "Mais je serais sans doute un peu protégé en début de course pour arriver avec des réserves dans les étapes de montagne au moment où il faudra aider "Pozzo". Moi je vois les choses ainsi, on en a pas encore parlé dans le détail avec le staff de l'équipe, mais je pense que ce sera comme cela."

A son programme d'ici là : Paris-Nice, le Critérium International, le GP Miguel Indurain et le Tour de Trentin : "Je sais que sur certaines courses je peux être leader de l'équipe, c'est le cas notamment depuis quelques années sur la Route du Sud, une épreuve qui me tient à coeur, dit-il, car elle s'adresse aux coureurs comme moi, aux grimpeurs", explique le natif de Lyon. "C'est une course que j'aimerais mettre à mon palmarès, maintenant si un jour les organisateurs mettent un chrono au programme, mes ambitions s'envoleront c'est clair."

Fracture du cubitus pour A. Pichot



Victime d'une sévère chute mardi, lors de la deuxième étape en ligne de Paris-Nice, Alexandre Pichot n'a eu d'autres choix que d'abandonner "la Course au Soleil". Tombé de son vélo à près de 60 kilomètres de l'arrivée, le coureur d'Europcar a immédiatement été transporté à l'hôpital de Bourges, où c'est finalement une fracture du cubitus qui lui a été diagnostiquée. Joint par Ouest-France, Pichot, qui sera opéré ce mercredi après-midi au Mans, est revenu plus en détails sur sa blessure :

"Actuellement, je sais que la fracture se situe en plein milieu de l’avant-bras. On m’a également posé dix points de suture sur le tibia pour soigner une grosse plaie ouverte et il n’est pas exclu que j’aie une côte cassée… au moins. J’en saurai davantage après avoir rencontré mon chirurgien." Très déçu par cette nouvelle déconvenue, le coureur de 30 ans a ajouté : "C’est dur car depuis le début de la saison, j’ai de très bonnes sensations mais je manque de réussite. J’en ai marre. Je me demande pourquoi le sort s’acharne ainsi contre moi." Par ailleurs, Pichot connait là sa première fracture en carrière. Une première dont il se serait bien passé, et qui devrait l'éloigner des pelotons pendant quasiment deux mois.

Romain Bardet : "Envie de bien faire"

Actuellement présent sur Paris-Nice avec son équipe AG2R La Mondiale, le tout jeune coureur Romain Bardet est ravi d'y être et assure que "C’est déjà super pour moi d’être sur ce Paris-Nice, premier gros objectif de l’équipe. Je suis content d’être là et de découvrir cette course World Tour française prestigieuse".

Petit avantage pour le Français : le parcours de l'épreuve passe à présent sur des routes qu'il connaît par coeur. "La cerise sur le gâteau c’est qu’on arrive chez moi, sur des routes dont je connais chaque hectomètre. C’est un petit bonus que j’apprécie vraiment. Pour moi, il y a avant tout du plaisir et une envie de bien faire" déclare Bardet sur le groupe Facebook de sa formation.

Une motivation supplémentaire qui pourrait lui donner des ailes ? Optimiste mais réaliste, Romain souligne cependant le fait que "Au début je trouvais ce routes difficiles ! Sur ce Paris-Nice on a affaire à un peloton World Tour très homogène et je pense que nous allons être impressionnés par l’allure à laquelle ça va rouler. J’espère que ma connaissance parfaite du parcours va bénéficier à toute l’équipe".

Des nouvelles de Feillu.

Paris-Nice. 2ème étape.
.Les jambes n'étaient pas mauvaises et je me suis échappé avec 3 autres coureurs en espérant un retour rapide d'hommes forts de l'arrière car avec le vent de côté et des parties découvertes on pouvait prédire une course de bordures vers le 130ème kilomètre mais de nombreuses chutes dans le peloton (notamment celle de Nacer Bouhanni) ont certainement entraîné un retour au calme dans le peloton.
J'ai donc laissé quelques précieuses cartouches dans le vent et il m'a manqué un peu de fraîcheur pour le sprint que je termine à la septième place.
Je suis un peu fatigué ce soir mais heureux d'avoir pris un peu de plaisir à l'avant de la course; je suis aussi conforté dans mon sentiment que je monte en puissance jour après jour.
Demain, cela risque d'être très difficile pour moi de jouer la victoire mais je vais essayer de m'économiser toute la journée pour -pourquoi pas- basculer en haut de la dernière côte située à 15 km de l'arrivée pas trop loin de la tête de la course pour disputer un sprint en comité restreint.
Bonne soirée à vous et merci pour les nombreux encouragements reçus aujourd'hui sur les routes de la Région Centre.

Paris-Nice. 1ère étape.
Nemours, lundi soir. Ça arrive, je progresse.
Aujourd'hui, sur cette première étape de Paris-Nice, je suis resté aux avant-postes toute la journée afin de ne pas me faire piéger.
Je n'étais pas excellent mais cependant pas trop mal pour espérer un accessit. À 1km200 de l'arrivée, je me suis fait coincer et pour éviter la chute je suis passé seul à gauche d'un terre plein central et j'ai été obligé de faire un gros effort pour maintenir la vitesse à 60 km/h durant au moins 250 mètres... Mais lors du sprint j'ai réussi à me faufiler pour aller chercher la dixième place. Ok, ce n'est pas la lune mais c'est un pas vers un futur fructueux...
Demain je vais essayer de réaliser une prestation meilleure.
Bonne soirée à tous.

Romain Bardet, 6e de la 3e étape de Paris-Nice.

Tschopp : "J'ai connu une bonne journée"



Piégé dans une bordure lundi en direction de Nemours et tombé dans l’ultime descente mercredi avant d’arriver à Brioude, Johann Tschopp a réagi en champion lors de la 4e étape reliant Brioude à Saint-Vallier (199 km) remportée par son compatriote Michael Albasini (Orica GreenEDGE). Avec sa fierté et ses qualités de grimpeur, le Valaisan est parti dès le 8ème kilomètre en compagnie de deux autres coureurs. Grâce à six passages dont cinq en tête au sommet des côtes répertoriées et les 29 points récoltés, Johann Tschopp (30 ans) a pris la tête du classement de meilleur grimpeur offrant le premier maillot à pois de son existence à IAM Cycling. Lâché logiquement dans l’ultime bosse à 9 km de l’arrivée après 172 km d’échappée, Johann Tschopp s’est néanmoins déclaré satisfait de sa journée.

"J’ai connu une bonne journée. Le retour du soleil a changé la donne. Et j’étais sur mon terrain. J’ai effectué la première côte tout seul avec deux gars sur le porte-bagage avant le retour de Voeckler. Ensuite je me suis concentré sur les grimpeurs. J’ai pris le maillot. Il était important pour l’équipe de montrer que nous sommes de vrais acteurs. Maintenant je vais récupérer et réfléchir à la tactique à adopter. Il sera important de faire juste pour espérer le garder jusqu’à dimanche." Eddy Seigneur, son directeur sportif, a apprécié la réaction d’orgueil de son coureur : "Johann a réussi à se glisser dans l’échappée. Ensuite, il a bien manœuvré pour le grimpeur et il tient sa récompense. Avec 12 points d’avance sur Voeckler, il peut en faire son objectif. Il faudra voir au jour le jour."

Bardet : "Je travaillerai pour Péraud"

Après sa 6ème place chez lui à Brioude, Romain Bardet, déçu d’avoir échoué si près de la "victoire de sa vie" chez lui pour ce Paris-Nice 2013, est vite passé outre sa déception. Ce jeudi dans l’étape reliant Brioude à Saint-Vallier, l’Auvergnat a pris une belle 7ème place à l’arrivée. Il s’est exprimé sur cette étape à l’AFP. Voici sa réaction : "J'ai laissé des forces dans la dernière montée, quand Samuel Dumoulin a coincé sur le haut. Il lui a manqué 500 mètres pour rester avec nous. C'est dommage car, sinon, l'étape était pour lui. Ces forces m'ont manqué pour le sprint. Je n'aurais pas gagné, mais j'aurais pu faire une meilleure place".

Romain Bardet avouait en début de semaine qu’il était "content d’être sur ce Paris-Nice et de découvrir cette course World Tour Française prestigieuse". Le coureur de l’équipe Ag2r La Mondiale a bien fait plus que découvrir la course, il s’est montré à l’avant de la course comme un attaquant. Actuellement 34ème du général à deux minutes et sept secondes du leader, Andrew Talansky, le Français peut voir son classement général s’améliorer ce vendredi avec l’ascension de la Montagne de Lure. Justement, quel sera son rôle dans cette ascension ? "Je travaillerai pour Jean-Christophe Péraud qui a de bonnes chances de faire quelque chose au classement général" affirme Romain Bardet.

Paris-Nice, 4e étape, Hubert Dupont.

Après Locatelli, Pinotti et Pichot, c'est au tour de Hinault de se blesser . Ca commence à faire beaucoup !

Paris-Nice De la "malchance" pour IAM Cycling



A l’occasion de la première arrivée au sommet connue sur Paris-Nice, la seule bonne nouvelle pour IAM Cycling est venue de la défense victorieuse du maillot à pois de Johann Tschopp. En marquant deux points dans les premières ascensions de la journée derrière l’échappée du jour, le Valaisan a gardé une marge de 7 points sur Thierry Hupond (Argos) passé en tête au sommet des cinq GP de la montagne avant la victoire de l’Australien Richie Porte (Sky), nouveau maillot jaune de l’épreuve. En effet, la malchance s’est encore rangée du côté des coureurs de la formation professionnelle suisse.

Pris dans une chute à 25 km de l’arrivée, Sébastien Hinault, souffrant d’un gros hématome sur la face interne du genou droit après avoir violemment heurté sa potence a dû abandonner. Egalement retardé dans cet incident de course, Thomas Lövkvist n’est jamais parvenu à revenir sur le groupe des favoris handicapé par des douleurs musculaires à la jambe gauche. A l’heure du bilan, Kjell Carlström, le directeur sportif, a préféré évoquer les objectifs des journées à venir : "Nous avons joué de malchance. Maintenant, toute l’équipe va rouler pour Johann Tschopp de façon à garder le maillot de meilleur grimpeur jusqu’à dimanche. Et nous ne perdons pas espoir de gagner une étape."

A la Fogerty on a fêté ce maillot à pois autour d'une Tschopp de bière.

Mancebo82 a écrit:

A la Fogerty on a fêté ce maillot à pois autour d'une Tschopp de bière.

En espérant qu'il ne se fasse pas Tschopper par la patrouille....

Paris-Nice Johann Tschopp : "Une excellente affaire"



Auteur d’une échappée de plus de 160 km lors de l’avant-dernière étape de Paris-Nice, Johann Tschopp a frappé un grand coup. Membre d’un groupe de 11 fuyards, le Valaisan s’est payé le luxe de passer en tête de quatre des cinq GPM de la journée dont deux de première catégorie. Grâce au 33 points marqués au cours de la 6e étape gagnée par Sylvain Chavanel (Omega Pharma-Quickstep), le grimpeur de la formation professionnelle suisse IAM Cycling a non seulement conforté sa place en tête du classement des meilleurs grimpeurs mais déjà assuré sa victoire finale avant le contre-la-montre final menant au Col d’Èze. Egalement présent dans le peloton des favoris lors de l’emballage final sur la Promenade des Anglais, Heinrich Haussler a pris une bonne 8e place.

A l’heure des explications, Johann Tschopp s’est réjouit de la conquête du maillot à pois : "J’ai pris le bon wagon dès le départ. Et je suis parvenu à prendre tous les points en jeu lors de l’échappée sauf ceux de la première bosse où je suis passé derrière un homme parti seul. Sans la présence de deux coureurs dangereux pour le classement général, nous aurions probablement pu prétendre jouer la victoire. Mais la conquête de ce maillot à pois est une excellente affaire non seulement pour moi mais aussi pour l’équipe IAM Cycling. Nous avons montré le maillot et nos qualités tout au long de cette semaine."

Des propos confirmés par Serge Beucherie, son manager sportif, qui a apprécié à sa juste mesure la performance de son grimpeur : "Nous avons sauvé un Paris-Nice bien mal parti en décrochant ce maillot. Les chutes de Martin Elmiger et Heinrich Haussler lors du prologue puis de Thomas Lövkvist et Sébastien Hinault, vendredi, étaient venues refroidir nos espoirs. Le maillot à pois de Johann Tschopp nous permet de remettre les pendules à l’heure. Et de prouver, si besoin était, que nous méritons la confiance mise en nous par les organisateurs."

EDIT : Pas mal vos jeux de mots

Alexandre Pichot apprend la vie sans vélo.

http://www.ouest-france.fr/sport/dma_une_-Cyclisme.-Alexandre-Pichot-apprend-la-vie-sans-velo_44096-2172889-fils_filDMA.Htm

Merci Rywann !
J'aurais tellement aimé pouvoir compter sur lui pour les classiques.

Et hop, mon 20000e message .

Hinault, Milan - Sanremo : "Plus prudent de renoncer"



Piegé par l'impressionnante chute survenue sur l'étape de la Montagne de Lure, sur Paris-Nice, Sébastien Hinault revient doucement après que son genou a été touché. Forfait pour Milan San Remo mais en partance pour Cholet-Pays de la Loire, le coureur d'IAM Cycling explique son choix à l'occasion d'une entrevue avec ffc.fr dépêches La France Cycliste. "J’ai préféré renoncer à Milan-San-Remo. C’est plus prudent. Je vais faire Cholet, c’est plus sûr et moins loin vu que j’ai du abandonner Paris-Nice" affirme-t-il.

Revenant sur cette chute, justement, qui lui laissa tout de même quelques séquelles, Hinault assure : "Il y a eu cette grosse chute. J’étais dedans, mais je ne suis pas tombé. J’ai en effet sauté de mon vélo pour l’éviter, mais mon genou est venu taper ma potence. J’ai tapé au niveau du muscle juste au-dessus, fort heureusement pas sur la rotule sinon cela aurait pu être plus grave".

Tout de même déçu de ne pouvoir participer au grand rendez-vous qu'est Milan San Remo, Sébastien aurait dû y soutenir son leader, Heinrich Haussler. "C’est dommage car sur Milan San Remo, je pense que j’aurais pu aider Henrich Haussler. Mais je préfère louper une classique plutôt que manquer toute la campagne de celles qui nous sont proposées. Toutes ces courses là ont de l’importance pour l’équipe, mais aussi pour moi" conclut-il.

Inflammation au genou pour Dupont



Hubert Dupont, qui avait déjà ressenti une douleur au genou lors de Paris-Nice, souffre d'une inflammation du tendon situé derrière le genou comme l'indique la France Cycliste : "C’est une IRM que j’ai passée samedi qui l’a démontrée. Mais je ne pense pas que ce soit la résultante de ma chute sur les routes du Tour de France cet été. Le principe de base pour soigner cette blessure, c’est avant tout de prendre du repos. Je vais aussi aller faire des séances de kiné", explique le coureur lyonnais qui a prévu d'être au départ du Tour d'Italie cette saison. "Je vais faire huit jours sans rien, et après je ferais un essai sur mon vélo pour voir si je ressens encore une douleur à l’issue".

La série noire continue donc pour la Fogerty .